Assom51 – Arrêt du Saccage du Sud-Ouest Marnais

Presse : éolien-environnement

Voici des articles de presse concernant l’éolien dans notre territoire  de Sézanne, dans la Marne en particulier,  ou plus loin aux quatre coins de la France, qui luttent ou informent contre les éoliennes sur terre ou les éoliennes en mer : De nouveaux articles sont ajoutés régulièrement au fil des nouvelles. N’hésitez pas à nous suggérer des articles de presse à relater (via le formulaire de contact sur le site).

S’y ajoutent à présent des articles récents sur la méthanisation, problème supplémentaire qui vient de se poser dans notre commune.

  • Parc éolien Bois Chantret Joiselle 51 (11 2024) 20/10/2024

    Prochaine enquête publique dans le secteur, prévue du 4 novembre au 6 décembre à 17 h. Ce projet qui peut achever l’encerclement total de Champguyon, celui de Joiselle et saturer le Sud-Ouest Marnais comme le montre la carte suivante établie par ecep51.fr :

    L’enquête a déjà reçu plus de 20 contributions défavorables de communes ou organismes importants, comme celles de la mission UNESCO et de la ville de Provins et encore le Département de la Marne. Le village d’Esternay s’est aussi prononcé CONTRE unanimement.
    Comme vous le savez plus nous sommes nombreux à manifester notre désaccord plus nous avons de chance d’avoir un avis défavorable de la commission d’enquête.

    Vous devez aussi participer par mail en écrivant à enquete-publique-5512@registre-dematerialise.fr ou sur le site directement https://www.registre-dematerialise.fr/5512 . Vous y trouvez aussi tous les documents fournis par ALTERRIC le promoteur, ex-INTERVENT.

    Ecep51 de son côté a sélectionné des liens intéressants :

    Un tract est en cours de distribution dans le Sud-Ouest Marnais avec un talon pour signer la pétition comme cela avait été fait pour le parc « Champ de l’Alouette ». Il est aussi sur le site d’ecep51.fr et vous pouvez leur renvoyer scanné ou photographié par mail à contact@ecep51.fr.

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  • Enquête publique de Dhuizel Aisne (Octobre 2024) 19/10/2024

    EP jusqu’au 25 octobre.

    Parc éolien de 3 éoliennes s’ajoutant au projet précédent de Courcelles sur Vesle qui a eu un avis défavorable du Commissaire enquêteur et attend l’avis de la Préfecture.

    Dites NON à ce projet : Biens UNESCO de la Grande Guerre ou des Maisons de Champagne. Biodiversité menacée.

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  • Manifestation Châlons anti envahissement éolien 19 10 2024 18/10/2024

    Rendez-vous nombreux à Châlons en Champagne pour dire NON au saccage de la Champagne par ces énergies éoliennes et solaires :

    A l’appel des associations locales et de leur collectif ECEP51.

    Voir plus de renseignements sur ecep51.fr

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  • Neuvy, Parc éolien Champ Alouette, 51, bat le record (04 09 2024) 04/09/2024

    Le projet éolien de Neuvy « le champ de l’Alouette » dans la Marne, bat le record du nombre de pages fournies par sa commission d’enquête. Les trois officiers retraités n’ont pas boudé leur travail en fournissant 677 pages de rapport d’enquête. Après les pauvres 32 pages de Mme Binet à Charleville, il serait bon de connaitre un juste milieu. De plus le sommaire en tête de cette production insolite ne mentionne pas les pages où on peut trouver les documents cités. Impossible donc de trouver l’avis de ces trois messieurs et leurs deux suppléants, à moins de lire les 667 pages. Bon courage à nous.

    C’est vrai qu’on s’était étonné car ils étaient 5 à être chargés de cette enquête alors que les précédentes étaient menées par un président et un suppléant.

    Télécharger AP n° 2024-EP-090-IC_PE du Champ de l’Alouette :

    « Les membres de la commission d’enquête composée de Messieurs Fabrice DELAITRE, Officier supérieur de l’Armée de terre retraité, président de la commission d’enquête, Thierry MALVAUX, Officier supérieur de l’Armée de terre retraité, Claude VIGNON, Officier supérieur de l’Armée de l’air retraité, commissaires enquêteurs titulaires ou leurs deux suppléants ».

    Leur production : rapport_ce_pe_du_champ_de_l_aouette.pdf

    Où est et quelle est leur conclusion et leur avis final ?

    Merci à l’association locale de nous aider à cette lecture :

    Pages 1 à 87 : Rapport de la commission d’enquête
    Pages 88 à 130 : Avis de la commission d’enquête avec conclusion en pages 128 et 129
    Pages 134 à 471 : PV de synthèse des avis des contributeurs à l’enquête publique.
    Pages 472 à 568 : Mémoire en réponse du promoteur éolien à la commission d’enquête
    Pages 569 à fin : annexes au mémoire en réponse

    Bravo particulièrement à Stéphane Dubois qui a réussi à motiver les troupes et convaincre tous ceux qu’il a mobilisé des raisons de ce combat.

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  • Nesle la Reposte, 51, Projet Champeaux refusé 03/09/2024

    La ville de Nesle était unanime, le Provinois était opposé, Esternay aussi. Le commissaire enquêteur était contre. Le Préfet a dit NON.

    L’arrêté de refus : https://www.marne.gouv.fr/contenu/telechargement/45735/331663/file/AP%20n%C2%B02024-R-139-IC_refus_Champeaux.pdf

    Avis défavorable du commissaire enquêteur grâce à la mobilisation et l’information des citoyens. Bravo à tous.
    Les arguments retenus par le commissaire enquêteur :

    • Une hauteur des éoliennes de 184 m, et une puissance des aérogénérateurs nettement supérieures, à celles déjà existantes aux alentours.
    • La saturation visuelle, la densité déjà anormalement élevée dans le secteur, et l’encerclement des villages avec toutes les conséquences sur la santé et la quiétude des habitants.
    • L’incompatibilité des éoliennes avec un paysage à proximité des deux sites classés au patrimoine de l’UNESCO, avec un réel patrimoine culturel et typique (villages, monuments, vallée, forêts, chemin de GR.)
    • Un impact sous-évalué sur l’avifaune et l’activité des chiroptères (espèces protégées), qui s’ajoute aux impacts observés sur les parcs avoisinants et existants.
    • La dépréciation immobilière et l’absence de considération des habitants qui subissent toutes les nuisances sans avoir une juste et raisonnable compensation financière. Malgré les avantages financiers pour les collectivités et les propriétaires, tout comme pour la production énergétique, ceux-ci ne sont pas en proportion avec les désagréments subis par la population.
    • La forte mobilisation des citoyens qui se sont exprimés très largement, soit directement, soit à travers les délibérations des collectivités locales regroupant quelques 86 000 habitants.

    Le rapport du commissaire enquêteur.

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  • Rejet projet éolien Pleurs, 51 (01 08 2024) 04/08/2024

    Le projet Lisières de Pleurs au pied du vignoble Sézannais est rejeté par le Préfet le 01 08 2024. Le vignoble est respecté et la Charte UNESCO.

    Arrêté préfectoral de rejet :

    Télécharger AP n°2024-REJET-106-IC_PE_des_Lisières PDF – 0,50 Mb – 01/08/2024

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  • Prorogation enquête Parc Grande Contrée Charleville (51) 30/07/2024

    Au lieu de donner sa réponse, le Préfet remet sa réponse à plus tard. Bonne ou mauvaise nouvelle ? On ne comprend pas sa raison. Par contre cela a permis à la commission des paysages CDNPS de se prononcer contre le projet. Elle n’avait pas encore été sollicitée.

    On attend donc la réponse définitive d’ici le 22 octobre 2024.

    Texte de l’arrêté du Préfet :

    Télécharger AP n° 2024-PRO-122-IC_PE_Grande_Contrée

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  • Parc éolien Vauchamps autorisé(51) 11 07 2024 11/07/2024

    Le Préfet autorise le parc de 4 éoliennes supplémentaires à Vauchamps, près de Montmirail.

    Cela doit alors interdire celui de Fromentières, tout près, d’après son commissaire enquêteur qui ne voulait pas les deux à la fois ?

    Télécharger AP n° 2024-A-112-IC_PE de Vauchamps

    Voir l’article sur ce site de décembre 2023 ou cliquer sur le lien suivant :

    Télécharger Rapport CE Def Parc éolien FROMENTIERES

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  • H-1 Enquête publique Neuvy 51 10/07/2024

    L’enquête publique se termine avec plus de 200 messages plus les visites en mairie de Joiselle et de Neuvy. A part quelques personnes intéressées, comme l’entreprise Colas de travaux publics qui profite du projet pour 5 personnes pendant quelques mois ou le représentant Richard du projet d’OSTWIND à Charleville qui attend la réponse du Préfet après l’accord de la commissaire enquêteur posant d’énormes questions d’éthique personnelle, les autres qui soutiennent le projet semblent avoir peu d’arguments pour justifier leur position.

    Les autres interventions CONTRE sont étayées, et très élaborées.

    Qu’en feront les deux commissaires enquêteurs ? Là est la question.

    Merci à tous ceux qui ont apporté leur soutien à l’association locale APENC ou aux habitants de Joiselle et Neuvy. Pourquoi Champguyon, le village le plus impacté pour l’instant par un encerclement multidirectionnel n’a pas été associé à cette enquête publique, c’est un mystère de plus.

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  • J-5 Enquête Publique Neuvy 51 05/07/2024

    Message au Commissaire enquêteur

    ASSOM51 dit NON au parc du Champ de l’Alouette. Arrêtons le massacre du Sud-Ouest Marnais.

    En venant de la N4, le paysage est déjà happé par les éoliennes d’Escardes et Saint Bon à droite. Le parc de saint Bon va être densifié.

    Faut-il maintenant ajouter les futures éoliennes de Courgivaux, Neuvy, Joiselle ou Champguyon et Morsains pour faire le pendant à gauche.

    Le cadre de vie des habitants, vivant dans un paysage de bosquets, dans des villages avec églises ou châteaux classés, tout cela est sacrifié pour une énergie intermittente, pas si verte que cela. Compensée par des centrales à gaz ou charbon, inutile maintenant que la production nucléaire a retrouvé sa capacité maximale, mais achetée en priorité et à des prix garantis. Elle est responsable en partie des hausses des factures de l’électricité des Français.

    Ce nouveau parc de Neuvy-Joiselle va encercler Champguyon le Bas et le prochain parc du Bois Chantret finira aussi d’encercler Joiselle. Cet encerclement des villages les uns après les autres est scandaleux mais plus personne n’y fait attention. Ce fut le cas dernièrement à Charleville où la Commissaire enquêteur s’est moquée de cet encerclement reconnu même par le Préfet ou le Président de Région. Les enquêtes publiques sont-elles utiles pour défendre les futurs riverains éventuels ? Nous en doutons de plus en plus. On écoute plutôt les promoteurs cherchant seulement à faire de l’argent, pas plus écologique que nous, bien au contraire, dont les dossiers sont tous les mêmes, fabriqués par des bureaux d’étude bien rodés.

    Les gens aiment ce cadre de vie que la loi devait pouvoir protéger. Mais qu’en est-il ?

    Au lieu de cela, c’est la saturation qui monte dans le Sud-Ouest Marnais. Tous ceux qui ont hérité comme nous d’une maison, voient sa valeur fondre au fil des parcs supplémentaires.

    Ceux qui voulaient ouvrir des chambres d’hôtes renoncent car les touristes ne resteront pas au pied de 8 éoliennes de 150m de haut.

    La Marne a défendu son paysage en créant la Charte UNESCO des Maisons, caves et Coteaux Champenois. Doit-on attendre de la perdre pour réagir ?

    Alors ASSOM51 dit STOP à ce parc de trop.

    ASSOM51 avait prédit que la colère montait dans les campagnes depuis des années. La situation politique actuelle le confirme.

    Alors ASSOM51 dit qu’il faut arrêter le massacre du Sud-Ouest Marnais.

    ASSOM51.fr

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  • Avis académie des Sciences et autres (02 2022) 03/07/2024

    L‘éolien et le solaire pas si bons que cela d’après ces Académies. Sont-elles écoutées ?

    Avis commun | Académie des sciences – Académie des beaux-arts – Académie des sciences morales et politiques – Paris, 24 février 2022

    RÉSUMÉ EXÉCUTIF

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  • Digestat dangereux ? 20 06 2024 23/06/2024

    Malaise après la fuite d’une citerne épandant le digestat dans un champ. Le chauffeur sort le tracteur du champ avant de s’effondrer. 300m de zone de sécurité pour transvaser le digestat dans une autre citerne. Mais pourquoi donc s’inquiéter ? Car après, cela va dans le champ… Bonjour la nouvelle écologie !

    Publié le 20/06 Par RTL info

    « Il est 15h lorsque les secours de la zone Hainaut-Est sont appelés pour un homme ayant fait un malaise au volant de son tracteur, rue du Campinaire à Farciennes ».

    https://www.rtl.be/actu/regions/hainaut/forte-odeur-dammoniaque-farciennes-cause-dune-fuite-dun-tracteur-un-perimetre-de/2024-06-20/article/682169?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR0o-6XJJn_aH3fyp-rkQmo87_OOejFPYWEmphh1UaoxxHHTJRtfmDC0PPc_aem__RaxBlQ2P5XJrwzb89GWqw&sfnsn=scwspwa

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  • Enquête publique à Neuvy-Joiselle 51 (fin le 10 07 2024) 12/06/2024

    Nouvelle attaque de notre cadre de vie entre ESTERNAY et SEZANNE. Ce nouveau projet vient compléter les projets de Champguyon, Morsains déjà passés en enquête publique et même approuvé par le Préfet pour Champguyon (mais contesté en justice par l’association de riverains locale). D’autres projets sont aussi en attente. Comment se débarrasser de ces promoteurs insatiables qui veulent nous envahir. Notre paysage est grandement différent de la grande plaine du Vitriat déjà remplie de parcs et densifiée sans arrêt. L’argument d’alors était le manque d’habitants de la zone choisie. Ce n’est plus du tout le cas. Nos petits villages d’environ 250 habitants se succèdent tous les 4km environ. Les riverains se trouvent alors totalement encerclés comme à Charleville ou Champguyon par TROIS parcs à la fois. Les paysages seront sacrifiés à jamais et transformés en zones industrielles pour des milliers d’habitants qui ont choisi de venir vivre à la campagne de manière volontaire et préalablement à cette invasion.

    Donner votre avis d’urgence sur le site dématérialisé mis à votre disposition et qui remplace le site de la DDT, géré par la préfecture qu’on utilisait avant. A part l’adresse rien ne change : enquete-publique-5390@registre-dematerialise.fr

    L’ensemble des documents se trouvent ici : https://www.marne.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Installations-Classees-pour-la-Protection-de-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Autorisation/Dossiers-ICPE-Autorisation-Domaine-eolien/Parc-eolien-du-Champ-de-l-Alouette

    Vous pourrez déposer vos avis en mairies, par mail à l’attention du président de la commission d’enquête : enquete-publique-5390@registre-dematerialise.fr
    ou sur le site du registre dématérialisé ici : https://www.registre-dematerialise.fr/5390/

    Voici quelques arguments fournis par l’association locale d’APENC et le collectif ecep51.fr à faire valoir dans votre contribution (« d’autres infos et arguments sur https://ecep51.fr/projet-eolien-champ-de-lalouette-neuvy-joiselle-51/ » ) :

    Refusez  l’invasion du paysage : avec un préjudice à l’ensemble patrimonial unique à caractère emblématique situé au cœur du Sézannais. 

    Refusez l’envahissement et l’encerclement d’Esternay et des communes aux alentours, la saturation de son environnement par 20 éoliennes à proximité immédiate des villages et par 43 éoliennes au total (voir carte).

    Conservons un espace de respiration, conformément aux directives du code de l’environnement.

    Préservons l’avifaune : conservons un couloir principal de migration, l’implantation du projet est perpendiculaire en plein couloir de migration amenant des risques de collisions avec les pales d’éoliennes pour de nombreuses espèces d’oiseaux et chiroptères. 

    Préservons l’environnement : avec, déjà, une saturation du Sud-Ouest Marnais en éoliennes, l’envahissement de milieux naturels remarquables, le mitage de notre région par une multiplication de petits parcs éoliens, contrairement aux directives du Pôle régional Environnement et Développement Durable Champagne Ardenne du ministère de l’écologie.

     Arrêtons l’utilisation abusive d’une superficie agricole importante et significative.

    Conservons l’image touristique du secteur : en raison d’une covisibilité évidente depuis les communes du Sud-Ouest Sézannais tout au long de la route touristique du Champagne, les points de vue, les belvédères, les circuits de découverte du paysage seraient affectés par ce projet dans ce beau terroir.

    Préservez votre santé : la réalité d’un «syndrome éolien» est officiellement reconnue : les éoliennes installées près d’une habitation sont nocives pour la santé et constituent un trouble anormal du voisinage. (Cour d’appel de Toulouse)

    Préservez aussi la valeur de votre bien immobilier : qui peut subir une décote de 20 à 40% à proximité d’un parc éolien. (Cour d’appel de Rennes le 12 Mars 2024, entre autres).

    Article 1er de la Charte de l’Environnement :
    « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé« 
    Cela est même reconnu par le Conseil d’État comme une liberté fondamentale.
    (n° 451129 du 20 septembre 2022)
    Loi 1976 (n° 76-629) :
    « La protection des espaces naturels et des paysages, la préservation des espèces animales et végétales, le maintien des équilibres biologiques auxquels ils participent et la protection des ressources naturelles contre toutes les causes de dégradation qui les menacent sont d’intérêt général. »

    L’avis de l’autorité environnementale :

    https://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2023apge111.pdf :

    L’autorité environnementale explique dans un avis délibéré sur le projet d’exploitation que  » l’environnement du site est actuellement peu occupé par des éoliennes « . Cependant,  » il s’agirait d’une situation temporaire compte tenu de la construction prévue de plusieurs parcs éoliens ». Selon elle, « ces projets bouleverseraient de manière conséquente le paysage et feraient apparaître des phénomènes d’encerclement de certains villages (Champguyon Bas, Champguyon Haut et Joiselle) ». 

    https://actu.fr/societe/marne-lenquete-publique-du-projet-de-8-eoliennes-a-debute_61235605.html

    03/06/2024 ; L’enquête publique débute le 10 Juin à 14h

    Les permanences :
    Lundi 10 juin 2024 à la mairie de Neuvy de 14h00 à 17h00 ;
    Mercredi 12 juin 2024 à la mairie de Joiselle de 14h00 à 17h00 ;
    Samedi 22 juin 2024 à la mairie de Neuvy de 9h00 à 12h00 ;
    Samedi 29 juin 2024 à la mairie de Joiselle de 9h00 à 12h00 ;
    Vendredi 5 juillet 2024 à la mairie de Joiselle de 14h00 à 17h00 ;
    Mercredi 10 juillet 2024 à la mairie de Neuvy de 14h00 à 17h00.

    Non à l’industrialisation de notre cadre de vie

    Voici tous les documents à notre disposition à ce jour dans l’onglet documents du site dématérialisé ou sur le site de la préfecture :

    Dossier d’enquête publique :

    Télécharger Etape 3 – Description de la demande PDF – 3,83 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 3 – Justificatif maitrise foncière PDF – 12,13 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 3 – Note de présentation non technique PDF – 1,76 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 6 – Annexes de l’étude d’impact PDF – 51,46 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 6 – Etude d’impact PDF – 28,92 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 6 – RNT Etude Impact PDF – 7,45 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 7 – Capacités techniques et financières PDF – 0,62 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 7 – Etude de dangers et RNT PDF – 36,37 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 Accords et avis consultatifs – PE du Champ de l’Alouette (51) PDF – 4,16 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 – Conformité du projet aux documents d’urbanisme – PE du Champ de l’Alouette (51) PDF – 1,50 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 – Plan de masse – PE Champ de l’Alouette (51) – N117 PDF – 3,65 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 – Plan de masse – PE Champ de l’Alouette (51) – V117 PDF – 3,73 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 – Plan Ensemble – PE du Champ de l’Alouette (51) – N117 PDF – 2,50 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 – Plan Ensemble – PE du Champ de l’Alouette (51)- V117 PDF – 2,56 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 – Plans Ensemble 1-25000 et 1-50000 PDF – 6,72 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 20230201_Demande_Précisions_Prescriptions_Archéo PDF – 0,90 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 20230210_NP_DSAE-DIRCAM PDF – 1,58 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 20230323_Avis DGAC PDF – 0,27 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 20230419_fouille_archeo PDF – 3,07 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 20240125_NEUVY_51_Rep_PARC_EOLIEN_N°_20 PDF – 0,28 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 Arrêté n° SRA2023-C012 PDF – 5,76 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 Certificat_Radeol_2021-000516 PDF – 0,06 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 Check list de complétude – PE du Champ de l’Alouette – 5 juillet PDF – 0,54 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 Justificatif maitrise foncière – attestations remise en état du site mairies PDF – 12,13 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 LETTRE CHAMP ALOUETTE Bpifrance PDF – 0,30 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 Lettres, Cerfa , Accusés de reception RNT – PE du Champ de l’Alouette (51) PDF – 22,40 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 8 V117 HH91.5m Overview Drawing – 0062-1173_V01 PDF – 3,69 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 9 20231026_Avis_MRAE_Neuvy PDF – 0,80 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 9 20231120_Réponse_MRAe_ESCOFI_VF PDF – 31,83 Mb – 06/06/2024

    Télécharger Etape 10 20240409_Lettre_de_recevabilité PDF – 0,06 Mb – 06/06/2024

    Avis de services contributeurs :

    Télécharger BE_Avis_PPA PDF – 0,04 Mb – 25/06/2024

    Télécharger Avis_Orange_PE_Champ_Alouette PDF – 0,23 Mb – 12/06/2024

    Télécharger avis INAO_51_PE du Champ de l’Alouette PDF – 0,31 Mb – 12/06/2024

    Télécharger Avis_RTE

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  • Méthaniseur BIOMARNE Essarts lès Sézanne (05 2024) 03/06/2024

    Le TA annule l’enregistrement de 2021 de ce méthaniseur pour cause d’étude insuffisante de l’environnement. Première victoire pour le collectif du Chatelot qui conteste cette construction depuis le début et qui est victime de sa mise en service : odeurs nauséabondes fréquentes, circulation intense et dangereuse pour les riverains car les routes étroites ne permettent pas un tel trafic. Les routes en sont très abimées par le poids supplémentaire, ce qui avait pourtant été signalé pendant l’enquête et qui pose le problème financier des réparations des chaussées. Mais au fait à quoi servent nos remarques ???

    Le tribunal ordonne l’arrêt d’un méthaniseur près de Sézanne, après la requête d’habitants : https://www.lunion.fr/id607917/article/2024-06-05/le-tribunal-ordonne-larret-dun-methaniseur-pres-de-sezanne-apres-la-requete

    Dans un délibéré du 30 mai, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne annule l’enregistrement de l’unité de méthanisation des Essarts-lès-Sézanne, près de Sézanne. C’est un collectif d’habitants qui est à l’origine de cette requête.

    ANNULATION de l’arrêté d’enregistrement du méthaniseur BIOMARNE

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  • Un méthaniseur prend feu dans une ferme près de Montargis (05 2024) 02/05/2024

    Attention, cela peut arriver partout. Mais, même sans trop de gravité comme ici, peut-il y avoir des fuites de méthane. Ce gaz est 28 fois plus dangereux que le CO2 comme gaz à effet de serre (GES). Serions-nous des apprentis sorciers ?

    Pas de risque d’explosion

    « Selon le propriétaire des lieux, l’incendie serait parti d’un boîtier électrique. L’homme indique qu’une partie de l’isolation et de la partie haute ont été endommagés, mais que « tout n’est pas perdu ». Une expertise devra être menée dans les jours à venir ».

    https://www.larep.fr/saint-germain-des-pres-45220/actualites/un-methaniseur-prend-feu-dans-une-ferme-pres-de-montargis_14495205

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  • Parc de Morsains 22 04 2024 30/04/2024

    Le CE Mr Jaquinet a donné un avis favorable avec deux réserves pour le parc éolien de Morsains. On attend la réponse du Préfet.

    Réserve 1 : Planter une forêt d’un hectare pour compenser les nuisances sur le paysage. N’est-ce pas reconnaitre que l’éolien n’apporte pas que des choses positives ?

    Réserve 2 : Pas d’autre parc à moins de 6 km car développement anarchique de l’éolien dans le secteur.

    Finalement on accepte de mettre un parc mais on reconnait que c’est pas terrible !

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  • ENGIE Green rachète OSTWIND 04 2024 30/04/2024

    Le Parc éolien de la Grande Contrée à Charleville devient un projet ENGIE ? Qu’est-ce que cela peut changer ? Les promesses d’OSTWIND dans son dossier seront-elles appliquées par le nouveau propriétaire ? Plus largement ENGIE devient leader sur le marché français. Sera-t-il plus fort pour imposer ses projets ?

    https://www.engie-green.fr/actualite/engie-green-acquiert-ostwind-france

    « ENGIE Green annonce avoir signé le 26 avril 2024 un accord de vente et d’achat pour la totalité des activités éoliennes et solaires d’Ostwind France, rassemblant les sociétés Ostwind International SAS, Ostwind Engineering S.A.S. et leurs filiales.

    ENGIE Green acquiert 9 parcs éoliens localisés dans les Hauts-de-France et en Nouvelle-Aquitaine, pour une puissance installée de 74 MW dont 24 MW en construction, ainsi qu’un parc solaire photovoltaïque d’une puissance installée de 4 MW. Cette acquisition comporte également un portefeuille de projets éoliens en développement, répartis sur l’ensemble du territoire, l’ensemble des actifs et projets étant géré par une équipe de 70 professionnels reconnus ».

    Cette acquisition complète la stratégie de croissance organique d’ENGIE Green déjà leader de l’éolien et du solaire en France, disposant à fin 2023 de 2,5 GW éolien et 1,9 GW solaire en opération. Elle renforce également l’ancrage territorial de l’entité en charge des activités éoliennes et solaires d’ENGIE en France, son expertise globale et sa compétitivité.

    La finalisation de la transaction est prévue pour le  deuxième trimestre 2024.

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  • Multiples incendies sur éoliennes 2024 2024 2023 2022 2019 2018 2017 2015 ! 29/03/2024
    • 1)Évènement rare : deux éoliennes prennent feu en France à six jours d’intervalle

    https://www.centrepresseaveyron.fr/2024/03/28/evenement-rare-deux-eoliennes-prennent-feu-en-france-a-six-jours-dintervalle-11855382.php Hervé Garric

    Une première éolienne a pris feu vendredi 22 mars 2024 dans la Somme (voir article précédent sur ce site), suivie d’une seconde ce jeudi 28 mars en Loire-Atlantique.

    La scène est particulièrement impressionnante mais reste toutefois très rare. Ainsi, ce jeudi 28 mars, vers 8 h, une éolienne implantée, à la frontière entre l‘Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique, le long de la départementale D775 a pris feu, relate Le Télégramme de Brest.

    Philippe Créhange explique :

    Encore jamais vu ça. A Derval, entre Nantes et Rennes, le moteur d’une éolienne a pris feu. Des débris incandescents tombent régulièrement du haut du mât.

    L’incendie qui s’était déclaré à plusieurs dizaines de mètres de hauteur et dont un important panache de fumée noire était observable à distance, a été rapidement maîtrisé par les sapeurs-pompiers de Loire-Atlantique.

    Si ce type d’incident reste extrêmement rare en France, c’est néanmoins le deuxième qui intervient en seulement quelques jours de façon similaire.

    2)Pour rappel, ce vendredi 22 mars 2024, une éolienne avait déjà pris feu le long de l’autoroute A29 près d’Amiens, dans la Somme. Depuis, cette dernière est sous étroite surveillance en attendant d’être détruite, souligne le Courrier picard. Voir article précédent.

    Dans les deux cas, l’origine du sinistre reste inconnue.

    • 3)Rappel : Une éolienne en feu le long de l’autoroute A10 Chatenay 03 2023

    https://actu.fr/centre-val-de-loire/chatenay_28092/une-eolienne-en-feu-le-long-de-l-autoroute-a10_58244351.html

    Les faits sont particulièrement rares mais ils marquent les esprits, une éolienne était en feu ce lundi 20 mars 2023 le long de l’autoroute A10 en Eure-et-Loir.

    Le parc de 26 éoliennes à Châtenay le long de l’autoroute A10 est aujourd’hui entièrement à l’arrêt le temps que l’on comprenne les causes de cet incendie. (©Laurent Rebours – archives)

    L’image est aussi rare – fort heureusement – que spectaculaire et a été relayée sur les réseaux sociaux par des automobilistes sidérés de découvrir cet incident.

    Ce lundi 20 mars 2023, peu après 7h, le long de l’autoroute A10 à la hauteur de la commune de Châtenay (Eure-et-Loir), une éolienne en feu a provoqué un « spectacle » bien peu habituel sur ce tronçon autoroutier.

    Vingt-deux pompiers mobilisés : Comme le relatent nos confrères de France 3 Centre-Val de Loire, la cause de cet incendie qui est survenu sur une éolienne d’un parc de vingt-six reste pour l’heure inconnue. En revanche, pour le moment, l’ensemble du parc est à l’arrêt.

    Au total vingt-deux pompiers ont été mobilisés sur ce sinistre mais, en raison de la hauteur de l’éolienne qui culmine à 80 mètres de hauteur, l’intervention a été vaine, la lance n’arrivait pas au sommet.

    Ils ont donc sécurisé le site et laissé se consumer l’éolienne.

    A France 3, EDF Renouvelables a indiqué qu’un tel fait était « très rare, le troisième en dix ans » :

    Une éolienne prend feu le long de l’autoroute A10 03 2023

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/eure-et-loir/une-eolienne-prend-feu-le-long-de-l-autoroute-a10-2736034.html

    Un spectaculaire incendie s’est déclaré ce 20 mars 2023 vers 7h15 à Châtenay (Eure-et-Loir) sur une pale d’une éolienne située à quatre-vingt mètres de haut. L’incendie est désormais éteint, mais le parc de 26 éoliennes est totalement coupé jusqu’à nouvel ordre.

    Les automobilistes qui ont emprunté l’A10 tôt ce lundi matin, sur l’axe Paris-Orléans, ont assisté à un drôle de « spectacle » : la pale d’une éolienne a pris feu vers 7h15, dans un parc éolien situé à Châtenay, en Eure-et-Loir.

    La cause de cet incendie est inconnue à ce stade. Cette éolienne, qui culmine à 80 mètres de haut, fait partie d’un parc de 26 éoliennes qui est « complètement coupé pour une durée indéterminée« , indique la préfecture d’Eure-et-Loir.

    22 pompiers sont intervenus sur le site, mais ils n’ont pas pu utiliser la lance à incendie, l’éolienne étant trop haute : ils ont donc attendu que le feu se consume tout seul et établi un périmètre de sécurité. 

    Le maire de Châtenay doit maintenant prendre contact avec les deux exploitants agricoles qui possèdent les terres où se situent ces éoliennes et il faudra ensuite attendre qu’Enedis récupère et enlève les débris de l’éolienne incendiée pour procéder à une remise en exploitation.

    EDF Renouvelables indique que l’origine de l’incendie reste indéterminée, pour le moment, mais qu’une enquête interne est en cours. Le parc éolien restera à l’arrêt, le temps de mener ces investigations, et un agent de sécurité sera chargé d’un gardiennage sur le site 24h/24. EDF Renouvelables qualifie cet incendie de « fait très rare » : c’est seulement le troisième en dix ans.

    L’animateur scientifique de M6, Marc Lesggy évoque la « deuxième éolienne en feu en dix jours ». A vérifier.

    • 4)Une éolienne qui avait pris feu a été remplacée à Bourbriac 08 2022.

    Le 5 août 2022, la nacelle d’une éolienne du parc de Guerduel (à cheval entre les communes de Bourbriac et Pont-Melvez dans les Côtes-d’Armor) s’embrasait pour une raison inconnue, entraînant l’arrêt des quatre autres machines du site pour une durée indéterminée. actu.fr

    Début avril 2023, l’éolienne détruite par un incendie a été démontée par les équipes de maintenance du constructeur Vestas, assistées de cordistes.

    À la suite de l’incendie, EDPR, le propriétaire de l’installation, avait envoyé une équipe d’enquêteurs pour inspecter la structure à l’aide de drones, et le restant du parc avait été remis en service.

    La machine démontée en avril…

    En avril dernier 2023, les équipes de maintenance de Vestas, le constructeur de la machine, étaient sur place, accompagnées d’une équipe de cordistes et d’une grue géante, pour procéder au démontage de l’éolienne.

    À l’origine, il était prévu de déposer le rotor et les trois pales d’un seul bloc, de démonter la nacelle et les deux tronçons supérieurs du fut, en laissant sur pied la base de l’éolienne.  » Les deux tronçons vont être nettoyés et remontés pour recevoir une nouvelle nacelle, un nouveau rotor et des pales. Le remplacement va se faire dans la foulée afin de ne pas mobiliser deux fois des moyens techniques « , nous précisait alors le chef d’équipe de Vestas.

    Finalement, après deux semaines de chantier, retardé par les mauvaises conditions météo, l’éolienne endommagée a été entièrement démontée et on a vu repartir la grue géante, sans que soit installée la nouvelle machine.

    …et remplacée début août 2023

    Ce n’est que début août, que le chantier a repris, avec la livraison des nouveaux éléments : pales, rotor, nacelle et futs, et l’arrivée sur le site d’une grue géante. Peu avant le 15 août, la nouvelle machine était montée et il ne reste plus qu’à effectuer les différents tests et vérifications avant la mise en service.

    5)En 2019 à Ambon(Morbihan)

    Une éolienne a pris feu, mardi 25 juin 2019, à Ambon (est du Morbihan). Un événement impressionnant, mais plutôt rare, et qui peut être lié à plusieurs facteurs différents.

    Une éolienne avait pris feu, en janvier 2019, au sud de Nantes. | ARCHIVES OUEST-FRANCE/FRANCK DUBRAY

    Une éolienne en flammes. C’est le spectacle impressionnant auquel ont assisté plusieurs automobilistes, mardi 25 juin, à Ambon (est du Morbihan). L’incendie, qui s’est déclenché vers 16 h et dont on ignore encore les causes, a été maîtrisé par les pompiers vers 19 h.

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/ambon-56190/en-images-une-eolienne-prend-feu-dans-le-morbihan-les-pompiers-sur-place-6415727

    Un événement assez rare

    Une éolienne en flammes, un événement rare ? Plutôt, d’après Engie Green, qui exploite des parcs éoliens. « Sur les 10 000 éoliennes installées en France depuis 1991, seuls 12 cas d’incendie ont été recensés », appuyait son directeur général adjoint en charge des opérations, Damien Piana, en janvier 2019.

    Il intervenait après que le moteur d’une éolienne au sud de Nantes avait pris feu. En Loire-Atlantique, c’était la couverture en fibre de verre, entourant la structure de la nacelle (dans laquelle se trouve la génératrice qui produit l’électricité à partir de la rotation des pales), qui s’était enflammée. Un incident qui peut être lié à un problème d’ordre mécanique, électrique ou à une surchauffe.

    Un vent trop puissant

    Si les problèmes électriques, la foudre ou la malveillance peuvent aussi expliquer certains accidents, il ne faut pas oublier non plus… le vent. En 2013, des éoliennes de la Drôme s’étaient ainsi emballées, à la suite d’un fort coup de vent dans le secteur. L’une d’elles avait « éclaté », provoquant un départ d’incendie de végétation autour.

    • 6)Déjà en mars 2018 en Aveyron

    Enfin, en Aveyron, le 24 mars 2018, une éolienne du parc de la Bouleste sur la commune de Flavin avait subi le même sort.

    L’alerte a été donnée ce mardi 24 mars peu avant 10 heures par un agriculteur riverain des lieux du sinistre.

    Neuf pompiers et plusieurs gendarmes dépêchés, un impressionnant panache de fumée, visible à plusieurs kilomètres… et un risque de chute de la génératrice, en proie aux flammes. La situation était tendue, ce mardi matin, aux abords du parc éolien de la Bouleste, à Flavin, où l’une des cinq éoliennes du site a pris feu peu avant 10 heures pour une raison encore indéterminée.

    C’est un agriculteur riverain des lieux du sinistre qui a donné l’alerte après avoir vu les flammes s’échappant de la génératrice de l’engin, à 67 mètres de hauteur. Du fait de l’impossibilité, pour les sapeurs-pompiers, d’arroser cette dernière, les opérations ont consisté à établir un périmètre de sécurité, pour prévenir tout risque lié à une éventuelle chute de la génératrice voire d’effondrement, sous l’effet de la chaleur, de la structure métallique. Avec, dans ce cas, un risque de propagation de l’incendie.

    En service depuis 2010, l’éolienne, comme les quatre autres installées dans ce parc, génère une puissance de 2 mégawatts et est exploitée par la société Boralex, dont un technicien doit se rendre rapidement sur place. 

    • 7)Une éolienne avait déjà pris feu à Voves près d’Allonnes en Eure-et-Loir en 2017 :

    https://www.lechorepublicain.fr/beauvilliers-28150/faits-divers/une-eolienne-detruite-par-le-feu-pres-de-voves_12432541/

    Un moteur d’éolienne a pris feu ce mardi 6 juin 2017, à Allonnes. Elle a été totalement détruite par l’incendie. Aucun blessé n’est à déplorer.

    Les pompiers ont laissé l’incendie d’une éolienne, à Allonnes, se terminer après plusieurs heures de brasier. Les dix-sept autres éoliennes du parc ont été stoppées.

    Les techniciens ignorent l’origine du sinistre.

    Les techniciens vont se déplacer cette semaine à Allonnes afin d’inspecter l’éolienne qui a pris feu mardi, et organiser son démontage. L’incendie de l’éolienne d’Allonnes a des répercussions sur le fonctionnement du parc éolien, sur l’environnement, sur l’exploitation céréalière et la circulation.

    Le feu, qui s’est déclaré mardi 6 juin 2017, vers 19 heures, et qui serait d’origine accidentelle, a œuvré durant quatre heures sous la surveillance des pompiers. Des centaines de débris de la nacelle et des pales, plus ou moins gros, se sont écrasés autour de l’éolienne sur un rayon de plus d’une centaine de mètres.

    Les débris seront inspectés demain, mercredi.

    L’incendie de ce mardi n’a pas manqué de faire réagir les internautes sur Twitter : 

    « Une éolienne brule derrière chez moi, on est tous là comme devant un film… la vie à la campagne c’est un autre monde vraiment. J’adore. » Mélanie ?‍?? (@Milycabwi) 6 juin 2017

    https://www.lechorepublicain.fr/allonnes-28150/faits-divers/leolienne-incendiee-a-allonnes-sera-demontee_12435594/  Thierry Delaunay

    Le maire de Beauvilliers, Jean-Claude Bayarri, constate les dégâts : « Une opération de dépollution est nécessaire. » L’exploitant des terres, privé d’une parcelle de blés noircie et contaminée, doit également être dédommagé.

    • 8)Un moteur d’éolienne prend feu à Santilly 08 2015

    https://www.lechorepublicain.fr/santilly-28310/actualites/un-moteur-d-eolienne-prend-feu-a-santilly-eure-et-loir_11558423/ Sébastien Couratin

    Le moteur d’une des éoliennes du parc géré par l’entreprise Nordex, à Santilly (28), commune limitrophe du Loiret, a pris feu, lundi 24 août 2015, vers 13 h 30. 

    Le moteur d’une des éoliennes du parc géré par l’entreprise Nordex, au lieu-dit Château-Gaillard, commune de Santilly, a pris feu, lundi 24 août 2015, vers 13 h 30. 

    L’incendie, d’origine accidentelle s’est déclaré au sommet du mat d’environ 90 m de hauteur, sur la nacelle abritant le moteur et supportant les trois pales de l’éolienne.

    Trop haut pour la grande échelle 

    Impossible, à une telle hauteur, de faire intervenir le moindre véhicule de pompier. Décision a donc été prise de laisser le foyer s’éteindre de lui-même, sous la surveillance d’un gardien dépêché par l’entreprise Nordex. Afin d’éviter tout risque d’accident, les chemins de terre menant au mat ont été interdits à la circulation.

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  • Incendie éolienne près de l’autoroute A29 (22 03 2024) 25/03/2024

    Une éolienne prend feu le long de l’A29 à hauteur de Framerville-Rainecourt

    Une éolienne a pris feu ce 22 mars vers 9H le long de l’autoroute A29 à Framerville-Rainecourt (Somme). Une trentaine de pompiers est intervenue. Il n’y a pas de conséquence pour la circulation sur l’autoroute.

    MIS A JOUR : Le feu est désormais éteint. Le périmètre de sécurité reste en place. Une fumée épaisse et visible de loin se dégage d’une éolienne en feu le long de l’A29 dans la Somme, à hauteur de la commune de Framerville-Raineville.

    Une trentaine de pompiers s’active pour l’éteindre, dont deux unités spécialisées : l’une pour le secours en milieu périlleux et l’autre pour dans l’utilisation de drones. Ils ont établi un périmètre de sécurité de 300 mètres afin de prévenir tout risque de chutes de débris.

    La SANEF et les gendarmes recommandent de rouler prudemment, mais il y a pas de restrictions de circulation.

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/une-eolienne-prend-feu-le-long-de-l-a29-a-hauteur-de-framerville-rainecourt-1591665

    ou encore sur le Courrier Picard :

    https://www.courrier-picard.fr/id506112/article/2024-03-22/une-eolienne-calcinee-framerville-rainecourt

    Éolienne en feu près de Péronne: drone et périmètre de sécurité, une intervention hors du commun

    Une éolienne de 140 mètres de haut a été détruite par un violent incendie dans la matinée du vendredi 22 mars à Framerville-Rainecourt. Un incident rarissime qui va entraîner sa déconstruction dans les prochaines semaines.

    Image auteur par défaut

    Par Vincent FOUQUET

    Vidéo impressionnante de l’éolienne en feu, la propagation des flammes sur la pale avec des chutes de matière puis à l’arrière l’autoroute à 150 m. (1:14 minute de lecture) en cliquant sur le lien suivant :

    //www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01338879/src/xxvmf0q/zone/30/showtitle/1/

    Il était neuf heures et l’image est saisissante. Elle est visible des automobilistes qui circulent sur l’A29 entre Amiens et Saint-Quentin : une épaisse fumée grise émane d’une éolienne implantée à environ 150m de l’A29 sur la commune de Framerville-Rainecourt. Les pompiers sont alertés peu après 9 heures et ils déclenchent de gros moyens : 33 personnels venus de Péronne, Rosières, Bray, Fouilloy, Roye, Moreuil, Ailly-sur-Noye et Amiens.

