Il y a de quoi s’inquiéter ? Vous restez seuls juges mais ce reportage est particulièrement saisissant. Il faut le lire…
« C.N.V.M Collectif national vigilance Méthanisation »
cnvmch.fr Article sur https://www.cnvmch.fr
Les résidus de la méthanisation polluent la nappe phréatique.
A l’issue de la procédure de méthanisation, il y a des restes liquides et solides dénommés à tort « digestat ». Ces restes sont épandus à la surface des champs.
Il faut savoir que la méthanisation se fait dans un environnement sans oxygène, dans lequel des milliards de bactéries de différentes sortes s’activent. Certaines sont sérieusement pathogènes.
A l’issue du processus de méthanisation, une phase d' »hygiénisation » du digestat (procédé qui consiste à chauffer le digestat à 70°C pendant une certaine période), a lieu. Lors de l’épandage du digestat, les bactéries anaérobies vont mourir à l’air, mais malgré l’hygiénisation, il reste un nombre considérable d’agents pathogènes, des effets des ions ammoniums du digestat liquide qui vont s’infiltrer jusqu’à la nappe pour former plus de nitrates, des pesticides et autres phytos qui sont dans les intrants et dont certains ne sont pas détruits par la méthanisation.
L’épandage du digestat en dépose donc une grande quantité sur les sols. Le digestat étant en majorité liquide, ces agents pathogènes passent ainsi dans le sol et rejoignent … la nappe phréatique, contribuant à sa pollution déjà bien engagée par tous les produits phytosanitaires déversés dans les terres par l’agriculture.
La pollution de la nappe phréatique est l’un des risques majeurs liés à l’activité de méthanisation.
Mais il n’y a pas que cela …
Les abeilles et les vers de terre sont les premières victimes immédiates, après épandage du digestat dans les champs. Constaté partout en France.
Après épandage de digestat, les abeilles meurent très vite car sensibles aux gaz qui se dégagent
Quant aux vers de terre, il remontent mourir à la surface
Tout le monde connaît le rôle des abeilles, essentiel.
Moins de gens connaissent le rôle des vers de terre. Ils ont également
un rôle très important. Ils se déplacent dans le sol en creusant des
galeries, ce qui contribue à aérer les sols et à leur permettre de
rester en bonne santé. Cela sert aussi et c’est essentiel à la formation
de l’humus.
Leur diminution est spectaculaire, comme souligné par des
scientifiques, de deux tonnes à l’hectare en 1950, il semble que l’on
soit actuellement à environ 200 kg ! Dramatique …
Sur ce point particulièrement important, consultez les vidéos de
Claude BOURGUIGNON
mises en ligne sur notre site. Elles expliquent la situation de nos
sols et l’évolution actuelle sous l’effet de l’agriculture intensive.