Bravo à la mobilisation payante de la population de Montolivet en Seine et Marne, à quelques km de la Marne . Deux associations se sont montées en apprenant qu’un promoteur était en relation avec la mairie. Monsieur Jean Révis, futur président de l’une d’elle a mené le combat en amont du projet. Et c’est le moment le plus important.
Face à l’opposition de son village, le Maire vient de renoncer à donner l’accord du Conseil Municipal au promoteur pour continuer son étude de faisabilité.
C’EST LA MEILLEURE SOLUTION POUR NE PAS AVOIR D’ÉOLIENNES.
Sachez-le !
Après le vote positif de votre conseil municipal, la situation vous échappe totalement.
Le projet, bien réel, qui se cache derrière ce terme d’étude de faisabilité, est mené dans la discrétion la plus totale par le promoteur. Il démarche séparément les agriculteurs, faisant miroiter l’arrivée de revenus faciles, sans montrant les facettes cachées du bail signé. Le risque de devoir un jour démanteler le socle total des machines à leur frais, par exemple.
Il peut même vous proposer à vous tous de financer vos éoliennes : c’est le comble du comble pour mettre en danger votre santé, votre cadre de vie et la dépréciation de vos biens immobiliers pour un prêt dont le capital n’est même pas garanti !
Ensuite, le dossier est déposé en Préfecture. S’il n’y a pas de problème technique relevé par les services de la Préfecture, l’enquête publique est lancée pour demander enfin l’avis des citoyens, mais avis consultatif seulement avant l’avis final du Préfet.
Mais dès que le promoteur a commencé son dossier, il peut obtenir gain de cause auprès des tribunaux et c’est souvent comme cela que vous pouvez avoir un parc éolien refusé par la population, la mairie, le commissaire enquêteur, le Préfet !!! C’est le cas du Parc de la Haute Épine, aux portes de Montmirail.
Alors encore bravo à Jean Révis pour son action exemplaire sur Montolivet.
Que cela puisse servir d’exemple à d’autres villages, comme cela a été le cas à La Noue (51) en 2016 également.