    « On ne peut rien faire, on va laisser l’éolienne se consumer », indiquent les pompiers peu avant 10 heures, alors que les flammes faiblissent. « On va peut-être attendre que ça tombe. »

    Les responsables de l’entreprise Vestas sont attendus sur place dans la matinée. Un patrouilleur de la SANEF est arrêté sur l’A29 pour prévenir un éventuel accident dû à la curiosité des automobilistes

    L’éolienne est très endommagée

    L’exploitant est arrivé et a visionné les images fournies par le drone. L’éolienne est extrêmement endommagée. De nombreux morceaux en composite et une demie pâle menacent de tomber à tout moment. Un périmètre de sécurité de 300 mètres est instauré autour de la machine haute de 140 mètres.

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  • Enquête publique Morsains : derniers jours (20 03 2024) 20/03/2024

    Fromentières, où le commissaire enquêteur s’est plaint des trublions qui le dérangeaient : ils parlaient des représentant des associations membres d’ecep51.fr

    Charleville où la commissaire enquêteur, « formée par le promoteur » nous a-t-elle révélé dès la première séance n’a rien écouté et rien lu de nos commentaires.

    Alors, vite : exprimez vous avant mardi 26 mars 2024 13h30

    Allez sur Participer à l’enquête publique Demande d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter le « Parc éolien de Morsains » sur la commune de Morsains (registre-numerique.fr)

    menu « contributions »

    Attention il faut aller jusqu’au bout de l’envoi, vous recevez un mail de confirmation qu’il faut valider encore pour que votre participation soit prise en compte

    Hélas encore une fois les arguments sont les mêmes :

    Population locale non écoutée malgré pétition effectuée dès le début du projet

    Encerclement du village voisin de Champguyon

    Avifaune migratrice et chauves souris menacées car projet trop près des zones boisées

    Nuisances : cadre de vie, santé et immobilier

    Zone exclusion UNESCO Champagne non prise en compte

    Pour une énergie éolienne contestable, une fois encore

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  • FIN d’enquête publique Charleville(51) 29/02/2024

    Le commissaire enquêteur, madame BINET a terminé son travail et a publié son rapport sur le site de la préfecture de la Marne le 12 février 2024. Sa conclusion, comme on le craignait dès le premier jour, est favorable au projet du promoteur.

    Bien peu d’argumentation mais le résultat est là.

    • 10 communes sur 16 ont dit NON.
    • 38 personnes sur 50 en mairie ont dit NON.
    • 113 observations sur 124 sur le NET ont dit NON.
    • Les observations sont classées entre « habitants, amis et touristes ». Comment a-t-elle pu faire ce tri ? Trouvera-t-on des erreurs manifestes ? Vérifiez en lisant le rapport puis prévenez la DDT sur le mail où vous avez envoyé votre observation si son affirmation est inexacte et mettez un mot de commentaire sur ce site afin qu’on le sache : https://www.marne.gouv.fr/contenu/telechargement/43669/318779/file/1_RAPPORT_ENQU%C3%8ATE_CHARLEVILLE.pdf

    Nous attendons maintenant la réponse du Préfet.

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  • L’éolien un atout négligeable aujourd’hui (2024 01 20) 20/01/2024
  • EP Grande Contrée Charleville Marne, conclusion ? 03/01/2024

    Merci à tous les contributeurs pour avoir soutenu l’ASERC-51 et les habitants de Charleville. Nous attendons maintenant, d’ici le 15 janvier, l’avis de la Commissaire enquêteur Madame Binet. Ecoutera-t-elle les près de 170 messages sur le Net ou en mairie de Charleville argumentés et quasi unanimes sur les reproches à faire sur ce troisième projet qui finit l’encerclement de la commune ? Et qui menace la Charte UNESCO de Champagne. Et qui menace la biodiversité.

    Croisons les doigts qu’elle ne donne pas la décision au dernier qui parle, c’est-à dire le promoteur. D’ailleurs est-ce bien normal que la loi, dans une enquête publique de ce type, fasse faire la réponse par une partie qui est ici fortement intéressée par l’affaire, et ne laisse pas le commissaire enquêteur se faire sa propre idée, après avoir lu le dossier du promoteur dans son intégralité puis les remarques du public ensuite qui vient donner sa version POUR ou CONTRE.

    Nous sommes donc très impatients de voir cette conclusion, en espérant que la neutralité du jugement sera respectée.

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  • Parc éolien Fromentières 07 12 2023 30/12/2023

    Avis favorable avec deux réserves.

    Pourquoi donner notre avis ? Nous sommes des associations ou collectifs anti-éoliens donc pas besoin de nous prendre en considération. Sauf que nous sommes aussi des locaux qui vivons dans le Sud-Ouest Marnais pas des anti-éoliens par principe ! On a créé une association par village concerné et un collectif qui les réunit. Mais c’est notre territoire qu’on veut défendre. On s’y déplace, on y vit. Cela doit-il nous interdire de nous exprimer ?

    L’INAO et la mission UNESCO étaient contre aussi.

    Pourtant le Ce donne un avis favorable pour le bien du pays et de son énergie renouvelable. Pourquoi faut-il tout mettre chez nous ? Saturation, il en parle mais tant pis pour nous.

    Réserve 1 : Ne pas autoriser les parcs de Vauchamps ou Rieux si Fromentières est autorisé. Pourtant le parc de Vauchamps a aussi reçu un avis favorable…

    Réserve 2 : Planter assez d’arbres pour les cacher. Tout le monde sait pourtant que de loin on voit les éoliennes dépasser des forêts !

    Télécharger Rapport CE Def Parc éolien FROMENTIERES

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  • Prolongation EP Charleville projet Grande Contrée 29 11 2023 24/11/2023

    A vos plumes, on attend vos observations, il ne reste que 15 jours, après il sera trop tard.

    Message de l’association locale de Charleville :

    « Il y a du monde qui vient déposer à la mairie. C’est bien. Continuons à nous faire entendre ».

    Vous pouvez aussi faire votre déposition par internet. Pour vous donner des idées, vous pouvez aller lire les nombreux messages sur le site de la Préfecture Marne. Taper « Prefecture Marne parc éolien Charleville 51 » dans votre moteur de recherche (google, edge ou autre). Mais évitez de garder la même formulation, sinon ce ne serait pas comptabilisé.

    Pensez que le 14/12 est la fin de l’enquête publique, il faut s’y prendre au plus tôt.

    Pour déposer vos remarques: ddt-participations-public@marne.gouv.fr et en objet: ENQUETE PUBLIQUE PROJET PARC EOLIEN GRANDE CONTREE

    Motifs à utiliser, en indiquant d’abord votre lieu de résidence prouvant que vous êtes proches ou dans Charleville :

    Encerclement par 23 éoliennes à 3 km de la mairie, zone d’exclusion UNESCO, Biodiversité en danger (passage des oiseaux migrateurs ou chauves-souris qui mangent les moustiques), D447 menacée.

    MERCI à vous, plus on aura de participations, mieux nous serons entendus.

    Trois liens pour consulter le dossier :

    Télécharger Avis MRAE_2023APGE2 PDF – 2,59 Mb – 10/11/2023

    Télécharger Expl_La-Grande-Contrée_Réponses-avis-MRAe_2023-01-27 PDF – 3,37 Mb – 10/11/2023

    https://www.marne.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Installations-Classees-pour-la-Protection-de-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Autorisation/Dossiers-ICPE-Autorisation-Domaine-eolien/Parc-Eolien-de-la-Grande-Contree-Charleville

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  • J-3 EP projet éolien Fromentières 06/11/2023

    Vite, exprimez-vous sur ce projet en zone UNESCO des vignes de Champagne.

    Il menace la quiétude des habitants par 6 machines géantes de 150m de haut à 650m des premières habitations.

    Il s’ajoute à tous les autres projets en cours du Sud-Ouest Marnais.

    Il est une menace pour les couloirs migratoires.

    Vite, après jeudi ce sera trop tard.

    Assom51.fr

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  • Enquête publique Grande Contrée Charleville Marne (28 10 2023) 28/10/2023

    C’est parti pour l’enquête publique du troisième parc de Charleville qui va finir d’encercler le village avec 23 éoliennes à moins de 3 km de la mairie !

    La DDT a dit NON à la présentation du projet par le promoteur, la Mission UNESCO des Maisons et Caves de Champagne a dit NON au promoteur, la LPO a dit NON, La Préfecture a mis en garde le promoteur de l’opposition de la population par la voix de son association locale l’ASERC-51.

    Mais rien n’arrête un promoteur qui veut compléter son premier parc de la Butte de Soigny de ce deuxième parc de 6 nouvelles éoliennes ???

    SI !!!

    La participation massive à cette enquête peut, elle, STOPPER ce projet !

    On compte sur vous pour vous déplacer pour convaincre la commissaire enquêteur en vous rendant à la mairie et/ou participer par mail en cliquant sur le lien suivant : ddt-participations-public@marne.gouv.fr

    Trois dates à noter : jeudi 9 novembre 14h à 17h, jeudi 16novembre 14h à 17h et samedi 9 décembre 9h à 12h

    Les arguments sont nombreux :

    • Information insuffisante de la population
    • Omerta entretenue par les personnes concernées par le projet
    • Mais surtout un projet ne respectant pas le cadre de vie des habitants, la Charte UNESCO des vignobles de Champagne, les contraintes sur la Biodiversité avec les oiseaux et les chiroptères en danger. Danger sur la D447 à prévoir aussi.

    Vous avez ci-dessous les documents mis à ce jour du 20 10 2023 sur le site de la Préfecture par le promoteur.

    https://www.marne.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Installations-Classees-pour-la-Protection-de-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Autorisation/Dossiers-ICPE-Autorisation-Domaine-eolien/Parc-Eolien-de-la-Grande-Contree-Charleville

    AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE

    relative à la demande d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien dit « Parc éolien La Grande Contrée » sur le territoire de la commune de Charleville (6 éoliennes et 1 poste de livraison) présentée par la SEPE La Grande Contrée

    ——–

    En application des dispositions du Code de l’environnement, une enquête publique est ouverte du jeudi 9 novembre 2023 de 14 heures 30 au samedi 9 décembre 2023 à 12 heures inclus, par arrêté préfectoral n° 2023-EP-131-IC du 20 septembre 2023 sur la demande présentée par la Société « SEPE La Grande Contrée », filiale de la société OSTWIND, en vue d’obtenir l’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien dit « Parc éolien La Grande Contrée » sur le territoire de la commune de Charleville (6 éoliennes et 1 poste de livraison).

    Aux jours et heures habituels d’ouverture de la mairie de Charleville et lors des permanences du commissaire enquêteur, toute personne intéressée pourra consulter l’intégralité du dossier papier comprenant notamment, un avis de l’autorité environnementale accompagné du mémoire en réponse de l’exploitant le cas échéant et une étude d’impact relatifs à cette requête et consigner ses observations et propositions sur le registre déposé en mairie de Charleville, siège de l’enquête publique, ou les adresser par correspondance à la mairie de Charleville, siège de l’enquête publique, à l’attention du commissaire enquêteur, ou par voie électronique à l’adresse suivante : ddt-participations-public@marne.gouv.fr

    Madame Ginette BINET, désignée en qualité de commissaire enquêteur par la décision n° N° E23000069/51 de Monsieur le Vice-président du Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, siégera afin de recueillir les observations éventuelles des intéressés :

    • Jeudi 9 novembre 2023 à la Mairie de Charleville de 14 heures à 17 heures ;
    • Jeudi 16 novembre 2023 à la Mairie de Charleville de 14 heures à 17 heures ;
    • Samedi 9 décembre 2023 à la Mairie de Charleville de 9 heures à 12 heures.

    En cas d’empêchement de Madame BINET, Monsieur Gérard CHEVALIER assurera sa suppléance en qualité de commissaire enquêteur conformément à la décision précitée. Le dossier dématérialisé sera consultable en mairie de Charleville, lors des permanences en cette commune, et également sur le site www.marne.gouv.fr (Accueil > Politiques publiques > Environnement > Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) > Dossiers ICPE – Autorisation > Dossiers ICPE- Autorisation- Domaine  éolien  > Parc éolien la Grande Contrée ).

    Le rapport et les conclusions de la commission d’enquête seront tenus à la disposition du public à la Direction départementale des territoires de la Marne – Service environnement ou en mairie de Charleville et consultables sur le site internet des services de l’Etat dans la Marne www.marne.gouv.fr pendant un an. Le Préfet de la Marne est l’autorité compétente pour prendre par arrêté la décision relative à cette demande. La décision susceptible d’intervenir à l’issue de la procédure est une autorisation environnementale assortie du respect de prescriptions ou un refus.

    Des informations peuvent être demandées auprès de Monsieur Guillaume RICHARD, responsable du dossier, par courriel à « richard@ostwind.fr » ou par voie postale, à la société OSTWIND, sise 1 rue de Berne – 67300 SCHILTIGHEIM. Pour cette demande d’autorisation, des informations peuvent également être demandées à la Direction départementale des territoires, par courriel à l’adresse « ddt-participations-public@marne.gouv.fr » ou par voie postale à DDT 51– Service Environnement – Unité procédures environnementales – 40 boulevard Anatole France – CS 60554 – 51037 Châlons-en-Champagne Cedex

    Châlons-en-Champagne le 4 octobre 2023

    Pour le Préfet et par délégation,

    Le Chef de l’Unité procédures environnementales,

    SIGNÉ : Vincent ROGER

    Arrêté Préfectoral d’Ouverture d’enquête

    Télécharger AP n° 2023-EP-131-IC_PE La Grande Contrée PDF – 0,26 Mb – 19/10/2023

    Dossier

    Tout d’abord les deux fichiers les plus faciles à consulter pour ceux qui n’ont pas trop de temps : Le dossier fait par la MRAe, organisme indépendant qui fait une première étude avant le public et nous prévient des problèmes qu’elle relève dans ce dossier de plus de 1500 pages qu’on doit lire en trois semaines, et la réponse que lui fait le promoteur. Il justifie sa position et on découvre parfois des pépites pour notre argumentaire. Il ne faut jamais oublier qu’un dossier de promoteur éolien, c’est avant tout le travail de commerciaux qui sont là pour vendre leur projet :

    Télécharger Avis MRAE_2023APGE2 PDF – 2,59 Mb – 10/11/2023

    Télécharger Expl_La-Grande-Contrée_Réponses-avis-MRAe_2023-01-27 PDF – 3,37 Mb – 10/11/2023

    Voici ensuite le reste du dossier pour les plus courageux :

    Télécharger CERFA Demande PDF – 2,50 Mb – 19/10/2023

    Télécharger Lettre de demande PDF – 20,61 Mb – 19/10/2023

    Télécharger « Check List » ODT – 0,06 Mb – 19/10/2023

    Télécharger Résumé non technique de l’étude d’impact PDF – 4,77 Mb – 19/10/2023

    cha_lagrandecontree51_piece_4-etude_d_impact.pdf

    Télécharger Résumé non technique – Etude de dangers PDF – 7,75 Mb – 19/10/2023

    Télécharger Etude de dangers PDF – 15,93 Mb – 19/10/2023

    •  Plans et études

    Télécharger Intro PDF – 5,13 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_1_ Photomontage_1_Etude Paysagère_A PDF – 29,85 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_1_ Photomontage_1_Etude Paysagère_B PDF – 8,52 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_1_ Photomontage_2_MH_A PDF – 29,93 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_1_ Photomontage_2_MH_B PDF – 10,81 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_1 Photomontage_3_Entrées Sorties Villages PDF – 28,57 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_2 PDF – 21,06 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_3 PDF – 5,15 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_4 PDF – 23,30 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_5 PDF – 15,06 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_6 PDF – 3,86 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_7 PDF – 2,59 Mb – 20/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_7-Annexe_8 PDF – 1,05 Mb – 20/10/2023


    Télécharger Avis consultatif PDF – 11,19 Mb – 19/10/2023

    Télécharger Note de présentation non technique PDF – 4,44 Mb – 19/10/2023

    Compléments

    Télécharger CERFA Demande PDF – 2,50 Mb – 19/10/2023

    Télécharger Lettre de demande + conformité urbanisme PDF – 20,52 Mb – 19/10/2023

    Télécharger « Check List » ODT – 0,06 Mb – 19/10/2023

    Télécharger Résumé non technique de l’étude d’impact PDF – 4,58 Mb – 19/10/2023

    cha_lagrandecontree51_piece_4-etude_d_impact_cmpl.pdf

    Télécharger Résumé non technique – Etude de dangers PDF – 15,91 Mb – 19/10/2023

    Télécharger Cha_LaGrandeContrée51_piece_5-Etude de dangers PDF – 15,91 Mb – 19/10/2023

    cha_lagrandecontree51_piece_7-plans_et_etudes_annexes_cmpl.pdf

    Télécharger Avis consultatif PDF – 11,19 Mb – 19/10/2023

    Télécharger Note de présentation non technique PDF – 4,41 Mb – 19/10/2023

    Télécharger Lettre de confort PDF – 0,09 Mb – 19/10/2023

    Ainsi s’achève à ce jour du 6 novembre ce document de la Préfecture communiqué par le Promoteur.

    Vous apprécierez sûrement le dernier document intitulé  » lettre de confort ». Il explique qu’au cas où la SEPE de la Grande Contrée aurait du mal à se procurer un prêt bancaire, elle l’aiderait mais aussi si OSTWIND se désengageait de ce parc elle resterait prête à rester responsable d’elle.

    Y aurait-il déjà des projets en ce sens ????

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  • MRAe Grande Contrée Charleville Marne (5 1 2023) 25/10/2023

    La Mission Régionale d’Autorité Environnementale a répondu en janvier 2023 au dossier présenté par la société OSTWIND sur son projet de 6 éoliennes à Charleville. Vous pouvez trouver sa réponse en cliquant sur le lien suivant.

    Elle recommande au Préfet de ne pas ouvrir l’enquête publique en état au vu des nombreux reproches qui sont faits sur ce projet. Mais le calendrier oblige plus au moins le Préfet à ouvrir l’enquête publique quoiqu’il en soit. On espère qu’il saura pourtant entendre ce qui a été signalé ici, lorsqu’il prendra sa décision finale d’autoriser ou non le projet.

    Il faut espérer que les remarques environnementales ne sont pas sacrifiées devant l’envie à tout prix d’ajouter des éoliennes à un territoire déjà saturé et ayant largement contribué à l’effort demandé pour les ENr dans le Grand-Est, dans la Marne et particulièrement le Sud-Ouest Marnais

    https://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2023apge2.pdf

    n°MRAe 2023APGE2 Grand Est
    Nom du pétitionnaire SEPE La Grande Contrée, Commune Charleville, Département Marne (51)
    Objet de la demande : Demande d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien de 6 aérogénérateurs et 1 poste de livraison.
    Date de saisine de l’Autorité environnementale 07/11/2022

    Avis délibéré sur le projet d’exploitation du Parc éolien de la Grande Contrée à Charleville (51) porté par la société SEPE La Grande Contrée
    Préambule relatif à l’élaboration de l’avis
    En application de la directive européenne sur l’évaluation environnementale des projets, tous les projets soumis à évaluation environnementale, comprenant notamment la production d’une étude d’impact, en application de l’article R.122-2 du code de l’environnement, font l’objet d’un avis d’une « autorité environnementale » désignée par la réglementation. Cet avis est mis à disposition du maître d’ouvrage, de l’autorité décisionnaire et du public.
    En application du décret n°2020-844 du 3 juillet 2020 relatif à l’autorité environnementale et à l’autorité en charge de l’examen au cas par cas modifiant l’article R.122-6 du code de l’environnement, l’autorité environnementale est, pour le projet de construction et d’exploitation d’un parc éolien à Charleville (51) porté par la société SEPE La Grande Contrée, la Mission régionale d’autorité environnementale1 (MRAe) Grand Est, de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD). Elle a été saisie pour avis par le préfet de la Marne le 07/11/2022 pour un dossier réceptionné par ses services le 25/01/21 et complété en mars 2022.
    Conformément aux dispositions de l’article R.181-19 et D181-17-1 du code de l’environnement, le préfet du département de la Marne a transmis à l’Autorité environnementale les avis des services consultés.
    Après en avoir délibéré lors de sa séance plénière du 5 janvier 2023, en présence de Julie Gobert, André Van Compernolle et Patrick Weingertner, membres associés, de Jean-Philippe Moretau, membre permanent et président de la MRAe, de Christine Mesurolle, Catherine Lhote et Georges Tempez, membres permanents, de Yann Thiébaut, chargé de mission et membre de la MRAe, la MRAe rend l’avis qui suit, dans lequel les recommandations sont portées en italique gras pour en faciliter la lecture.


    Compte tenu de l’augmentation importante du nombre de dossiers de production d’énergie renouvelable transmis à l’Ae et de la non augmentation de ses moyens, pour ne pas être contrainte au rendu d’avis tacites, l’Ae a fait le choix d’établir des avis courts
    centrés sur les enjeux qu’elle considère comme majeurs et dont la bonne prise en compte lui paraît essentielle.


    Il est rappelé ici que cet avis ne porte pas sur l’opportunité du projet mais sur la qualité de l’évaluation environnementale présentée par le maître d’ouvrage et sur la prise en compte de l’environnement par le projet. Il vise à permettre d’améliorer sa conception et la participation du public à l’élaboration des décisions qui portent sur ce projet.
    La décision de l’autorité compétente qui autorise le pétitionnaire ou le maître d’ouvrage à réaliser le projet prend en considération cet avis (cf. article L.122-1-1 du code de l’environnement).
    L’avis de l’autorité environnementale fait l’objet d’une réponse écrite de la part du pétitionnaire (cf. article L.122-1 du code de l’environnement).
    Note : les illustrations du présent document, sauf indication contraire, sont extraites du dossier d’enquête publique.

    REMARQUES LIMINAIRES
    D’un point de vue général, l’Ae constate deux insuffisances récurrentes des dossiers éoliens qui lui sont présentés :
    1 – Les suivis post-implantations, réalisés dans les départements par l’ensemble des porteurs de projets éoliens dans le cadre des obligations qui résultent de leurs autorisations préfectorales d’exploitation, ne servent pas de référence pour appuyer l’évaluation des incidences et l’efficience des mesures d’évitement et réduction proposées pour les nouveaux projets.
    L’Ae recommande au Préfet et à la DREAL de mettre à la disposition du public, et donc des porteurs de projets, tous les suivis post-implantation qui sont remontés par ces derniers.
    L’Ae recommande au porteur de projet de produire une synthèse de tous les suivis post-implantation effectués pour l’ensemble des parcs présents sur un secteur homogène par rapport au projet (et couvrant a minima l’aire d’étude éloignée), en vue de conforter ses analyses et mesures pour les nouveaux parcs.
    2 – Un développement important de projets éoliens est constaté sur des secteurs déjà fortement équipés. Les implantations actuelles d’éoliennes ont pu ainsi modifier les couloirs de migration des oiseaux recensés auparavant et peuvent aussi conduire à restreindre les espaces disponibles en dehors de ces couloirs pour les nouveaux projets.
    L’Ae recommande aux services de l’État en charge des questions d’aménagement du territoire, de la transition énergétique et de la préservation de la biodiversité, de mener, en lien avec les collectivités locales, une étude spécifique de l’impact des grands pôles
    éoliens sur les oiseaux, de favoriser la diffusion de la connaissance des modifications des couloirs de migration du fait de la densification de ces pôles et du retour d’expérience du caractère fonctionnel des mesures mises en place par les projets existants, et d’en tenir compte pour la mise à jour de la définition des zones favorables au développement de l’éolien dans le Grand Est.
    A – SYNTHÈSE CONCLUSIVE
    L’Ae a principalement identifié les enjeux relatifs à la biodiversité et au paysage. Elle rend un avis court et ciblé sur ces deux enjeux majeurs du projet.
    Les études portant sur ces enjeux principaux sont relativement approfondies, mais avec des insuffisances, notamment en ce qui concerne le statut des différentes espèces de chauves-souris qui se réfère à une version obsolète de liste rouge des espèces menacées, laquelle a été révisée en 2017. Il s’ensuit que les conclusions correspondantes manquent de rigueur et doivent être
    reconsidérées.
    S’agissant du choix du site, l’étude d’impact reconnaît que les éoliennes du projet se situent en zone d’exclusion définie par la « Charte Éolienne des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne » dans le cadre du Bien mondial de l’Unesco « Coteaux, Maisons et Caves de Champagne », mais ne prend pas en considération les covisibilités depuis le vignoble, alors même que la mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne qui avait été consultée par le pétitionnaire, considère que cette covisibilité est établie sans équivoque.
    L’Ae recommande en premier lieu au pétitionnaire de proposer une implantation alternative hors zonage UNESCO pour son parc éolien.
    L’Ae recommande par ailleurs au Préfet de ne pas autoriser le projet tant que le pétitionnaire n’aura pas reconsidéré sa localisation.

    L’Ae constate par ailleurs que les choix techniques proposés, avec une faible garde au sol des éoliennes et un éloignement insuffisant des bordures boisées pour 3 des 6 éoliennes, maximise les risques de mortalité d’oiseaux et de chauves-souris, dont la richesse présente sur le site justifierait pourtant des protections supplémentaires. Ainsi, des mesures complémentaires ou
    changements sont nécessaires, notamment sur la distance des éoliennes par rapport aux lisières boisées ainsi que pour la hauteur de la garde au sol.

    De plus, dans le cadre d’un nouveau dossier à présenter, l’Ae recommande principalement au pétitionnaire de :

    • déplacer les éoliennes CH-1, CH-2 et CH-4 à plus de 200 m en bout de pale de toutes lisières boisées ou haies ;
    • choisir un modèle d’éolienne qui respecte une hauteur de garde au sol de 30 m minimum ;
    • proposer des mesures d’évitement, de réduction et de compensation (ERC) en faveur des oiseaux migrateurs ;
    • revoir l’analyse des effets cumulés en s’appuyant notamment sur les résultats des suivis environnementaux post-implantation des parcs voisins ;
    • réaliser un suivi renforcé des mortalités d’oiseaux à raison d’au moins 30 prospections réparties en 4 semaines, entre les semaines 10 et 43, et de chauves-souris sur toute la période de mars à octobre.

    • B – AVIS DÉTAILLÉ COURT
    1. Projet et environnement
      La société SEPE La Grande Contrée, filiale à 100 % de la société OSTWIND, sollicite l’autorisation d’implanter le parc éolien de la Grande Contrée sur le territoire de la commune de Charleville (51), à 30 km au sud-est d’Épernay (Cf. Figure 1, ci-dessous). Le projet est constitué de 6 éoliennes de 135 m de hauteur en bout de pale et de 1 poste de livraison.
      Figure 1 : Périmètre d’étude du projet (gauche) et zone d’implantation du projet (droite)
      Le modèle pressenti d’éoliennes est le modèle V110 du fabricant Vestas d’une puissance unitaire de 2,2 MW et ayant les caractéristiques de hauteurs suivantes :
    • hauteur maximale en bout de pales : 135 m ;
    • hauteur du mât : 80 m ;

    • diamètre du rotor : 110 m ;
    • garde au sol : 25 m.

    • Le projet s’implante dans une zone déjà dense en éoliennes avec 49 machines construites et 57 en instruction dans un périmètre de 15 km (Cf. Figure 2, ci-dessous). Deux parcs sont particulièrement proches de la Zone Potentielle d’Implantation (ZIP) : le parc de la Butte de Soigny à 1,5 km et le parc de la Brie Champenoise à 3,5 km.
    • Figure 2 : Contexte éolien vis-à-vis des parcs environnants
      Le projet d’une puissance maximale de 13,2 MW, aura une production d’environ 29 GWh/an, soit l’équivalent de la consommation électrique moyenne annuelle d’environ 12 300 foyers selon le pétitionnaire. Se basant sur l’analyse des données d’EDF2, l’étude d’impact indique que la substitution de l’énergie éolienne aux énergies fossiles permet d’économiser en moyenne l’émission dans l’atmosphère de 51 g de CO2/kWh. Sur la base de ce chiffre, le projet devrait permettre d’éviter le rejet annuel d’environ 1 480 tonnes de CO2.
      L’Ae signale au pétitionnaire qu’au regard des données du SRADDET (consommation électrique du secteur résidentiel du Grand Est de 16 448 GWh en 2016) et de l’INSEE en 2017 (2 471 309 ménages en Grand Est), on peut considérer que la consommation électrique d’un foyer en Grand Est est de l’ordre de 6,6 MWh par an. Ce chiffre conduit à une équivalence « brute » pour le projet d’une consommation électrique de l’ordre de 4 400 foyers, donnée représentative du profil de consommation moyen des ménages en Grand Est (avec ou sans chauffage électrique) et bien inférieure à celle annoncée par le pétitionnaire.
      Le projet inclut une analyse bibliographique du cycle de vie d’une éolienne et le temps de retour énergétique de l’installation (3,8 mois pour une éolienne de 1,5 MW selon le pétitionnaire) sans pour autant l’affiner au titre de son propre projet (type d’éolienne, vent moyen…).
      L’Ae recommande au pétitionnaire de :
    • régionaliser ses données d’équivalence de consommation électrique par foyer ;
    • préciser le temps de retour énergétique de sa propre installation, en prenant en compte l’énergie utilisée pour le cycle de vie des éoliennes et des équipements (extraction des matières premières, fabrication, installation, démantèlement, recyclage) ainsi que celle produite par l’installation, et selon la même méthode, préciser celui au regard des émissions des gaz à effet de serre.
      L’Ae signale à cet effet qu’elle a publié, dans son recueil « Les points de vue de la MRAe Grand Est3 », pour les porteurs de projets et pour la bonne information du public, ses attentes relatives à une meilleure présentation des impacts positifs des projets d’énergies renouvelables (EnR) et des émissions de gaz à effet de serre (GES).
      2 Calcul des émissions de CO2 évitées au sein du groupe EDF, EDF, 2017.
      3 Point de vue consultable à l’adresse : http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/les-points-de-vue-de-la-mrae-grand-est-r456.html

      Elle signale également la publication récente d’un guide ministériel sur la prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dans les études d’impact4.
      L’Ae rappelle au pétitionnaire que le périmètre d’étude s’entend pour l’ensemble des opérations d’un projet5et par conséquent, que l’étude d’impact de son projet se doit d’apprécier également les impacts du raccordement à un poste source.
    1. Analyse de la qualité de l’étude d’impact et de la prise en compte de l’environnement par le projet
      Le Schéma régional de l’Éolien (SRE) Champagne-Ardenne6, établi antérieurement à la labellisation du Bien mondial de l’Unesco « Coteaux, Maisons et Caves de Champagne », identifie la Zone d’implantation du projet en tant que zone favorable au développement de l’éolien.
      Les recommandations ci-après visent à permettre au pétitionnaire d’identifier les éléments principaux pour la bonne prise en compte de l’environnement, en complément des avis rendus par les services au préfet.
      2.1. Le paysage et les co-visibilités
      Le projet s’inscrit dans le paysage de la Brie Champenoise, vastes étendues consacrées à l’agriculture. La zone d’implantation potentielle est marquée par la présence en son sein de plusieurs massifs boisés de tailles variées, qui créent des filtres et qui, alliés à la topographie, organisent les points de vue. Elle est fermée à l’ouest par le vaste massif de la forêt domaniale du
      Gault, qui masque largement le projet depuis une grande partie du territoire.
      Respiration visuelle des villages
      Une étude de la saturation visuelle a été menée sur les 12 communes pouvant présenter un risque de dépassement des seuils de saturation visuelle et d’encerclement tels que précisés dans le SRE Champagne-Ardenne.
      La commune de Charleville est impactée par ce projet du fait de l’installation des éoliennes dans un angle de vue encore démuni en éolienne (Cf. Figure 6, ci-dessous). L’Ae constate qu’un espace de respiration de seulement 100° reste présent en direction de Sézanne, alors qu’une véritable respiration visuelle correspondrait, d’après le SRE, à un angle minimal de 160 à 180° sans éolienne.
      Le parc a également un impact visuel pour la commune de Le-Gault-Soigny puisqu’il vient s’inscrire dans son plus grand espace de respiration. Néanmoins, il ne vient pas saturer le paysage car il reste suffisamment de grands espaces de respiration autour de la commune.
      Enfin, l’ensemble des communes étudiées présente un angle de respiration supérieur à 60°, ce qui se rapproche du seuil d’alerte défini dans le SRE, quand 50 % du panorama est occupé par des éoliennes, et/ou une saturation visuelle inférieure à 180°, ce qui correspond au seuil précité préconisé par le SRE au-delà duquel une véritable respiration visuelle est obtenue. Les impacts
      sur les lieux de vie sont cependant considérés comme faibles par le pétitionnaire, du fait de la distance et de la présence de filtres végétaux plus ou moins denses autour des villages et en direction du projet. Au vu des éléments précédents sur les angles de respiration, l’Ae ne partage pas cette appréciation.
      4 https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Prise%20en%20compte%20des%20%C3%A9missions%20de%20gaz
      %20%C3%A0%20effet%20de%20serre%20dans%20les%20%C3%A9tudes%20d%E2%80%99impact_0.pdf
      5 Extrait de l’article L.122-1 III du code de l’environnement :
      « Lorsqu’un projet est constitué de plusieurs travaux, installations, ouvrages ou autres interventions dans le milieu naturel ou le
      paysage, il doit être appréhendé dans son ensemble, y compris en cas de fractionnement dans le temps et dans l’espace et en cas de multiplicité de maîtres d’ouvrage, afin que ses incidences sur l’environnement soient évaluées dans leur globalité ».

      6 Le SRE est annexé au schéma régional climat, air énergie (SRCAE) de Champagne-Ardenne, lui-même annexé au Schéma
      Régional de l’aménagement, du développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) de la région Grand Est

      Figure 6 : Diagramme d’encerclement de la commune de Charleville
      Patrimoine mondial Unesco des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne
      Le dossier indique que des réunions de travail et d’échanges ont été organisées entre le pétitionnaire et la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne afin de définir l’implantation du projet la moins impactante sans pour autant joindre un avis formel de celle-ci.
      Le projet se situe dans la zone d’exclusion définie par la « Charte Éolienne des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne » élaborée en 2018 par la Mission citée précédemment. Dans cette zone d’exclusion, la charte préconise de ne pas développer de nouveau parc éolien sauf en cas de non-covisibilité avec le vignoble. Les éoliennes du projet se trouvent à environ 7 km du vignoble de Bergères-sous-Montmirail et de Talus-Saint-Prix.
      Sollicitée directement par l’Ae, la Mission Unesco relève que :
    • « le plan paysage éolien du vignoble de Champagne mandaté par l’association France Énergie Éolienne (FEE) localise ce projet entre zone d’exclusion et zone de vigilance modérée où l’implantation est considérée comme sensible » ;
    • « les boisements situés en rebord de plateau sont incapables de masquer en grande partie le projet qui se dévoile en quasi-totalité du mât aux pales du fait de la proximité du parc avec la vallée du Petit Morin » ;
    • « depuis le vignoble de Talus-Saint-Prix, les pales des éoliennes les plus au nord apparaissent au-dessus de la lisière boisée, s’installant dans l’espace de respiration entre les deux bouquets d’éoliennes constituant le parc de la Brie Champenoise ».
      Au final, la Mission considère qu’en l’état le projet ne prend pas en compte les préconisations de la charte éolienne de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne et a fait part à l’Ae de son avis défavorable.
      L’Ae recommande au pétitionnaire de proposer une implantation alternative hors zonage UNESCO pour son parc et de resolliciter l’avis formel de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne dans le cas où une alternative située à proximité des vignobles de Champagne serait maintenue.
      2.2. Les milieux naturels et la biodiversité
      Les milieux naturels
      De nombreux sites Natura 2000 et zones d’inventaires sont recensés au sein de l’aire d’étude rapprochée (Cf. Figure 3, ci-dessous) :
      2 sites Natura 20007 de type Zones Spéciales de Conservation (ZSC) ;
    • 8 ZNIEFF8 de type I et 1 ZNIEFF de type II.
      Figure 3 : Localisation des zones d’inventaires et des sites Natura 2000
      Enjeux relatifs aux oiseaux (avifaune)
      L’étude écologique a été menée sur un cycle biologique complet par des prospections régulières entre février 2017 et janvier 2018 réparties sur 25 passages (10 en période post-nuptiale, 2 en période hivernale, 7 en période prénuptiale et 6 en période de reproduction). L’étude a permis de répertorier 91 espèces d’oiseaux dans la zone d’étude rapprochée et ses proches alentours.
      Après analyse des enjeux relatifs aux oiseaux, l’étude estime que l’impact est vraisemblablement faible pour les espèces hivernantes, moyen pour les espèces nicheuses de plaine mais élevé pour les oiseaux migrateurs. En effet, bien que le projet ne se situe dans aucun couloir de migration principal ou secondaire répertorié (Cf. Figure 4 gauche, ci-dessous, d’après le SRE Champagne-Ardenne), l’étude écologique met en évidence un flux local de migration élevé pour la région (Cf.Figure 4 droite, ci-dessous). À noter également que le projet est constitué de 2 lignes de 3 éoliennes perpendiculaires à l’axe de migration local, ce qui est la disposition la plus pénalisante. De plus, d’après l’étude, l’installation d’un parc éolien entraînera une perturbation des migrateurs, un risque de collision selon les espèces ainsi qu’un impact sur la fréquentation du site pour les rassemblements de migrateurs ou d’hivernants. Enfin, l’étude d’impact identifie plusieurs espèces pour lesquelles les enjeux sont particulièrement importants. C’est le cas par exemple du Faucon crécerelle et de l’Alouette des champs qui sont présents sur le site et sujets aux collisions ainsi que la Caille des blés, également bien représentée sur la zone et sensible au dérangement.
      7 Les sites Natura 2000 constituent un réseau européen en application de la directive 79/409/CEE « Oiseaux » (codifiée en 2009) et de la directive 92/43/CEE « Habitats faune flore », garantissant l’état de conservation favorable des habitats et espèces d’intérêt européen. Les sites inventoriés au titre de la directive « Habitats » sont des sites d’intérêt communautaire (SIC) ou des zones spéciales de conservation (ZSC), ceux qui le sont au titre de la directive « Oiseaux » sont des zones de protection spéciale (ZPS). Ils ont une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu’ils contiennent. La constitution du réseau Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique des milieux, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développement durable.
      8 Une ZNIEFF est un espace naturel inventorié en raison de son caractère remarquable :
    • les ZNIEFF de type I, de superficie réduite, sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, naturel ou communautaire ; ou ce sont des espaces d’un grand intérêt fonctionnel pour le fonctionnement écologique local ;
    • les ZNIEFF de type II, sont de grands ensembles naturels riches ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques im-
      portantes. Elles peuvent inclure des zones de type I et possèdent un rôle fonctionnel ainsi qu’une cohérence écologique et
      paysagères.

      Figure 4 : Localisation du projet vis-à-vis des couloirs de migration de l’avifaune (gauche) et ensemble des secteurs à préserver pour limiter l’impact sur la migration, les stationnements migratoires et les impacts cumulés (droite).
      Au regard des enjeux vis-vis des oiseaux, le pétitionnaire prévoit la mise en place des mesures de réduction et d’accompagnement suivantes :planification des travaux hors période de nidification ;
    • mise en place de nichoirs à destination du Faucon crécerelle (12 emplacements à plus de 4 m de haut, à l’abri des vents dominants, à plus d’un kilomètre de toutes éoliennes existantes et en concertation avec un spécialiste) ;
    • création d’espaces propices à la Caille des blés (et d’autres espèces telles que le Busard Saint-Martin ou l’Alouette des champs) par la mise en place de couverts herbacés de 0,1 ha de large en limite de parcelle, à 1,5 km du projet et en concertation avec la LPO.
      L’Ae considère que les mesures « Éviter, Réduire Compenser » (ERC) concernant les oiseaux nicheurs sont suffisantes. En revanche, l’Ae regrette que les mesures proposées ne permettent pas de garantir une absence d’impact significatif sur les oiseaux migrateurs.
      En ce sens, l’Ae recommande au pétitionnaire de proposer des mesures ERC en faveur des oiseaux migrateurs et de mettre en place un bridage diurne des éoliennes en période de migration dans le cas où les suivis de mortalité post-implantation de ce projet mettraient en avant une mortalité accrue des oiseaux migrateurs.
      Analyse des effets cumulés : cas particulier de l’avifaune
      Bien que le dossier présente une analyse des effets cumulés, l’Ae déplore que l’étude ne fasse pas mention des suivis environnementaux post-implantation des parcs éoliens les plus proches.
      L’analyse des effets cumulés indique toutefois que l’espace entre le projet et les parcs voisins offre une trouée inférieure à 1,5 km, soit une largeur à peine suffisante pour ne pas perturber le passage migratoire. De plus, les migrateurs faisant habituellement halte dans ce secteur et sensibles à l’effarouchement perdront un vaste territoire. La mortalité induite par collisions avec les pales sera également renforcée par la multiplication des parcs éoliens.
      L’Ae recommande au pétitionnaire de réaliser une analyse fine des suivis environnementaux post-implantation en s’assurant de la fiabilité des résultats de ces suivis et plus particulièrement les résultats des suivis de mortalité, afin d’en tirer toutes les conséquences pour proposer des mesures ERC adaptées.
      Concernant les suivis post-implantation du parc éolien de la Grande Contrée, et au regard des enjeux lors de la migration prénuptiale, l’Ae recommande au pétitionnaire d’élargir la période du suivi de mortalité de sorte à couvrir a minima les semaines 10 à 43. En cas d’impact significatif, l’Ae réitère sa recommandation de présenter des mesures supplémentaires, telles qu’un bridage diurne, visant à préserver l’avifaune migratrice.

      Enjeux relatifs aux chauves-souris (chiroptères)
      Des écoutes manuelles au sol (10 points d’écoute avec 7 passages en période printanière, 5 en période de mise bas et 9 en période automnale) ainsi que des écoutes automatiques en continu en altitude ont été réalisées pour déterminer l’activité des chauves-souris. L’ensemble de ces expertises a permis de recenser une richesse chiroptérologique forte avec une quinzaine
      d’espèces contactées au sein de l’aire d’étude, sur les 27 présentes dans la région.

      Les résultats des écoutes au sol montrent que le site affiche une activité chiroptérologique considérée comme moyenne à élevée (en moyenne 18 contacts/h) et particulièrement le long des haies et boisements (moyenne de 31 contacts/h). L’étude d’impact conclut sur des enjeux élevés pour les colonies de Sérotines communes et Noctules de Leisler ainsi que pour les espèces migratrices de haut vol telles que la Pipistrelle de Nathusius, la Noctule commune et la Noctule de Leisler dont la présence est récurrente sur le site (Cf. Figure 5, ci-dessous).
      Toutefois, s’agissant de la liste des espèces menacées mentionnée dans l’étude d’impact, l’Ae souligne la nécessité de se référer aux publications les plus récentes et recommande donc de réévaluer les enjeux en conséquence.
      Figure 5 : Synthèse des enjeux chiroptérologiques de la zone d’étude
      Au regard des enjeux sur les chauves-souris, le pétitionnaire prévoit la mise en place d’un bridage des éoliennes. Une étude chiroptérologique complémentaire a été réalisée au printemps 2021 afin d’adapter au mieux les mesures de bridage en période printanière. Par conséquent, le bridage des éoliennes est adapté selon les différentes périodes de l’année et présente les caractéristiques suivantes :
      En mars et d’octobre à novembre :
    • vent inférieur à 6 m/s ;
    • en absence de pluie ;
    • à partir d’une heure avant le coucher du soleil et une heure après le lever du soleil ;
    • température supérieure à 10 °C ;
      Du 1er avril au 30 septembre (bridage renforcé) :
    • vent inférieur à 10 m/s ;
    • en absence de pluie ;
    • à partir d’une heure avant le coucher du soleil et une heure après le lever du soleil ;
    • température supérieure à 10 °C.
      L’Ae note positivement que les paramètres de bridage ont été définis selon les enjeux locaux de la zone du projet.
      L’Ae n’a pas d’autres remarques sous réserve que l’analyse fine des suivis environnementaux post-implantation des parcs voisins ainsi que les résultats des suivis post-implantation du parc éolien de la Grande Contrée ne mettent pas en évidence une
      mortalité accrue des chauves-souris.

      Le cas échéant, l’Ae recommande au pétitionnaire de revoir les paramètres de bridage au regard des résultats des suivis d’activité et de mortalité des chauves-souris
    • Éloignement des lisières boisées
      L’Ae rappelle que les zones boisées et les haies constituent des zones de nourrissage des chauves-souris et qu’elles sont de fait à éviter ou qu’il convient de s’en éloigner.
      Alors que les recommandations du SRE Champagne Ardenne et du document Eurobats9 du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) recommandent un éloignement minimal entre éoliennes et lisières boisées ou haies de 200 m en bout de pale, le dossier mentionne le respect de cette distance mais en partant des mâts. L’Ae, en faisant un calcul graphique depuis la Figure 1 (droite), et compte tenu du diamètre du rotor des éoliennes de 110 m, estime quant à elle que les éoliennes CH-1, CH-2 et CH-4 sont à une distance en bout de pale d’environ 150 m.
      L’Ae rappelle au pétitionnaire que la distance d’éloignement de 200 m de toutes lisières boisées ou haies se calcule depuis le bout de pale de l’éolienne et non pas depuis le mât.
      L’Ae recommande au pétitionnaire de respecter une distance de 200 m en bout de pales entre les machines et les boisements ou haies.
      Garde au sol inférieure à 30 mètres
      L’Ae constate que le choix du modèle d’éolienne dispose d’une garde au sol de 25 m. L’Ae rappelle qu’une garde au sol d’au moins 30 m est recommandée par la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM)10 afin de limiter les impacts sur la faune volante, notamment les chauves-souris mais également les oiseaux, en particulier les passereaux qui sont nombreux à traverser la zone du projet en période de migration.
      L’Ae recommande au pétitionnaire de choisir un modèle d’éolienne qui respecte une hauteur de garde au sol de 30 m minimum.
      2.3. Les nuisances sonores

      L’habitation la plus proche se trouve au niveau du Clos Roi sur la commune de Charleville à 716 m de l’éolienne CH-2. Une étude de prévision acoustique conclut que le parc devrait respecter la réglementation en vigueur en termes de niveau sonore puisque aucun dépassement acoustique n’a été enregistré. Une étude acoustique sera réalisée dès la mise en service du parc afin de
      vérifier la validité de ces prévisions. En cas de dépassement des seuils réglementaires, un bridage acoustique sera mis en place.
      L’Ae recommande que la période de calcul des émergences se fasse sur la période la plus calme et que l’emplacement des outils de mesure soit fait en concertation avec les riverains concernés.
      METZ, le 5 janvier 2023
      Pour la Mission Régionale
      d’Autorité environnementale,
      le président,
      Jean-Philippe MORETAU

    • 9 https://www.eurobats.org/sites/default/files/documents/publications/publication_series/EUROBATS_No6_Frz_2014_WEB_A4.pdf
      10 Note technique du Groupe de Travail Éolien de la Coordination Nationale Chiroptères de la SFEPM, 2020.
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  • NON au projet éolien de Fromentières 20/10/2023

    6 nouvelles éoliennes autour du village de Fromentières, Baye et Janvilliers ?

    Arrêtons le saccage du Sud-Ouest Marnais.

    La Marne a déjà beaucoup participé au développement éolien de la France.

    Les promoteurs n’ont plus de retenue pour multiplier leurs projets, extension, densification, mitage !

    Le site est en pleine zone d’exclusion UNESCO du vignoble de Champagne. Doit-on attendre d’avoir le refus de l’UNESCO de prolonger notre Charte Maisons et Caves de Champagne pour commencer à réagir ?

    Le site est sur un axe touristique de Montmirail à Champaubert, lieu des batailles napoléoniennes, maintenant aussi nouveau site UNESCO. Les efforts faits pour attirer le tourisme, source de développement du territoire seront réduits à néant après tous ces projets, Montmirail, Vauchamps, Janvilliers, Fromentières, Baye, Champaubert.

    Le superbe triptyque du 16ème de l’église de Fromentières, remarquable et noté dans les guides n’aura plus de visiteurs. Quel gâchis !

    Quant à la biodiversité, les 2 parcs actuels de Charleville plus les nombreux projets en instruction ou en projet comme le troisième de Charleville en enquête publique, celui autorisé à Champguyon, celui de Morsains, de Joiselle, de Neuvy, etc., modifieront forcément les couloirs de migration actuels pour éviter cette zone centrale et l’axe Montmirail Champaubert risque de devenir l’échappatoire des oiseaux migratoires qui sont nombreux à aller ou revenir du Lac du Der.

    J’aime cette région où j’ai choisi le calme et le cadre de vie de la campagne et non des zones industrielles dont le gigantisme des aérogénérateurs devient l’unique vision quand on se déplace.

    Alors je dis STOP à ce projet.

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  • 359 témoignages de malades de l’éolien (SOS éolien Aisne 2023) 19/10/2023

    Merci à cette association pour ce travail fabuleux.

    Dans l’Aisne, saturée comme la Marne ou la Somme de multiples projets éoliens, l’association a recueilli les témoignages de riverains souffrant de signes reconnus ou non, après la construction de parcs éoliens.

    A lire absolument :

    Cliquer sur le lien suivant :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/une-association-anti-eolien-recueille-359-temoignages-de-malades-les-gens-sont-mal-mais-ils-ne-comprennent-pas-pourquoi-2705082.html

    Dans l’Aisne, l’association Sos Danger Éolien a déposé auprès de l’administration 359 réclamations de personnes malades, attribuant leurs maux à la présence d’éoliennes dans leur environnement. Elle entend ainsi pousser les autorités à enquêter sur le sujet.

    Pour ses promoteurs, ce travail constitue ni plus ni moins « le seul inventaire européen de ce genre réalisé« . Une synthèse remise aux autorités de 359 attestions de malades, évoquant des symptômes de gravité diverse, que ces signataires attribuent à la présence d’éoliennes dans leur environnement. L’éolien reste évidemment un important sujet de conflits dans l’un des départements qui en comptent le plus.Les témoignages ont été recueillis depuis 2021 auprès d’habitants de l’Aisne par une figure locale de la lutte contre l’éolien : Valérie Bernardeau, présidente de l’association Sos Danger Éolien. « J’ai su qu’il y avait des problèmes de santé. Je suis allée dans des villages entourés d’éoliennes et j’ai fait les maisons une par une, en porte-à-porte« , raconte l’intéressée.

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  • Sud-Ouest Marnais menacé 07/10/2023

    Les enquêtes publiques se succèdent depuis quelques mois autour de nous.

    Saint-Bon, La Forestière, Nesle la Reposte, Champguyon.

    Un peu plus haut, Vauchamps.

    Mais bientôt encore Fromentières ou Charleville…

    Mais encore Neuvy, Morsains, Joiselle, …

    Disons STOP.

    L’histoire se répète. Des promoteurs, des agriculteurs. Un accord de principe. Un silence total ou quelques bribes qui fuitent si le besoin s’en fait sentir. Les années passent tranquillement, et un jour la grande nouvelle quand on ne peut plus grand-chose : une enquête publique va avoir lieu et vous pourrez donner votre avis.

    EXPRIMEZ-VOUS, c’est le seul moment où on peut espérer être entendu. Dites tout ce que vous pouvez. Prévenez vos voisins, vos amis. Plus l’enquête est suivie, plus vous serez entendu.

    Pour répondre à l’enquête vous pouvez vous faire connaitre du commissaire enquêteur présent dans votre mairie 3 ou 4 fois sur une période de 4 semaines. Il peut répondre à vos questions et de votre côté, pensez à le convaincre de vos arguments. Vous pouvez aussi faire un texte écrit à lui remettre.

    Si vous ne voulez ou pouvez pas vous déplacer, l’autre moyen est d’envoyer un mail qui sera lu et enregistré comme votre participation. L’adresse est fournie dans la déclaration d’enquête publique. Le mail doit être votre avis sur le projet mais surtout il faut argumenter votre réponse. Si vous avez oublié quelque chose il est possible de répondre plusieurs fois.

    Alors, réagissez pendant que vous avez cette possibilité, ne regrettez pas après ne n’avoir rien fait en disant « si j’avais su ».

    La Forestière, Nesle la Reposte ont eu un Rapport du Commissaire enquêteur qui leur est favorable , CONTRE le promoteur !

    Le Préfet doit ensuite finaliser sa décision. Rien ne l’empêche de ne pas suivre l’avis du commissaire. Mais on remarque que si vous n’avez pas réussi à convaincre le commissaire en personne, le Préfet prend rapidement sa décision POUR le projet.

    L’enquête publique est donc votre seule Chance de réponse en votre faveur qui vaut la peine d’être saisie.

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  • Fuite de gaz dans un méthaniseur 09 2023 11/09/2023

    Châteaubriant : on sait d’où venait l’odeur de gaz qui a alerté la population

    Dimanche 3 septembre 2023, les pompiers et GRDF ont été alertés pour une odeur de gaz suspecte dans les rues de Châteaubriant (Loire-Atlantique).

    Les premiers signalements avaient été faits aux pompiers et à GRDF en fin de soirée. Les habitants d’une résidence pour seniors de la rue de la Trinité avaient dû évacuer leur logement par précaution. Au total, GRDF informe avoir reçu huit appels pour signaler cette odeur de gaz inquiétante. Des interventions avaient également eu lieu rue César-Franck dans le quartier de la Ville aux Roses et près du stade de la Ville en Bois, rue Winston Churchill, où des habitants avaient également été incommodés par les émanations.

    L’odeur ne vient pas des habitations

    « À chaque fois le même constat, la fuite ne vient pas des habitations », note la gendarmerie.

    Une erreur dans une unité de méthanisation

    Dimanche, vers 21 h 30, les investigations ont finalement conduit les agents de GRDF quelques kilomètres plus loin, à l’unité de méthanisation de Soudan.

    L’usine de production de biogaz, injecté dans le réseau du territoire, est en fait à l’origine de cet incident.

    Mais la suite est bien pire quand on a appris la véritable raison : « Cette odeur n’était pas liée à une fuite de gaz, mais à ce qu’on appelle une surodorisation. » Elle précise : « Le gaz naturel n’a pas d’odeur donc pour pouvoir l’identifier on lui donne une odeur avant l’injection dans les réseaux. » 

    Donc cela révèle que ces odeurs ne sont pas perceptibles habituellement et cela n’a été révélé qu’exceptionnellement par cette expérience de surodorisation.

    Venez à la campagne aux Essarts lès Sézanne et vous aussi vous respirerez le gaz qui se répand autour du méthanisateur sans prévenir.

    https://actu.fr/pays-de-la-loire/chateaubriant_44036/chateaubriant-on-sait-dou-venait-lodeur-de-gaz-qui-a-alerte-la-population_60039860.html

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  • Éolienne en feu, pas si rare ? 08/09/2023

    Morbihan 2019, Hérault 2023, mais encore ? Tout cela méritait de faire un peu de recherches sur le Net et voilà quelques réponses sur les 5 dernières années. OUI, il y a bien risque d’incendie avec des éoliennes en période de sécheresse !

    Voilà ce que dit en 2020 le site de Vanosc en Ardèche où l’installation d’une trentaine d’éoliennes de 150 à 200m de haut est en discussion sur les communes de Vanosc, Burdignes-St Sauveur en Rue et Riotord. Le village craint un parc éolien dans sa vallée.

    « Une rapide recherche sur Google « éolienne en feu » fait ressortir de nombreux articles de presse. Quand on en fait la synthèse, on voit que trois incendies d’éoliennes ont eu lieu en France en 2020 — sites de Flavin (Aveyron), Le Vauclin (Martinique), et Boisbergues (Somme) — et deux en 2019 — sites d’Ambon (Morbihan) et La Limouzinière (Loire Atlantique).

    Malgré les systèmes de surveillance à distance des exploitants censés assurer la sécurité 24h/24 et 7j/7, chaque fois ce sont les habitants les plus proches qui alertent les pompiers. Chaque fois aussi, les pompiers ne peuvent pas arrêter l’incendie car il se trouve trop haut, et se contentent d’éteindre les morceaux enflammés qui tombent au sol. Il est facile d’imaginer ce qu’un incendie de ce type donnerait dans une forêt essentiellement composée de résineux !

    À noter aussi que tous ces articles concluent sur l’idée que les incendies d’éoliennes sont rarissimes… Vraiment ? »

    https://www.preservonsvanosc.com/

    Incendie d’éolienne à Bourbriac : les causes « pas encore connues »

    Le 07 octobre 2022

    Suite à l’incendie du sommet d’une éolienne à Bourbriac (22) en août dernier, la société propriétaire du parc a fait le point sur la situation, deux mois plus tard.

    Vendredi 5 août, un incendie s’était déclaré au sommet d’une éolienne à Bourbriac.
    Vendredi 5 août, un incendie s’était déclaré au sommet d’une éolienne à Bourbriac. (Archives Le Télégramme/Valentin Boudet)

    Le 5 août dernier, un incendie s’était déclaré au sommet d’une des éoliennes du parc de Bourbriac (22). Contactée par Le Télégramme, la société Ventient Energy, propriétaire du parc, a fait le point sur la situation, via un communiqué. Précisant d’emblée que le site était constamment surveillé et que les éléments risquant de chuter ont été sécurisés après une première montée en nacelle.

    https://www.letelegramme.fr/bretagne/incendie-d-eolienne-a-bourbriac-les-causes-pas-encore-connues-341070.php

    Le spectaculaire incendie d’une pale d’éolienne au sud de Paris


    Une pale d’éolienne a pris feu dans l’Eure-et-Loir, ce lundi 20 mars 2023 en début de journée. Cet impressionnant sinistre a été maîtrisé. Le parc d’éoliennes est à l’arrêt.
     

    Un incendie a 80 mètres de haut. Le sommet d’une éolienne a pris feu, ce lundi matin, dans un parc d’éoliennes situé à Châtenay en Eure-et-Loir. Vers 7h15, les flammes ont commencé à se déclarer sur une pâle. Ce spectaculaire incendie était visible de l’autoroute A10 située toute proche.

    Une fois sur place, les 22 pompiers mobilisés n’ont pas pu utiliser leur lance à incendie pour éteindre le sinistre. L’éolienne était trop haute… Les soldats du feu ont été contraints de regarder les flammes s’éteindre toutes seules. Un périmètre de sécurité a été mis en place.

    https://www.ladepeche.fr/2023/03/20/le-spectaculaire-incendie-dune-pale-deolienne-au-sud-de-paris-11075318.php

    Vendée 2023- Éolienne en feu : l’exploitant mis en demeure Ouest France 17 mars 2023

    Une semaine après l’incendie à Froidfond, le préfet annonce mettre en demeure l’exploitant de « trouver la cause de l’incendie ».

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  • Une éolienne en feu dans le Morbihan (06 2019) 08/09/2023

    Morbihan : Incendie dans une éolienne à Ambon : la piste accidentelle privilégiée.

    L’incendie qui a partiellement détruit une éolienne, mardi 25 juin 2019, à Ambon, dans le Morbihan, serait d’origine accidentelle. Le périmètre de sécurité est maintenu.

    Vers 16 h, mardi 25 juin 2019, un incendie s’est déclaré dans la nacelle de l’une des éoliennes du parc de Keruel, à Ambon (Morbihan).

    La piste accidentelle est pour l’instant privilégiée par les enquêteurs de la gendarmerie. Juste avant l’incendie, une opération de maintenance avait été faite, au niveau du tableau électrique. Un court-circuit s’est sans doute ensuite produit dans la tête de l’éolienne.

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/morbihan-le-feu-d-eolienne-d-origine-accidentelle-6417997

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  • Incendie éolienne Hérault 08 2023 08/09/2023

    Départ de feu dans un parc éolien, 200 hectares brûlés à Villeveyrac dans l’Hérault à une vingtaine de km de Montpellier.

    Un feu de garrigues basses et de pinède s’est déclaré aux premières lueurs de l’aube ce dimanche 6 août, vers 6h, au niveau d’un parc éolien à Villeveyrac, dans l’Hérault, selon le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS34).

    Sur place, l’équivalent de huit groupes d’intervention ont été déployés, soit 32 camions de lutte contre les feux de forêt et 180 sapeurs-pompiers.

    Malgré les vents forts sur place, les habitations n’ont pas été touchées et aucun blessé n’est à déplorer d’après les soldats du feu.

    Quel rapport avec les éoliennes ? Une enquête en dira sans doute plus.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/incendie-depart-de-feu-dans-un-parc-eolien-60-hectares-brules-a-villveyrac-dans-l-herault-2821853.html

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  • Turbulences dans l’éolien (07 2023) 12/07/2023

    Des problèmes financiers pour Siemens Energy mais pas que ! Des composants en manque et les terres rares gardées par la Chine, son plus gros producteur ! Les autres fabricants d’éoliennes seront-ils touchés à leur tour ? Un article intéressant de Fabien Bouglé vous en dit plus ci-dessous.

    factuel.media

    La filière éolienne mondiale proche de la déflagration !

    Fabien Bouglé mardi 11 juillet 2023

    Le 22 juin, l’annonce de Siemens Energy de graves difficultés liées au vieillissement des composants nécessaires à la fabrication de ses turbines d’éoliennes a fait l’effet d’une véritable bombe affolant la finance internationale. En une journée, l’action du deuxième fabricant mondial d’éoliennes a chuté de 37% à la Bourse de Francfort, soit une perte de valeur de 8 milliards d’euros.

    Deux semaines plus tard, essayant d’éteindre l’incendie, le conseil d’administration du fabricant a annoncé avoir créé un groupe de travail chargé d’établir l’étendue des problèmes. En réalité, ces difficultés sont les premiers signes annonciateurs d’un tsunami, qui pourrait emporter dans son sillage toute la filière mondiale des fabricants d’éoliennes. Car, au-delà de cette annonce, qui constitue en elle-même un choc systémique, plusieurs raisons expliquent pourquoi la filière éolienne est très proches de la déflagration.

    De graves difficultés liées aux vieillissements des éoliennes qui prennent feu

    La première annonce de Siemens Energy en juin n’est que l’arbre qui cache la forêt. Les informations, jusque-là parcellaires, du fabricant consistaient à évoquer qu’il allait falloir vérifier et contrôler un certain nombre de turbines d’éoliennes, dont les composants avaient vieilli un peu trop rapidement. Le coût estimé des travaux à entreprendre était évalué entre 1 et 1,5 milliards d’euros. La réalité est que les éoliennes installées de plus en plus vite – avec une baisse de la qualité – ont des composants qui vieillissent de plus en plus rapidement. Concrètement, cette obsolescence conduit à des incendies spontanés de turbines d’éoliennes, avec les conséquences environnementales que l’on sait. 

    Un article publié sur le site Must Read Alaska est venu souligner l’enjeu des feux d’éoliennes, qui se multiplient dans le monde en liaison avec le vieillissement des composants. C’est un article de la filière éolienne Wind System qui dévoile l’importance des feux d’éoliennes, variant entre 1 pour 2.000 et 1 pour 15.000. D’après l’étude, le coût d’un incendie d’éolienne représente environ 8 millions d’euros pour la compagnie d’assurance. C’est là où le bât blesse, dans la mesure où les compagnies d’assurance rechignent à payer pour des défauts de conception et exigent une meilleure qualité. Les fabricants comme Siemens Energy se trouvent donc actuellement sous la pression des compagnies d’assurance sur le sujet. Si la question des incendies d’éoliennes semble parfaitement minimisée par la filière éolienne, Guillermo Rein de l’Imperial College de Londres avait publié en 2014 une étude qui soulignait que les incendies étaient la principale cause de défaillance des éoliennes. Interrogé par le Financial Time lors de la sortie de son étude il précisait :

    « Environ un incendie d’éolienne par mois est signalé publiquement dans le monde, mais ce n’est « que la pointe de l’iceberg », […] le nombre réel d’incendies pourrait être 10 fois supérieur. »

    Alors que Siemens Energy a fixé à 30% de sa flotte le pourcentage d’éoliennes concernées par les problèmes de vieillissements des composants, la banque UBS a, de son côté, évalué, dans le pire des cas, à 5 milliards d’euros les frais liés aux remises à niveau des éoliennes déjà installées, soit 5 fois plus que le montant annoncé par Siemens Energy. D’ailleurs, Christian Brush, le président de Siemens Energy, a lui-même déclaré à la presse fin juin : « Les problèmes de nos éoliennes sont pires que tout ce qu’on aurait pu imaginer ».

    Des pertes financières considérables depuis 4 ans

    Cette annonce intervient dans un contexte particulièrement difficile pour les 4 principaux fabricants d’éoliennes au monde. En effet, un article de Reuters du 7 juillet a alerté sur la santé financière particulièrement dégradée des 4 principaux fabricants d’éoliennes Vestas, Siemens Energy, Nordex et General Electric. Car, si le carnet de commande de ces 4 fabricants est florissant, avec une augmentation de 36% des ventes depuis 2018 ; ces derniers perdent en revanche énormément d’argent, ayant essuyé des pertes de plus en plus importantes en 2022 et des perspectives très mauvaises en 2023.

    Le magazine évalue un total cumulé à 9 milliards d’euros les pertes subies par ces fabricants depuis 2018. Le premier fabricant, Vestas, ayant perdu 1,5 milliard d’euros rien qu’en 2022, Siemens presque 1 milliard d’euros et Général Electric 2 milliards d’euros. Et les nouvelles ne sont pas réjouissantes pour les résultats 2023. Indépendamment des annonces sur la qualité de ses éoliennes, Siemens Energy avait déjà annoncé que les pertes 2023 pourraient être pires que celle de 2022.

     Notes : Profits in millions of euros Notes : Profits in millions of euros Company records

    D’après les analystes, ces pertes sont principalement dûes à l’explosion des coûts de production, en raison de l’inflation des matières premières et de la facture énergétique. Cette situation, qui n’est pas limitée à Siemens Energy, est en train de fragiliser l’ensemble du secteur industriel éolien.

    Un avenir très sombre avec la fin des exportations des aimants permanents venants de Chine

    Mais ce qui pourrait être le coup de grâce pour la filière industrielle éolienne pourrait venir de Chine. En effet, les enjeux géopolitiques liés aux approvisionnements en terres rares ou en aimants permanents venant d’Asie vont entraîner des conséquences telluriques. En effet, les éoliennes consomment – selon le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) – environ 10% des terres rares produites dans le monde. Le BRGM évalue que ce pourcentage va augmenter dans les 10 prochaines années.

    Évolutions des secteurs d'utilisation des aimants permanents ND-FE-B entre 2019 et 2030Évolutions des secteurs d’utilisation des aimants permanents ND-FE-B entre 2019 et 2030 BRGM, d’après Roskill, Adamas intelligence

    Or, pour l’essentiel, les terres rares utilisées dans les éoliennes pour les aimants permanents viennent de la Chine, qui a décidé d’en limiter drastiquement les exportations. Une étude de la société Rystad pour WindEurope avait récemment alerté la filière en expliquant qu’une pénurie de tours d’éoliennes offshore allait toucher l’Europe d’ici la fin de la décennie (10). La situation pourrait être plus rapide et pire qu’envisagée dans ce rapport.

    Cette situation va compliquer considérablement la chaine d’approvisionnement des fabricants d’éoliennes qui pourraient se trouver sans matière première pour les construire malgré les pressions politiques allemandes pour les multiplier. Cette manœuvre permettrait à la Chine d’accaparer le marché des éoliennes comme elle l’a fait pour le marché des panneaux solaires. La situation des fabricants d’éoliennes devient donc en Occident particulièrement critique et devrait aboutir dans les prochaines semaines ou prochains mois à un réajustement boursier brutal de leurs actions. Il est surprenant que les analystes financiers n’aient pas encore intégré cette situation particulièrement dégradée dans leurs recommandations d’achat ou de vente des actions de ces entreprises vouées in fine à disparaitre. Compte tenu de cette multiplication d’ennuis, de son propre aveux la filière éolienne européenne devait déclarer lors de la rencontre de Wind Europe en avril 2023 :

    « L’industrie éolienne européenne est en bonne voie pour se crasher. » 

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  • Multiplication de méthaniseurs 07 2023 12/07/2023

    Partout, parfois insidieusement, un projet de méthaniseur est découvert, énorme pour les riverains, mais juste moins de 100 tonnes par jour, et hop, juste un enregistrement en Préfecture et le voilà à votre porte.

    Battez-vous ou laissez faire? A vous d’y réfléchir dès le départ car ensuite tout va très vite. Deux mois après la décision du Préfet, ce sera trop tard !

    Autour de Sézanne, projet BIOMARNE, projet la Baleine en limite de Seine et Marne, projet Congy, …

    Où trouver les tonnes de matières agricoles à donner aux machines, où épandre le digestat sans surdoser les sols ?

    Combien de riverains seront impactés par le trafic accru, le bruit, les odeurs, les routes étroites où les enfants sont en danger.

    Voici une carte à ce jour dans l’Est.

    https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=1PtVRLb8cqaijStrw55KCcVqf_38QoZLS&ll=48.72801947991532%2C3.454536211208441&z=8

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  • Conséquences de l’incendie de méthaniseur 12 07 2023 12/07/2023

    A St-Etienne-Roilaye, les riverains avaient raison de s’inquiéter (voir article précédent). La préfecture reconnait que du digestat était déjà sur le site et se pose des questions sur le traitement du sinistre :

    La préfecture impose des mesures d’urgence à la société Biométhane du Vandy après l’incendie survenu sur le méthaniseur de Saint-Etienne-Roilaye, près de Pierrefonds. Après le feu subi par l’unité de biométhanisation mardi 27 juin en matinée, la préfecture considère que «l’absence de moyens d’extinction ne permet ni la mise en exploitation du site, ni la réalisation d’essais».

    La préfecture impose à l’exploitant d’évacuer «dans des installations autorisées les digestats et les matières premières présentes» dans la cuve.

    Une détonation, suivie d’un incendie

    «Une détonation s’est produite, suivie d’un incendie, rappelle l’arrêté préfectoral. Le sinistre a notamment endommagé la bâche de la cuve de stockage de digestat liquide, dans laquelle du digestat froid était présent depuis la semaine précédente, des câbles électriques à proximité de cet équipement, et éventuellement la canalisation en PEHD souterraine qui relie cette cuve de stockage au local de pompage.»

    La préfecture constate que «l’exploitant a fait parvenir sur le site du digestat liquide et des matières premières pour l’ensemencement du digesteur, avant la mise en service de l’installation». Elle constate aussi que «les moyens en eau pour la défense incendie ne sont pas mis en place».

    L’exploitant a émis comme hypothèse qu’un «incident de chantier puisse être à l’origine du sinistre».

    La préfecture estime que l’accident est susceptible de se reproduire, si les causes restent indéterminées et non traitées. Elle n’exclut pas «un sinistre plus important, sans mesures en place».

    Sécurité des personnes et protection de l’environnement

    La préfecture indique que «la cuve de stockage de digestat liquide, les tuyauteries et les équipements de sécurité de l’installation impliquée ont peut-être subi des désordres et des dégradations». «Ce qui pourrait nuire à la sécurité des personnes et à la protection de l’environnement», estime la préfecture.

    L’exploitant doit produire un rapport dans un délai de deux mois pour préciser les circonstances et causes de l’accident. La société Biométhane du Vandy a informé la Dreal que «toutes les canalisations reliant la cuve de stockage de digestat liquide au local pompe sont déconnectées et remplies d’eau». Il n’y a plus de bâche sur la cuve de stockage.

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  • Explosion sur un méthaniseur dans l’Oise 06 2023 10/07/2023

    Ce 27 juin 2023, une explosion sur un méthaniseur en construction dans l’Oise. Aucun blessé mais une grosse peur pour les quelques ouvriers sur le site. Les circonstances de cet accident ne sont pour l’heure pas encore connues. Il s’agira de découvrir si la cuve qui a explosé était déjà chargée de matières organiques et dans quelles conditions. Selon les informations du journal oisehebdo.fr, même si le méthaniseur n’est pas encore en fonctionnement, des cultures destinées à la méthanisation sont régulièrement livrées et entreposées sur le site.

    Par Fabrice Alves-Teixeira :

    « Explosion sur le site en construction du méthaniseur du Vandy à Saint-Etienne-Roilaye

    «Les ouvriers ont entendu un gros boum, et puis on a vu de la fumée». Une explosion suivie d’un incendie s’est produite ce mardi 27 juin vers 8 heures sur le chantier du futur méthaniseur dit «du Vandy» à Saint-Etienne-Roilaye. Le site est situé en bordure de forêt entre les villages de Saint-Etienne et de Roilaye.

    «Ça a pété fort»

    «De chez moi, je n’ai pas entendu l’explosion, mais les ouvriers qui étaient sur le chantier m’ont dit que ça avait pété fort», reprend le témoin, qui habite à proximité du chantier. La détonation semble s’être produite dans un dôme en construction. Il s’agirait de ce que l’on appelle un digesteur, une grande cuve cylindrique qui sert à la fermentation des matières organiques destinées à devenir du biogaz. D’après nos informations, une bâche aurait pris au-dessus de ce digesteur. Cela aurait provoqué l’explosion. Sur place, on indique qu’il n’y a eu ni flammes ni odeurs dégagées. Il s’agit là d’une manière de dire que ces faits n’ont engendré aucune pollution quelconque ».

    Particularité ici, ce projet est porté par la SAS BioMéthane du Vandy dont Eric Béguin, le maire, est l’un des associés en compagnie de Maxime Béguin (son fils), Stanislas Béguin (son autre fils) et Fabrice Carbonnaux (pas de lien de parenté).

    «Comme d’habitude, les sujets importants n’ont pas vraiment été abordés au conseil municipal. Dès que les conseillers ont voulu – lors des questions diverses – aborder les questions qui fâchent, le maire a voulu minimiser ou détourner le sujet», explique Claire Lesage, présidente de l’association de défense des riverains, . Ce soir-là, ils voulaient en savoir plus sur les questions de circulation routière. Pour fonctionner, un méthaniseur doit être alimenté en végétaux. Le méthaniseur de la SAS BioMéthane a une autorisation pour recevoir environ 72 tonnes par jour. Ce qui engendrera un trafic important sur ces routes rurales. «Le maire a simplement demandé, ce soir-là, d’avoir pitié de la secrétaire, afin d’écourter le sujet», rapporte Claire Lesage.

    «Alors que le méthaniseur n’est même pas encore en service, on constate par moment déjà un important trafic», note la présidente d’Entre Bois, Champs, et villages. Que ce soit pour les livraisons de matériaux pour construire le méthaniseur ou l’apport de pulpes pour le futur méthaniseur, ces livraisons devraient respecter un plan de transport. «Il y a des horaires précis qui sont ignorés, et un itinéraire dont on ne sait même pas quelles routes il doit emprunter», rapporte-t-elle. Conséquence : «Les bus scolaires des écoles élémentaires du secteur et du collège de Couloisy croisent régulièrement ces camions sur des routes, sinueuses, parfois en montée et trop étroite pour se croiser de front.

    Visiblement les critiques sont communes sur ces sujets dont le trafic routier est le principal grief.

    Autre inquiétude en cas d’incendie comme ici, quand le site touche une forêt en pleine période de sécheresse comme en ce moment !

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  • Enquête publique Nesle la Reposte URGENT(avant le 11 07 2023) 19/06/2023

    Vite, il est capital de donner votre avis sur ce projet éolien de plus dans le Sud-Ouest Marnais. 6 éoliennes de plus dans un secteur déjà menacé, entre Nesle la Reposte et Les Essarts le Vicomte. Déjà un parc historique à Nesle et un autre parc aux Essarts le V.

    Densification, encerclement, menace sur la biodiversité et la vie de riverains qui ont « gentiment accepté l’énergie éolienne une première fois. Nesle a eu ses trois éoliennes avec l’accord de la population qui voulait agir pour la planète. Des années plus tard, la ville voisine en a fait de même avec 6autres éoliennes entre eux et La Forestière. Mais quand il y en a, on peut en mettre encore nous a dit un élu de la région. Alors une enquête publique à la Forestière pour six nouvelles machines à peine finie, voilà le projet des Champeaux !

    En pleine forêt de Traconne, dans la vallée de la Noxe, un nouveau projet voit le jour. A vous de vous exprimer maintenant, exprimez votre ras le bol, mais donner des arguments recevables. Le seul ressenti des riverains est à peine pris en compte.

    Le commissaire enquêteur du projet des Portes de Champagne à la Forestière a rendu un avis défavorable en janvier dernier.

    Renseignez-vous sur place auprès de l’association de Nesle la Reposte https://twitter.com/spenr51ou SPENR Nesles-la-Reposte pour qu’elle vous fournisse ces arguments qui sont notables dans chaque cas. Ou encore consulter le site du Collectif ecep51.fr :
    Projet « Champeaux » sur Nesle la Reposte, jusqu’au 11/07 : https://ecep51.fr/ep-projet-eolien-champeaux-nesle-la-reposte-51/

    Site de la Préfecture pour avoir les documents et les premières observations : https://www.marne.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Installations-Classees-pour-la-Protection-de-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Autorisation/Dossiers-ICPE-Autorisation-Domaine-eolien/Parc-eolien-des-Champeaux

    C’est donc possible si chacun se mobilise !!!

    ENQUETE PUBLIQUE du 6 juin au 11 juillet

    Aux jours et heures habituels d’ouverture des mairies de Nesle-la-Reposte et de Les Essarts-le-Vicomte et lors des permanences du commissaire enquêteur, toute personne intéressée pourra consulter l’intégralité du dossier papier comprenant notamment, un avis de l’autorité environnementale accompagné du mémoire en réponse de l’exploitant et une étude d’impact relatifs à cette requête et consigner ses observations et propositions sur les registres déposés en mairie de Les Essarts-le-Vicomte (1 rue de Bouchy – 51310 Les Essarts-le-Vicomte), et en mairie de Nesle-la-Reposte (1 rue d’en haut – 51120 Nesle-la-Reposte), ou les adresser par correspondance à la mairie de Nesle-la-Reposte, siège de l’enquête publique, à l’attention du commissaire enquêteur, ou encore, par voie électronique à l’adresse suivante : ddt-participationspublic@marne.gouv.fr

    Par la décision n° E23000048/51 du 13 avril 2023, Monsieur le Vice président du Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a désigné Monsieur JAQUINET Alain, ingénieur en chef de la fonction publique territoriale retraité, en qualité de commissaire enquêteur pour siéger aux lieux, jours et heures suivants afin de recueillir les déclarations éventuelles des intéressés :

    • Mardi 6 juin 2023 à la mairie de Nesle-la-Reposte de 10h00 à 13h00 ;
    • Mardi 20 juin 2023 à la mairie de Nesle-la-Reposte de 10h00 à 13h00 ;
    • Mardi 20 juin 2023 à la mairie de Les Essarts-le-Vicomte de 14h30 à 16h30 ;
    • Mardi 11 juillet 2023 à la mairie de Nesle-la-Reposte de 10h00 à 12h00.

    Le dossier dématérialisé sera consultable en mairie de Nesle-la-Reposte, lors des permanences en cette commune, et également sur le site www.marne.gouv.fr (Publications > Enquêtes publiques > Enquête publique-Installations Classées pour l’Environnement (ICPE)-Autorisation > Domaine Eolien > Parc éolien des Champeaux).

    L’avis de la MRAe est négatif sur ce projet : https://www.marne.gouv.fr/contenu/telechargement/40378/298788/file/51_SEPEChampeaux_11-R%C3%A9ponseAvisMRAe.pdf

    On peut y lire entre autres sa conclusion : L’Ae recommande au pétitionnaire de:

    • éloigner les éoliennes E1 et E4 des bois de façon à respecter a minima la distance
      de 200 mètres (bout de pales) de leurs lisières et prévoir une garde au sol supé-
      rieure à 30 mètres ;
    • analyser d’autres variantes, si nécessaire allant au-delà de la zone d’implantation du
      projet actuel, afin de minimiser conjointement les impacts relatifs à la biodiversité et
      au paysage ;
    • compléter son dossier par une analyse des covisibilités cumulées avec le parc
      « chemin pierre » et proposer une deuxième carte des zones d’influence visuelle
      correspondant à des éoliennes de 150 mètres ; et se rapprocher de la mission
      Coteaux, Maisons et caves de Champagne en charge de la gestion du site Unesco,
      pour valider la variante qui permettra de garantir le moindre impact visuel du projet
      en regard du patrimoine des coteaux champenois.
      L’Ae recommande au Préfet de :
    • ne pas autoriser l’implantation des éoliennes E1 et E4 à moins de 200 m (bout de
      pales) de toutes lisières boisées ou haies ;
    • ne pas autoriser une hauteur inférieure à 30 m pour la garde au sol de toutes les
      éoliennes ;
    • surseoir à l’instruction de ce dossier dans l’attente de l’avis de la mission Coteaux,
      Maisons et caves de Champagne.
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  • Dites NON au méthaniseur « La Baleine » avant le 17/04/2023 14/04/2023

    Une vraie baleine en effet qui va manger près de 100 tonnes par jour d’intrants soit près de 32000 tonnes par an !

    Baleine qui se nourrit pour le projet initial d’intrants agricoles mais rien n’est assuré pour l’avenir, les contrats étant signés chaque année avec les fournisseurs de matières. Si manque d’intrants agricoles, il suffit de déclarer la modification et le tour est joué ! Et là, intrants d’excréments d’animaux d’élevage, boues de papeteries ou restes de cantines sans compter les boues d’épuration.

    Au fait, où se trouve-t-il ? A Saint-Martin du Boschet, derrière Esternay et son captage ou de Nesle La Reposte et son site protégé à côté de la Forêt de Traconne et son joli village, mais en fait il est en Seine et Marne. Silence donc dans la Marne, c’est le département du 77 qui s’en occupe. Et pour cela ils savent faire puisqu’ils se targuent de vouloir être les premiers pour cette Énergie Verte. En venant de Paris les méthaniseurs poussent comme des champignons. Mais contrairement aux champignons, ils fabriquent du méthane, 28 fois plus dangereux pour la planète que le célèbre CO² et accessoirement un peu de CO² aussi. Alors espérons que jamais il n’y aura de fuites !

    Quant aux différents captages menacés, soit par l’installation, soit par les épandages, on pleurera sans doute trop tard quand ils seront contaminés. La planète aurait-elle de l’eau à perdre ?

    Et d’ailleurs est-on certains d’avoir toujours assez d’intrants vu la multiplication de ces installations ? Et des terrains pour épandre le digestat ? A ma connaissance, le méthaniseur BIOMARNE des Essarts les Sézanne était en affaire avec des agriculteurs de Nesle La Reposte et vers Esternay. Que feront-ils ensuite, ces agriculteurs ? Ils devront choisir l’un des deux seulement.

    Peut-être verrons-nous des méthaniseurs en faillite que les communes devront gérer comme des restes industriels…

    Merci de noter mon refus de cette nouvelle installation.

    Assom51.fr

    D’autres arguments techniques sur le site ecep51.fr ou dans le tract ci-dessous :

    Et avant le 17/04/23 exprimez-vous en écrivant à :

    ud77.drieat-if@developpement-durable.gouv.fr

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  • L’éolien en Champagne, à quel prix ?24 03 2023 30/03/2023

    Réunion publique à Sézanne 51 ce vendredi 24 mars 2023. Une bonne question et des réponses utiles à tous, fournies par le Collectif local « ecep51.fr » , Environnement Champenois en péril. Il réunit à ce jour 16 associations de la Marne essentiellement, maintenant rejointes par d’autres rencontrant les mêmes problèmes dans l’Aube.

    Sommaire de la réunion :
     Présentation du collectif
     L’éolien, ce qu’on nous en dit
     Les impacts sur les paysages, la biodiversité, la santé
     La réalité de cette énergie
     Responsabilité des élus et risques pour les propriétaires
     Conclusion

    Vous trouverez les réponses en cliquant sur le lien suivant :

    Reunion-publique-a-SezanneTélécharger

    “L’éolien en Champagne, à quel prix ?” Réunion publique organisée par notre collectif ECEP51 le Vendredi 24/03/2023 à 18h30, salle du Prétoire. Venez nombreux!

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  • Ne touchez pas au grisbi de l’éolien ! 26/03/2023

    La FED nous informe de l’appétit des promoteurs éoliens pour les cadeaux de l’État en sa faveur.

    Au lieu des « énergies solaire et éolienne qui pouvaient permettre d’économiser plus de 14 milliards d’euros aux finances nationales », ce qu’ils annonçaient en 2022, la question qu’ils posent au Conseil d’Etat est : « l’État a-t-il le droit de s’approprier l’intégralité des « surprofits » des producteurs d’électricité renouvelables liés à la flambée des prix de l’énergie en 2022 et potentiellement en 2023 ainsi que dans les années à venir ? » C’est la question posée par l’ensemble des syndicats professionnels de la profession au Conseil d’Etat.

    Voilà ce que nous dit la FED en ce mois de mars 2023 :

    En déposant une requête devant le conseil d’Etat1 ayant pour objet de faire annuler l’arrêté ministériel pris en décembre par le gouvernement pour plafonner les revenus des promoteurs éoliens, ceux-ci démontrent leur ferme intention de s’accaparer les surprofits qu’ils ont engrangés en 2022 sur le dos des consommateurs d’électricité1. On parle de la bagatelle de 30,9 Milliards d’euros !
    C’est à ce monument du cinéma français « Touchez pas au grisbi » qu’on ne peut s’empêcher de songer en découvrant cette information de l’association France Energie Eolienne (FEE), le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) et le syndicat de l’énergie solaire (Enerplan).         

    Les masques tombent et pourtant les gentils promoteurs éoliens avaient déclaré avec jubilation à l’AFP 2 le 12/04/2022 « Sur 2021 et 2022, les énergies solaire et éolienne pourraient permettre d’économiser plus de 14 milliards d’euros aux finances nationales dont 8,4 milliards de trop-perçu. »

    Ils affirmaient même que les énergies solaires et éoliennes, devenues compétitives, contribuaient désormais au budget de la France, et ils appelaient l’État à redistribuer ces milliards d’euros pour soutenir le pouvoir d’achat des Français. 2

     On se souvient aussi des déclarations enflammées de France Energie Eolienne affirmant que « l’éolien aura remboursé en 2024 tout ce qu’il a perçu depuis 2003 » et la Présidente de FEE ajoutait même, non sans émotion, que « l’éolien participait activement à la préservation du pouvoir d’achat, à la maîtrise du prix de l’énergie et à notre indépendance énergétique ».   
               
    Il suffit que chaque français regarde sa facture d’électricité pour comprendre le problème.        
    L’éolien est le pivot de la destruction du système électrique de la France, il fait la fortune des promoteurs et la ruine des consommateurs 3.

    Références 

    1)http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/solaire-eolien-la-filiere-attaque-lappropriation-des-surprofits-par-letat-1911835

    2)https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/energies-le-solaire-et-l-eolien-pourraient-rapporter-14-milliards-d-euros-a-l-etat-sur-deux-ans_AD-202204120313.html


    3)De quelle histoire de gros sous éoliens est-il question ?Les installations des éoliennes relèvent de deux régimes de subventions : le complément de rémunération qui concerne les parcs éoliens de puissance inférieure à 18 Mégawatts et composés de 6 éoliennes au maximum ; dans ce cas, l’exploitant éolien bénéficie d’un prix garanti par l’Etat pendant 15 ou 20 ans qui s’établit selon les contrats souscrits aux alentours de 92 euros par mégawattheure (tandis que EDF est obligé de vendre son mégawattheure à 42 euros).

    Si le parc éolien est plus important, il a donné lieu à un appel d’offres fixant aussi un prix garanti.

    Par ce mécanisme, en 2021, l’éolien vendait son mégawattheure à 75 euros pour un prix de revient de 50 euros et il recevait de l’Etat un complément de rémunération de 42 euros par mégawattheure.

    La guerre en Ukraine a changé la donne et propulsé le prix du mégawattheure jusqu’à 2000 euros et le prix de vente s’établissait en moyenne à 500 euros le mégawattheure soit un profit supérieur de 425 euros au prix garanti par contrat de 75 euros. Cette différence de tarif n’est en rien imputable à la production d’énergie éolienne mais provient uniquement d’un dérèglement du marché en raison de la situation internationale.

    Certains opérateurs éoliens ont même racheté à EDF pour 42 euros des mégawattsheure revendus sur le marché 500 euros.

    D’autres promoteurs éoliens sentant le vent tourner sont sortis préventivement des contrats qui les engageaient pour ne pas être contraints de reverser à l’Etat la différence entre le prix de vente et le prix garanti, la perte pour l’Etat étant estimée entre 6 et 7 milliards d’euros à cause de cette combine.

    Rappelons que la Cour des Comptes chiffrait en 2018 l’engagement d’argent public de la part de l’Etat à 121 milliards d’euros pour soutenir le développement de la filière éolienne.

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  • Loi d’accélération des énergies renouvelables 2023 08/03/2023

    Un texte de loi vient de sortir pour accélérer la mise en œuvre des énergies renouvelables.

    Il faut aller plus vite, en mettre plus et ignorer l’opposition des riverains sauf exception ! Pour commencer simplifions les procédures en créant « Une présomption de reconnaissance de la raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), l’un des trois critères qui permet de déroger à l’obligation de protection des espèces protégées, est instituée pour certains projets d’énergies renouvelables, leurs ouvrages de raccordement et de stockage ». Le juge pourra aussi faciliter la tâche aux promoteurs en cas de procès ! Et pourquoi pas la nôtre !!!

    Cela permettra de passer outre à toute autre raison de nous opposer, c’est un véritable risque majeur pour tuer nos arguments à nous !!!

    Simplifier les procédures

    Plusieurs mesures sont introduites pour simplifier les procédures environnementales et réduire la durée d’instruction des projets. Il s’agit de diviser par deux le temps de déploiement des projets et de revenir dans la moyenne des pays européens. 

    Les procédures de planification et d’anticipation des raccordements, tant pour les projets d’énergies renouvelables que pour les raccordements des projets de décarbonation de l’industrie, sont facilitées.

    Une présomption de reconnaissance de la raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), l’un des trois critères qui permet de déroger à l’obligation de protection des espèces protégées, est instituée pour certains projets d’énergies renouvelables, leurs ouvrages de raccordement et de stockage. Un décret en Conseil d’Etat doit encore définir les conditions d’obtention de cette présomption. 

    De nouveaux référents préfectoraux à l’instruction des projets renouvelables, créés par amendement parlementaire, seront chargés de faciliter les démarches administratives des porteurs de projets et de coordonner les services chargés d’instruire les autorisations. Un médiateur des énergies renouvelables devra aider à la recherche de solutions amiables aux difficultés ou aux désaccords rencontrés dans l’instruction ou la mise en œuvre des projets d’énergie renouvelable.

    Toujours pour gagner du temps et sécuriser les projets, des mesures tendent à réduire les risques contentieux. Le juge administratif devra permettre la régularisation de l’autorisation environnementale lorsque c’est possible. Cela évitera l’annulation totale des autorisations environnementales, lorsque le vice affectant leur légalité est régularisable. De plus, un fonds de garantie permettra de compenser une partie des coûts subis par les porteurs de projet en cas d’annulation contentieuse d’une autorisation environnementale. Aujourd’hui, les porteurs de projet attendent de connaître l’issue des recours avant de lancer la mise en oeuvre de leurs installations.

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  • Académie des Sciences 2022 02 : Éolien et Biodiversité 08/03/2023

    Dans leur rapport 2022, les Académies des Sciences et Beaux-Arts relèvent de nombreux soucis quant à l’implantation de ces parcs éoliens. En page 10 il est abordé le problème de ces parcs implantés dans des régions reculées et peu peuplées (pour avoir moins d’opposition !) mais qui sont des refuges pour la Biodiversité.

    https://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/22_02_24_eoliennes.pdf


    Impacts potentiels des centrales électriques éoliennes sur la biodiversité
    Avec le changement climatique, la réduction alarmante de la biodiversité constitue le second
    grand enjeu de notre époque. On observe notamment une forte diminution des effectifs de
    populations animales qui pourront être affectées directement (collision et effets barrières chez
    les espèces volantes mais aussi déviation des flux de migrateurs vers des zones moins favorables)
    ou indirectement (bruit, vibrations) par la multiplication des centrales éoliennes17.
    Face à l’opposition grandissante des populations humaines concernées, l’implantation
    d’éoliennes se fait de préférence dans des zones reculées qui sont justement souvent des refuges
    pour la biodiversité car moins perturbées
    . Or, chez nombre d’espèces d’oiseaux et de
    chiroptères, une augmentation accidentelle de la mortalité par collision à l’âge adulte, même
    très faible en apparence, peut conduire à l’extinction des populations18.
    Qui plus est, en parfaite contradiction avec la loi de protection de la Nature de 197619 et celle
    de la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages de 201620, les études d’impact
    des éoliennes sur la biodiversité ont, dans le passé, démarré le plus souvent une fois
    l’implantation des projets décidée
    , négligeant la phase « évitement » de la séquence « éviter-
    réduire-compenser » telle que décrite dans la loi. Cette approche apparaît comme la norme des
    nouveaux projets d’éoliennes marines21, mais d’ambitieux programmes de recherche doivent
    être entrepris pour répondre aux nombreux questionnements encore sans réponse sur leur
    impact environnemental 22.

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  • Avis sur l’éolien par l’Académie des Beaux-Arts 02 2022 08/03/2023

    Nouvel avis des Académies des Beaux Arts et des Sciences sur l’éolien en France terrestre ou offshore. Cette énergie renouvelable ne semble guère appréciée par ces Académies. Voici en particulier ci-dessous l’avis assez littéraire de celle des Beaux-Arts. Son regard sur leur impact sur notre vision des paysages est intéressant :

    https://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/22_02_24_eoliennes.pdf

    Annexe 2- Contribution de l’Académie des beaux-arts, par Jean Anguera, Académie des beaux-arts :

    L’impact des éoliennes sur le paysage
    Répondre aux besoins matériels de l’homme en détruisant les conditions de son
    épanouissement moral et psychique auxquelles répond le paysage est socialement aberrant.
    C’est pourtant dans ce contexte éminemment paradoxal que se situe l’implantation généralisée
    des éoliennes.
    Par leur présence répétée et disproportionnée se détachant sur le ciel, leur répartition régulière
    et uniforme, les éoliennes créent un impact considérable sur le paysage. Les questions qu’elles
    posent sont du domaine de l’esthétique, mais par esthétique il faut comprendre les données
    psychologiques, symboliques, mentales c’est-à-dire intellectuelles et affectives qui
    conditionnent pour une large part notre bonheur. Le plan esthétique est communément admis
    comme étant subjectif et donc indéfiniment discutable. C’est la raison qui l’amène à être
    souvent écarté des débats. Cependant l’impact visuel des éoliennes est si fort qu’il dépasse le
    seuil du subjectif et nous oblige à remettre en cause la validité de leur implantation.
    Les propos qui suivent s’appuient principalement sur les témoignages d’habitants du Pithiverais,
    des environs de Beaune-La-Rolande ou de Toury dans le Loiret, un paysage de plateau considéré
    généralement de faible valeur sur un plan touristique.
    1) La modification des lointains.
    « Où que je tourne mon regard il se heurte à une éolienne ; je ne peux plus voir un bout de paysage
    épargné
    » Vincent (Toury).
    Dans la contemplation d’un paysage le lointain est ce que parcourt essentiellement le regard.
    Propice au rêve et réalisant notre besoin d’évasion, synonyme d’espoir, il est désormais
    tronçonné par les épaisses coupures verticales régulièrement espacées que dessinent les
    éoliennes. C’est l’effet barreaux de la prison. Ainsi sur un plan psychologique la présence des
    éoliennes élimine le sentiment de liberté que procure le paysage et ce qui en faisait la valeur
    essentielle même si inconsciente puisque faisant partie de l’ordinaire.


    2) La présence permanente d’un hors d’échelle :
    « Quand je regarde les éoliennes derrière le clocher de l’église, j’ai l’impression d’habiter un village
    de poupées, j’ai l’impression que le territoire est devenu minuscule.
    » Antoine (Guigneville).
    Jusqu’à présent la très grande majorité des réalisations humaines restaient à l’échelle du
    paysage ; c’est-à-dire dans un rapport de grandeurs avec l’homme et le paysage.
    Avec l’implantation d’éoliennes la perception habituelle du paysage est également fortement
    modifiée quant à ses proportions. Il semble avoir singulièrement rapetissé. Les collines, les
    bosquets, l’étendue de la plaine ont soudain diminué, et les distances se sont raccourcies. A un
    sentiment d’enfermement il faut ajouter un sentiment de petitesse des espaces.

    3) Le ciel envahi.
    « En s’attaquant au ciel les éoliennes sont écrasantes ! » Monique (Judainville).
    Du ciel proviennent les menaces. L’homme y cherche l’avertissement des temps à venir. Or
    l’éolienne est d’abord dans le ciel. Là-haut est son moteur. Là-haut est le tournoiement de ses
    pâles. L’éolienne est un objet aérien qui encombre l’espace et en transforme la nature. Dans un
    même champ visuel des éoliennes par dizaines sont rapidement vécues comme insupportables.
    C’est un ciel broyé ; un ciel en permanence soumis à une intrusion, à un sentiment de menace.


    4) La beauté conditionnée par l’utilité et par le nombre.
    « Je ne sais pas si j’aime les éoliennes car je soupçonne leur inutilité » Isabelle (Yèvres-Le-Châtel).
    L’idée de beauté d’un objet n’est pas détachable de sa valeur utilitaire. Ainsi dès qu’il est
    découvert inutile ou inutilisable il devient désagréable à nos yeux, voire laid ou dangereux.
    Le jugement esthétique est également soumis à un critère d’unicité ou de rareté. Nombreuses,
    identiques, devenues banales et envahissantes les éoliennes ne peuvent être belles. Au fur et
    à mesure de leur implantation certaines personnes sont ainsi passées de l’adhésion au rejet et
    parfois considèrent insupportables de vivre au milieu d’elles, mais il est trop tard pour agir et
    beaucoup d’habitants sont saisis d’une forme de désespoir. Certains les disent nocives sans
    justifier rationnellement leurs propos, et évoquent des troubles physiques, sans doute s’agit-il
    de désagréments psychosomatiques mais aux effets bien réels qui ne doivent pas être négligés.


    5) Le sentiment de tyrannie.
    « D’un seul coup elles sont là et tu ne sais même pas comment, pourquoi, et qui est le décideur ! »
    Jean-François (St-Loup-des-Vignes).
    La façon systématique et violente d’implanter ces éoliennes d’une taille disproportionnée
    ressemble à la main mise d’un pouvoir supérieur sur nos existences. Toute édification au-delà
    d’une certaine dimension génère un sentiment d’oppression. Elle suppose un parfait accord
    avec ceux qui côtoient cette édification. Dans le cas contraire elle est perçue comme l’exercice
    d’une tyrannie. Ces monuments que sont les éoliennes ne sont généralement pas le fait d’un
    assentiment général. Une commune et au mieux quelques exploitants agricoles peuvent être
    les bénéficiaires de son implantation. Pour tous leurs voisins, il ne peut s’agir que d’une nuisance
    à moins d’adhérer aveuglément à une solution écologique qui fait pourtant largement débat.


    6) Quand elles sont loin ou quand elles sont proches de chez soi.
    « Tout change en fonction de la distance avec son lieu de résidence. Côtoyée de près la disproportion
    d’échelle s’impose à l’évidence. Le côté menaçant se fait nettement sentir. Plus moyen d’être
    indifférent. C’est alors que nous découvrons que notre avis n’est pas sollicité
    . » Gérard (Beaune-
    la-Rolande).
    « Pourquoi les installe-t-on ici dans un paysage magnifique ! Il n’y a qu’à les mettre en Beauce
    par exemple !
    »
    La plupart d’entre nous n’a réfléchi aux conséquences de l’implantation des éoliennes que
    lorsqu’il est directement concerné. Tout un chacun pense spontanément, et en dehors de
    toute subjectivité, que l’implantation d’éoliennes détruit le paysage par conséquent son premier réflexe est de suggérer de les installer dans un endroit jugé sans intérêt. Mais n’est-il
    pas injuste d’imposer une gêne supplémentaire à ceux qui se trouvent déjà dans une
    situation défavorisée ?


    7) Deux problématiques sont indirectement liées à l’impact sur le paysage :
    La question de la somme provisionnée pour le démantèlement d’une éolienne
    : selon l’étude
    faite par un cabinet d’architecture (agence Dominique Perrault) ce démantèlement pourrait
    aller sur terrain plat jusqu’à 400 000€. Si le terrain est accidenté le coût peut s’avérer nettement
    plus important. Quant à la somme provisionnée pour le démantèlement elle ne semble pas
    s’élever à plus de 100 000€, donc elle reste bien insuffisante.
    Autre problématique d’ordre technique : celui du recyclage des pales en résine époxy armée
    de fibres de verre
    . La dureté du matériau composite couplé avec l’avantage de sa légèreté en a
    fait un matériau utilisé depuis longtemps. Son recyclage fait l’objet d’études depuis de
    nombreuses années sans solution véritablement satisfaisante – par exemple dans le réemploi
    du matériau des coques de bateau ou de pièces de véhicules automobiles. Il faut songer à la
    résistance des kayaks de compétition destinés à franchir des rapides sans se briser ou à celle
    des pâles d’hélicoptère pour imaginer sans peine les difficultés d’un recyclage des résines
    composites. Ce recyclage s’avère effectivement très difficile. Il est effectué par broyage
    essentiellement, une technique très coûteuse en énergie, suivi par un réemploi comme charge
    par noyage dans une nouvelle résine. La combustion de ces résines est également complexe
    parce qu’excessivement polluante.
    Il est regrettable de constater que les solutions d’avenir aux problèmes esthétiques, économiques
    et techniques posées par les éoliennes tiennent d’avantage d’illusions entretenues et de
    campagnes publicitaires que de solutions réalistes qui, en tout état de cause, auraient dû
    précéder la politique d’implantation des éoliennes et non être reportées à plus tard. La mise en
    service de l’automobile n’a pas eu lieu avant d’avoir solutionné les moyens de freinage du
    véhicule.


    Conclusion :
    L’évidence première est que le paysage participe au bien-être de l’homme. Il est nécessaire
    que l’homme aime le lieu qu’il habite. Il trouve ainsi une forme de confort qui répond à un
    besoin psychique et moral. La beauté du paysage vécu participe à son épanouissement
    intellectuel, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte. C’est pourquoi dans ces déplacements de loisir
    l’homme recherche les lieux qui lui semblent beaux. Par conséquent il ne doit pas sacrifier la
    beauté du paysage qu’il habite, car à être toujours ailleurs cette beauté finira forcément par être
    nulle part.
    L’implantation des éoliennes suppose un sacrifice considérable et généralisé à toute la
    population. Au vu des conséquences la décision de leur implantation est d’une responsabilité
    énorme et ne peut être prise qu’avec la certitude absolue de son bien-fondé.
    Face au sacrifice consenti ce serait une faute impardonnable de la part de nos décideurs que de
    nous obliger dans quelques années à assister partout en France aux spectacles désolant de
    champs d’éoliennes abandonnés parce qu’inutiles ou non rentables. Tel risque d’être le paysage
    que nous laisserons aux générations futures.

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  • Eolien procès gagné dans l’Aisne 08/03/2023

    A Montcornet dans l’Aisne un préfet puis la Cour administrative et enfin le Conseil d’État ont écouté les arguments des riverains sur la saturation visuelle. EDPR Holding a perdu son procès car « étaient déjà construits ou autorisés dans le secteur deux parcs éoliens comportant un total de dix-huit éoliennes à un kilomètre, sept parcs éoliens comportant un total de 68 éoliennes à cinq kilomètres et quatorze parcs éoliens comportant 126 éoliennes à dix kilomètres « .

    Faut-il en arriver là ? Un peu de mesure aurait dû suffire au promoteur pour s’arrêter, non ?

    Lire l’article de l’UNION du 02 03 2023

    https://www.lunion.fr/id461210/article/2023-03-02/aisne-nouveau-revers-pour-les-promoteurs-de-la-ferme-eolienne-de-montloue#

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  • Agriculteurs, attention… Le Particulier (2023 03 08) 08/03/2023

    Depuis de longues années, je pense que les agriculteurs sont dupés par les promoteurs éoliens qui viennent les démarcher en secret chez eux pour leur promettre des revenus intéressants.

    Mais attention. On n’a rien sans risque. Et cette fois les risques sont importants. Où est le « bon sens paysan » de nos anciens ?

    • Un revenu pour payer nos futures retraites, m’a-t-on dit dans mon village
    • Un revenu sûr pour les années moins bonnes
    • Un revenu pour améliorer notre quotidien

    Mais en êtes-vous si sûrs ? Vous devez signer au plus vite un bail emphytéotique et cela avant que votre voisin ne le signe avant vous. Cela ressemble à un document officiel, avec tout prévu à l’avance et ce que vous comprenez mal, on vous rassure sur le champ.

    Et vite, sans même prévenir vos enfants que vous engagez également, vous vous apprêtez à signer.

    D’autres eux ont déjà signé et certains s’en mordent déjà les doigts !

    Le magasine « Le Particulier Immobilier », spécialiste des différents placements consacre trois pages de son journal de mars 2023 à ce type de placement et il vous prévient d’emblée :

    « Vous avez hérité d’encombrantes parcelles non constructibles ? Le fermier en place vous rapporte des revenus dérisoires ? Attention à ne pas succomber, sans réfléchir, à la proposition alléchante d’un promoteur éolien. Car l’argent ne tombe pas du ciel ! »

    https://leparticulier.lefigaro.fr/jcms/c_111571/immobilier/eoliennes-ce-loyer-que-vous-percevrez-mais-qui-peut-vous-couter-cher-20230307

    Sommaire

    Achetez vite ce numéro car vous n’aurez plus aucune envie de louer vos terres à un promoteur. Au fait, pourquoi n’ont-ils pas acheter de terres ? Pour éviter de devoir s’en débarrasser un jour prochain, quand le vent tournera ou que les machines seront obsolètes . Et de vous laisser la responsabilité de faire enlever ces machines vieillissantes à 400 000 euros le démantèlement par machine qui annuleront tous vos profits précédents !

    Le Particulier Immobilier n°405 :

    https://boutique.leparticulier.lefigaro.fr/produit/125259-le-particulier-immobilier-n-405?ID=125259&utm_campaign=Contenu-auto-boutique-site-edito&utm_medium=contextuel&utm_source=leparticulier&utm_term=LPSTAUTO

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  • Avis commun des Académies (Sciences et Beaux-Arts) 02 2022 08/03/2023

    Dans leur avis commun, les Académies pré-citées reconnaissent les nuisances de l’éolien pour la population.

    L’implantation d’éoliennes terrestres et littorales se heurte à des résistances de plus en plus grandes du fait des nuisances qu’elles occasionnent : bruits, dénaturation et défiguration des paysages, perte de valeur patrimoniale des biens immobiliers ou d’attrait touristique des régions concernées. Les éoliennes doivent être installées dans des territoires où le vent est en moyenne suffisamment fort pour être efficace et suffisamment constant pour être utilisable. Cela conduit à les construire en nombre et à les concentrer dans certaines régions, indépendamment des besoins énergétiques locaux, accentuant ainsi un sentiment d’injustice territoriale. Ces zones choisies sont le plus souvent également importantes pour la protection de la biodiversité car, moins peuplées, elles abritent des espèces rares et parfois sensibles dans des milieux moins perturbés par les actions humaines.

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  • Seine et Marne : la méthanisation en force 07/02/2023

    Une nouvelle carte réalisée par ecep51.fr est impressionnante.

    « C’est terrible de voir autant d’unités de méthanisation, sachant que c’est le Grand Est qui est
    en tête… Des méthaniseurs à moins d’un km l’un de l’autre… »

    Aura-t-on assez de déchets ou faudra-t-il y mettre des champs dédiés pour les faire tourner ? Encore une question majeure. Est-ce seulement un moyen de s’enrichir pour certains gros agriculteurs au profit des petits, qui peinent à s’en sortir.

    L’avenir de le filière reste inquiétante car la méthanisation à la ferme a laissé sa place à une industrialisation des campagnes par des installations de grande taille amenant un maximum de nuisances pour les riverains.

    Seine et Marne et ses nombreux méthaniseurs 2022 10
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  • Le prix de l’énergie menace la filière méthanisation 07/02/2023

    Pour faire du méthane on utilise de l’électricité ! Et donc si le prix de l’électricité augmente, les méthaniseurs sont moins rentables !!!

    Un exploitant conseille : « Il faut une exploitation en bonne santé financière » et les projets d’extension doivent « être en adéquation avec la taille » de la ferme.

    Que dire des méthaniseurs comme aux Essarts lès Sézanne, loin de la taille de la méthanisation à la ferme avec ses 30 000t/an ? Dans le contexte de la guerre en Ukraine et de la flambée du prix de l’énergie, la filière fait face aujourd’hui à un « cumul des contraintes », estime Mauritz Quaak, vice-président de l’Association des agriculteurs méthaniseurs de France (AAMF).

    Depuis 2017, le coût moyen d’une installation est passé de 4,5 à 6 millions d’euros. Conséquence : les porteurs de projets remboursent des emprunts à des taux plus élevés.

    Depuis novembre 2022, la filière a aussi vu les tarifs de rachat de l’énergie produite revus à la baisse pour les nouveaux contrats, de 6 à 15 % selon le type de système.

    Sans oublier le nombre croissant de méthaniseurs proches les uns des autres, va-t-on voir des méthaniseurs en faillite ?

    Comme l’exprime web-agri.fr, il faut être vigilant dans les projets de méthanisation.

    « La méthanisation n’est pas un fleuve tranquille » : si en France de plus en plus d’agriculteurs sont tentés de valoriser leurs déchets pour produire du gaz et générer de nouveaux revenus, la conjoncture et la flambée du prix de l’énergie menacent le développement de la filière.

    « S’il n’y avait pas la méthanisation, je ne serais peut-être plus là », estime François Trubert, éleveur de vaches laitières et de volailles. Installé à Gévezé au nord de Rennes, ce fermier qui s’est lancé dans la production de biogaz il y a 11 ans ne cache pas sa fierté d’assurer son autonomie financière et énergétique.

    Devant sa cuve en forme de dôme, cet entrepreneur d’un naturel énergique explique le fonctionnement de son méthaniseur qu’il alimente avec 30 tonnes de matière par jour, essentiellement des déjections et enveloppes de maïs. Par fermentation, il produit un équivalent au gaz naturel fossile qu’il convertit par cogénération en électricité.

    « Je peux mettre 150 kilowatts d’électricité sur le réseau », soit la consommation de 200 ménages, assure l’éleveur, dont la voix est couverte par le bruit du moteur qui transforme son gaz en électricité.

    Après avoir investi un million d’euros, il se targue de produire pour 240 000 Kwh d’électricité dont il tire environ 100 000 euros de marge, une fois déduits ses coûts de fonctionnement, énergie, achats de matières, salaires.

    Sous contrat avec un opérateur d’énergie local, il se réjouit aussi de chauffer sa maison, l’eau courante et son poulailler.

    Ce pionnier de la filière en Bretagne tient aussi à prévenir ses collègues agriculteurs tenté par l’aventure : « la méthanisation n’est pas un fleuve tranquille ». « Le message c’est vigilance (…) il faut une exploitation en bonne santé financière » et les projets d’extension doivent « être en adéquation avec la taille » de la ferme, souligne-t-il.

    « Cumul de contraintes »

    Dans le contexte de la guerre en Ukraine et de la flambée du prix de l’énergie, la filière fait face aujourd’hui à un « cumul des contraintes », estime Mauritz Quaak, vice-président de l’Association des agriculteurs méthaniseurs de France (AAMF).

    Depuis 2017, le coût moyen d’une installation est passé de 4,5 à 6 millions d’euros. Conséquence : les porteurs de projets remboursent des emprunts à des taux plus élevés.

    Depuis novembre, la filière a aussi vu les tarifs de rachat de l’énergie produite revus à la baisse pour les nouveaux contrats, de 6 à 15 % selon le type de système.

    Plus surprenant, les agriculteurs méthaniseurs qui auraient pu passer pour les grands gagnants de la crise des prix de l’énergie, sont eux-mêmes rattrapés. Car pour fonctionner un méthaniseur a besoin d’électricité, qu’il doit acheter au prix fort.

    Et « c’est l’achat au prix du marché de cette électricité qui met la filière en difficulté », souligne Hélène Berhault-Gaborit, animatrice à l’AAMF .

    « Qu’on soit porteur de projet, producteur, on se retrouve avec une hausse (de la facture d’électricité) de 100 % à 400 %. Malheureusement, il y a un seuil fatidique. Quelqu’un qui verra sa facture multipliée par trois, ce sera fini », alerte Mauritz Quaak qui lance un « message d’alerte » aux agriculteurs.

    A Iffendic (Ille-et-Vilaine), le Gaec de Trevit qui exploite 200 vaches laitières, transforme lui le fumier en gaz.

    « On parle beaucoup de souveraineté alimentaire, on parle d’énergie (…) nous, on a un pied dans chaque », se targue Frédéric Pillet, 42 ans. Avec cinq associés, il a investi il y a trois ans 3,5 millions d’euros dans un méthaniseur qui alimente « au moins 1 500 foyers » avec un gaz directement injecté dans le réseau local.

    Si cet agriculteur assurait en octobre que son projet était encore rentable, la hausse du coût de fonctionnement de son méthaniseur va rogner sur ses marges.

    En Bretagne, l’agence locale de l’énergie AILE recensait en septembre 2022, 211 unités de méthanisation en fonctionnement et en début d’année dernière une centaine en projets, au 2e rang derrière le Grand-Est.

    https://www.web-agri.fr/methanisation/article/223564/face-a-la-flambee-de-l-energie-les-agri-methaniseurs-appeles-a-la-vigilance

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  • Où trouver le plus d’éoliennes ? 07/02/2023

    Les éoliennes se concentrent dans des territoires pas forcément les plus ventés. Le NORD et l’EST sont particulièrement gâtés !

    La Somme et la Marne sont les deux départements les plus nantis. Pourtant le vent y est jugé moyen par l’ADEME. Cherchez l’erreur…

    La Somme est le département ayant le plus d’éoliennes

    26/07/2022 d’après Hello Watt

    La Somme est le département de France ayant le plus d’éoliennes d’après une étude Hello Watt de juillet 2022. Trois autres départements des Hauts-de-France sont dans le top 10.

    Hello Watt, une start-up française qui propose un comparateur d’offres d’électricité et de gaz, a réalisé une enquête en juillet 2022. Cette dernière portait sur les éoliennes en France. 

    La CRE (Commission de régulation des énergies) a dévoilé que la filière éolienne a contribué à augmenter les recettes de l’État de 7,7 milliards d’euros au titre de 2022 et 2023. 

    Aujourd’hui, en raison de forte hausse des prix du marché notamment due à la guerre en Ukraine, l’énergie éolienne est moins chère que les prix de marché et contribue positivement au budget de l’État. 

    Depuis de nombreuses années, on peut voir des éoliennes s’implanter dans les paysages français, notamment dans la région des Hauts-de-France. En effet, les Hauts-de-France sont la région qui compte le plus d’éoliennes installées. On compte 1863 éoliennes dans la région.

    À travers cette étude, on retrouve quatre départements des Hauts-de-France dans le top 10 du classement des départements ayant le plus d’éoliennes : la Somme, l’Aisne, le Pas-de-Calais et l’Oise.

    Le classement des régions avec le plus d’éoliennes en France 

    1. Hauts-de-France
    2. Grand Est
    3. Occitane
    4. Nouvelle-Aquitaine
    5. Centre-Val de Loire
    6. Bretagne
    7. Pays de la Loire
    8. Bourgogne-Franche-Comté
    9. Normandie
    10. Auvergne-Rhône-Alpes
    11. Guadeloupe
    12. Nouvelle-Calédonie
    13. Provence-Alpes-Côte d’Azur
    14. La Réunion
    15. Île-de-France
    16. Corse
    17. Martinique 

    « La force et la régularité des vent »  sont le premier critère d’explication pour l’implantation des éoliennes dans les régions. 

    Le top 10 des départements avec le plus d’éoliennes en France 

    À travers cette étude, on retrouve quatre départements des Hauts-de-France dans le top 10 du classement des départements ayant le plus d’éoliennes : la Somme, l’Aisne, le Pas-de-Calais et l’Oise.

    1. Somme
    2. Marne
    3. Aube
    4. Aisne
    5. Pas-de-Calais
    6. Aude
    7. Eure-Et-Loir
    8. Oise
    9. Meuse
    10. Côtes-D’Armor

    Avec l’apparition des éoliennes dans la mer, on n’a pas fini de voir apparaitre des éoliennes. 

    https://www.weo.fr/article/la-somme-est-le-departement-ayant-le-plus-d-eoliennes/

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  • Inconvénients des éoliennes 07/02/2023

    Quelques arguments bien connus mais toujours actuels…

    A relire régulièrement. Futura.com nous le rappelle :

    Les éoliennes produisent une énergie renouvelable, idéale pour lutter contre le réchauffement climatique et la pollution. Cependant, il est essentiel de connaître également les inconvénients des éoliennes.

    L’énergie éolienne fait partie des énergies renouvelables dont l’Homme dispose naturellement sur Terre. Elle est inépuisable et son rendement élevé. Elle se développe de plus en plus en France ces dernières années ; mais si l’on connait déjà ses avantages, la technologie présente aussi quelques points faibles.

    L’énergie éolienne est variable

    Les éoliennes produisent une énergie variable dans le temps. C’est notamment le cas de celles à axe de rotation horizontal, qui sont des éoliennes qui ne peuvent exploiter tous les vents : elle s’arrêtent lorsqu’il n’y en a pas assez ou, au contraire, lorsqu’il y en a trop. L’énergie éolienne doit donc être utilisée en complément d’une autre source d’énergie.

    Les champs d’éoliennes ne sont pas esthétiques

    Beaucoup d’habitants reprochent aux champs d’éoliennes d’être inesthétiques et de ne pas s’intégrer dans le paysage. Des efforts considérables sont donc faits, afin de concevoir un design réduisant leur impact visuel.

    Inconvénients des éoliennes : les nuisances sonores

    Les éoliennes produisent deux types de nuisances sonores. La première est due au sifflement produit lors du passage de l’air dans les hélices, et la deuxième au grincement engendré par la rotation des différents éléments mécaniques. Afin de pallier ce type de nuisances, il est donc recommandé de ne pas installer d’éoliennes à moins de 300 m des habitations.

    Des interférences avec les ondes

    Les éoliennes, principalement celles de première génération, peuvent interférer avec les ondes électromagnétiques (radio, télévision, télécommunications). Dans certaines régions, il est donc nécessaire d’installer des récepteurs ou des transmetteurs afin de renforcer ces signaux.

    Les pales d’éoliennes représentent un danger pour les oiseaux

    Les oiseaux ne distinguent pas les pales d’éoliennes lorsqu’elles sont en rotation, et entrent en collision avec ces dernières. Les éoliennes ne doivent donc pas être installées dans les couloirs de migration des oiseaux ni dans les régions où il y a des espèces menacées où, le cas échéant, un système lumineux doit être mis en place.

    Pense-bête : afin d’atténuer les principaux inconvénients des éoliennes, il est essentiel de bien étudier leur lieu d’installation mais aussi leur mode de fonctionnement et leur design.

    futura-sciences.com

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  • Des témoignages poignants contre éolien 06/12/2022

    Des éleveurs, des riverains, des scientifiques témoignent tous devant les dommages créés par un parc éolien.

    36 minutes pour comprendre les drames vécus par ces agriculteurs qui ont perdu leurs bêtes et parfois leur propre santé.

    Les agriculteurs poussés à louer leurs terres et qui ne savaient pas ce qui les attendaient ensuite.

    Des contrats qui lient le loueur de terres mais très peu de contraintes pour le monde de l’éolien

    Le Mouvement de la Ruralité a établi ce document impressionnant. Merci à eux.

    A écouter vraiment attentivement :

    36 minutes avant de dire OUI à un parc éolien

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  • Nouveau méthaniseur Saint-Martin du Boschet (77 et 51) 29/11/2022

    Encore un méthaniseur en construction sur notre secteur et tout près des zones de captage comme Esternay, cette fois ou d’une zone protégée pour y installer une lagune de stockage comme Nesle la Reposte.

    16/11/2022 : Articles dans l’Union et le Pays Briard.

    Jacques Bilesimo a été notre lanceur d’alerte comme il l’explique au journaliste ici et son ami de l’association APENC de Neuvy-Courgivaux. Puis repris par le Collectif ecep51.fr

    « Ce méthaniseur est situé au hameau de la Baleine, sur la commune de Saint-Martin-du-Boschet, en Seine-et-Marne donc, mais il est à quelque 100 m du département de la Marne et sa zone d’épandage des digestats est essentiellement dans ce dernier département… Pire, elle est beaucoup sur la zone de protection du captage d’eau d’Esternay », s’est tout d’abord insurgé Jacques Belesimo« .

    https://actu.fr/grand-est/esternay_51237/marne-eau-potable-inquietude-a-esternay-apres-linstallation-dun-methaniseur_55263531.html

    Cinq agriculteurs (sur 3 fermes différentes) se sont groupés pour ce projet d’envergure. Comme toujours,ce sont de grosses exploitations qui peuvent se lancer dans ce genre de gros projet « industriel » et non un petit complément d’activité pour un petit agriculteur soucieux de gérer ses propres déchets ! Comme on nous l’a présenté dans les projets initiaux de « méthanisation à la ferme ». Et Ils commencent les travaux avant même d’avoir fini le dossier administratif complet.

    On y apprend qu’il sera agrandi jusqu’à 99,8t comme le projet Biomarne aux Essarts lès Sézanne, afin d’échapper aux contraintes, mais pour l’instant la taille est minimisée. De qui se moque-t-on ? Des riverains bien sûr.
    Consultation publique à venir après …


    https://www.lunion.fr/id427423/article/2022-11-15/un-methaniseur-epandra-t-il-vraiment-ses-digestats-sur-la-zone-de-captage-en-eau

    En plus de ce site près du captage d’Esternay, il est prévu une lagune de stockage à des km de là, sur la commune de Nesle la Reposte. Cette dernière qui est en attente aussi d’un projet de parc éolien !!! On n’a pas dit en tant que Président de la République à Belfort en février 2022, qu’il fallait éviter la saturation ???

    Sachez que le maire de Nesle la Reposte, son conseil et sa population était contre la lagune de stockage (à proximité directe des sources de la Noxe….),et pourtant : “J’ai signé l’arrêté contraint et forcé « … a déclaré le maire de Nesle !

    29/09/2022 Suite à une visite en mairie, il a été possible d’avoir accès au plan d’épandage, mais pas à l’étude environnementale, bien que le maire soutient qu’il y en a une.

    Plan d’épandage, circuit camions et localisation des lagunes de stockage :

    On remarquera la proximité immédiate du point de captage d’Esternay.

    Carte des cours d’eau :

    Carte des cours d’eau

    Quelques documents glanés : l’arrêté préfectoral concernant le raccordement au réseau et un dossier de financement.

    Il est rappelé qu’en dessous de 30T par jour, ce type d’usine n’est même pas soumis à un enregistrement ICPE, donc aucun avis de l’Autorité Environnementale et encore moins de la population.

    Le promoteur n’a qu’à produire un dossier environnemental produit par un bureau d’étude.

    Rappelons le documentaire d’Hugo Clément sur la méthanisation nous espérons que la population aura ouvert un peu le yeux.

    « Biocarburants, biogaz : le grand enfumage ? »

    Le CNVMch déclare dernièrement :

    « On constate que les lobbies gaziers ont les moyens de s’imposer de plus en plus dans les médias et ailleurs : ils sont plus de 600 à s’être invités à la table des négociations de la COP 27 autour du climat….

    Il s’agirait d’un gaz vert (?), dommage que cette couleur ne soit pas visible dans l’atmosphère car elle permettrait de repérer les 4,8 % de fuites de méthane, CO2 et autres H2S, GES très nocifs pour le climat et la santé.

    Notre indépendance énergétique serait garantie avec un gisement méthanisable de l’ordre de 20 TWh en 2030 : Il n’est pas précisé qu’en 2021 en France, la consommation de gaz toutes origines a été de 474 TWH et que la France a produit 4,3 TWh de méthane soit …0,9% des besoins ; on est loin du compte, pour remplir les objectifs de cette industrie dont le TRE (taux de rendement énergétique) est l’un des plus faible.

    Plus de 7000 installations seraient nécessaires accompagnées d’un bilan carbone catastrophique avec une circulation poids lourds qui explose, des paysages définitivement détruits, des fonctionnements de production gourmands en énergie et en biomasse, producteur de digestat dont l’innocuité à ce jour n’est pas prouvée qui appauvrit les sols en les sur-fertilisant.

    On parle ici de réindustrialisation de la France en omettant de dire que ce sera au détriment des terres agricoles largement artificialisées et de la production alimentaire détournée au profit de l’approvisionnement des méthaniseurs (CIVES, maïs, betteraves…)

    La place manque pour parler des milliards d’euros de subventions versés ainsi que des risques liés à cette industrie ICPE : explosions, risques sanitaires (particules fines, molécules odorantes donc pas anodines) et surtout risques de pollutions de la ressource eau qui on l’a vu cet été, va finir par manquer.

    https://www.cnvmch.fr/

    Merci aussi à ecep51.fr pour son article sur le sujet :

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  • J-5 : EP Portes de Champagne 2 (51) 21/11/2022

    Suite à la demande de deux associations locales, 8 jours de plus pour répondre. Mais n’oubliez pas de le faire !

    Direction Départementale des Territoires : AVIS DE PROLONGATION D’ENQUÊTE PUBLIQUE


    L’enquête publique initialement ouverte du lundi 24 octobre 2022 à 9 heures, au vendredi 25 novembre 2022 inclus à 17 heures , en vue d’obtenir l’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien dit « Parc éolien des Portes de Champagne II » sur le territoire des communes de La Forestière et de Les Essarts-le-Vicomte (5 éoliennes et 2 postes de livraison) est prolongée de 8 jours et s’achèvera le samedi 3 décembre 2022 à 12 heures.


    Outre les dates de permanence du commissaire enquêteur prévues par arrêté préfectoral n° 2022-EP-172-IC en date du 22
    septembre 2022, Monsieur Jean-Pierre Gadon, commissaire-enquêteur désigné, tiendra une permanence supplémentaire
    à la mairie de Les Essarts-le-Vicomte, le samedi 3 décembre 2022 de 9 heures à 12 heures , où le public pourra consulter un exemplaire du dossier et consigner ses observations, propositions, et contre propositions sur le registre ouvert à cet effet, à feuillets mobiles côtés et paraphés par le commissaire enquêteur.

    19 communes concernées, pensez à vous assurer que votre mairie s’exprime sur le sujet. Sans réponse de leur part, elles sont supposées l’accepter !


    Cette prolongation d’enquête publique sera portée à la connaissance du public au plus tard à la date initalement prévue
    pour la fin de l’enquête, soit le vendredi 25 novembre 2022, par voie d’affichage dans les mairies suivantes : Les-Essarts-le-
    Vicomte, La Forestière, Escardes, Châtillon-sur-Morin, Courgivaux, Esternay, Le-Meix-Saint-Epoing, Barbonne-Fayel, Fon –
    taine-Denis-Nuisy, Chantemerle, Bethon, Montgenost, Nesle-la-Reposte, Bouchy-Saint-Genest, Saudoy, La Noue et Saint-
    Bon pour le département de la Marne, Villenauxe-la-Grande pour le département de l’Aube et Louan-Villegruis-Fontaine
    pour le département de la Seine-et-Marne
    et également sur le site www.marne.gouv.fr

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  • Méthanisation dans la Marne en 2022, des chiffres 18/11/2022

    La méthanisation dans la Marne :

    Sur les 207 unités de méthanisation en service en Grand Est en 2021, les trois quarts fonctionnent en cogénération en produisant à la fois de l’électricité et de la chaleur. Le quart restant regroupe les unités en injection, dans les réseaux gaziers de distribution (GRDF) ou de transport (GRTgaz), de biométhane issu de l’épuration du biogaz produit par la méthanisation.

    A l’échelle de la Marne, 41 méthaniseurs sont en fonctionnement ou en projet avancé (permis ICPE ou construction), dont 13 en cogénération et 28 en injection.  

    Voir l’article plus loin sur celui des Essarts lès Sézanne et ses premières nuisances alors qu’il est en cours de construction seulement.

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  • Trop de méthaniseurs en Seine et Marne 18/11/2022

    En venant de Paris sur la N4 on voit au moins deux méthaniseurs et d’autres en construction encore !

    La méthanisation divise les agriculteurs en Seine-et-Marne, s’inquiète la Confédération Paysanne

    https://actu.fr/societe/la-methanisation-divise-les-agriculteurs-en-seine-et-marne_46028733.html

    Rien qu’en Seine-et-Marne, 33 unités de méthanisation sont en fonctionnement ou sur le point de l’être selon la Confédération paysanne.

    En Ile-de-France, 39 unités de méthanisation fonctionnent ou sont en projet. Et la Seine-et-Marne est championne en la matière avec 33 unités rien que pour notre département. Il faut dire qu’avec ses surfaces agricoles, la Seine-et-Marne a de quoi séduire les pro-méthanisation.

    La méthanisation, un complément de revenu pour les agriculteurs

    La Région Ile-de-France encourage l’installation de ces unités. Une façon de verdir l’image de l’Ile-de-France en produisant du biogaz et d’assurer un revenu de complément aux agriculteurs franciliens. La région cofinance en effet avec l’Ademe la création d’unités de méthanisation. Une stratégie adoptée dès 2015 et qui se poursuit.

    La Seine-et-Marne se tourne vers la méthanisation

    Avec ses grandes surfaces cultivées, la Seine-et-Marne a largement profité de l’opportunité de la méthanisation. Plusieurs dizaines d’unités de méthanisation fonctionnent et de nouveaux projets sont en cours d’élaboration chaque mois.

    « Jeter des cultures alimentaires »

    Mais pour la Confédération paysanne, les agriculteurs seraient incités à « jeter » dans leurs méthaniseurs des cultures tout à fait comestibles. « Le modèle prôné dans la région consiste à faire pousser des cultures alimentaires, à grand renfort d’engrais et de produits de synthèse, et à jeter directement la récolte dans les méthaniseurs pour produire du gaz » assurent les membres de la Confédération.

    Une affirmation rejetée par les agriculteurs engagés dans ce processus de fabrication de biogaz. « Nous utilisons des sous-produits agricoles, le résidu de nos cultures. Et pour compenser entre deux récoltes, nous faisons pousser des CIVE en fonction de ce dont nos terres ont besoin afin de ne pas les appauvrir. Nous vivons de la terre et nous voulons que cela dure » explique Pierre, propriétaire d’un méthaniseur en Seine-et-Marne.

    Devant le développement quasi exponentiel des méthaniseurs en Ile-de-France, et davantage encore en Seine-et-Marne, la Confédération paysanne réclame « la mise en place imminente d’un moratoire et la réalisation d’un premier bilan ».

    Pour ses membres, les méthaniseurs feraient peser un risque de « pollution des sites ». Ils dénoncent également les nuisances pour les riverains, et « des investissements de plusieurs millions d’euros » financés en grande partie par les pouvoirs publics.

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  • Enquête publique La Forestière (51) 18/11/2022

    Après Rieux, St-Bon, Champguyon, voici la quatrième enquête publique dans notre secteur du Sud-Ouest Marnais, et avant plusieurs autres qu’on attend dans ce secteur, comme Nesles La Reposte ou Charleville .

    STOP, arrêtons le saccage du Sud-Ouest Marnais.

    Réagissez à nouveau en vous opposant à cette extension de parc, le projet des Portes de Champagne II à La Forestière et Essarts Le Vicomte dans la Marne.

    Il est trop près de la Forêt de Traconne (moins de 200 m pour deux éoliennes sur les 5 qui viennent s’ajouter aux 6 précédentes).

    Deux éoliennes étaient refusées dans le projet de 2013, on les remet dans ce nouveau projet. On ne sait jamais si le nouveau Préfet déjugeait son collègue précédent !!!

    Ce projet porte atteinte à une zone protégée « La ZNIEFF 210009881 : FORET DOMANIALE DE LA TRACONNE, FORETS COMMUNALES ET BOIS VOISINS A L’OUEST DE SEZANNE ».

    https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210009881

    Il continue la saturation de notre paysage du Sud-Ouest Marnais.

    La Marne est le département du Grand-Est la plus chargée en éoliennes :

    1001 éoliennes sur les 8000 en France !

    et le SUD-OUEST MARNAIS particulièrement gâté…

    Alors mettez un message au commissaire enquêteur pour le projet des Portes de Champagne 2 sur ddt-seepr-icpe@marne.gouv.fr

    Avant le 25 novembre 2022

    Remarque de dernière minute :

    « enquête publique du lundi 24 octobre 2022 à 9 heures, au vendredi 25 novembre 2022 inclus à 17 heures, prolongée au samedi 3 décembre 2022 à 12 heures » pour erreurs de procédures. Mais faites-le tout de suite pour ne pas oublier et pensez à faire participer vos voisins et amis. C’est le nombre et la qualité des messages qui comptent.

    Merci d’avance

    Enos pour assom51.fr

    Par où passeront les grues cendrées pour aller au Lac du Der?
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  • Parc éolien de Rieux, avis défavorable 18/11/2022

    Grosse mobilisation pour ce parc éolien de Rieux près de Montmirail (60 observations et les participations des associations locales). Le Commissaire enquêteur y répond par un avis en faveur des riverains. Il reste à attendre l’avis final du Préfet de la Marne.

    A noter le commentaire du CE sur la concertation du public :
    « Je constate que le porteur de projet n’a pas eu une réelle volonté de rencontrer le public, il y a clairement un manque de concertation en amont et pendant les études. Aucun moyen direct n’a été utilisé pour informer et recueillir les avis des habitants.
    Les quatre permanences ont permis aux riverains, aux associations de protection de l’environnement et des paysages de s’exprimer.
    Le nombre de remarques du public est particulièrement révélateur de ce manque de concertation.
    Aussi, je note que cette carence a généré de la suspicion vis-à-vis du porteur de projet et des élus des deux communes d’implantation.
    Le sentiment d’être dans une « culture du secret » a exacerbé les tensions lors de l’enquête publique.
    Le porteur de projet s’est employé à maintenir un contact étroit avec les élus des communes de Vauchamps, de Boisy le Repos ainsi qu’avec les propriétaires/exploitants concernés.
    Cette disparité de traitement entre les riverains et les élus a accentué cette opposition au projet.
    Dans ce contexte le projet est massivement rejeté par les habitants qui se sont exprimés en cours d’enquête
    publique ».

    D’où sa conclusion qui nous fait très plaisir :

    « Ce projet révèle la dualité qui existe entre deux obligations, deux politiques publiques majeures à concilier :
    la protection du patrimoine culturel, environnemental et paysager et le développement des énergies renouvelables.
    Pour ces raisons et ces motifs, j’émets un avis défavorable,
    À la demande présentée par la Société VALECO- Parc Eolien des Rieux de créer et d’exploiter un parc éolien de quatre aérogénérateurs sur les territoires des communes de Vauchamps et de Boissy le Repos 51210.
    Fait à Reims, le 25 Octobre 20222.
    Rémy COUCHON- Le commissaire enquêteur. »

    https://www.marne.gouv.fr/content/download/38173/234704/file/RAPPORT%20PROJET%20EOLIEN%20DES%20RIEUX%20V3.pdf

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  • EP Saint-Bon Réponse commissaire enquêteur 18/11/2022

    Le commissaire enquêteur a donné sa réponse à l’enquête publique. Il est favorable sous quelques réserves à ce projet.

    La barrière en entrant en Champagne par la N4 en venant de la Capitale va s’agrandir encore. Comme je le disais dans mon commentaire, c’est comme cela qu’on sait qu’on arrive en Champagne ! Signe fort pour les touristes alléchés par la Charte UNESCO. Quel drame !!!

    Mais je dois exprimer une autre remarque qui me frappe à nouveau ici : Le calendrier de l’enquête publique me choque profondément. En effet, quand les riverains ont fini de donner leur avis au commissaire enquêteur, réputé personne neutre et indépendante dans notre système, les commentaires sont envoyés au promoteur qui va analyser puis regrouper nos observations puis les renvoyer au commissaire annotées point par point. C’est donc le promoteur qui a le dernier mot de cette enquête. Pourquoi ?

    Ce n’est qu’alors que le commissaire donne son avis, véritable couperet pour nous, avec son avis favorable ou défavorable.

    Pourquoi ne le laisse-t-on pas seul devant nos remarques puisque c’est à lui d’étudier le dossier complet ? Il est même payé pour cela.

    Voilà un exemple de ce que j’avance, fourni en bleu par le promoteur :

    Ce type de commentaire totalement partial et fallacieux comme tout le monde le sait me parait mal placé et honteux au moment de conclure une enquête publique. Il s’agit d’un avis général et critiquable et non d’une réponse à un point précis du dossier.

    Quelqu’un pourrait-il se pencher sur cet aspect de la légalité du déroulement d’une enquête publique ?

    Et c’est alors, après ces remarques, que nous obtenons ensuite l’avis sur le projet de Saint-BON, en notant que notre Première Ministre à inciter l’éolien à ne pas faire de bridage pour lutter contre la pénurie d’électricité . Tant pis pour la faune et les chiroptères puisque ce point est reconnu nécessaire ici par le Commissaire lui-même :

    Réponse en ligne depuis hier

    https://www.marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Installations-Classees-pour-la-Protection-de-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Autorisation/Dossiers-ICPE-Autorisation-Domaine-eolien/Parc-eolien-de-Saint-Bon

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  • Méthaniseur BIOMARNE, début des ennuis (11 2022) 15/11/2022
    Le site BIOMARNE en novembre 2022

    Comme vous le voyez, la construction du méthaniseur avance aux Essarts lès Sézanne. Après avoir dû creuser difficilement le site à côté de notre captage du Gué Barré, en risquant de fragiliser la nappe d’eau souterraine qui passe en dessous du site retenu. Les intrants ont fait leur apparition, bennes après bennes depuis 2021.

    En cet automne où le site n’est pas encore en exploitation, les premières nuisances apparaissent déjà.

    Sur un site local, on peut lire :

    • Commentaire d’un habitant de l’Hermitte le 11/11/2022 : « Aujourd’hui le vent diffuse à l’Hermite les odeurs nauséabondes du stockage de l’usine SAS Biomarne ».
    • Le même le 12/11/2022 : « Ce matin encore (samedi 12 novembre), des personnes de passage m’ont demandé d’où venait les relents d’odeurs ».
    • Pas très étonnant quand on voit un habitant du hameau voisin prendre la photo suivante :

    Vous avez dit risque de pollution ?

    Les habitants avaient répondu massivement à la consultation publique pour expliquer tous les manques et tous les risques contenus dans le dossier de SAS BIOMARNE. Bien sûr, personne ne les a entendus.

    Et maintenant, certains disent de se plaindre mais à qui ?

    L’élue de notre village est agricultrice et engagée à fournir des intrants au méthaniseur. Est-elle prête à jouer son rôle de gendarme de l’environnement pour ses villageois ?

    A Suivre …

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  • La consommation française d’électricité en baisse de 7,6% sur une semaine, selon RTE 15/11/2022

    09/11/2022

    La consommation d’électricité en France a baissé de 7,6% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019), et de 6,8% au cours des quatre dernières semaines, a annoncé RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France, mardi.

    Pas difficile alors que ce mois d’octobre a été le plus chaud de ces dernières années , que les chauffages n’ont pas été mis en route et que les écoles ont fermées pour vacances !

    https://www.linfodurable.fr/la-consommation-francaise-delectricite-en-baisse-de-76-sur-une-semaine-selon-rte-35240

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  • Encore des garanties pour l’éolien 10 11 2022 15/11/2022

    Après les prix garantis de l’électricité décidés par l’Etat, ce dernier va encore ajouter une procédure de plus pour accélérer les énergies renouvelables : un fonds de garantie pour les industriels pour qu’ils signent des contrats d’approvisionnement garantis sur 20 ans. Dans le but d’accélérer encore les ENR. Et une fois de plus qui va payer ces garanties ??? C’est NOUS !!!

    AFP parue le 10 nov. 2022

    Électricité d’origine renouvelable : l’État installe un fonds de garantie pour les industriels

    Le gouvernement va mettre en place un fonds de garantie pour encourager la conclusion de contrats d’approvisionnement en électricité de long terme entre les industriels et les producteurs d’énergies renouvelables, dans l’espoir de leur donner de la visibilité face à la flambée des prix.
    Ces contrats de long terme (15 à 25 ans), aussi appelés PPA (Power Purchase Agreements), sont peu répandus en France par rapport à d’autres pays européens, comme l’Espagne, alors qu’ils permettraient d’accompagner le développement des énergies renouvelables, ont affirmé jeudi les ministères de l’Economie et de la Transition énergétique lors d’une présentation du dispositif à la presse.
    Concrètement, le fonds de garantie, doté d’une enveloppe initiale d’environ 70 millions d’euros et piloté par la banque publique d’investissement Bpifrance, permettra de couvrir le risque de défaut ou de faillite de l’industriel.
    Actuellement, les producteurs d’énergies renouvelables préfèrent répondre aux appels d’offre publics dans lesquels l’Etat garantit un prix d’achat plutôt que de s’engager avec un industriel, explique le ministère de la Transition énergétique.
    La volonté du gouvernement est donc d’encourager « un recours accru aux leviers de financement privé » avec cette garantie, qui sera payante pour les producteurs et les industriels, et dont le prix dépendra des modalités du contrat, précise-t-on à Bercy.
    Au moment de l’éventuel défaut de paiement de l’industriel, si les prix de marché de l’électricité sont supérieurs à celui du contrat, le producteur d’énergie reversera de l’argent au fonds puisqu’il pourra revendre son électricité à un prix plus élevé. Si les prix de marché sont inférieurs, alors le fonds pourra indemniser le fournisseur d’énergie.
    Doubler le déploiement :
    C’est un mécanisme global « équilibré » qui permettra de « dynamiser le développement de la production d’énergies renouvelables en France puisque cela donne aux producteurs des marchés sécurisés et une visibilité à 15 à 25 ans à long terme sur la vente à un prix prédéfini », met en avant le ministère de l’Economie.
    De leur côté, les industriels, actuellement confrontés à de grandes difficultés face à la flambée des prix de l’énergie, pourront s’approvisionner en électricité « décarbonée à un prix prévisible ».
    Le dispositif sera activé dès 2023 et doit permettre dans un premier temps de prendre en garantie des contrats représentant au total jusqu’à 500 mégawatts de puissance cumulée, « soit un volume de production équivalent à la consommation d’une ville comme Bordeaux », précisent les deux ministères dans un communiqué commun.
    Selon Bercy, les contrats PPA actuellement en cours d’exécution représentent 600 MW, avec parmi les grandes entreprises signataires, Voltalia, Engie ou Total côté producteurs, et Orange, Air France, Bonduelle ou encore Paprec côté industriels.
    Le dispositif pourrait donc permettre de « quasiment doubler le déploiement des PPA en France ».
    « Si ça fonctionne bien (en 2023), le mécanisme pourrait être développé et amplifié les années suivantes », a précisé le ministère de l’Economie.
    « Ce dispositif est complémentaire des mesures que nous portons en faveur des PPA au sein du projet de loi d’accélération des énergies renouvelables, au service de la sortie des fossiles et de notre compétitivité industrielle », qui sera examiné en décembre à l’Assemblée, a salué la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, citée dans le communiqué.

    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/electricite-dorigine-renouvelable-letat-installe-un-fonds-de-garantie-pour-les-industriels-221110

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  • Fuite de 4 tonnes de biogaz, Yvelynes 10/2022 14/11/2022

    C’est une ligne de plus au déjà lourd passif du Siaap (Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne). Révélé par nos confrères de 78Actu, un nouvel incident majeur s’est produit sur l’usine de traitement des eaux — située à cheval sur Achères, Maisons-Laffitte et Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) — dans la nuit du 9 au 10 octobre, entraînant le dégagement de près de 4 tonnes de biogaz dans l’atmosphère. Et ce sans que les autorités, les élus ou les populations n’en soient informés.

    L’accident aurait eu lieu au niveau d’un digesteur de boue qui est une cuve dans laquelle est réalisé le procédé de fermentation de la matière organique pour en extraire le biogaz.

    Vous avez dit digesteur ?

    Cela rappelle bien sûr à tous le principe commun avec la méthanisation, d’obtenir du gaz en partant ici de boues, là des matières organiques.

    Des applications concrètes de ce biogaz :

    Enfin, ce gaz écologique a plusieurs applications :

    • Il peut être directement brûlé afin de produire de l’électricité via un générateur, et de la chaleur qui est récupérée dans le système de refroidissement et valorisée localement. C’est ce qu’on appelle la cogénération.
    • Il peut être raffiné en récupérant le méthane du biogaz et en l’injectant directement dans le réseau gazier français. En étant injecté dans le réseau de distribution de gaz, cela augmente la part d’énergies vertes dans la consommation énergétique globale sur le territoire.

    Les aspects très positifs de ce combustible ont favorisé des investissements multiples de la part de collectivités territoriales, d’industries mais aussi d’agriculteurs. Ces derniers ont pour obligation de stocker le lisier et le fumier dans des équipements adéquats, suffisamment volumineux pour conserver ces effluents durant au moins 6 mois. Ce délai de stockage peut être utilisé pour méthaniser ces matières organiques à bon escient. Une fois épuré, ce corps gazeux est doté des mêmes propriétés que le gaz naturel.

    A l’état de biogaz, il permet la production d’énergie (production d’électricité et de chaleur). Lorsqu’il est raffiné et distribué via le réseau classique, il sert à produire du chauffage, du combustible pour la cuisson ou pour chauffer l’eau à usage domestique. Il est donc possible d’exploiter son propre site de digestion anaérobie de matières agricoles. Ce dispositif permet de percevoir des revenus supplémentaires grâce à la revente d’énergie verte aux compagnies spécialisées.

    Quels sont les inconvénients de la méthanisation ?

    Le principal inconvénient de la méthanisation reste l’investissement de départ et les coûts d’entretien. Comme dans tout procédé, il y a une technique à connaître, notamment sur le mélange optimal des matières. Dernier point, il faut s’assurer que le raccordement au réseau de gaz est possible.

    Pourquoi non à la méthanisation ?

    La méthanisation a connu son lot de contestation car il y a un risque de pollution des sols avérés. Ce procédé doit être bien maîtrisé pour palier à ce risque.

    Est-ce que la méthanisation pollue ?

    La méthanisation consiste à retenir le méthane afin de l’injecter dans le réseau de gaz et à ré-utiliser la matière organique dans un second temps pour fertiliser les sols. De cette façon, le méthane (qui est un gaz à effet de serre) n’est pas rejeté directement dans l’atmosphère mais va servir de combustible au même titre que le gaz naturel. De plus sa combustion rejette moins de CO2 que le gaz naturel. De ce point de vue la méthanisation permet de réduction des gaz à effet de serre. En revanche le procédé de méthanisation, s’il est mal réalisé, peut aussi polluer les sols.

    A condition qu’il n’y ait ni fuites, ni explosion !!!

    Quels sont les avantages et les inconvénients de la méthanisation ?

    La méthanisation permet de produire du biogaz qui sera injecté dans le réseau de gaz français. Ce biogaz est produit à partir du méthane issu de la fermentation de déchets organiques. La combustion de ce biogaz produit 10 fois moins de CO2 que le gaz naturel. Son avantage est donc une forte réduction de la pollution atmosphérique, autant grâce à l’impact CO2 amoindri, mais aussi en empêchant la diffusion du méthane. De plus, la matière organique est ensuite utilisée en tant qu’engrais naturel.
    En revanche, l’inconvénient principal de la méthanisation est l’investissement de départ élevé, ainsi que l’expertise importante nécessaire pour éviter tout risque de pollution des sols et des eaux.

    SAUF dans un tel cas de pollution de l’air !!!

    Et après avoir la certitude que les sols ne seront pas pollués par ces nouveaux engrais !!!

    Sources

    https://www.gaz-vert.org/le-gaz-vert/le-gaz-vert-cest-quoi/avantages-et-inconvenients-du-biogaz

    https://www.leparisien.fr/yvelines-78/fuite-de-4-tonnes-de-biogaz-un-incident-majeur-passe-sous-silence-au-siaap-letat-et-les-elus-en-colere-11-11-2022-YI3X2JYE4BDZJM2N43JRCJTTVE.php

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  • Éoliennes Grand-Est 11 2022 11/11/2022

    La Marne cavale en tête, comme toujours dans notre région du Grand-Est et on en ajoute encore !!!

    4 enquêtes publiques depuis septembre dans le Sud-Ouest Marnais.

    Carte DREAL 11 2022

    https://carto2.geo-ide.din.developpement-durable.gouv.fr/frontoffice/?map=fec07849-5edb-428a-9c94-48f93394f5f7#

    Et voici le dernier décompte exact par nombre d’éoliennes au mois de novembre, soit le tiers dans la Marne qui est un département sur 10 départements.

    Pour mémoire il y en avait seulement 950 sur 2985, il y a 6 mois , en février 2022 soit 51 machines en service de plus depuis février dernier dans la Marne soit une bonne dizaine de parcs supplémentaires environ :

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  • Réponse à la FEE (UNION 29 10 2022) 30/10/2022

    Ce 29 10 20 2022, le délégué régional de la FEE Grand-Est déclare dans le journal L’UNION en page 4 : « Il y a encore du potentiel de développement éolien ».

    Forcément, quand on voit l’acharnement des promoteurs dans le Sud-Ouest Marnais !!!

    France Énergie Éolienne est l’association qui regroupe tous les acteurs impliqués dans les parcs éoliens.

    Et dans la Marne on sait ce que cela représente. Il suffit d’entrer dans la Marne par la N4 par l’Est ou bien en venant de Paris ou par la A26. Quand vous voyez une bordure d’éoliennes, les enfants peuvent dire « Ça y est, on arrive ! »

    Et ce n’est pas fini.

    Aux 1900 éoliennes de la région Grand-Est qu’ils annoncent déjà, on est bien placé pour en avoir le plus dans la Marne et surtout maintenant dans le SOM (Sud-Ouest Marnais). En effet les projets sortent en enquêtes publiques chaque semaine. Après Rieux près de Montmirail, puis Saint-Bon près d’Esternay, cela vient d’être la clôture de celle de Champguyon ce vendredi encore près d’Esternay alors que l’enquête de la Forestière, près de la forêt de Traconne commence pour le parc bien nommé : Porte de Champagne 2.

    Vous devez savoir en effet que dès que vous en avez dans un village vous risquez d’en avoir plus après. Les projets s’agrandissent de quelques machines supplémentaires, de machines plus hautes, de machines plus puissantes, etc.

    N Gubry pour la FEE reconnait que 80% des éoliennes du Grand-Est sont cantonnés le plus à l’Ouest de la Région. Pourquoi un tel constat alors que la Région dont le siège est à Strasbourg, je crois, vote pour une Région auto-suffisante en Énergie verte. Mais, ici, dans la Marne, on a déjà la Centrale Nucléaire de Nogent tout près dans l’Aube, et des éoliennes déjà nombreuses, des méthaniseurs, des projets photovoltaïques …

    Alors laissez-nous tranquilles et allez voir ailleurs.

    Arrêtez le Saccage du Sud-Ouest Marnais

    Merci, Messieurs et Mesdames les commissaires enquêteurs de nous soutenir. Les participations massives et très élaborées à ces enquêtes publiques montrent le réel ras-le bol des villages. La DREAL et la MRAe instruisent les dossiers multiples qui leur arrivent sans cesse sans avoir le temps de les regarder à fond au plan de vue local. C’est la complétude du dossier, le côté technique et les différents avis à fournir qui sont étudiés. Ils nous laissent ensuite à nous d’en étudier les détails locaux. Cela m’a été dit oralement par un membre de la DREAL au téléphone quand je lui demandais ce que je devais faire puisqu’un projet éolien venait de fuiter dans mon village et cela a été même écrit sur certains rapports de la MRAe dernièrement (12 études de projets pour le seul mois de septembre dans le Grand-Est dont 4 dans la Marne, 3 dans le 52, 2 dans le 55 et 10, et 1 dans le 57) :

    « Compte tenu de l’augmentation importante du nombre de dossiers éoliens transmis à l’Ae et de la non augmentation de ses moyens, pour ne pas être contrainte au rendu d’avis tacites, l’Ae a fait le choix d’établir des avis courts centrés sur les enjeux qu’elle considère comme majeurs et dont la bonne prise en compte lui paraît essentielle ». (Avis délibéré sur le projet d’exploitation du parc éolien Éole de la Pavelotte à Nomécourt (52) porté par la société ÉOLE DE LA PAVELOTTE SARL- n°MRAe 2022APGE116, le 1 08 2022).

    Encore faut-il alors qu’ensuite on nous écoute et qu’on respecte le travail titanesque fourni par les riverains pour lire en un mois des dossiers de plus de 1000 pages.

    Hélas ce n’est pas toujours le cas. Le Préfet doit-il obligatoirement suivre les instructions qu’il a reçu d’Élisabeth Borne pour accélérer le développement éolien. Ne peut-il suivre nos avis de citoyens comme les autres qui en ont assez d’être sacrifiés.

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  • J-1 pour Parc éolien de Saint Bon(15 10 2022) 14/10/2022

    J-7 Pour Parc de Champguyon(21 10 2022)

    Vite, à vos plumes.

    Le Sud-Ouest Marnais a besoin de vous.

    Opposez-vous à toutes ces enquêtes publiques quasi-simultanées qui montrent l’envahissement de notre territoire vallonné et boisé, où se niche un village tous les 5 km environ et une attaque pour la biodiversité. SATURATION TOTALE ! Les riverains sont désespérés voire exaspérés.

    Des projets explosent partout : un premier projet à Champguyon ou deux projets à Les Essarts le Vicomte ou Nesle la Reposte ou même trois par village comme autour de Charleville (51). Mais à la fin, la densité des parcs sera de près de 12 fois la moyenne nationale.

    Ainsi, face à Champguyon, par exemple, il y a un projet à Morsains, un à Joiselle, un autre à Neuvy qui sont en train de se monter chacun à 3 à 5 km !

    Merci de nous soutenir en répondant au commissaire enquêteur ddt-seepr-icpe@marne.gouv.fr.

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  • Enquêtes publiques Sud-Ouest Marnais (51) 27/09/2022

    URGENT(11 2022)

    Vite à vos plumes : les enquêtes publiques se multiplient autour de notre secteur :

    Et un de plus ce 11/2022 : Enquête Publique de La Forestière, Essarts le Vicomte :

    AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE

    relative à la demande d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc

    éolien dit « Parc éolien des Portes de Champagne II »

    sur le territoire des communes de La Forestière et de les Essarts-le-Vicomte

    (5 éoliennes et 2 postes de livraison)

    lundi 24 octobre 2022à la mairie de Les-Essarts-le-Vicomte de 9h00 à 12h00;

    mercredi 9 novembre 2022à la mairie de La Forestière de 14h00 à 17h00;

    lundi 21 novembre 2022 à la mairie de La Forestièrede 9h00 à 12h00 ;

    vendredi 25 novembre 2022 à la mairie de Les Essarts-le-Vicomte de 14h00 à 17h00.

    Projet tout contre la forêt de Traconne, Zone ZNIEFF 2. Les ZNIEFF de type II : espaces qui intègrent des ensembles naturels fonctionnels et paysagers, possédant une cohésion élevée et plus riches que les milieux alentours.

    ZNIEFF 210009881 FORET DOMANIALE DE LA TRACONNE, FORETS COMMUNALES ET BOIS VOISINS A L’OUEST DE SEZANNE

    https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210009881

    Espèces Déterminantes

    63 espèces :

    https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/210009881/tab/especes#

    Et ceci après :

    • Parc de Vauchamps, Boissy le repos, Rieux près de Montmirail (4 aérogénérateurs de 3,6MW en plus des 3 projets installés soit 17 aérogénérateurs déjà présents)

    Enquête publique du projet éolien sur Boissy Le Repos et Vauchamps.

    Du 29/08/2022 au 1/10/2022.

    • Parc de Saint Bon près d’Escardes (Extension d’un parc existant, 3 éoliennes supplémentaires vont s’ajouter aux 6 déjà présentes…) :

    Enquête publique du projet éolien sur Saint-Bon.

    Du 15/09/2022 au 15/10/2022

    Permanences en Mairie
    • Parc des Griottes à Champguyon (6 éoliennes sur la commune de Champguyon. Projet venant se cumuler aux autres en cours d’instruction):

    L’enquête publique à Champguyon débute le 17/09/2022 et se clôture le 21/10/2022 à 18H.

    Dates des permanences en mairie

    Et aussi…

    Un bel argumentaire est fourni par le Collectif ecep51 au journal Le Pays Briard ce 25 septembre :

    https://actu.fr/grand-est/boissy-le-repos_51070/marne-ces-projets-eoliens-en-bonne-voie-inquietent_54040207.html

    Marne. Ces projets éoliens en bonne voie inquiètent


    Malgré les premières protestations du Collectif « Environnement de Champagne en péril », les projets d’installation de nouvelles éoliennes avancent à grands pas…

    À Vauchamps, on a vu le pétrole et on verra désormais les éoliennes.
    À Vauchamps, on a vu le pétrole et on verra désormais les éoliennes. ©LPB

    Par Rédaction Coulommiers Publié le 25 Sep 22 à 7:06 

    Alors que s’approchent les premières dates de consultations publiques par les enquêtes publiques, le collectif « Environnement de Champagne en péril » entame une campagne de communication pour alerter la population des danger de l’installation de nouvelles éoliennes. En effet, le projet d’éoliennes concernant Rieux, Vauchamps et Boissy-le-Repos commence déjà à inquiéter et pour cause. Le collectif explique en détail les dangers et les mensonges également propagés par les promoteurs éoliens.

    Le titre de la campagne des anti ne laisse pas de doute : « Les éoliennes, plus on les connaît, moins on les aime ».

    Plusieurs grands axes sont au cœur de cette protestation. En premier lieu, la destruction du cadre de vie. En effet, entre les bruits, l’infrason, la nuisance lumineuse de nuit, l’effet stroboscopique et les champs magnétiques, les propriétaires désirant vendre leur bien dans le futur s’inquiètent de l’impact de ces éoliennes sur le prix de leur propriété. La question va même plus loin puisque ces propriétaires affirment même que personne n’achètera une maison à proximité de ces constructions hautes de 150 m.

    Les enquêtes réalisées auprès de propriétaires habitant près d’éoliennes dans d’autres lieux ont fait état d’une baisse de 40 % de la valeur de leur bien.

    « Une absurdité écologique »

    Le deuxième grand axe de cette campagne d’information du collectif de protection de l’environnement est de dénoncer l’absurdité écologique. Outre la destruction du paysage rural, du patrimoine naturel et la destruction du couloir des oiseaux migrateurs, ces zones autrefois agricoles devenues zones industrielles favorisent un taux élevé de mortalité chez les éleveurs.

    Dans le même dossier, le collectif dénonce l’excavation de millions de tonnes de terre agricole pour être remplacée par 1 500 tonnes de béton par éolienne. De plus, le collectif accuse les promoteurs de faillir à leur devoir d’évaluation du coût carbone complet.

    Un ensemble d’absurdités

    Au-delà de l’absurdité écologique, apparaissent également les absurdités énergétiques. On peut citer à titre d’exemple le fait que 9 000 éoliennes ne produisent que 6 % d’énergie électrique en France. Puis vient l’absurdité économique et financière sans compter avec l’absurdité juridique. Quels sont les droits et des devoirs de ces promoteurs ?Vidéos : en ce moment sur Actu

    On l’aura vu, les arguments ne manquent pas dans le camp des opposants à ces projets et on assistera dans les prochains mois à des échanges opposant clairement les promoteurs au collectif de défense de l’environnement.

    Population divisée

    Côté population, on assiste à une claire division d’opinions. À Boissy-le-Repos, les projets jouissent d’un soutien largement majoritaire alors qu’à Vauchamps, on est encore dans l’attente d’informations avant de formuler une opinion.

    L’enquête publique recueille l’assentiment de la population. Des réunions publiques permettront aux uns et aux autres de venir s’informer et de donner leur avis à l’enquêteur qui est chargé de prendre sans parti pris les opinions des uns et de autres pour transmettre un dossier complet au Préfet de la Marne.

    La population est invitée à venir assister à ces réunions pour y obtenir toutes les informations nécessaires à une parfaite connaissance de tous les éléments des projets. Le collectif « Environnement de Champagne en péril » sera présent également lors de ces rencontres de l’enquête publique. Elle informe dès à présent par les réseaux sociaux et fournit les coordonnées pour protester contre le projet. Le collectif appelle les habitants des communes à dire non à ces projets et va les rencontrer lors des prochaines réunions notamment à Vauchamps le samedi 1er octobre de 10 h à 12 h).

    Pour s’opposer au projet, il est possible d’envoyer un mail : ddt-seepr-icpe@marne.gouv.fr. Objet : parc éolien Rieux.

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  • ESTERNAY dit NON aux projets éoliens 27/09/2022

    Le conseil municipal d’Esternay présidé par Patrice Valentin refuse les deux projets autour d’Esternay qui vont saccager le paysage autour de la ville et mettre à terme fin aux activités touristiques mises en place par l’Office de tourisme dynamique.


    Le conseil municipal d’Esternay et son maire Mr Patrice Valentin ont émis, à l’unanimité, un avis défavorable pour les 2 projets en enquête publique dans le secteur.

    Projet Griottes à Champguyon

    L’enquête débute le 17/09/2022 et se clôture le 21/10/2022 à 18H.

    Dates des permanences en mairie

    et projet d’extension à St-Bon

    Permanences en Mairie

    La prise de conscience avance, extraits du compte rendu du conseil municipal d’Esternay :

    Ce que l’on souhaite éviter :

    Vert existant, bleu en construction, rouge en instruction, rose prospection

    De même, suite à la réunion publique organisée par OSE hier soir à laquelle était présent Mr Valery Denis, conseiller départemental du canton de Troyes 2 : “il est temps d’arrêter le massacre de nos paysages et de notre cadre de vie“.

    Puisse Monsieur le Préfet de la Marne nous écouter !

    Trop c’est trop !

    Arrêtons le saccage du Sud-Ouest Marnais

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  • Champguyon (51), l’enquête publique va démarrer ! 13/09/2022

    Voici des arguments à rappeler sans faire de copier-coller, merci d’avance.

    Invasion du paysage avec son calme et ses bosquets par ces aérogénérateurs de grande hauteur.

    Village encerclé et totalement envahi par ce projet et les projets voisins en cours d’élaboration (Morsains, Joiselle, Neuvy-Courgivaux, Charleville, Vauchamps, St Bon, …) avec certains à quelques km seulement.

    Une forêt à proximité, un dommage annoncé sur la biodiversité et l’avifaune.

    Le Sud-Ouest Marnais déjà à saturation, stop, c’est assez.

    Encore un espace agricole sacrifié pour le profit de certains.

    Un risque pour le tourisme qui refusera de passer ses vacances dans une région de pleine concentration de parcs éoliens.

    Un risque pour la santé des riverains, le syndrome éolien est maintenant reconnu officiellement.

    Un risque pour les bêtes et leurs propriétaires, producteurs de lait ou de viande qui peuvent en souffrir aussi par baisse de leur production.

    Un risque financier si vous possédez un bien qui, soit subira une décote, soit ne sera plus vendable du tout.

    Alors merci de réfléchir à ce qui vous touche le plus et l’écrire dans votre participation à l’enquête publique à partir du 17 septembre prochain. Renseignements et horaires dans l’article précédent.

    Arrêtons le massacre du Sud-Ouest Marnais

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  • SPECIAL ENQUÊTE PUBLIQUE  CHAMPGUYON (51) 01/09/2022

    Association : PROTEGEONS CHAMPGUYON


    Objet : ENQUETE PUBLIQUE A CHAMPGUYON
    Importance : Haute

    Bonjour à tous

    Le projet éolien INTERVENT à proximité immédiate de nos villages .

                L’enquête publique est maintenant très proche : du 17 septembre au 21 octobre 2022

    C’est une étape décisive pour conserver votre environnement : participez-y en nombre

    Vous trouverez ci-dessous un extrait de la lettre d’information de l’association locale :

            

                -Notre lettre d’information N°9 spéciale Enquête publique :

    Avec quels arguments ? Ils sont nombreux, faites valoir vos arguments personnels. Voici quelques pistes :
    – Refusez l’invasion du paysage : avec un préjudice à l’ensemble patrimonial unique à caractère emblématique situé au cœur du Sézannais.
    – Refusez l’envahissement et l’encerclement de CHAMPGUYON, la saturation de son environnement par 20 éoliennes à proximité immédiate du village et par 43 éoliennes au total (voir carte).
    – Conservons un espace de respiration, conformément aux directives du code de l’environnement.
    – Préservons l’avifaune : conservons un couloir principal de migration, l’implantation du projet est perpendiculaire en plein couloir de migration amenant des risquejs de collisions avec les pales d’éoliennespour de nombreuses espèces d’oiseaux et chiroptères.
    – Préservons l’environnement : avec, déjà, une saturation du Sud-Ouest Marnais en éoliennes, l’envahissement de milieux naturels remarquables, le mitage de notre région par une multiplication de petits parcs éoliens, contrairement aux directives du Pôle régional Environnement et Développement Durable Champagne Ardenne du ministère de l’écologie.
    – Arrêtons l’utilisation abusive d’une superficie agricole importante et significative.
    – Conservons l’image touristique du secteur : en raison d’une covisibilité évidente depuis les communes du Sud-Ouest Sézannais tout au long de la route touristique du Champagne, les points de vue, les belvédères, les circuits de découverte du paysage seraient affectés par ce projet dans ce beau terroir.
    – Préservez votre santé : la réalité d’un «syndrome éolien» est officiellement reconnue : les éoliennesinstallées près d’une habitation sont nocives pour la santé et constituent un trouble anormal du voisinage.
    – Préservez aussi la valeur de votre bien immobilier : qui peut subir une décote de 20 à 40% à proximité d’un parc éolien.
    Pour motiver et documenter vos observations, vous pouvez aussi :
    Consulter l’avis de Mission la Régionale de l’Autorité Environnementale émis le 25 novembre 2021,
    établissement de l’état dont l’analyse sur le projet des Griottes est édifiant et plus que critique :
    =>site http://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/ projet des Griottes page 91
    Consulter notre site : https://ecep51.fr/
    Et l’article correspondant : https://ecep51.fr/ep-projet-eolien-griottes-a-champguyon

    Voici la carte locale prouvant le total encerclement du village de Champguyon dans le Sud-Ouest Marnais déjà envahi de toute part :

    Elle pourra vous servir de guide, pour étayer vos observations

    Si besoin n’hésitez pas à me contacter au 06 63 10 09 36

    Bien Cordialement

    Francis TETREAU

        PROTÉGEONS CHAMPGUYON (Marne)
       
    Situé à proximité de notre village le parc des Griottes d’INTERVENT va faire l’objet d’une enquête publique : faites valoir votre opposition au plus vite.

                           -soit à la Marie de CHAMPGUYON sur le registre mis à votre disposition:

                           Samedi 17 septembre 2022 à la mairie de Champguyon de 9h00 à 11h00 ;

                           Mercredi 28 septembre 2022 à la mairie de Champguyon de 16h00 à 18h00 ;

                           Jeudi 6 octobre 2022 à la mairie de Champguyon de 10h00 à 12h00 ;

                                  Samedi 15 octobre 2022 à la mairie de Champguyon de 17h00 à 19h00 ;

                           Vendredi 21 octobre 2022  à la mairie de Champguyon de 16h00 à 18h00.

                           -Soit par voie électronique  à l’adresse suivante : ddt-seepr-icpe@marne.gouv.fr.

                            OBJET :   projet de parc éolien des griottes

                                à l’attention de Monsieur Patrick ROGER, Commissaire Enquêteur  

                                       Participez nombreux: Le 22 octobre il sera trop tard

    https://ecep51.fr/wp-content/uploads/2022/08/eol-champguyon-aerien-total-1-1024x628.jpg

    L’enquête publique est la seule opportunité   pour faire entendre votre opposition à ce projet: y participer est donc une indispensable obligation 

      ARRÊTONS LE MASSACRE DE NOTRE SUD-OUEST MARNAIS ! AIDEZ-NOUS !
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  • Les nouvelles mesures précisées enfin !(30 08 2022) 30/08/2022

    Le journal Ouest-France nous éclaire sur ces mesures pour accélérer les énergies renouvelables

    https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/voici-le-contenu-du-projet-de-loi-d-acceleration-des-energies-renouvelables-1a2c0cd6-1d7a-11ed-aad4-af04b598b667

    Énergies renouvelables : voici ce que prévoit le gouvernement pour accélérer leur développement

    Pour développer l’énergie solaire et l’éolien en mer le gouvernement compte miser sur l’allègement des exigences environnementales et la limitation des recours possibles. L’intéressement des riverains aux projets, …

    Les contours du projet de loi d’accélération des énergies renouvelables, annoncé par le gouvernement au printemps pour la rentrée, se dessinent. D’après Matignon, le texte comprend vingt articles divisés en trois volets. Il a été envoyé vendredi 12 août au Conseil national de la transition écologique (CNTE) pour consultation.

    https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01124706/zone/62/showtitle/0/src/qsl8zmu

    Faire face à l’urgence

    Le texte prévoit d’abord une série de mesures exceptionnelles qui s’appliqueraient sur quarante-huit mois. Objectif selon Matignon : « répondre aux urgences actuelles de capacités d’approvisionnement et de capacité à atteindre nos objectifs d’énergie renouvelable ». D’après Les Échos, qui a pu consulter des documents relatifs au projet de loi, ces mesures permettraient par exemple de faciliter le relèvement des seuils de soumission à évaluation environnementale systématique, ou d’étendre la participation du public par voie électronique à davantage de projets, comme les petits projets photovoltaïques au sol.

    Un paquet de mesures d’urgences avait déjà été annoncé début août. Le syndicat des énergies renouvelables (SER) affirme être « content » du contenu de ces annonces. Mais le président du SER, Jean-Louis Bal affirme : « Je pense que la notion d’urgence n’a pas la même signification pour les pouvoirs publics que pour les entreprises. On demande ces mesures depuis le mois d’avril, on est au mois d’août et aucune ne s’applique aujourd’hui ».

    Le texte prévoit aussi, d’après consultation du projet par Le Figaro, que « les installations (renouvelables) répondent, dans un contexte de crise énergétique, à un intérêt public majeur ».

    De quoi déroger à la protection d’espèces protégées et ainsi « réduire le nombre de contentieux, qui sont sources de retards et difficultés pour les projets », précise l’exposé des motifs, toujours d’après consultation du Figaro.

    Atteindre les objectifs fixés

    Un autre volet du texte concerne le déploiement du photovoltaïque et de l’éolien en mer. Le gouvernement a pour objectif de « libérer à court terme un potentiel de plus de 20 gigawatts de projets renouvelables, soit suffisamment pour doubler la puissance renouvelable installée en France ». Dix gigawatts de solaire seraient obtenus via l’obligation de construire des ombrières photovoltaïques qui seraient imposées sur les parkings extérieurs de plus de 2 500 mètres carrés. Quatre gigawatts et demi seraient aussi obtenus grâce à la libération de terrains, comme le long des routes et des autoroutes et sur des terrains en friche dans des zones portuaires. Le chef de l’État a fixé, en février à Belfort, l’objectif de multiplier par dix les installations photovoltaïques pour atteindre 100 gigawatts en 2050. « L’idée c’est d’aller chercher tout le foncier disponible en France », affirme Matignon

    Concernant le déploiement de l’éolien en mer, dont le gouvernement vise 40 gigawatts en service en 2050, le projet de loi prévoit de mutualiser les débats sur les projets présents sur une même façade maritime. Jusqu’à présent le débat se fait projet par projet.

    C’était une demande du syndicat des énergies renouvelables. « Même si on est satisfait, on était un peu plus ambitieux puisqu’on visait 50 GWH pour l’éolien en mer. Mais d’ici à 2050, on aura bien le temps de réviser ces objectifs à la hausse », affirme Jean-Louis Bal, président du SER. À l’heure actuelle, un seul parc éolien offshore est en activité : celui de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

    Concilier les acteurs concernés

    Enfin, Matignon entend « mettre l’accent sur le partage de la valeur engendrée par l’installation de projets d’énergies renouvelables auprès des riverains ». Pour limiter les recours, l’avant-dernier article du projet prévoit d’octroyer un tarif réduit de l’électricité aux voisins de centrales solaires ou de parcs éoliens. Jusqu’à présent, les propriétaires de parcs éoliens ou solaires règlent des taxes locales aux communes. Ils proposent aussi parfois aux habitants de prendre une part au capital du projet.

    Des Dates

    L’exécutif prévoit de présenter le texte en conseil des ministres mi-septembre, après consultation des collectivités territoriales et de la société civile. Le débat parlementaire aurait lieu en octobre. Les énergies renouvelables représentent 20 % du mix électrique français. Cela fait de la France le seul pays de l’Union européenne à avoir manqué son objectif de 23 % qu’elle s’était fixé pour l’année 2020.

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  • Des mesures annoncées pour faciliter l’éolien (16/08/2022) 30/08/2022

    Il est de plus en plus certain que le gouvernement prépare des mesures pendant l’été qu’il annoncera à la rentrée. Les interventions de la ministre se multiplient sur ce sujet.

    La course à la production d’énergie est lancée. Alors que la France fait actuellement face à une crise énergétique avec la moitié de son parc nucléaire à l’arrêt et la guerre en Ukraine, le ministère de la Transition énergétique a annoncé, jeudi 28 juillet, un plan d’urgence pour développer les énergies renouvelables.

    « Dans cette période de forte inflation, la hausse du coût des matériaux de construction conduit au retard, voire à l’arrêt, de nombreux projets de production d’énergies renouvelables, leurs coûts réels n’étant plus couverts par le prix d’achat de l’électricité ou du biométhane garanti par l’État. On estime que 6 à 7 GW de projets solaires et 5 à 6 GW de projets éoliens sont actuellement menacés », explique le gouvernement.

    Une série de mesures d’urgence

    Face à cela, le ministère de la Transition énergétique a annoncé que les projets de production susceptibles d’être achevés rapidement seront autorisés à vendre leur électricité aux prix élevés du marché pendant dix-huit mois avant la prise d’effet des contrats. La hausse des coûts des matériaux pour tous les futurs projets de production d’énergie renouvelable électrique devrait également être prise en compte dans les prix garantis par l’État. La baisse des tarifs pour les projets photovoltaïques sur bâtiment pour l’année 2022 devrait, quant à elle, être gelée.

    L’ensemble des projets renouvelables déjà lauréats d’appels d’offres verront leur puissance pouvoir être augmentée jusqu’à +40 % avant leur achèvement. Enfin, les installations de production de biométhane ayant obtenu leur autorisation environnementale bénéficieront d’un délai supplémentaire de mise en service.

    « Les mesures annoncées par le gouvernement visent notamment à encourager les investissements dans le renouvelable en assurant certains bénéfices », explique l’économiste spécialiste de l’énergie Jacques Percebois. Pour aller plus loin, il faut aussi selon lui « faciliter les procédures qui concernent les installations de parcs éoliens ».

    « En parallèle, la ministre lancera un nouvel appel d’offres photovoltaïque en Outre-mer, en Corse, et dans les Îles du Ponant (zones non interconnectées). Elle mettra également en œuvre un nouveau guichet tarifaire pour les installations photovoltaïques au sol de moins de 1 MW, situées sur terrains dégradés, urbanisés ou à urbaniser, ainsi que pour les traqueurs solaires », détaille aussi le gouvernement.

    Un projet éolien offshore au large de l’île d’Oléron

    Sur le plus long terme, le ministère de Transition énergétique a notamment annoncé repousser à plus de 35 kilomètres des côtes un projet éolien en mer au large de l’île d’Oléron, en Charente-Maritime. Concrètement, deux parcs offshore d’une puissance de 1 000 mégawatts (MW) chacun sont prévus en dehors des limites du parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, pour répondre aux exigences des habitants de l’île.

    « Le second parc pourra être situé encore plus au large avec une technologie qui pourra être flottante ou posée en fonction d’études préalables qui démarreront simultanément au premier parc », détaille le ministère. Au total, ces installations devraient permettre de fournir un volume d’électricité équivalent à la consommation de 1,6 million d’habitants, soit plus du double de la population de Charente-Maritime. Le gouvernement annonce lancer une « procédure de mise en concurrence » dès 2022 pour une mise en service « au début des années 2030 ».

    La France, mauvaise élève européenne

    Les énergies renouvelables représentent 20 % du mix électrique français. Cela fait de la France le seul pays de l’Union européenne à avoir manqué son objectif de 23 % qu’elle s’était fixé pour l’année 2020. À l’heure actuelle, un seul parc éolien offshore est en activité : celui de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), avec vingt-sept engins installés sur les quatre-vingts prévus. Le parc sera totalement opérationnel d’ici à la fin de l’année.

    Faut-il relancer l’industrie du charbon en France et en Europe ?

    Six autres parcs éoliens doivent être mis en service entre 2022 et 2027 : Fécamp (Seine-Maritime), île d’Yeu et Noirmoutier (Vendée), Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Dieppe-Le Tréport (Seine-Maritime) et Dunkerque (Nord).

    Le président de la République ambitionne d’ici à 2050 d’atteindre 100 gigawatts pour le solaire photovoltaïque et 40 gigawatts pour l’éolien en mer. Face à l’urgence, « l a vraie solution, c’est la demande , conclut l’économiste Jacques Percebois. Il faut que les consommateurs et en particulier les entreprises fassent des économies d’énergie . »

    https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/le-plan-d-urgence-du-gouvernement-pour-developper-les-energies-renouvelables-2a9291a8-11bd-11ed-9ce7-fca4b088d7b5

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  • Pas de vent, pas d’électricité éolienne(30 08 2022) 30/08/2022

    Les éoliennes françaises à l’arrêt les 3/4 du temps. Encore la preuve cet été pendant la canicule alors que les climatiseurs marchaient à plein.


     « Le 13 juillet 2022 à 12h30, les 10.000 éoliennes que compte le territoire étaient à l’arrêt et ne fournissaient pratiquement plus d’électricité au réseau, soit moins de 1,5% du total. 

    Pour faire face à la demande et ne pas disjoncter, la France a importé 7.730 MW soit dix fois plus, au prix de  455 € le MWh.

    La production des éoliennes est intermittente. Elle dépend du vent et non de leur gigantisme ou de leur nombre. Même en triplant celui-ci le résultat serait  quasiment identique. 

    Pour faire face à une future pénurie d’électricité cet hiver,  la décision de Mme Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, d’accélérer le programme d’implantation d’éoliennes  est une erreur stratégique  mettant en danger la sécurité du territoire », prévient la FED cet été.

    Alors comment baser sa politique énergétique sur de telles bases ?


    « De plus, vouloir imposer cette  décision par des moyens réglementaires sans consulter l’Assemblée nationale et le Sénat et une faute lourde », continue la FED.

    Il faut conserver le pouvoir de nos institutions et ne pas laisser croire à certains qu’on peut les contourner.

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  • Le ministère de l’Ecologie se précipite(1/08/2022) 31/07/2022

    Annonces de mesures pour soutenir les énergies renouvelables par le Ministère. Voir l’article des Échos de ce jour ou de Ouest-France. Aides financières, délais écourtés, projets de l’île d’Oleron acceptés. Etc…

    Pas de vacances dans le secteur. La politique est à l’œuvre dans le domaine.

    https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/le-gouvernement-anticipe-sur-la-loi-dacceleration-des-energies-renouvelables-1779540

    https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/le-plan-d-urgence-du-gouvernement-pour-developper-les-energies-renouvelables-2a9291a8-11bd-11ed-9ce7-fca4b088d7b5

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  • Accélérer les mesures pro-éolien( 30 07 2022) 30/07/2022

    Au cours de l’été, les déclarations du Ministère se sont succédé pour annoncer de nouvelles mesures dès la rentrée.

    La Fed toujours vigilante analyse :

    « Éolien terrestre: Mme la Ministre Pannier-Runacher annonce des chiffres faux pour  justifier des décrets et court-circuiter les parlementaires Pour  imposer de force des éoliennes  rejetées par la majorité des français,  Mme la Ministre Pannier Runacher a déclaré qu’elle allait publier avant la  fin de cette semaine,  sans consulter ni l’assemblée nationale ni  le  Sénat, un arrêté pour débloquer immédiatement 10 GW d’éolien terrestre. 
    Sa déclaration reprend pratiquement  « mot pour mot »  le programme voulu par le  lobby des promoteurs éoliens, qu’ils ont dévoilé par leur avocats  le 3 juin 2022 dans la revue le Monde  le l’Energie : « Le gouvernement doit agir pour mettre en service les 10 GW d’éoliennes terrestres en attente » (1)  
    Pour justifier ce programme madame la Ministre a annoncé des chiffes de production d’électricité frauduleux.

    Elle a déclaré que  10 GW allaient fournir de l’électricité à une région comme les Hauts de France qui consomment annuellement 49,8  TWh. (2)

    L’éolien ayant un rendement annuel de 23%, ces éoliennes produiraient  20,1 TWh c’est à dire  2,5 fois moins. (3) Au-delà de ce mensonge, il faut souligner que, la France ne disposant pas des capacités de stockage suffisants pour rendre pilotables 10 GW d’éoliennes au fonctionnement intermittent, la production d’électricité éolienne est évidemment assujettie aux conditions météorologiques au moment où on veut la consommer.  La Fédération Environnement Durable condamne ce genre de pratiques destinées à tromper citoyens et les parlementaires pour les influencer de façon à ce qu’ils prennent des décisions  contraires à l’intérêt général.  
    Annexe 
    1)  https://www.lemondedelenergie.com/gouvernement-doit-agir-mettre-service-10gw-eoliennes-terrestres-attente/2022/06/03/

    2) Consommation électrique de Hauts-de-France 

    3) 10,1GW x 24heures  x365 jours  x 23% = 20,1 TWh « 

    Pourquoi le Président Macron, qui avait annoncé son désamour pour l’éolien critiqué par de nombreux Français avant les dernières élections, laisse maintenant sa Ministre nous prévenir que le lobby éolien a gagné le marché ?

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  • Avenir éolien dans la Marne ? 21/07/2022

    La saturation éolienne du Sud-Ouest Marnais va-t-elle se poursuivre encore et toujours ? La révolte gronde dans nos villages. Des associations se créent. Un collectif d’une quinzaine d’associations s’est monté et se fait entendre.

    Quelques victoires sont venues nous encourager.

    Le nouveau Préfet de la Marne a rejeté le projet de Queudes à 6 km au Sud-Est de Sézanne, petite « Cité de Caractère » en pleine covisibilité du vignoble, menaçant la Charte UNESCO.

    Dans l’Union du 22 10 2021, le Président du Département de la Marne avait dit stop aux éoliennes :

    « En lançant un « Atlas des paysages de l’énergie », le conseil départemental entend taper du poing sur la table, estimant avoir « fait sa part » avec le déploiement de ces mats.

    « 600 mâts seraient déjà érigés dans la Marne alors que l’Alsace n’en compte aucun », selon Alphonse Schwein.

    – Illustration Aurélien Laudy

    « 600 mâts seraient déjà érigés dans la Marne alors que l’Alsace n’en compte aucun », selon Alphonse Schwein.

    Nous ne sommes pas contre, mais il faut que l’acceptation des citoyens demeure. » Christian Bruyen, président (DVD) du Département de la Marne, entend prendre le taureau par les cornes sur le développement des énergies renouvelables, notamment celui de l’éolien, dans la Marne. Le sujet a débouché sur l’unanimité des conseillers départementaux, en séance plénière, ce vendredi à Châlons ».

    Alors que les projets se multiplient autour de Sézanne, comme à Champguyon, Charleville, Neuvy, Morsains, cet avis du Département en plus de celui de Préfet servira-t-il aux riverains pour se faire entendre davantage ? Pourquoi la Marne serait-elle excédentaire par rapport aux autres départements du Grand-Est ?

    Arrêtons le saccage du Sud-Ouest Marnais

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  • Troisième parc éolien à Charleville(51)? 02/07/2022

    A une dizaine de kilomètres au Nord de Sézanne, le village de Charleville est dynamique par son comité des fêtes. Brocante annuelle célèbre, fêtes locales… Sa magnifique église du 15ème siècle est protégée par un classement (arrêté du 20 décembre 1920).

    Eglise de Charleville
    Boissy-le-ReposCorfélix
    Le Gault-Soigny CharlevilleLa Villeneuve-lès-Charleville
    Les Essarts-lès-SézanneLachy
    Environs de Charleville(51)

    Mais hélas le moral n’est plus à la fête !

    Après les 10 éoliennes d’ENERTRAG du côté de Corfélix, les 7 éoliennes d’OSTWIND du côté du Gault-Soigny, un troisième parc éolien à nouveau d’OSTWIND, dit « de la Grande Contrée » du côté du Clos le Roi : Est, Nord et Sud, c’est l’encerclement total de la commune !

    Les riverains ont dit largement NON dans une pétition mais le dossier avance, d’après la DREAL, à la Préfecture.

    La nouvelle mairie a changé aux dernières élections et s’oppose maintenant au projet de son prédécesseur.

    Le Préfet saura-t-il l’entendre ?

    Une réunion de l’association locale l’ASERC51 a lieu ce samedi 2 juillet 2022. La maire a promis sa venue et son soutien.

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  • Envahissement éolien à Champguyon(51) 01/07/2022

    Après le village de Charleville(Marne) qui est en attente de son troisième parc éolien pour finir d’être encerclé de trois côtés, le village de Champguyon à moins de 10 km de là s’attend à subir le même sort, voire peut-être quatre projets !

    Dans le Sud-Ouest Marnais, les projets se multiplient à grande vitesse dans nos communes, sans tenir compte des autres projets, portés par le même promoteur comme OSTWIND à Charleville ou promoteurs différents comme à Champguyon.

    Revenons sur cette commune de Champguyon (51) avec cette carte très simplifiée :

    Après le projet VALOREM à Morsains poussant ses éoliennes tout près du territoire de sa voisine, la commune de Champguyon, cela a été suivi du projet de Champguyon-même (par INTERVENT) à l’initiative de son propre maire, puis ce furent ceux de GAMESA et d’ESCOFI à Neuvy-Courgivaux qui ne sont pas bien loin et enfin maintenant celui de Joiselle (par ENERCON) qui envisage de mettre des éoliennes à 600m de Champguyon.

    Comment peut-on nous faire croire qu’on demande aux promoteurs d’obtenir l’accord des riverains ?

    Comment peut-on nous faire croire que l’État souhaite éviter la saturation des territoires.

    Sachez qu’aucun promoteur ne lance un projet sans avoir été reçu au préalable par la DREAL pour l’information du promoteur. Quel discours lui est fait à cette étape initiale ?

    Pourquoi la DREAL ne bloque-t-il pas dès ce moment ces appétits voraces en expliquant énergiquement que le projet ne peut se concevoir vu le contexte et qu’il sera forcément refusé par le Préfet. Au lieu de quoi, ce n’est qu’un simple avis, avec des recommandations lui demandant d’observer les cartes régionales des parcs construits ou en études(voir le lien suivant). Mais ensuite, le promoteur fait ce qu’il veut et quand il a fini son étude d’impact il dépose tranquillement son dossier en Préfecture. Au grand désarroi de la population, qui n’a pas l’assurance que cette saturation sera un argument recevable pour refuser le dossier.

    2021 – recommandations à la constitution de dossiers de demande d’autorisation environnementale de projets éoliens (format pdf – 326.9 ko – 02/09/2021)

    Que va-t-il alors se passer :

    • Si le dossier technique est correct, la DREAL ne peut que donner son accord et le Préfet lance l’enquête publique.
    • Mais les riverains ne sont qu’une variable parmi les autres interlocuteurs. Leurs associations doivent à cet instant-là se faire entendre énergiquement et chaque riverain doit se manifester en envoyant un témoignage argumenté à la DREAL énonçant son opposition au projet. Hélas trop souvent la population est défaitiste, elle ne croit plus à ces enquêtes où la réponse semble aléatoire. (Voir le cas du méthaniseur des Essarts lès Sézanne où les riverains n’ont pas été entendus). Il faut pourtant en passer absolument par là. C’est le seul moyen légal et gratuit.
    • Bien sûr, si le maire ou les conseillers municipaux sont agriculteurs avec quelques éoliennes sur leurs terrains et/ou s’il n’y a pas assez de ressources financières pour réaliser les projets de la commune, la tentation est grande que le conseil municipal dise OUI au projet éolien.
    • Le Préfet est poussé à en mettre par le Gouvernement qui veut en même temps les énergies renouvelables et le nucléaire, suivant les discours du Président ou de ses Ministres successifs.
    • Le Président J Rotner de la Région Grand-Est a dit en septembre dernier qu’il ne voulait plus de saturation mais ne dit pas toujours la même chose. Voir le dernier Climaxion, magazine de la Région.

    Que se passera-t-il donc à Charleville ou Champguyon ? Mais aussi à Nesle la Reposte, aux Essarts le Vicomte, à Neuvy-Courgivaux, à Pleurs, …

    DREAL Grand-Est 30 06 2022 Nord-Ouest Sézannais

    Les projets sont montés le plus souvent dans la plus totale absence de transparence, alors il y en a sans doute encore d’autres en préparation.

    DREAL Grand Est Éoliennes autour de Sézanne

    Attention :

    Ce sont déjà plus de 200 éoliennes en fonctionnement (en vert) autour de Sézanne, voire 600 (en rouge) à venir au vu des projets connus, soit une densité de 10 fois la densité nationale.

    Arrêtons le Massacre du Sud-Ouest Marnais !

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  • Bridage du parc éolien d’Escardes 28/06/2022

    Les éoliennes du parc d’Escardes et Bouchy St Genest datent de 2014. Un suivi de la mortalité des chiroptères a été réalisé en 2018, montrant une forte sur-mortalité des chiroptères et en 2020, des premières mesures ont été demandées et ont amélioré la situation. Le grand nombre de chauves souris mortes repéré dans le suivi de 2018 a entrainé des mesures correctrices. En 2021 un rappel a été réalisé sans réponse du promoteur. Un nouveau suivi sera fait en 2026.

    Cela confirme bien la dangerosité des éoliennes sur les chauves-souris.

    D’où l’arrêté préfectoral de février 2022 demandant le bridage des machines :

    https://www.marne.gouv.fr/content/download/35312/219435/file/AP%20n%C2%B0%202021-APC-186-IC%20PE%20ESCARDES.pdf

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  • Photomontages éoliens et recommandations DREAL 28/06/2022

    Ils ne diront pas qu’ils ne savaient pas !

    Les promoteurs de la région Grand-Est reçoivent des recommandations de la DREAL sur le contenu de leurs photomontages fournis dans leur dossier éolien.

    A lire soigneusement nous aussi…

    Par exemple, il est ainsi interdit de cacher des éoliennes derrière un arbre ou une construction alors qu’elles seraient visibles à quelques mètres de là.

    https://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/note_photomontage_projet_eolien_juillet_2021.pdf

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  • Proposition de loi au Sénat (04 2022) 20/06/2022

    Nos sénateurs locaux, Madame Férat Monsieur Savary ou Monsieur Detraigne entre autres, ont proposé une modification de la loi sur les zones de non traitement autour des cultures.

    Cette loi contre les pesticides avaient été revue par le Conseil d’État en 2021.

    Ils parlent en particulier de la Champagne.

    Un nouveau riverain qui viendrait s’installer près d’une zone agricole ou viticole déjà établie antérieurement à son arrivée devrait lui-même s’imposer la distance par rapport aux cultures.

    D’autre part, des zones de faible occupation comme un parking, une zone végétalisée d’agrément des entreprises ou encore les terrains militaires, hormis les habitations des gendarmes ou les casernements militaires, pourraient ne pas avoir besoin de zones tampons.

    En Champagne ces zones non traitées représentent 1000 hectares par exemple.

    Vous pouvez consulter le texte sur le lien suivant :

    http://www.senat.fr/leg/ppl21-607.pdf

    N° 607                   SÉNAT
    SESSION ORDINAIRE DE 2021-2022
    Enregistré à la Présidence du Sénat le 7 avril 2022
    PROPOSITION DE LOI
    visant à adapter les zones de non traitement aux réalités territoriales et à y créer des zones végétalisées,
    PRÉSENTÉE
    Par Mme Françoise FÉRAT, MM. Claude KERN, Jean BACCI, Jean-Marie MIZZON, Laurent BURGOA, René-Paul SAVARY, Mme Nadia SOLLOGOUB, MM. Franck MENONVILLE, Patrick CHAUVET, Marc LAMÉNIE, Alain DUFFOURG, Mme Florence LASSARADE, M. Bruno BELIN, Mmes Denise SAINT-PÉ, Annick BILLON, MM. Daniel LAURENT, Yves DÉTRAIGNE, Michel CANÉVET, Louis-Jean de NICOLAŸ, Mmes Françoise DUMONT, Nathalie DELATTRE, M. Max BRISSON, Mmes Agnès CANAYER, Brigitte DEVÉSA, MM. Michel SAVIN, Hugues SAURY, Mme Françoise GATEL, MM. Jean-Michel ARNAUD, Philippe FOLLIOT, Antoine LEFÈVRE, Gilbert FAVREAU, Laurent DUPLOMB, Mme Frédérique GERBAUD, MM. Bruno ROJOUAN, Laurent SOMON, Mmes Kristina PLUCHET, Annick JACQUEMET, M. Gérard LONGUET, Mme Brigitte LHERBIER, M. Jacques LE NAY, Mme Sonia de LA PROVÔTÉ, MM. Olivier HENNO, Jean-Noël GUÉRINI, Jean HINGRAY, Daniel CHASSEING, Mmes Amel GACQUERRE, Évelyne PERROT, MM. François BONHOMME, Alain HOUPERT et Jean-François LONGEOT, Sénatrices et Sénateurs
    (Envoyée à la commission des affaires économiques, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.)

    EXPOSÉ DES MOTIFS

    Mesdames, Messieurs,
    Prises par le Gouvernement fin 2019, les nouvelles règles d’épandage des pesticides en agriculture ont été contestées devant le Conseil d’État par certaines communes, associations et agriculteurs qui les jugeaient insuffisantes et par une chambre d’agriculture et des agriculteurs qui, eux, les considéraient excessives.
    Le Conseil d’État a ordonné en juillet 2021 au Gouvernement de compléter cette réglementation ; en effet, des mesures doivent notamment être prises pour protéger les personnes travaillant à proximité et une information des riverains doit être organisée en amont de l’utilisation de ces produits.
    Or l’urbanisation grandissante de nos territoires réduit la surface des terres agricoles, phénomène amplifié par l’application des zones de non traitement (ZNT). Comme les agriculteurs ne traitent par leurs cultures par plaisir, plusieurs milliers d’hectares peuvent se voir retirer de la récolte par l’application de ces ZNT. Par exemple, pour l’appellation Champagne, plus de 1000 hectares se trouveraient visés par celles-ci.
    Cette proposition de loi vise à opérer un équilibre entre les réalités territoriales vécues par les agriculteurs et la nécessaire distance de sécurité pour les riverains.
    C’est pourquoi, l’article premier vise à rendre obligatoire la création d’un espace de transition entre les espaces agricoles et les nouveaux espaces urbanisés, sur la zone artificialisée, à la charge de l’aménageur.
    Dans le cadre de l’examen du projet de loi climat et résilience, le Sénat avait adopté une disposition proposant la création de zones de transition entre espaces artificialisés et espaces agricoles visant à limiter les conflits d’usage liés à la poursuite de l’activité agricole et à les pérenniser dans nos territoires. Cette mesure portait sur l’article relatif aux orientations
    d’aménagement de programmation du PLU, qui définissent les actions et opérations nécessaires pour mettre en valeur les continuités écologiques, ainsi que les actions et opérations nécessaires pour protéger les franges urbaines et rurales. La commission mixte paritaire a retenu la rédaction de l’Assemblée Nationale non-contraignante. Toutefois, dans cette hypothèse, il convient de signaler que la profession agricole devra seule reculer les cultures sans contrepartie financière, quand bien même les exploitants seraient installés antérieurement aux riverains.
    Cet article premier exige que cet espace végétalisé, zone de non-traitement, ne soit pas à la charge de l’agriculteur mais à la charge de celui qui urbanise à proximité d’un espace agricole.
    L’article 2 prévoit que les zones professionnelles fréquentées très occasionnellement par les salariés soient exemptées de l’application de zones de non traitement de produits phytosanitaires telles que les parkings, les espaces végétalisés d’agrément des entreprises ou encore les terrains militaires, hormis les habitations des gendarmes ou les casernements militaires.
    Puisqu’il y a très peu de présence humaine dans ces endroits, ces zones peuvent être considérées comme des « zones tampons » où il y a très peu de risques sanitaires. De plus, il faut rappeler que les agriculteurs avertiront les riverains lors des traitements grâce à des mesures de prévenance en cours de définition (gyrophare…).
    Tel est l’objet de cette proposition de loi.

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  • Sondages opposés : Pourquoi ? 14/06/2022

    Pour l’acceptation de l’éolien sur le territoire, il est normal que les riverains et les promoteurs sortent des sondages qui ne sont pas d’accord dans leurs conclusions. « On fait dire ce qu’on veut aux chiffres », est un proverbe bien connu. Bien que les statisticiens aient des règles strictes dans l’élaboration des sondages ! Il suffit de ne pas être trop regardant dans le panel interrogé mais aussi de poser la question de manière ambiguë. Quel mode de chauffage plébisciteriez-vous ? Le fioul est désormais interdit, il ne peut donc plus apparaitre dans les réponses ! Faut-il encourager la filière des ENR, réponse OUI mais en voulez-vous vous-même la réponse est NON!

    Par contre quand il s’agit de l’ADEME, de la CHAMBRE d’AGRICULTURE ou de la Région Grand-EST, il est étrange de voir que les chiffres fournis sont sans nul doute ceux du monde des ENR.

    La preuve en est la lettre de Climaxion de juin 2022 magazine du Grand-Est qui cite le plébiscite des français à 96 %.

    Mais à trop exagérer, n’est-ce pas scandaleux ?

    https://www.climaxion.fr/blog/questions-frequentes/francais-plebiscitent-energies-renouvelables

    « Les Français plébiscitent les énergies renouvelables ! Qualit’EnR a dévoilé, récemment, la 10e édition de son baromètre “les Français et les EnR”. L’image des énergies renouvelables est toujours très bonne au sein de la population française !

    Année après année, les Français aiment les énergies renouvelables. C’est ce qui ressort du 10e baromètre “Les Français et les EnR” établi par Qualit’EnR avec l’institut OpinionWay. Pour 9 Français sur 10, les énergies renouvelables sont perçues comme respectueuses de l’environnement. »

    « 96% des Français estiment qu’il faut encourager les filières EnR et pour autant d’entre eux, la confiance dans les technologies de production d’EnR est très bonne. La proportion de ménages disposant d’un équipement de ce type au domicile augmente (44%, + 3 points par rapport à 2019), mais cette part n’est pas (encore) majoritaire. Un tiers des personnes interrogées envisagent toutefois d’acheter des équipements utilisant les EnR prochainement (+ 7 points par rapport à 2019). »

    Est-ce que ces chiffres sont représentatifs de l’avis des campagnes qui répondent consciencieusement aux enquêtes et consultations publiques sur éolien et méthanisation et qui ne sont pas écoutés ?

    Et maintenant les politiques veulent nous faire croire qu’on aime l’éolien en mer ! Mais que diront les habitants des zones côtières et les touristes quand l’horizon sera envahi d’éoliennes. Certains pensent sûrement que c’est le moyen d’éviter un parc près de chez eux. Ne soyez pas dupes : ce sera en plus des parcs terrestres !

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  • Lettre ouverte du CNVMch contre la méthanisation 11/06/2022

    Le Collectif National Vigilance Méthanisation canal historique écrit aux députés.

    Il évoque cette nouvelle lubie qu’est la méthanisation après celle des éoliennes.

    Slot Online Dans ce mode de communication,  le discours occulte tout ce qui accompagne le développement de l’activité : les nuisances et pollutions, les risques environnementaux et sanitaires, la dégradation des sols avec l’absence totale d’une analyse du cycle de vie (ACV) ainsi que celle du calcul du taux de retour énergétique (TRE), la surexploitation des cultures vivrières, le renforcement de la concurrence entre industriels et agriculteurs, ces derniers à terme risquant de devenir de simples fournisseurs de substrats (1), etc. »

    https://www.cnvmch.fr/

    Slot Gacor Lettre ouverte du CNVMch aux députés (méthanisation) article cité par le site de l’ecep51.fr

    Slot Gacor  Quand allons nous prendre la mesure de la situation..?

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  • Arrivée d’un autre méthaniseur à Saint Martin du Boschet (77) – 11/06/2022

    Ici encore le Collectif ecep51 nous informe sur un autre méthaniseur en Seine et Marne dont le chantier a commencé dans la discrétion pour les villages voisins.

    https://ecep51.fr/arrivee-discrete-dun-methaniseur-a-saint-martin-du-boschet-77/
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  • Non à la méthanisation à Louan (77) 11/06/2022

    Suite à l’article précédent, le Collectif ecep51 dans la Marne rapporte plusieurs avis s’opposant à cet enregistrement. Intéressant à lire …

    Vous retrouverez ici les avis transmis lors de la consultation publique pour le projet d’unité de méhanisation “La Comtesse” sur Louan (77).

    Avis 1Je vous écris ce mail pour vous faire part de mon étonnement sur le projet de Méthaniseur de la SAS BIOENERGIE LA COMTESSE à Louan/Villegruis/Fontaine (77560).Dans les documents fournis, je ne vois pas d’étude … Lire la suite de

    https://ecep51.fr/avis-sur-la-methanisation-a-louan-77

    https://ecep51.fr/avis-sur-la-methanisation-a-louan-77/
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  • Méthanisation en Seine et Marne 11/06/2022

    Vous êtes étonnés en passant sur la N4 entre la capitale et la Marne de voir surgir des chantiers qui se révèlent être ceux de futurs méthaniseurs. Ce n’est pas un hasard. Ce département a signé une Charte pour soutenir la création de méthaniseurs. L’éolien est peu visible par là. Ils ont choisi la filière de la méthanisation.

    Par contre c’est la méthanisation à la ferme qui a été retenue ! Pourquoi la Marne, elle, a choisi de dire oui à de grosses exploitations de 30 000 tonnes par an dans des villages dont les habitants n’en voulaient pas comme l’a montré la consultation publique aux Essarts lès Sézanne ou à Congy.

    Une filière d’avenir, respectueuse de l’environnement…

    Afin de soutenir le développement de la filière méthanisation en Seine-et-Marne, le Département a signé le 22 juin dernier la charte CapMétha77 aux côtés de la Préfecture de Seine-et-Marne, la Chambre d’agriculture de région Île-de-France, la Région Île-de-France, l’ADEME Île-de-France (Agence de la transition écologique), l’Union des maires et des EPCI de Seine-et-Marne, le Syndicat départemental des énergies de Seine-et-Marne, GRDF et GRT Gaz.

    Les signataires de la charte CapMétha77 ont comme ambition commune de développer la filière méthanisation sur le département. Leur objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l’air, augmenter la production locale d’énergie renouvelable pour les usages résidentiels et une mobilité décarbonée au bioGaz Naturel Véhicule, soutenir la valorisation des sous-produits agricoles et des déchets organiques dans une logique d’économie circulaire locale, et diversifier les activités économiques dont celles en lien avec l’activité agricole.

    Chiffres-clés

    • 12 méthaniseurs agricoles alimentent en gaz vert les réseaux seine-et-marnais, soit l’équivalent de plus de 48 000 logements chauffés en biogaz.
    • 290 000 ménages (sur 540 000) devraient être alimentés en gaz pour les usages quotidiens (chauffage et autres usages domestiques) à l’horizon 2030

    … et du cadre de vie des habitants

    La production de biogaz 100% renouvelable est un atout pour la transition énergétique et écologique du territoire. La Seine-et-Marne est un des départements français les plus dynamiques en matière de méthanisation à l’injection et le premier pour l’Ile-de-France avec 12 unités de méthanisation à la ferme en service et une soixantaine de projets à différents stades d’avancement. Une nouvelle technologie de « compresseur intelligent » (dite du « rebours ») déployée par GRDF et GRT Gaz, et qui sera mise en service à Mareuil-lès-Meaux en 2020, permet de lever certaines contraintes du réseau et ainsi favoriser le déploiement des futurs projets.

    La charte CapMétha77 engage les signataires sur l’objectif partagé de couvrir 75% des besoins résidentiels en gaz d’ici 2030 avec un gaz 100% renouvelable produit localement, soit une production de 2 500 GWh/an, ce qui s’inscrit dans le scénario de renforcement de l’efficacité énergétique et de développement d’une mobilité décarbonée de la région.

    Cet engagement pour une politique volontariste de développement de la méthanisation concerne en particulier la méthanisation à la ferme, en raison des caractéristiques du territoire et des besoins plus importants d’accompagnement des exploitants agricoles. Il tient compte des attentes des habitants et des élus, pour une meilleure intégration et appropriation locale des projets.

    Les objectifs portés par CapMétha77 s’inscrivent parfaitement dans ceux fixés par la Programmation pluriannuelle de l’énergie 2019-2028 et la Stratégie nationale bas carbone. Signée pour une durée de 5 ans, soit jusqu’en 2025, cette charte pourra le cas échéant être renouvelée pour une durée supplémentaire de 5 ans, après évaluation au regard des indicateurs de son plan d’action.
    https://www.seine-et-marne.fr/fr/actualites/la-seine-et-marne-pionniere-de-la-methanisation-en-france

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  • Un mois sans eau cause méthaniseur, Argonne 07/06/2022

    En novembre dernier à Rarécourt en Argonne, l’eau du robinet a pris une couleur brune et les habitants ont tout de suite compris ce qui arrivait.

    Les mairies ont fourni des bouteilles d’eau à leurs administrés pendant un mois. La cause était d’un mauvais épandage et d’une fuite sur le méthaniseur.

    L’eau qui s’écoulait des robinets de Rarécourt et de Froidos était d’une couleur jaunâtre tirant vers le noir. « On dirait du purin », s’exclamait alors Nathalie Coyard, le maire de Rarécourt.

    (voir article de l’Est Républicain : https://www.estrepublicain.fr/amp/economie/2022/01/02/un-mois-sans-eau-la-methanisation-pointee-du-doigt).

    Une eau impropre à la consommation

    Des analyses réalisées le lendemain par les agents de l’ARS (Agence régionale de santé) révèlent « une contamination microbiologique importante », le document précisant en lettres majuscules : « Cette eau ne doit pas être utilisée pour la boisson et la préparation des aliments. »

    « Cette pollution ne peut provenir que d’une installation de méthanisation »,constate le Collectif scientifique national méthanisation raisonnable

    Pour le Collectif scientifique national méthanisation raisonnable, « cette pollution ne peut provenir que d’une installation de méthanisation suite à l’épandage inconsidéré de digestat sur des terrains non loin des sources communales », affirme Daniel Chateigner, le coordonnateur.

    Pour rappel la méthanisation repose sur le principe naturel de dégradation de la matière organique afin de produire de l’énergie. Cette matière peut provenir des boues d’épuration mais aussi du fumier, du lisier, des biodéchets (déchets alimentaires) ainsi que d’une part de cultures dites intermédiaires (avoine, seigle, trèfles, maïs…) à vocation énergétique et non alimentaire.

    Le tout est digéré dans d’énormes cuves afin de générer du biogaz. Le digestat est la matière restante de cette opération qui va ensuite servir de fertilisant naturel pour les sols agricoles. Présenté comme véritable alternative aux engrais chimiques, il est même utilisé dans l’agriculture bio. Oui mais…

    Des conditions pour l’épandage

    Son utilisation reste une opération technique qui doit être très encadrée. L’Agence de l’eau Rhin-Meuse évoque certains risques liés à son épandage. Il ne doit pas être réalisé sur sol nu par exemple ou sur des sols calcaires. Dans le cas présent, le maïs avait été ramassé et il ne restait que du mulch.

    Dans l’urgence, les maires des communes ont dû s’organiser pour fournir des bouteilles d’eau à leurs administrés. Annie Pérot, maire de Froidos se souvient s’être retrouvée bien seule pour gérer le problème.

    Ce sont ensuite des camions venus des communes voisines qui vont fournir de l’eau pendant près d’un mois. Car la pollution perdure comme en attestent les analyses des 12 et 17 novembre qui révèlent la présence de bactéries sulfito-réductrices dans l’eau (significative d’une contamination fécale).

    Néanmoins dans la seconde leur taux étant très faible, l’eau « ne présente pas de risque sanitaire pour le consommateur ». L’ARS prescrivait la fin des restrictions d’usage. Il faut attendre l’analyse du 23 novembre pour que l’eau d’alimentation soit totalement conforme sur tous ses paramètres.

    Un accident qui amène à plus de vigilance

    Mais qu’en sera-t-il lors des prochains épandages ? C’est ce qui inquiète Mathieu Pagès, secrétaire départemental de la Confédération paysanne qui a écrit un courrier demandant à la préfète un moratoire sur la méthanisation.

    Pour lui non plus l’origine de cette pollution ne fait pas de doute, celle-ci étant « vraisemblablement le résultat d’épandages de digestat de méthaniseur ». Les pluies abondantes qui ont suivi ont dû précipiter la pénétration de la substance dans le sol. Bien que Nathalie Coyard l’affirme, l’agriculteur a respecté les règles du périmètre d’éloignement. Celle-ci a néanmoins porté plainte à la gendarmerie.

    Cet exemple est-il un épiphénomène ? Peut-être. Chose sûre, il alerte et incite à renforcer le cadre de son utilisation. La méthanisation est-elle vraiment la poule aux œufs d’or et verts promis ? On comprend que les gains engendrés soient une bénédiction pour un agriculteur pris financièrement à la gorge.

    Côté nature, le remplacement des engrais chimiques est bien sûr un grand pas en avant mais la méthanisation ne doit pas amener à l’accaparement de terres initialement dédiées à la nourriture afin d’alimenter des structures de plus en plus grosses, à caractère industriel, pouvant engendrer des dérives. 

    Restons vigilants, nous aussi, aux Essarts lès Sézanne où un tel accident peut survenir à tout moment…

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  • Les chemins disparus (TF1 13 h du 07 06 2022) 07/06/2022

    Un million de km en France pour ces chemins qu’on empruntait pour se promener en campagne et qui ont disparu petit à petit depuis les années 1950.

    Des mairies ont décidé de les retrouver, dans l’Oise ou plus généralement dans les Hauts de France. En reprenant les vieilles cartes où ils figuraient, les villages redécouvrent leurs chemins disparus. L’un est replanté pour un accueil de la biodiversité, un autre est élargi pour le passage des engins agricoles mais aussi des groupes de promeneurs qui randonnent avec plaisir sur ces sentiers, etc…

    Ce procédé doit être généralisé, au lieu de les avoir perdus pour cause de grandes exploitations ou confisqués et donnés aux associations foncières agricoles qui ont récupéré des terres gracieusement ! Cela fait le charme des campagnes et doit perdurer à tout prix !

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  • Le grand enfumage : biogaz, biocarburants 30/05/2022

    Quelle est la réalité pour ces nouvelles énergies ? Fini le pétrole, fini le gaz. Mais par quoi les remplacer ? Vous croyez être plus vertueux ? Une émission sur la 5 montre une toute autre histoire. Si vous êtes curieux, cela vaut vraiment la peine de voir ou revoir l’émission…

    On fait de l’éthanol avec de l’huile de palme venu du bout du monde, où est la part d’écologie là-dedans ?

    On importe du colza OGM du Canada interdit en France mais dont des graines s’envolent et contaminent notre propre colza !

    Méthaniseurs : on fait fermenter des denrées alimentaires pour en faire du méthane, alors qu’on est en pénurie alimentaire dans certains pays suite à la guerre en Ukraine. Est-ce raisonnable que nos récoltes partent plutôt dans une telle usine que de servir à nourrir des Hommes ou des Animaux ?

    Eau du robinet contaminée : les habitants mettent en cause un méthaniseur.

    Et nous, aux Essarts les Sézanne dans la Marne ? Notre zone de captage qui alimente une dizaine de communes,à quelques centaines de mètres du site choisi pour construire un méthaniseur, qui doit recevoir 30 000 tonnes par an dont en grande partie des céréales, comment peut-on accepter une aberration pareille. Il faut attendre que le site soit construit et que l’accident soit arrivé, nous explique-t-on !

    « Sur le front – Biocarburants,biogaz : le grand enfumage ?« 

    https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/3308995-biocarburants-biogaz-le-grand-enfumage.html

    Il suffit de s’inscrire gratuitement la première fois sur le site et vous regarderez quand vous voulez le film choisi, jusqu’en août prochain.

    Avec la participation de Sébastien Almagro Président d’ACDPN (51), membre du CSNM et du CNVMch.

    Voir l’éditorial d’Hugo Clément, journaliste :

    Hugo Clément dévoile la face cachée de la filière industrielle du biocarburant et du biogaz. Il rencontre des combattants qui se mobilisent partout en France pour davantage de régulation et pour que les méthaniseurs soient alimentés uniquement avec des déchets, et non plus avec des céréales spécialement cultivées ou des denrées consommables.

    Biocarburants, biogaz : le grand enfumage ? Sur le front

    https://www.france.tv › France 5 › Sur le front

    2 mai 2022 — Revoir la vidéo en replay Sur le front Biocarburants, biogaz : le grand enfumage ? sur France 5, émission du 02-05-2022.

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  • La méthanisation en question d’après Reporterre(2019) 30/05/2022

    Le magazine Reporterre nous explique très clairement les questions que pose la méthanisation et les doutes qui jaillissent sur cette technologie à deux échelles, une unité à la ferme ou une véritable usine. N’oubliez pas en fin d’article à les aider si vous voulez qu’ils continuent à nous informer.

    reporterre.net

    La méthanisation, des questions sur une usine à gaz. Notre enquête

    Julie Lallouët-Geffroy (Reporterre)

    3-4 minutes


    Parce qu’elle garantit leurs revenus, les éleveurs qui le peuvent se laissent tenter par la production de biogaz et installent des méthaniseurs. Mais cette pratique, notamment à partir d’une certaine taille, comporte des risques pour les sols autant que pour l’avenir du monde agricole. Reporterre a mené l’enquête, dont voici les trois volets.

    5 février 2019

    Animaux Agriculture Énergie Agriculture et climat

    1. La méthanisation, l’usine à gaz qui séduit les gros agriculteurs

    • Lire l’article ici

    2. Méthanisation : un digestat bien indigeste pour les sols et les eaux

    • Lire l’article ici

    3. La méthanisation risque d’accélérer la concentration des fermes

    • Lire l’article ici

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  • L’Union Européenne autorise la mise à mort d’espèces protégées (28 05 2022) 30/05/2022

    Attention, la FED nous informe de la décision prise par l’UE de favoriser les éoliennes et de demander que les États membres ne s’occupent plus autant de la défense des espèces protégées qui retarde la mise en place des parcs éoliens !!! Quelle honte au titre de l’Écologie mais de quelle Écologie s’agit-il dans ce cas ?

    Communiqué de la FED du 28 05 2022 :

     
    Eolien. L’union européenne autorise la mise à mort d’espèces protégées 
    La recommandation n°24,  publiée au journal officiel de l’UE  le 25 mai 20221 , accepte  que les espèce protégées soient mises à mort par les éoliennes.   

    Cette décision montre la collusion de cet organisme avec les industriels de l’éolien, de plus en plus inquiets des suites pénales potentielles engendrées par les ravages que ces 100.0000 machines implantées sur Europe font subir quotidiennement à l’avifaune et  aux chiroptères.           

    Cette recommandation met en évidence l’inaction des partis verts actuels qui cautionnent ce type de décision contraire à l’écologie, à la protection de la biodiversité et au sauvetage  des espèces en voie d’extinction.      

    Elle  ne peut que susciter l’indignation de tous les citoyens européens qui veulent contribuer à  protéger la nature et l’environnement. 


    Contact presse        
    Jean-Louis Butré       
    06 80 99 38 08          
    contact@environnementdurable.net
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  • Nouveau projet éolien de Gaye Queudes, Marne 19/05/2022

    C’est à propos d’un projet de 12 nouvelles éoliennes de 4,2MW sur les communes de Gaye et Queudes et à proximité immédiate d’une zone ZNIEFF 1 (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique de type 1).

    A l’Est de Barbonne-Fayel en allant vers Pleurs. Il y en a déjà d’autres mais un peu plus loin. C’est proche de la forêt de Traconne !

    A la sortie de Sézanne, vous ne pourrez plus ignorer les éoliennes.

    Sézanne, « petite cité de caractère » qui souhaite attirer les touristes venus visiter les vignobles mondialement connus ! On dirait que les promoteurs n’en ont rien à faire. Ils gagneront de l’argent, un point c’est tout. Et si on nous supprime la Charte UNESCO, leurs machines seront encore là, qui ne rapportent que bien peu au territoire. Les touristes, les résidents secondaires partiront, les commerçants, les hôtels, les chambres d’hôtes fermeront. Merci aux promoteurs et aux politiques qui laissent la Marne sacrifiée au nom des éoliennes.

    Réagissez d’urgence !

    Inscrivez-vous à une association locale qui vous dira quoi faire.

    C’est le début d’un long combat mais plusieurs projets ont été abandonnés suite à l’opposition forte du public : Chatillon sur Morin par exemple. Le commissaire enquêteur à Pleurs, lui, a donné un avis défavorable sur le projet.

    Alors, exprimez-vous au plus vite pour dire NON à ce projet. Rejoignez l’association SAPE : S.A.P.E Pleurs (Facebook)

    Machines en rouge sur la carte ci-dessous

    Carte du secteur, en vert les ZNIEFF
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  • Méthaniseur de Faux-Vésigneul : consultation publique 19/05/2022

    Du mardi 17 mai au 31 mai 2022, il est important de réagir et de participer par retour avant l’enregistrement du dossier par le Préfet de la Marne. Merci d’avance.

    Il s’agit de la modification d’un petit méthaniseur de 29,9 tonnes sous le régime de la simple déclaration qui doit passer à 82 tonnes/jour après ce dossier d’enregistrement :

    Nature de l’installation : Unité de méthanisation agricole

    Matières entrantes : Effluents d’élevage, matières végétales

    Capacité de l’installation : 30 000 T par an, soit 82 T par jour en moyenne

    Production du biogaz : Production de 1 582 749 Nm3 de biogaz par an à 53,5% de CH4 à SAS TERRENERGY

    Valorisation du biogaz : Cogénération du biogaz (puissance de 499 kW) : production d’électricité
    (4 152 678 kWh par an) et production de chaleur (4 162 733 kWh par an).

    Valorisation du digestat : 7 000 T de digestat solide et 20 000 T de digestat liquide, réintégrés en partie
    dans le process pour le digestat liquide (7000T), et valorisés par un retour au sol en tant que matières fertilisantes

    Comme aux Essarts lès Sézanne, même taille (30 000t/an) et même réaction à attendre. On autorise après avoir demandé à la population à moins de 1 km son avis et, hop, la construction est en route…

    Problème de créer du biogaz comme l’exprime très bien sur France 5 l’émission « sur le front » : replay sur https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/3308995-biocarburants-biogaz-le-grand-enfumage.html. Une simple inscription suffit sur le site pour être informé de ces nouveaux produits que sont le biogaz, le biométhane qui se disent écologiques !!! N’oubliez pas que le méthane est 28 fois plus mauvais pour la planète que le CO2 comme gaz à effet de serre.

    Pour les riverains, ce sera des tracteurs et camions en grand nombre. Des céréales dédiées au méthaniseur au dépens des animaux et des hommes. Des cultures qui dans ce cas peuvent recevoir des produits interdits dans les cultures ordinaires. Du digestat qui n’a pas encore été démontré comme non nocif pour la terre et par exemple pour les vers de terre.

    Et attention si vous avez un élevage de bovins près de chez vous, vous finirez, vous aussi, par avoir un méthaniseur. Les excréments rapportent de l’or maintenant, alors il faut en profiter !

    Donnez donc vite votre avis par un mail rapide ou plus étayé.

    Avis pour participation du public : ddt-seepr-icpe@marne.gouv.fr

    Plus d’infos sur : https://www.marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Installations-Classees-pour-la-Protection-de-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Autorisation/Dossiers-ICPE-Autorisation-Domaine-Methanisation/TERRENERGY

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  • Parc éolien Valeco abandonné, VICTOIRE de DON QUICHOTTE à Chatillon-Sur-Morin ! 2022 05 10/05/2022

    BRAVO à notre DON QUICHOTTE de France qui a su se battre contre des moulins à vent modernes mais que son ainé aurait aussi pourchassés, soyons-en sûr!

    Le promoteur VALECO renonce à son projet éolien après nouvel avis du conseil municipal négatif en février dernier à Chatillon sur Morin dans le SUD-OUEST MARNAIS. Tout un village s’est mobilisé derrière son association, montée à la hâte.

    Que cela donne l’énergie à tous les opposants à l’éolien dans la Marne mais aussi partout en France.

    Les abandons se multiplient, les actions en justice nous sont de plus en plus souvent favorables et nos avocats sont à l’affut de toutes les failles possibles pour attaquer les projets.

    Comme pour la méthanisation, si on ne laisse pas faire, l’action est payante. Seul celui qui renonce à lutter peut le regretter ensuite. Les autres ont l’esprit serein, ils ont fait tout ce qui était possible.

    BRAVO encore à celui qui a lutté de toutes ses forces et remporté une victoire écrasante.

    ARRÊTONS le saccage de la MARNE ! Éolien, méthanisation , même combat ! Continuons l’opposition, avec le collectif ECEP51 ou chacun dans son village.

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  • Avis éolien et énergie Marne – MRAE 2022 23/04/2022

    Le président du Grand-Est Mr Rotner avait exprimé son refus de la saturation de sa région par l’éolien. On voit ici pourtant que les projets éoliens ou de méthanisation ou de photovoltaïques sont encore nombreux à être présentés à cet organisme indépendant qu’est la MRAE, qui met en garde sur cet envahissement.

    Avis rendus sur projets de la MRAe Grand Est en 2022

    publié le 20 avril 2022

    La MRAe Grand Est a publié : projet d’installation d’un parc photovoltaïque au sol sur la commune de Vaudes (10) ; projet d’extension d’une installation de stockage de déchets inertes et de déchets d’amiante lié à Saint-Louis (57) ; projet de construction et d’exploitation du parc éolien de Rundstein à Obergailbach (57)…

    Les Missions régionales d’autorité environnementale sont compétentes pour certains types de plans et programmes – les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d’urbanisme et les cartes communales – et pour les projets ayant fait notamment l’objet d’une saisine de la Commission nationale du débat public.

    AVRIL 2022

    Projet d’installation d’un parc photovoltaïque au sol sur la commune de Vaudes (10)
    Dossier étudié à la demande de la société URBA-402
    2022APGE52 (format pdf – 1.8 Mo – 20/04/2022)
    Avis sur projet du 20 avril 2022

    Projet d’extension d’une installation de stockage de déchets inertes et de déchets d’amiante lié à Saint-Louis (57)
    Dossier étudié à la demande de la société Lingenheld Environnement
    2022APGE51 (format pdf – 736.7 ko – 14/04/2022)
    Avis sur projet du 14 avril 2022

    Projet de construction et d’exploitation du parc éolien de Rundstein à Obergailbach (57)
    Dossier étudié à la demande de la société WIND LORRAINE RUNDSTEIN
    2022APGE50 (format pdf – 1.8 Mo – 14/04/2022)
    Avis sur projet du 14 avril 2022

    Projet d’exploitation du parc éolien des Lavières à Condes (52)
    Dossier étudié à la demande de la société VALECO
    2022APGE46 (format pdf – 2.3 Mo – 12/04/2022)
    Avis sur projet du 12 avril 2022

    Projet d’installation d’un parc photovoltaïque au sol sur la commune de Saint-Brice-Courcelles (51)
    Dossier étudié à la demande de la société URBA 358
    2022APGE45 (format pdf – 867.8 ko – 08/04/2022)
    Avis sur projet du 8 avril 2022

    Projet de centrale photovoltaïque au sol à Vendeuvre-sur-Barse (10)
    Dossier étudié à la demande de la société Kronos Solar Projects France
    2022APGE43 (format pdf – 686.9 ko – 08/04/2022)
    Avis sur projet du 8 avril 2022

    Projet de centrale photovoltaïque au sol sur le site de 1&1 IONOS DATA CENTER SAS à Niederlauterbach (67)
    Dossier étudié à la demande de la société 1&1 IONOS DATA CENTER SAS
    2022APGE42 (format pdf – 1.2 Mo – 07/04/2022)
    Avis sur projet du 7 avril 2022


    MARS 2022

    Projet du parc éolien de Coucy à Coucy (08)
    Dossier étudié à la demande de la SAS Éoliennes de Coucy
    2022APGE41 (format pdf – 5.2 Mo – 29/03/2022)
    Avis sur projet du 29 mars 2022

    Projet d’exploitation du parc éolien des Rieux à Vauchamps et Boissy le Repos (51)
    Dossier étudié à la demande de la SARL Parc éolien des Rieux
    2022APGE40 (format pdf – 3.3 Mo – 25/03/2022)
    Avis sur projet du 25 mars 2022

    Projet d’installation d’un parc photovoltaïque au sol sur la commune de Domrémy-La-Pucelle (88)
    Dossier étudié à la demande de la société SAS CPV-FUN-40
    2022APGE39 (format pdf – 931.1 ko – 25/03/2022)
    Avis sur projet du 24 mars 2022

    Projet de parc éolien des Rainettes à Chantraines (52)
    Dossier étudié à la demande de la société Chantraines Énergie
    2022APGE37 (format pdf – 8.1 Mo – 21/03/2022)
    Avis sur projet du 21 mars 2022

    Projet de construction d’une centrale photovoltaïque au sol à Plancy-l’Abbaye (10)
    Dossier étudié à la demande de la société KRONOS SOLAR PROJECTS FRANCE
    2022APGE36 (format pdf – 1.2 Mo – 18/03/2022)
    Avis sur projet du 18 mars 2022

    Projet de construction d’une centrale photovoltaïque à Neufchâteau (88)
    Dossier étudié à la demande de la SAS Centrale photovoltaïque de Neufchâteau, filiale de EDF Renouvelables
    2022APGE34 (format pdf – 953.5 ko – 15/03/2022)
    Avis sur projet du 15 mars 2022

    Projet du parc éolien de l’Épinette à Maisoncelle-et-Villers (08)
    Dossier étudié à la demande de la SEPE du Haillame
    2022APGE32 (format pdf – 5.8 Mo – 04/03/2022)
    Avis sur projet du 4 mars 2022


    FÉVRIER 2022

    Projet d’exploitation d’un parc éolien à Clermont-en-Argonne (55)
    Dossier étudié à la demande de la SAS PARC ÉOLIEN DE L’ARGONNE MEUSIENNE
    2022APGE28 (format pdf – 990.6 ko – 23/02/2022)
    Avis sur projet du 23 février 2022

    Projet de Parc Éolien de la Sainte-Croix à Coole (51) et Soudé (51)
    Dossier étudié à la demande de la SARL Parc Éolien de la Sainte-Croix
    2022APGE27 (format pdf – 916.6 ko – 22/02/2022)
    Avis sur projet du 22 février 2022

    Projet d’augmentation en capacité d’une unité de méthanisation à Thennelières (10)
    Dossier étudié à la demande de la société PANAIS ÉNERGIE
    2022APGE24 (format pdf – 1.2 Mo – 18/02/2022)
    Avis sur projet du 18 février 2022

    Projet d’exploitation d’une unité de méthanisation avec double valorisation du biogaz à Leffincourt (08)
    Dossier étudié à la demande de la société OLIVA
    2022APGE23 (format pdf – 858.1 ko – 18/02/2022)
    Avis sur projet du 18 février 2022

    Projet Ferme éolienne d’Hannappes et Bossus à Hannappes et Bossus-lès-Rumigny (08)
    Dossier étudié à la demande de la SAS Ferme éolienne de Hannappes et Bossus
    2022APGE22 (format pdf – 2.3 Mo – 14/02/2022)
    Avis sur projet du 14 février 2022

    Projet de centrale photovoltaïque au sol à Liffol-le-Grand (88)
    Dossier étudié à la demande de la société Générale du Solaire
    2022APGE21 (format pdf – 805.3 ko – 11/02/2022)
    Avis sur projet du 11 février 2022

    Projet de construction et d’exploitation du parc éolien de la Moivre sur le territoire des communes de Dampierre-sur-Moivre et Saint-Jean-sur-Moivre (51)
    Dossier étudié à la demande de la société TENERGIE DEVELOPPEMENT
    2022APGE20 (format pdf – 2.2 Mo – 08/02/2022)
    Avis sur projet du 8 février 2022

    Projet de parc éolien de la Côte du Moulin à Vésigneul-sur-Marne (51)
    Dossier étudié à la demande de la SARL PE de la Côte du Moulin
    2022APGE19 (format pdf – 1.5 Mo – 07/02/2022)
    Avis sur projet du 7 février 2022

    Projet de parc éolien « Hauts Poiriers » à Foulain et Crenay (52)
    Dossier étudié à la demande de la société SAS Parc éolien des Hauts Poiriers
    2022APGE18 (format pdf – 1.4 Mo – 07/02/2022)
    Avis sur projet du 7 février 2022

    Projet de construction et d’exploitation du parc éolien Audinois Nord à Bréhain-la-Ville (54)
    Dossier étudié à la demande de la société SEM SODEGER Haut Lorraine
    2022APGE15 (format pdf – 1.9 Mo – 04/02/2022)
    Avis sur projet du 4 février 2022

    Projet de centrales photovoltaïques au sol et flottante à Matignicourt-Goncourt et Moncetz-l’Abbaye (51)
    Dossier étudié à la demande de la SAS CPES Lac de Cloyes
    2022APGE14 (format pdf – 2.1 Mo – 03/02/2022)
    Avis sur projet du 3 février 2022

    Projet éolien Côte des Moulins à Vignory, Mirbel et La Genevroye (52)
    Dossier étudié à la demande de la SAS Parc Éolien de la Côte des Moulins (WKN)
    2022APGE13 (format pdf – 905.9 ko – 02/02/2022)
    Avis sur projet du 2 février 2022


    JANVIER 2022

    Projet d’installation d’un parc photovoltaïque au sol sur les communes d’Ecriennes, Matignicourt-Goncourt et Thiéblemont-Farémont (51)
    Dossier étudié à la demande de la société SAS URBA327
    2022APGE7 (format pdf – 826.1 ko – 14/01/2022)
    Avis sur projet du 14 janvier 2022

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  • Sondage sur l’éolien en milieu rural (Marne ou plus) 23/04/2022

    Un nouveau sondage réalisé en milieu rural sur l’opinion des français interrogés devant l’envahissement éolien du 15 avril 2022.

    Le Cercle d’Études Réalités Écologiques et Mix Énergétique (Cérémé)vient de publier le résultat du sondage réalisé auprès d’Opinion Way.

    Ce sondage montre ainsi que : 

    ·       Près de 60 % des Français vivant en milieu rural souhaitent l’arrêt ou la limitation du développement de l’éolien.

    ·       90 % des sondés considèrent que les conseils municipaux des communes concernées devraient être en mesure de s’opposer aux projets éoliens.

    ·       84 % des personnes interrogées souhaitent que les riverains disposent également de ce droit d’opposition.

    ·       88 % des sondés demandent que les parcs éoliens soient éloignés de sites protégés comme les Parcs Nationaux et Régionaux, les Monuments historiques ou les sites inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco, et 78% des lieux de mémoire.

    ·       74 % des habitants des zones rurales estiment que les éoliennes sont nuisibles aux oiseaux, et 68 % qu’elles sont nuisibles aux chauves-souris.

    ·       S’agissant des éoliennes offshore, une majorité d’entre eux (56 %) estime qu’elles portent atteinte aux milieux marins.

    ·       67 % des Français considère que les éoliennes sont une source de nuisances pour les riverains et souhaite en conséquence accroître la distance minimale entre les éoliennes de 200 mètres de haut et les habitations.

    La majorité s’exprime donc CONTRE cette saturation de nos paysages. Le France n’est pas comparable à d’autres pays. Il n’y a pas de grands espaces dégagés. Les villages se succèdent partout tous les 5 km. Il faut en tenir compte.

    https://cereme.fr/wp-content/uploads/2022/04/Cereme-CP-15-avril-2022-Sondage-OpinionWay.pdf

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  • Parc éolien Rochebeau Clesles Marne enquête publique : dernier jour ! 23/04/2022

    Dernier jour ce 23 avril 2022.

    7 éoliennes de plus dans un paysage déjà saturé de 400 éoliennes installées ou en projet.

    Près de Méry sur Seine.

    Vite, exprimez votre opposition en écrivant au commissaire enquêteur.

    ddt-seepr-icpe@marne.gouv.fr

    Merci pour eux, merci pour nous

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  • Les promoteurs éoliens se réjouissent de la hausse de l’électricité. Et les Marnais ? 22/04/2022

    Le délégué de la FEE, syndicat éolien, ose se réjouir de la situation du prix de l’électricité actuel. N’oublions pas que depuis des années ils bénéficient de prix garanti au dessus du marché. Ce sont par nos factures d’électricité par la taxe CSPE que payait chaque consommateur depuis le début des parcs éoliens, que cela était possible.

    La FED s’en offusque, elle a bien raison :

    Les ménages français  dindons de la farce éolienne
    Depuis que les prix de l’électricité ont explosé, les promoteurs éoliens ont  le culot de se féliciter de fournir aux Français « du pouvoir d’achat tombé du ciel ».

    « Les renouvelables ne coûtent pas, elles rapportent… à ce rythme, l’éolien devrait avoir remboursé d’ici fin 2024 tout ce qu’il a perçu depuis 2003, soit 11 milliards d’euros. »,  a osé annoncer M.Gioria, délégué général de FEE, le syndicat des promoteurs éoliens. (1)

    La Fédération Environnement Durable rappelle avant tout  que ces 11 milliards ont été payés par les consommateurs français pour faire  la fortune de multinationales, de fonds financiers et d’opportunistes.

    Elle dénonce ensuite le cynisme des promoteurs de se réjouir de voir le prix de l’électricité s’envoler en souhaitant que la situation perdure, au moment la question du pouvoir d’achat s’impose dans la campagne présidentielle et que  l’acceptabilité des éoliennes est très basse, 61% des français était désormais opposés à celles-ci. (2)

    L’éolien est évidemment un désastre pour les consommateurs devenus les  dindons de la farce.

    Contacts presse 
    Jean-Louis Butré
    06 80 99 38 08
    contact@environnementdurable.net

    Références

    (1) Les renouvelables ne coûtent pas, elles rapportent

    (2) Sondage OpinionWay 22 mars 2022

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  • Danger éolien : Paroles de Maires sur l’éolien 16/04/2022

    Des maires et autres élus commencent à se faire entendre contre l’éolien. Ils se sont réunis dans le Collectif « Paroles de Maires » pour s’exprimer sur le sujet de l’éolien qui perturbe leur quotidien.

    Ici vous trouverez les 60 premiers témoignages édifiant sur ces communes qui ont déjà un parc éolien et qui vivent avec. Et ils n’en veulent visiblement plus, alors qu’on veut en rajouter d’après l’adage de la profession des promoteurs éoliens : « si vous en avez, vous pouvez en avoir encore »… Ils sont actuellement déjà beaucoup plus nombreux car la parole se dénoue …

    Car là est un danger souvent méconnu au départ. Les premiers parcs se sont ainsi installés dans le plus grand silence, et presque avec le consensus des élus municipaux pensant d’abord au « bien de la planète » comme l’ont présenté alors les promoteurs éoliens. Mais 10 ou 20 ans plus tard les voilà revenus à la charge avec de nouveaux projets en tête :

    • le Repowering c’est à dire changer les machines existantes en des machines plus puissantes, mais surtout plus hautes ! Adieu vos anciens photomontages, ils sont caduques.
    • Ou alors Densification de votre parc c’est à dire glisser 5 ou 6 éoliennes au milieu des anciennes.
    • Ou encore ajouter un ou deux nouveaux projets autour de votre village dans d’autres directions et ainsi ceux qui ne les voyaient pas pourront en profiter, cela s’appelle l’Encerclement !

    Les Paroles de maires sont une sélection des commentaires envoyés par les maires parmi près de 600 élus en fonction soutenant Vent des maires. Pour des raisons de confidentialité, les textes parvenus ont été anonymisés :

    https://ventdesmaires.fr/category/parole-maire/

    Vent des maires est un collectif d’élus opposés à l’implantation abusive et autoritaire d’éoliennes.
    Une lettre ouverte au Président de la République est accessible en cliquant ici.

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  • Allemagne et énergie verte 04 2022 16/04/2022

    Attention à notre voisin qui nous a tous conduits dans la voie des Énergies Vertes en repoussant l’énergie nucléaire. Mais à quel prix et avec quelles conséquences ? C’est une action concertée et non individuelle qui s’impose aujourd’hui.

    Le monde de l’énergie.com a écrit un nouvel article appelé : « L’Allemagne, ce traître énergétique »

    Par Loïk Le Floch-Prigent


    L’aversion pour l’énergie nucléaire a conduit l’Allemagne et l’Union européenne à une dépendance déraisonnable vis-à-vis de l’énergie russe.

    En octobre dernier, dans une tribune dans ce même média, nous avions mis en garde contre les conséquences pour l’UE de suivre la doctrine allemande en matière de politique énergétique. Après les élections du 26 septembre, le gouvernement d’outre-Rhin, avec le parti écologique, s’est obstinément engagé dans l’EnergieWendeWende signifie « retournement de situation », que nous, francophones, avons traduit par « transition ».

    Leur politique consiste à promouvoir « quoiqu’il en coûte » l’énergie éolienne et solaire (dans l’un des pays les moins ensoleillés de l’UE), à mettre fin à la production locale de lignite (le combustible fossile le moins cher du monde) et, surtout, à fermer ses centrales nucléaires en parfait état de marche, qui pourraient encore fonctionner pendant une vingtaine d’années.

    Qu’ils veuillent être extrémistes, cela les regarde. Le problème est que, compte tenu de sa puissance économique et donc politique, l’Allemagne a imposé sa doctrine à l’ensemble de l’UE qui l’a transposé en un Pacte vert.

    L’Allemagne a conduit la dérive verte

    C’est Angela Merkel qui, en 2005, a demandé avec diplomatie que la Commission européenne propose une « feuille de route » pour imposer « quoi qu’il en coûte » l’énergie éolienne et solaire. Bien sûr, de jure, il n’était pas question de mentionner ces deux énergies, mais de facto, étant donné l’opposition farouche des ONG environnementales à toute autre forme d’énergie renouvelable, seules les énergies intermittentes et variables sont tolérées.

    La Commission Barroso a obéi et publié cette feuille de route en 2007, grâce à la présidence tournante de la France au cours du second semestre de 2008, Nicolas Sarkozy s’est affairé, peut-être pour faire plaisir à la chancelière, à faire passer en un temps record l’obligation de produire une énergie chère et rare que les citoyens européens devront payer.

    Dans la série des arroseurs arrosés, le pays qui voulait abandonner les énergies fossiles et le nucléaire s’est retrouvé à la merci du gaz russe au-delà de toute raison. Pas du gaz, car cela aurait encore pu être géré, par exemple en permettant l’exploitation du gaz de schiste présent en Europe de l’Ouest ! Non, dépendant du gaz de Moscou ! En fait, l’Allemagne a tout faux en matière d’énergie et en paiera lourdement les conséquences l’hiver prochain. L’erreur fondamentale de la doctrine verte, dont le but ultime est d’interdire l’énergie nucléaire, est de ne penser qu’à la production d’électricité dite verte et donc d’interdire l’énergie nucléaire.

    Mais la demande d’électricité ne représente en moyenne dans l’UE que 23 % de la demande d’énergie finale. La principale énergie finale en volume est la chaleur, de sorte que 70 % du gaz naturel utilisé sert à la production de chaleur. Comment les Allemands vont-ils chauffer leurs maisons et comment leurs usines — grandes et petites — vont-elles produire la chaleur dont tous les processus industriels ont besoin ?

    La dépendance énergétique de l’Allemagne et de l’UE

    Cette aversion pour l’énergie nucléaire a conduit à une dépendance déraisonnable vis-à-vis de l’énergie russe. En 2019, l’Allemagne a importé 84 milliards de mètres cubes, dont 51 milliards de m³ en provenance de Russie. Le gazoduc Nord Stream 1, qui contourne l’Ukraine, le Belarus et la Pologne en traversant la mer Baltique et qui est en service depuis 2011, peut transporter 55 Gm³ et le nouveau Nord Stream 2 autant.

    Heureusement, pour l’UE, la dépendance à l’égard de l’énergie russe est moins prononcée, mais l’UE et la Russie sont néanmoins bel et bien liées. Le gaz russe représente 45 % des importations des États membres de l’UE. Ses importations sont de l’ordre de 150 à 170 milliards de m³ par an, en fonction de la rigueur des hivers.

    Le pétrole et les produits pétroliers russes représentent 33 % de nos importations, le charbon 26 % et l’uranium 20 %. L’importation de gazole russe ne doit pas être sous-estimée, car les difficultés administratives et les contraintes environnementales excessives de l’UE ont mis à mal l’industrie du raffinage du pétrole en Europe, et en France en particulier.

    Des erreurs à répétition

    Mais la situation la plus étrange pour une économie aussi importante est qu’elle n’a pas construit un seul terminal gazier pour recevoir les méthaniers transportant du gaz naturel liquéfié (GNL) permettant de s’approvisionner sur le marché mondial, alors que la doctrine évidente pour disposer d’une énergie abondante et bon marché est de diversifier les sources. Les écologistes se sont opposés avec succès aux différents projets présentés, exigeant du courage dans la mise en œuvre de l’EnergieWende.

    Pour eux, un tel terminal aurait signifié la perpétuation de l’importation d’énergie fossile : deux gazoducs oui, des terminaux gaziers non, surprenant raisonnement. Presque tous les États membres maritimes de l’UE possèdent un ou plusieurs terminaux GNL. La France compte 3 ports d’importation de GNL, l’Italie également 3 et l’Espagne 7. Comment pouvons-nous accepter des leçons de vertu énergétique de la part d’aussi piètres stratèges ?

    Bien que le territoire allemand soit saturé d’éoliennes et de panneaux solaires, l’Allemagne a dû admettre que sa foi dans les énergies intermittentes et variables avait ses limites. Quelle solution a-t-elle trouvée ? Développer la stratégie de l’hydrogène alors que cette molécule ne peut être produite qu’à partir d’énergie et que la thermodynamique enseigne qu’industriellement elle doit être produite à partir d’énergie fossile et non par électrolyse de l’eau, l’Allemagne s’est donc préparée à importer de l’hydrogène de… Russie grâce à ses gazoducs Nord Stream.

    Le Parlement européen s’est empressé d’accepter cette aberration environnementale, économique et géopolitique. On croit rêver ! S’il n’y avait eu cette guerre elle allait nous enfoncer à sa suite dans l’utopie hydrogène. Notons que sans rire la Commission européenne prétend (REPowerEU) que l’UE « peut atteindre l’indépendance vis-à-vis du gaz russe bien avant la fin de la décennie ». Comment ? Avec son utopique stratégie hydrogène ?

    Ne perdons pas de vue que la première économie d’Europe ne possède pas de grande compagnie pétrolière contrairement à la plupart des grands États membres (Pays-Bas, Shell ; Royaume-Uni, Shell et BP ; France, TotalEnergies ; Espagne, Repsol ; Italie, ENI, etc.) L’Allemagne n’a rien de tout cela ! Pourquoi ?

    Parce que les actifs pétroliers du Second Reich ont été confisqués comme dommages de guerre à la suite du traité de Versailles en 1919. L’Allemagne ne s’est jamais remise dans la course au pétrole qui, quoi qu’on en dise, reste résolument la première source d’énergie primaire dans le monde et aussi dans l’UE, comme le montre si clairement et douloureusement la crise actuelle. C’est ce qui explique sa volonté d’imposer aux autres les énergies renouvelables qu’elle pensait dominer, mais les Chinois l’ont précédée. Oui, l’Allemagne a pensé à elle avant tout.

    Mais le donneur de leçons devra repenser son plan. Les promesses de Joe Biden de livrer davantage de gaz de schiste (que les Allemands ont vilipendé en prenant la tête de la cabale européenne pour en interdire la prospection), la livraison supplémentaire de 1 à 1,4 milliard de mètres cubes de gaz de Norvège (1 % des ventes de la Russie) ne permettront pas d’éviter d’importer du gaz russe. L’Allemagne devra payer son inévitable gaz russe en roubles, comme l’exige désormais Vladimir Poutine, même si Moscou qui ne peut l’exiger contractuellement dit que l’application ne sera pas immédiate.

    La traîtrise allemande

    L’écologiste Robert Habeck, vice-chancelier et ministre de l’Économie et du Climat, s’est rendu au Qatar le 20 mars afin de négocier un contrat à long terme pour la livraison de GNL à l’Allemagne. Des photos montrant l’écologiste s’inclinant respectueusement devant le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani ont montré aux Allemands la traitrise. En effet, on n’est plus dans l’EnergieWende, mais dans l’EnergieVerrat (une traitrise).

    Dans sa quête de maîtrise de l’énergie, elle n’a pas attendu que l’UE se mobilise pour tenter de trouver une solution, elle s’est empressée de faire cavalier seul. Comme on l’a déjà écrit, en matière d’énergie, sachant que tout découle de l’énergie — absolument tout — l’Allemagne n’a qu’un seul objectif, être le leader incontesté ou entraîner les autres dans sa chute. En géopolitique, et en géopolitique énergétique en particulier, il n’y a pas de morale. C’est chacun pour soi.

    L’Allemagne nous a entraînés dans le chaos énergétique : une énergie électrique chère et incertaine. Elle a imposé son « Pacte vert » à l’UE, ce qui nous a amenés là où nous sommes maintenant, un désastre économique pour l’industrie européenne et une souffrance pour toute la population. Dans l’article mentionné au début, nous avons écrit que l’Allemagne nous mène vers une EnergieKatastrophe. Nous y sommes.

    Comment pouvons-nous en sortir ?

    D’abord en acceptant la réalité : la multiplication des investissements dans les énergies intermittentes est le problème, pas la solution. Il faut donc arrêter tous les programmes qui vont nous rendre encore plus dépendants du gaz russe.

    Ensuite, il faut conserver partout la possibilité de prolonger la vie des centrales nucléaires, y compris, bien évidemment en Allemagne car ce serait la manifestation de la prise de conscience collective de l’impasse du « Pacte Vert ». De nouvelles installations nucléaires devront être décidées partout, les Belges comme les Italiens s’y préparent.

    Enfin il faut revenir sur le concept fondamental d’indépendance énergétique qui doit être à la base de la politique de tous les Etats et donc de l’Union européenne, ce qui n’est pas incompatible avec la nécessité de limiter les gaspillages en augmentant les rendements partout où on peut le rendre possible.

    Un marché mondialisé aux provenances multiples comme celui du pétrole et du gaz naturel liquéfié, comme celui de l’uranium est un gage d’indépendance pour les pays consommateurs, les monopoles ou quasi-monopoles qui ont été recherchés ou acceptés sont inacceptables.

    Les orientations des instances allemandes et européennes vers des solutions uniques, les éoliennes, le gaz russe, le véhicule électrique, les panneaux solaires et les batteries électriques chinois… nous annoncent des catastrophes en cascade. Nous en vivons une qui pénalise tous les citoyens européens, évitons au moins de leur faire connaitre les suivantes !

    lemondedelenergie.com

    https://www.lemondedelenergie.com/allemagne-energie/2022/04/05/embed/#?secret=YUh3ZG2frl#?secret=t7vhhWCbpU

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  • Parc éolien du Lauragais, témoignage d’un voisin 05/04/2022

    Ce parc éolien ne pose visiblement pas qu’un problème de pale effondrée. Un voisin se plaint de troubles du voisinage depuis plusieurs années que le parc s’est construit avec 3 éoliennes à moins de 500m de sa maison, contrairement à la législation.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/haute-garonne-une-pale-d-eolienne-se-brise-pres-d-une-maison-le-proprietaire-demande-l-arret-total-du-parc-2518148.html

    Haute-Garonne : une pâle d’éolienne se brise près d’une maison, le propriétaire demande l’arrêt total du parc

    Écrit par Lauriane Nembrot


    Jacques Pernoud habite à moins de 500 mètres de trois éoliennes. Le 2 avril, l’une des pâles s’est brisée, a pu constater le retraité, qui demande aux autorités de fermer le parc au plus vite. Cet accident n’est pas un cas isolé, remarque le collectif Toutes nos énergies.

    Depuis onze ans, 11 éoliennes ont été construites sur l’ensemble de la zone industrielle de Montégut Lauragais, Saint-Félix Lauragais et Roumens. Samedi 2 avril, la pâle d’une des éoliennes s’est détachée avant de se briser “en plusieurs morceaux” sur le sol, comme l’indique Jacques Pernoud, un riverain.

    Excédé par les nuisances sonores et visuelles qu’il dit supporter au quotidien, il a adressé ce lundi un courrier au préfet de Haute-Garonne. Cet agriculteur retraité, aujourd’hui âgé de 65 ans, demande de faire “arrêter toutes les machines qui se trouvent à moins de 500 mètres de son habitation”. 

    En tout, le sexagénaire en dénombre trois. Installé depuis trente ans dans les environs, il a assisté à la construction du parc éolien il y a une dizaine d’années. “À l’époque, je ne me suis pas trop penché sur la question”, avoue Jacques Pernoud. “Mais je n’étais pas trop joyeux”. 

    Il y a neuf ans, son épouse, aujourd’hui âgée de 68 ans, fait une première crise de vertiges. Puis c’est son tour. Dans la foulée, leurs trois enfants présentent aussi des maux similaires. Les Pernoud en sont persuadés : leurs troubles sont apparus à cause de la construction des éoliennes. 

    Pourtant, à ce jour, aucun médecin que Jacques et sa famille ont pu consulter n’a établi un lien formel entre la présence d’éoliennes et les vertiges quotidiens. “À chaque fois, les médecins nous disent qu’il n’y a aucun rapport entre les éoliennes et nos vertiges. Moi, je suis persuadé qu’il y en a un”.

    Avant qu’ils construisent les éoliennes on n’avait rien. Maintenant on prend des anti vertigineux tous les jours

    Jacques Pernoud, agriculteur à la retraite.

    En plus des vertiges, Jacques Pernoud raconte “les nuisances sonores” et la “pollution visuelle” qu’ils subissent, sa famille et lui, depuis l’installation du parc éolien à proximité de chez eux.  “Le bruit des éoliennes est terrible”, selon le retraité. “Il n’y en a pas beaucoup quand il y a énormément de vent”, explique-t-il. “Mais le pire c’est quand il y en a juste un peu et qu’il est très bas. Et là, ce bruit, “c’est toute la journée, c’est toute la nuit”.  “Je ne vous parle même pas des trous et du bétonnage”, conclut le retraité.


    Depuis la rupture de la pâle, l’activité du parc éolien est à l’arrêt.

    Après avoir constaté la rupture de la pâle, Jacques Pernoud s’est tourné vers le collectif régional Toutes nos énergies pour alerter sur sa situation. Une situation similaire à de nombreuses autres, explique Michèle Solans, membre du collectif et  basée dans l’Hérault. “Ce genre d’accidents est assez fréquent. Des éoliennes qui se brisent, qui prennent feu, ou qui ont des fuites d’huile, il y en a beaucoup”. 

    Formé lors de la fusion des régions, le collectif régional Toute nos énergies d’Occitanie a des antennes dans de nombreuses assemblées locales. “On dialogue avec les élus, on tente d’être reçus par les commissions d’enquêtes pour relayer les luttes”, détaille Michèle Solans. 

    Le collectif accompagne aussi les particuliers qui souhaitent intenter des actions en justice. À l’instar d’un couple qui se battait pour faire reconnaître devant le tribunal leurs troubles liés au syndrome éolien. En juillet dernier, la cour d’appel de Toulouse a reconnu que ces deux habitants du Tarn subissaient un “trouble anormal de voisinage” lié à la proximité d’un parc éolien.On les a soutenus jusqu’au bout. Un soutien moral, d’abord, et avec une collecte de fonds pour les aider à payer les frais d’avocat. On va continuer à lutter”, déclare Michèle Solans. 

    Contacté, Voltalia, l’exploitant du parc éolien situé à Saint-Félix Lauragais, n’a pas encore donné suite à nos sollicitations. 

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  • Eolienne effondrée en Allemagne (octobre 2021) 05/04/2022

    Avant celle du parc de Lauragais, ce 2 avril 2022, une éolienne s’est effondrée en Allemagne en octobre dernier : quelle en était la cause ?

    D’après Bernard Deboyser, voici les premières réponses dans l’article suivant

    https://www.revolution-energetique.com/qua-t-il-bien-pu-arriver-a-cette-eolienne/


    « Une éolienne installée dans une forêt s’est effondrée en Allemagne. Quelles en est la cause ?

    L’événement n’a fait aucune victime. Les experts tentent d’en déterminer les causes mais ils n’ont pas encore livré les résultats de leur enquête. Selon les statistiques tenues depuis 2005 par l’Association allemande de l’énergie éolienne, ce genre d’incident est extrêmement rare.

    Il y a quelques jours, une éolienne Nordex N-149, installée dans une forêt à Haltern am See, en Rhénanie du Nord-Westphalie, s’est effondrée. Elle était dotée d’un mât en béton armé, de forme octogonale et d’une hauteur de 164 mètres. En bout de pale, la turbine culminait à 240 mètres. Il s’agissait d’un modèle récent dont la puissance nominale est de 4,5 MW.
    Les pompiers sont intervenus rapidement et ont ratissé la zone avec un hélicoptère mais aucune victime n’est à déplorer. Le propriétaire et l’exploitant de la machine est une société immobilière : RAG Montan Immobilien.

    L’enquête est en cours

    Des experts ont été désignés et tentent, avec la collaboration des services communaux, de déterminer la cause de l’accident. Mais à ce jour ils n’ont encore communiqué aucun résultat de l’enquête en cours. Selon les pompiers, l’éolienne était en service et elle injectait de l’électricité sur le réseau, mais le vent ne soufflait pas particulièrement fort.

    L’éolienne a été construite à proximité d’une ancienne mine de charbon désaffectée. Certains avancent que la présence possible de galeries dans le sous-sol pourrait être à l’origine de l’accident. Il se pourrait aussi que des vibrations aient provoqué l’entrée en résonnance du mât. Mais à ce stade il ne s’agit encore que d’hypothèses non vérifiées.

    Le mât en béton, de forme octogonale s’est brisé à une hauteur de 25 mètres. C’est un mode de construction peu fréquent, car la plupart des éoliennes récentes sont dotées de mâts en acier de forme cylindrique ou conique. »

    Est-ce si rare que cela ???

    En voilà une autre au Texas qui a la même forme en juin 2021, après une tornade, semble-t-il.

    Lisez l’article suivant pour en savoir plus : Qu’a-t-il bien pu arriver à cette éolienne ?

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  • Nouvel accident d’éolienne à Saint-Félix-Lauragais en Occitanie(04 2022) 05/04/2022

    La pale d’une éolienne s’est désagrégée à Saint-Félix-Lauragais

    Samedi 2 avril 2022, dans le parc éolien du Lauragais, des morceaux d’une éolienne se sont décomposés. Certains sont tombés au sol tandis que d’autres restent suspendus au-dessus du vide. La photo ci-dessous est spectaculaire.

    La pâle d'une des éoliennes située dans la commune de Saint-Félix-Lauragais s'est désagrégée.

    La police est arrivée rapidement sur les lieux car un chemin de randonnée passe sous le parc ! Il fallait donc sécuriser les abords rapidement. Heureusement qu’au moment de l’accident aucun promeneur n’était là…

    « Il est rapidement apparu que ces dégâts sont liés à la météo. Il ne s’agit en aucun cas d’un acte de sabotage ou de malveillance. »a dit la Capitaine Christelle Renou, Adjointe au commandant de la compagnie de gendarmerie de Villefranche-de-Lauragais.

    Alors à vous tous de rester prudents : en cas de vent fort, n’allez pas vous promener près d’un parc éolien.

    Pour plus d’infos, suivre le lien :

    https://actu.fr/occitanie/saint-felix-lauragais_31478/en-images-la-pale-d-une-eolienne-se-desagrege-a-saint-felix-lauragais_49911178.html

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  • Pleurs Grande Plaine Avis défavorable (03 2022) 03/04/2022

    Bonne nouvelle : le commissaire enquêteur a rendu son avis après enquête publique et il a tenu compte des multiples avis défavorables et des raisons avancées par les participants.

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  • Consultation publique méthaniseur près Nesle la Reposte(Marne) 01/04/2022

    A L’AIDE !!! Avant le 4 avril, il faut vous manifester.

    Après le méthaniseur des Essarts lès Sézanne (51120)autorisé en 2021, en voici un autre en demande d’enregistrement près de Nesle la Reposte. Or les terres de Nesle doivent déjà être couvertes de ce premier digestat ! Aura-t-on assez de terres pour tous ces méthaniseurs ? Et assez de céréales pour nourrir ces méthaniseurs de 28690 t/an pour celui-ci. Celui des Essarts prévoit 32 000 tonnes par an. On aura peut-être du gaz (alors que le méthane est 28 fois plus dangereux pour la planète que le fameux CO2) mais plus rien pour nourrir les Hommes et les Animaux ...

    Réagissez : les méthaniseurs vont se multiplier comme l’ont fait les parcs éoliens et un jour ils seront là en surnombre.

    Voici ce qu’on peut lire sur le site de la Préfecture de la seine et Marne où il est à l’enregistrement :

    LOUAN-VILLEGRUIS-FONTAINE – BIOENERGIE LA COMTESSE – AP mise à disposition du public

    Mise à jour le 18/02/2022

    arrêté préfectoral de mise à disposition du public pour dossier d’enregistrement de SAS BIOENERGIE LA COMTESSE pour créer et exploiter une installation de méthanisation sur le territoire de la commune de LOUAN-VILLEGRUIS-FONTAINE et épandre des digestats sur les communes de LOUAN-VILLEGRUIS-FONTAINE, BEAUCHERY-SAINT-MARTIN, MONTPOTHIER et LA SAULSOTTE

    Un exemplaire du dossier de la demande précitée sera déposé en version papier et numérique en mairie de Louan-Villegruis-Fontaine, commune siège de la consultation du public, du 7 mars au 4 avril 2022 inclus.

    Le dossier sera également consultable sur le site internet des services de l’État en Seine-et-Marne à l’adresse suivante :

    http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/ICPE-carrieres/Enregistrement

    Le public peut consigner ses observations et propositions, pendant toute la durée de la consultation du public :

    • sur un registre ouvert à la mairie de Louan-Villegruis-Fontaine,
    • par courrier, à l’Unité départementale de Seine-et-Marne de la DRIEAT d’Île-de-France située au 14, Rue de l’Aluminium à Savigny-le-Temple (77547),
    • par messagerie électronique à l’adresse générique de l’unité départementale de Seine-et-Marne de la DRIEAT d’Île de France : ud77.drieat-if@developpement-durable.gouv.fr

    Merci d’avance d’aider T. Nava et l’Association de Nesle la Reposte à s’opposer à cette invasion en écrivant très vite (RESTE 3 JOURS) contre cette usine à quelques kilomètres de leur village.

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  • Les parcs éoliens du Grand-EST d’après la DREAL(1 3 2022) 01/04/2022

    Vous avez parlé de saturation ?

    Notre projet de parc éolien des Lilas par INTERVENT de 14 éoliennes date de 2016 mais depuis la DREAL le note en noir comme s’il était abandonné, malgré toutes nos demandes de rectification. Alors que le promoteur continue son dossier…

    Les Essarts les Sézanne dans le SUD-OUEST MARNAIS.

    Les éoliennes se multiplient autour de nous depuis 2018 en plus de ceux de L’AUBE, la HAUTE-MARNE ou les ARDENNES. Il en manque beaucoup près de nous, qui sont déjà en cours d’instruction à la DREAL ou en projet annoncé à la population. D’autres existent sans doute aussi que connaissent les communes mais dont le secret reste complet auprès des habitants.

    Grand-EST

    Vous pouvez trouver votre parc en suivant le lien suivant :

    https://carto2.geo-ide.din.developpement-durable.gouv.fr/frontoffice/?map=fec07849-5edb-428a-9c94-48f93394f5f7

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  • Réponse au Projet éolien de la Grande Plaine, Pleurs Linthelles (Marne) 03 2022 01/04/2022

    Contrairement au rapport du commissaire enquêteur de BANNES, voir article précédent, le commissaire enquêteur vient cette fois de déclarer :

    Pour ces raisons et ces motifs, j’émets un AVIS DEFAVORABLE à la demande d’autorisation unique présentée par la « Ferme Eolienne de La Grande Plaine » De construire et d’exploiter un parc éolien composé de 9 éoliennes et de 3 postes de livraison sur le territoire communes de LINTHELLES et de PLEURS.

    BRAVO à la grande mobilisation locale ! mais aussi BRAVO, Monsieur le commissaire enquêteur ! Cela redonne un peu d’espoir d’être entendu au cours des enquêtes publiques.

    Ce fut le cas également pour la commune de Champaubert.

    Mais trop rares sont ces projets où après une mobilisation forte du public, des associations ou même de certains élus qui acceptent de se battre à nos côtés, nous sommes entendus.

    Voir ainsi par exemple la concertation publique du méthaniseur des Essarts lès Sézanne, dans la Marne, en 2021.

    Attention à entendre plus souvent, comme ici, les citoyens ou ne pas leur donner la parole, car sinon les rancœurs s’accumulent dans chaque village concerné et pourra resurgir ensuite.

    Vous pouvez lire le rapport du commissaire enquêteur sur le lien ci-après :

    https://www.marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Installations-Classees-pour-la-Protection-de-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Autorisation/Dossiers-ICPE-Autorisation-Domaine-eolien/Parc-eolien-Ferme-eolienne-de-la-Grande-Plaine

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  • Projet éolien de Bannes Marne après Enquête publique 01/04/2022

    Vous pouvez lire ci-après la conclusion de l’enquête publique sur le site de la Préfecture de la Marne en date de février 2022.

    https://www.marne.gouv.fr/content/download/34280/213212/file/Parc%20Eolien%20de%20Bannes%20v05.pdf

    On peut voir que le commissaire a donné une réponse favorable au projet.

    Il est intéressant pour ceux qui ont un moment pour lire le document en entier de constater que cette conclusion suit la synthèse faite par le promoteur lui-même. Ce dernier, comme à chaque fois, reprend tous les arguments des personnes CONTRE le projet en les retournant à son avantage puis le commissaire enquêteur rédige sa conclusion.

    Le commissaire enquêteur déclare alors :

    « Une large majorité des habitants de la commune qui se sont exprimés durant l’enquête publique, a approuvé le projet » .

    Alors que le décompte des thématiques abordées montre comme total des occurrences 59 oppositions pour 23 approbations : Les principaux reproches portaient sur les paysages, l’encerclement du village, les Marais de St Gond, la biodiversité, les vignobles, la fausse justification écologique. Est-ce un peu subjectif comme affirmation de sa part ?

    Voici rappelé ici l’avis du Président de l’Association des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne en désaccord
    avec le projet et qui conclut :  » Le projet du parc éolien de Bannes est incompatible avec la proximité immédiate de la
    zone d’engagement du Bien UNESCO » ;
    Dans son courrier adressé à Monsieur le Préfet en date du 10 novembre 2021, il contestait les faits suivants :
     L’implantation du parc éolien dans la zone d’exclusion définie par Aire d’Influence Paysagère
    (AIP) ;
     L’implantation dans un paysage à fort enjeu identifié dans le SRE 2012 ;
     Le non-respect de la qualité paysagère du vignoble au vue du SRADDET GE de 2020 ;
     L’implantation du projet ne respectant pas l’éloignement des 8km du Cuesta par rapport à la
    zone de très grande vigilance (document FEE) ;
     Les distances entre le vignoble et le parc éolien trop faibles ;
     La forme géométrique du parc éolien ;
     La qualification de « sans influence » sur la valeur UNESCO du parc éolien ;
     La position du parc éolien s’intercalant entre le vignoble et les parcs éoliens existants, tout en se rapprochant et venant au premier plan de ce même vignoble ;
     Les photos montages, n’exprimant pas la réalité avec des rapports d’échelle défavorables à la qualité paysagère et la perception du territoire ;
     L’étude paysagère par le manque de cohérence ; Aussi ce courrier considère les points suivants :
     Le parc éolien de Bannes est de nature à dégrader le paysage et son panorama depuis les coteaux du vignoble ;
     La non prise en compte des préconisations de la Charte portée par la FEE ;
    En conclusion : Le projet du parc éolien de Bannes est incompatible avec la proximité immédiate de la
    zone d’engagement du Bien UNESCO ;

    Le commissaire enquêteur répond ensuite : « Les détracteurs du projet considèrent que cet espace de transition n’est pas acceptable, cette subjectivité est conditionnée par l’appréciation des distances et le niveau d’acceptabilité de l’éolien« .

    Où est la subjectivité dans tout cela ?



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  • L’agriculture en chiffres, fermes, surfaces, par Assom51(2022) 28/03/2022

    Nombre de fermes :

    389 000 en 2020. 100000 de moins qu’en 2010 et quatre fois moins qu’en 1970.

    Surfaces agricoles bio :

    2,55 millions d’hectares en 2020 soit 9,5% de la surface agricole française et 53 300 exploitants (12% des agriculteurs français. A doublé en 5 ans.

    Consommation d’aliments bio :

    13,2 milliards d’euros en 2020. Double de 2015.

    Irrigation :

    9ème pays de l’UE sur 27 qui irrigue le plus. 5% de la surface agricole est irriguée.

    Chasseurs :

    1 000 000 en 2020-21, baisse de 1 à 3 % par an. 2,5% sont des femmes. 15% ont moins de 34 ans.

    Protection des sites ou paysages :

    1/3 du territoire est protégé, parcs nationaux réserves naturelles, parcs naturels, sites classés…

    Les aires protégées terrestres ou marines représentent 32,8% du territoire français.

    Seule remarque sur ce point, les installations d’énergies renouvelables ne les respectent pas à 100% comme il le faudrait :

    C’est ainsi le cas des Marais de St GOND menacés par plusieurs parcs éoliens. Ou du Vignoble Champenois protégé par la Charte de l’UNESCO, et pourtant menacé trop souvent par des promoteurs éoliens voraces. C’est le cas des Parcs des Essarts lès Sézanne, de Pleurs et Linthes, … en particulier. Grosses unités de Méthanisation à Congy ou Les Essarts lès Sézanne.Sans le travail de surveillance et parfois l’obligation de luttes en justice des riverains, les territoires protégés seraient envahis.

    Source : L’Union du 5 mars 2022

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  • Présidentielle 2022 : Parrainages MARNE 28/03/2022

    Au 3 mars 2022, 24 élus de notre secteur Brie-Champagne avaient accordé leur parrainage, comme indiqué sur le tableau suivant.

    Bonne lecture.

    Parrainages d’élusCandidatsMairie
    Sénateur RP SavaryV Pécresse 
    Député Ch DE CoursonV Pécresse 
    Conseil Départemental A CoulonV Pécresse 
    N MauryV PécressePéas
    Conseil Départemental C LaurentV Pécresse 
    O DufourV PécresseMondement-Montgivroux
    F MartinE ZemmourBagneux
    B BassacE ZemmourMarcillyS Seine
    B SansE ZemmourMontgenost
    JB SeguinE ZemmourChantemerle
    D GohinE ZemmourBergères S Montmirail
    B PoirelN ArthaudOgnes
    G  CosteletN ArthaudMécringes
    S VarletM Le PenLinthes
    S LefrancM Le PenCourgivaux
    F RobinE MacronThoult-Trosnay
    Député E GirardinE Macron 
    S HewakE MacronSézanne
    Y GerlotN Dupont-AignanClesles
    L DenisN Dupont-AignanSt Saturnin
    S ChampagneN Dupont-AignanVerdon
    C PasquetF RousselCharleville
    JC BrochotF AsselineauJoiselle

    Liste publiée au Conseil Constitutionnel le jeudi 3 mars, les tout-derniers parrainages peuvent manquer sur cette liste.

    N’hésitez pas à les signaler par l’onglet « contactez-nous ». Merci d’avance.

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  • 61% de Français demandent un moratoire sur les éoliennes (03 2022). Assom51 24/03/2022

    L’association Sites et Monuments vient de faire réaliser un sondage par Opinionway, en mars 2022.

    Depuis plusieurs années les riverains réclamaient d’être écoutés et entendus. Le secteur de l’éolien faisait fi de nos avis.

    Il faut arrêter enfin le saccage de la France et de ses paysages, et tout particulièrement les deux régions les plus atteintes : Les Hauts de France et aussi ma région le Grand-Est où le Sud-Ouest Marnais est particulièrement touché par un tel envahissement.

    Alors sachez que, quoiqu’en disent les pro-éoliens et surtout ceux qui en profitent le plus pour s’enrichir à nos dépens, c’est à dire les promoteurs et parfois ceux qui les font venir dans nos villages, l’opinion publique évolue comme le prouve un dernier sondage d’Opinionway : il vient de prouver que 61% est le pourcentage de français favorables à un moratoire sur l’implantation d’éoliennes en France.

    Nos élus et l’ensemble des politiques qui peuvent donner leur avis sur le sujet doivent tenir compte de cet avis populaire.

    Ce sondage Opinionway a été commandé par la SPPEF/Sites et monuments.  

    Je cite : « En effet ce sondage montre que 61% des sondés souhaitent un moratoire sur les éoliennes en France. D’autres résultats sont très intéressants. Les français ont désormais globalement une image très négative des éoliennes. Ce renversement incroyable de l’opinion publique est le résultat de votre lutte acharnée et de vos opérations de sensibilisation auprès de vos concitoyens et élus.  La bataille est rude et difficile mais la victoire est proche ». 

    On y trouve également des pourcentages spécifiques sur certains reproches faits à ces parcs éoliens supérieurs à 70 % le plus souvent :

    On peut lire aussi que 60 % souhaiteraient éloigner les habitations de plus de 5 km dont 36 % à plus de 10 km.

    Trouvez ce sondage, sa méthodologie et ses résultats sur le lien suivant :

    https://www.opinion-way.com/fr/component/edocman/?task=document.viewdoc&id=2820&Itemid=0

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  • Place de l’énergie éolienne en France en 2021 ? Assom51 23/03/2022

    Voici un autre document fourni par le monde de l’éolien, ici  » transition-energetique.eco » qui nous fournit les derniers chiffres en terme de nombre de parcs mais aussi nombre d’éoliennes ce qui est plus difficile souvent à trouver.

    La puissance éolienne terrestre raccordée était de 17,932 GW à la fin du premier trimestre 2021, selon les chiffres officiels publiés par le gouvernement, nous classant en 4ème position européenne des pays produisant le plus d’énergie éolienne. Cela équivaut à 2030 installations réparties sur le territoire soit 20 nouvelles installations et 1 % supplémentaire par rapport au dernier trimestre 2020. Cette croissance faible est également à nuancer, lorsque l’on sait que la puissance raccordée au T1 2021 est 19 % moins élevée qu’à la même période en 2020, ceci du fait de conditions climatiques moins favorables (notamment).

    En France au T1 2021, quasiment la moitié de la puissance du parc éolien est située dans les régions Hauts-de-France (5 GW) et Grand Est (3,9 GW). Ce sont également les régions ayant comptabilisé le plus de nouvelle puissance raccordée cette année, avant la Normandie et la Bourgogne. A l’heure actuelle, la production est portée par l’éolien terrestre, mais le nombre d’appels d’offres pour l’éolien offshore est croissant sur les dernières années du fait de la loi de transition énergétique pour une croissante verte promulguée en 2015.

    Enfin, l’énergie éolienne a servi à fournir 8,4 % de la consommation électrique nationale sur le premier trimestre.

    La capacité du parc éolien français se calculant sur la puissance en GW et non en nombre d’éolienne à proprement parler, les chiffres exacts sur le nombre d’éoliennes en France en 2021 ne sont pas encore connus. Toutefois, le dernier chiffre officiel de 2018 indique que le parc éolien français était composé de 6500 éoliennes terrestres. En suivant la progression de l’énergie éolienne sur le territoire sur ces dernières années, on estime le nombre d’éoliennes terrestres en France en 2021 à 8000, réparties sur 1380 parcs, en France métropolitaine et d’Outre-Mer. Voici une carte pour visualiser la répartition du parc éolien en France par région : ici. (cliquez sur le mot en bleu pour ouvrir la carte).

    On y voit encore que les Hauts de France sont en tête avec 459 parcs suivis du Grand-Est avec 381 parcs avec plus de la moitié du total français pour ces deux seules régions de France.

    ARRÊTONS LE SACCAGE DE NOS DEUX RÉGIONS !

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  • Combien de bruit fait une éolienne par Assom51 (03 2022) 23/03/2022

    Le bruit des éoliennes est un reproche fréquent pour les riverains : je peux témoigner qu’il s’agit du bruit d’une machine à laver en fin de cycle, entendu jusqu’à plus de 1200 mètres du pied de la machine. La preuve dans le Sud-Ouest Marnais près de chez nous à Charleville, par exemple.

    L’article de « Connaissances des énergies » nous précise les choses ci-dessous :

    Le bruit des éoliennes figure parmi les critiques des opposants au développement de l’éolien en France (loin toutefois derrière l’impact paysager ou des considérations énergétiques). Ce bruit a deux origines : les frottements des pales avec le vent (bruit « aérodynamique ») et les vibrations mécaniques entre les composants de l’éolienne.

    Au pied d’une éolienne, le bruit avoisine en moyenne 55 décibels (dBA), soit quasiment l’équivalent du « bruit d’un marché animé » selon Engie Green. La loi française impose toutefois de ne pas implanter d’éoliennes à moins de 500 mètres de toute habitation. À cette distance minimum obligatoire, le bruit des éoliennes est réduit en moyenne entre 30 dBA et 40 dBA, soit le niveau sonore d’une conversation à voix basse selon l’Ademe(1). Précisons que ce bruit varie en fonction du vent mais aussi de l’environnement du site où les éoliennes sont implantées (topographie, végétation, urbanisme, etc.)…

    Un autre aspect du bruit des éoliennes est le problème des infrasons. Ce sont des bruits que l’oreille humaine n’entend pas. Prenez l’exemple d’un appareil pour éloigner les nuisibles dans les maisons : les enfants et certaines personnes de votre entourage entendront un bruit ou sifflement que les autres membres de la famille n’entendent pas; dans ce cas-là, il s’agit d’ultrasons.

    Voilà ce qu’il est dit sur ce sujet :

    Certaines craintes ont par ailleurs été émises concernant les infrasons (fréquences inférieures à 20 Hz) et sons basse fréquence émis par les éoliennes (la gêne liée au bruit audible concerne essentiellement les fréquences supérieures à 50 Hz). Selon l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), les études disponibles actuellement ne mettent toutefois « pas en évidence d’argument scientifique suffisant en faveur de l’existence d’effets sanitaires liés » à ces infrasons…

    https://www.connaissancedesenergies.org/questions-et-reponses-energies/combien-de-bruit-les-eoliennes-font-elles

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  • Observatoire éolien 2021 par Assom51(10 2021) 23/03/2022

    Des chiffres donnés par le monde éolien, bien sûr, à observer avec discernement…

    Cet observatoire a été co-élaboré par Capgemini Invent et France Energie Eolienne et a été présenté en conférence de presse par la Ministre de la Transition Ecologique, Barbara Pompili, le 5 octobre dernier 2021. Que du beau monde donc !

    Ne vous faites pas de bosses en lisant cet éloge à l’éolien.

    Je cite :

    « Ainsi, l’Observatoire 2021 – en plus de se consacrer comme à l’accoutumée au marché éolien, à la situation des emplois et à l’innovation dans le secteur – accorde une large place aux apports de la filière pour la société dans son ensemble (retombées économiques, amélioration des services publics, réindustrialisation du pays).

    Il offre également un éclairage intéressant sur les enjeux de recyclabilité, d’économie circulaire, d’adhésion des citoyens et d’intégration dans le système électrique.

    Enfin, il présente en annexes, des cartes régionales pédagogiques qui détaillent le développement de la filière dans les territoires ».

    Soyons donc prudents pour distinguer la vérité de la publicité. Par exemple ils osent affirmer que :

    • 85% des Français trouvent l’énergie éolienne propre et sure
    • 2 Français sur 3 trouveraient qu’avoir un parc à côté de chez eux serait une bonne chose

    Il serait intéressant bien sûr de connaitre les modalités de tels sondages puisque chaque journal (Le Monde, Le Figaro Ouest France, …) interrogeant les Français sont bien loin de ces résultats et arrivent tous à trouver une majorité de CONTRE l’éolien.

    Madame la Ministre affirme : « Les projets éoliens en mer doivent aussi être tout aussi exemplaires et faire l’objet d’une concertation et d’un dialogue avec les parties prenantes durant tout son déroulement, que ce soit en amont de sa décision que lors du déroulement des travaux.
    C’est à cette condition que nous pourrons favoriser leur essor et leur réussite… et augmenter dès maintenant notre production d’électricité renouvelable en déployant des projets exemplaires.
    Barbara POMPILI, Ministre de la Transition écologique

    Nous tous savons pourtant combien la concertation avec les riverains est bafouée.

    https://www.capgemini.com/fr-fr/ressources/observatoire2021-eolien-france/

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  • Enquête publique du Parc éolien de la Grande Plaine Pleurs Marne 16/02/2022

    Merci à tous ceux qui ont participé à cette enquête publique, sur place ou en envoyant un message. Vous pouvez lire nos commentaires sur le site de la Préfecture de la Marne. Le sud-Oust Marnais a réagi fortement contre ce projet. Vérifiez que votre témoignage apparait bien. Sinon écrivez à nouveau au commissaire enquêteur pour le faire rajouter. Il faut encore et toujours arrêter le saccage de cette partie de la Marne.

    VITE, il faut réagir en urgence. On compte sur vous…

    C’est une aberration, mettant en question la Charte UNESCO vu sa proximité avec le vignoble Sézannais.

    AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE

    relative à la demande d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien dit « Ferme éolienne de la Grande Plaine »

    sur le territoire des communes de Linthelles et de Pleurs (9 éoliennes et 3 postes de livraison) présentée par la Société par actions simplifiée « Ferme éolienne de la Grande Plaine »

    ——–

    En application des dispositions du Code de l’environnement, une enquête publique est ouverte du lundi 31 janvier 2022 à 9 heures, au mardi 1er mars 2022 inclus à 18 heures, en vue d’obtenir l’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien dit « Ferme éolienne de la Grande Plaine » sur le territoire de la commune de Linthelles et de Pleurs (9 éoliennes et 3 postes de livraison). Aux jours et heures habituels d’ouverture des mairies de Linthelles et de Pleurs et lors des permanences du commissaire enquêteur, toute personne intéressée pourra consulter l’intégralité du dossier papier comprenant notamment, un avis de l’autorité environnementale accompagné du mémoire en réponse de l’exploitant le cas échéant et une étude d’impact relatifs à cette requête et consigner ses observations et propositions sur le registre déposé en mairie de Linthelles (3 rue de Linthes – 51230 Linthelles) et en mairie de Pleurs (6 Rue de la Libération, BP 11 51230 Pleurs), siège de l’enquête publique, ou par voie électronique à l’adresse suivante : ddt-seepr-icpe@marne.gouv.fr . Monsieur Jean-Pierre Gadon, commandant de Police honoraire, désigné en qualité de commissaire-enquêteur par la décision n° E21000123/51 du 9 décembre 2021 de Monsieur le Président du Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, siégera afin de recueillir les déclarations éventuelles des intéressés :

    • lundi 31 janvier 2022à la mairie de Linthelles de 9h00 à 12h00 ;
    • Mercredi 9 février 2022à la mairie de Pleurs de 15h00 à 18h00 ;
    • Jeudi 24 février 2022 à la mairie de Pleursde 9h00 à 12h00 ;
    • Mardi 1er mars 2022 à la mairie de Linthelles de 15h00 à 18h00.

    Pour se rendre en Mairie, le port du masque est obligatoire et il conviendra d’apporter son propre stylo. Toutes les règles sanitaires en vigueur afin d’éviter la propagation du virus Covid 19 seront mises en œuvre par la commune. Le dossier dématérialisé sera consultable en mairie de Linthelles, lors des permanences en cette commune, et également sur le site www.marne.gouv.fr .

    Le rapport et les conclusions du commissaire-enquêteur seront tenus à la disposition du public à la Direction départementale des territoires de la Marne – service environnement ou en mairie de Linthelles et en mairie de Pleurs et consultables sur le site internet des services de l’Etat dans la Marne (www.marne.gouv.fr ) pendant un an. Le Préfet de la Marne est l’autorité compétente pour prendre par arrêté la décision relative à cette demande. La décision susceptible d’intervenir à l’issue de la procédure est une autorisation environnementale assortie du respect de prescriptions ou un refus.

    Des informations peuvent être demandées auprès de Monsieur Gomez, responsable du dossier, par mail à «Jose.Gomez@abo-wind.fr» ou par voie postale, à la société ABO Wind sarl, Le Millénium, 6 bis avenue Jean Zay, 45000 Orléans. Pour cette demande d’autorisation, des informations peuvent également être demandées à la Direction départementale des territoires, par mail à l’adresse «  ddt-seepr-icpe@marne.gouv.fr », ou par voie postale à DDT 51– Service Eau, Environnement et Préservation des Ressources – Cellule procédures environnementales – 40 boulevard Anatole France – CS 60554 – 51037 Châlons-en-Champagne Cedex.

    Châlons-en-Champagne le 29 décembre 2021

    Pour les courageux s’inspirer des arguments apportés par la MRAE ci-après :

    https://www.marne.gouv.fr/content/download/34550/214832/file/Avis%20MRAE.pdf

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  • Noyal-Musillac gagne contre 3 éoliennes (Morbihan). Soutien d’Assom51. 16/02/2022

    La Cour administrative d’Appel de Nantes vient d’annuler l’autorisation du Préfet de construire 3 éoliennes dans le village de Noyal Muzillac qui devront être démolies par le promoteur. Ce promoteur a pris le risque de construire le parc avant d’avoir épuisé le délai de tous les recours possibles. Il a été noté dans l’arrêté de justice l’impact visuel fort de ce parc pour les habitants.

    Peut-être le promoteur ira-t-il en Conseil d’État mais c’est déjà un avis qui peut faire jurisprudence dans d’autres affaires. Ne pas crier victoire trop vite, mais ne pas hésiter non plus à aller en justice sans se décourager.

    COURAGE ! La lutte contre les promoteurs qui se croyaient invincibles depuis des années gagne de plus en plus souvent en justice et cela doit nous amener à continuer et intensifier nos oppositions locales !!!

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  • Grève massive chez EDF contre les mesures gouvernementales 02 2022 09/02/2022

    Les salariés du groupe sont inquiets devant le prix régulé de l’électricité avec l’obligation de vendre de l’électricité à bas prix à leurs concurrents. Drôle de règle qui ne peut que conduire EDF à un désastre…

    Plus de 4 salariés sur 10 ont fait grève chez EDF ce mercredi 26 février 2022, un niveau de participation inédit depuis de nombreuses années.

     Dans leur viseur : la demande de l’Etat de vendre davantage d’électricité à bas prix à ses concurrents, ce qui coûtera environ 8 milliards d’euros au groupe.

    Plus de 40% des salariés d’EDF ont fait grève ce mercredi contre la demande de l’Etat de vendre davantage d’électricité à bas prix à ses concurrents afin de contenir la facture d’électricité des ménages et des entreprises, une décision dont ils craignent les conséquences pour la santé du groupe.

    Cette participation au mouvement, d’un niveau inédit depuis de nombreuses années selon des sources syndicales, s’est élevée sur la journée à « 42,72% de l’effectif total », selon le groupe. A titre de comparaison, les derniers mouvements d’envergure, contre un projet de réorganisation du groupe, avaient été suivis par 20% des effectifs en 2021 et par un peu plus de 25% en 2020.

    Selon l’intersyndicale, plus d’un salarié sur deux (51%) sur l’effectif présent mercredi a cessé le travail, la direction se basant selon elle sur l’effectif total, « qui prend en compte les personnes qui sont en arrêt-maladie, congés », a indiqué à l’AFP Amélie Henri, de la CFE-Unsa énergies.

    Quel est le problème ? 

    Devant la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement a pris des mesures pour contenir les factures et honorer sa promesse de limiter à 4% l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité en 2022, à quelques semaines de l’élection présidentielle. Le gouvernement multiplie depuis fin septembre les décisions contre la hausse générale des prix de l’énergie, avec un « bouclier tarifaire » sur le gaz, une indemnité pour compenser l’inflation notamment de l’essence, ou encore mardi un relèvement du barème de l’indemnité kilométrique.

    Pour l’électricité, il a notamment demandé à EDF d’augmenter de 20% le volume d’électricité nucléaire vendu à prix réduit à ses concurrents cette année, pour le faire passer de 100 à 120 terrawattheures (TWh). Ce qui coûtera de l’ordre de 8 milliards d’euros au groupe. Le PDG lui-même a fait part de son « choc », à un moment difficile pour EDF. Le groupe est déjà aux prises avec de nouveaux retards pour l’EPR de Flamanville (Manche) et avec un problème de corrosion sur des systèmes de sécurité dans plusieurs centrales.

    Le gouvernement estime qu’en tant que groupe détenu à 84% par l’Etat, il est normal qu’il contribue à l’effort pour limiter la hausse des tarifs. « L’Etat est évidemment aux côtés d’EDF », a assuré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l’issue du Conseil des ministres. « Cet effort est exceptionnel et lié à des circonstances exceptionnelles », a indiqué de son côté Bercy, assurant que « l’Etat sera toujours, par tous les moyens nécessaires, aux côtés d’EDF et de ses salariés ».

    Sans les décisions gouvernementales, les tarifs réglementés auraient bondi de 45% le 1er février, selon le régulateur, qui calcule des hausses annuelles en fonction des prix du marché.

    Pour en savoir plus :

    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/prix-de-l-electricite-greve-massive-chez-edf-contre-les-mesures-gouvernementales-1643220807

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  • Électricité et tout ce qui va changer le 1er février 2022 09/02/2022

    Hausse du taux du livret A, augmentation des tarifs des péages et de l’électricité : de nombreux changements entrent en vigueur à partir de ce mardi 1er février 2022.

    Electricité, livret A et LEP , péages des autoroutes, tabac, justice, restrictions anti-covid modifiées.

    France Bleu fait le point :

    Électricité 

    Du côté de l’électricité, les tarifs réglementés de l’électricité (TRVE) vont subir une nouvelle hausse de 4% maximum. En septembre dernier, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé que la hausse du prix de l’électricité serait limitée à 4% en février (alors que les projections annonçaient une hausse de 12%) pour répondre à la flambée des prix de l’énergie. 

    En revanche, les tarifs réglementés du gaz sont gelés jusqu’en avril. 

    Les livrets d’épargne

    Le taux du Livret A passe de 0,5% à 1%

    Le 14 janvier dernier, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a annoncé la hausse de 0,5% à 1% du taux de rémunération du Livret A au 1er février. Cette augmentation, recommandée par le gouverneur de la Banque de France, est une première depuis plus de dix ans. Le livret A retrouve donc le niveau de rémunération de 2014. 

    Augmentation du taux du LEP

    Le taux du livret d’épargne populaire va lui changer et passer de 1% à 2,2%. Ce placement, limité à 7.700 euros, est soumis à un plafond de revenus pour pouvoir être ouvert et est destiné aux personnes aux revenus modestes. 

    Autoroutes

    Les tarifs des péages devraient augmenter de 2% en moyenne partout en France. ASF (Autoroutes du Sud de la France) a d’ores et déjà annoncé que ses péages allait augmenter de 2,19%, APRR (Autoroutes-Paris-Rhin-Rhône) prévoit une hausse de 2,05%.

    Vinci Autouroutes a néanmoins annoncé un gel des tarifs concernant les petits trajets de moins de 50 km. Des trajets « domicile-travail » qui concernent les grandes agglomérations. La mesure s’applique à 80% des trajets de moins de 30km.

    Tabac

    Certaines marques de cigarettes augmentent leur prix. Les Fortuna Cool et JPS Cool couteront désormais 10 centimes de plus, passant de 9,70 euros à 9,80 euros, et les Gauloises Blondes Bleu et News Rouge 10 euros, contre 9,90 euros.

    L’ensemble des tarifs sont récapitulés dans le document des Douanes françaises.

    Violences conjugales

    Dès ce mardi, les autorités ont l’obligation d’avertir les victimes de violences conjugales de la sortie de prison du conjoint violent. 

    Distribution des premières « bébé box »

    Les parents de nouveau-nés recevront à partir de février 2022 des « bébé box » à la maternité. Cette « box » qui prendra en fait la forme d’un sac en bandoulière comprendra plusieurs objets. « Chaque objet véhicule et symbolise un message qui a vocation à aider les parents. Il servira de support au dialogue avec les familles à la maternité », indique le cabinet du secrétaire d’État Adrien Taquet à l’AFP. Ainsi la bébé box contiendra une turbulette, qui permettra d’expliquer comment coucher le bébé pour éviter tout accident comme la mort subite du nourrisson.

    180.000 box seront distribuées à partir de février dans les maternités des communes ayant des quartiers prioritaires et les communes de revitalisation rurale. Le dispositif sera évalué à l’été avant d’être sans doute étendu à l’ensemble du territoire. 

    Autotests

    La distribution des autotests dans les supermarchés qui devait initialement prendre fin au 31 janvier 2022 est prolongée jusqu’au 15 février, selon un arrêté publié au Journal Officiel fin décembre dernier. 

    Début de la levée des restrictions

    Certains restrictions sanitaires seront levées dès ce mercredi 2 février. Les jauges dans les lieux accueillant du public assis ne seront plus obligatoires, mais il faudra y porter le masque. Les grands rassemblements étaient jusque-là limités à 2.000 personnes en intérieur et 5.000 en extérieur. 

    Le télétravail, actuellement obligatoire pour un minimum de trois jours par semaine, ne sera plus exigé mais toujours conseillé. Le port du masque en extérieur ne sera plus obligatoire non plus. 

    Merci pour ce travail à France-bleu. Pour en savoir plus, voir le lien :https://www.francebleu.fr/infos/societe/livret-a-ce-qui-change-au-1er-fevrier-2022-1643299259

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  • Opposition à deux projets de méthaniseur à Betton près de Rennes 01 2022 09/02/2022

    Qui veut d’un méthaniseur près de chez lui ? Ce n’est pas le cas en Bretagne où les associations locales s’y opposent. France-bleu nous en dit plus. Dizaines d’hectares de céréales pour nourrir la machine au lieu de nourrir les hommes ou les bêtes. Pas plus de 15% autorisé mais qui le contrôle ? Cela conduit à une agriculture semi-industrielle !

    Deux méthaniseurs sont en projet à Betton et Thorigné-Fouillard, près de Rennes. Les associations environnementales s’y opposent. Elles déposent ce mercredi 16 juin une demande de moratoire à la préfecture d’Ille-et-Vilaine.

    « Danger pour l’environnement, danger pour l’avenir de l’agriculture ou encore danger pour la santé des citoyens », les associations Eau et rivières de Bretagne et Les coquelicots de Betton ne manquent pas de reproches pour parler des méthaniseurs.

    L’objectif de la méthanisation est double : produire de l’énergie et utiliser le digestat (le produit qui sort du méthaniseur – NDLR) comme engrais à épandre sur les cultures. Mais pour bien fonctionner, un méthaniseur a besoin de déchets agricoles, comme du lisier ou du fumier, mais aussi de céréales, comme le maïs. Michel Besnard, membre de l’association Les coquelicots de Betton, craint justement que ce besoin en fibre entraîne des dérives : « Il y a des dizaines d’hectares qui vont passer de la nourriture de bétail à la nourriture du méthaniseur, c’est inadmissible. »

    Les syndicats agricoles nous disent qu’ils sont là pour nourrir les humains mais là, c’est pour nourrir des machines qui créent du gaz. 

    Pour éviter ce scénario, les agriculteurs n’ont pas le droit de mettre plus de 15% de leur récolte céréalière dans les méthaniseurs. Un taux qu’il faut surveiller, concède Christian Mochet, agriculteur et responsable environnement à la FDSEA d’Ille-et-Vilaine: « Il est important de respecter ce chiffre de 15% et il faut sans doute renforcer les contrôles, surtout s’il y a des dérapages. » 

    Assurer un revenu aux agriculteurs

    Parmi les arguments mis en avant par les pro-méthanisation, il y a celui du revenu apporté par ces unités aux agriculteurs. « Les productions animales ne sont pas vraiment hyper rémunératrices donc évidemment la méthanisation représente un intérêt pour les agriculteurs, explique Christian Mochet. Il faut aussi que la production agricole soit revalorisée parce que si l’élevage n’est pas assez rémunérateur, l’agriculteur pourrait être tenté de directement mettre le fourrage dans le méthaniseur et de se passer des animaux. » Du côté des associations environnementales, cette rémunération issue de la méthanisation n’est pas bénéfique aux agriculteurs. « Ça ne va pas les aider à changer de système, ce n’est pas avec des méthaniseurs qu’ils vont devenir autonomes, au contraire. Ça les contraint encore plus dans le système agro-industriel actuel », explique Pauline Pennober, animatrice à l’association Eau et Rivière d’Ille-et-Vilaine.

    En lire plus sur :

    https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/des-associations-s-opposent-a-des-projets-de-methaniseur-a-betton-et-thorigne-fouillard-1623863199

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  • Faune sauvage et habitat, espèces en danger, gestion Grand-EST. 07/02/2022

    Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et de l’amélioration de la qualité de ses Habitats  

    Mis à jour le 05/09/2013

    Voici un Extrait de ce texte particulièrement intéressant sur la faune en Champagne-Ardenne : On constate que de nombreuses espèces présentes sont menacées et que les constructions d’éoliennes ou de méthaniseurs n’en tiennent pas compte.

    Remarque personnelle préliminaire : Malgré ce texte officiel  il faut préciser ici que les deux espèces de batraciens Alyte accoucheur et Triton crêté  citées comme espèces en grand danger plus loin dans ce document ont été aperçues en limite de la forêt du Gault (51), tout près du site prévu pour la construction d’un méthaniseur sur la commune des Essarts lès Sézanne, malgré nos avertissements et sans opposition de la DREAL.

    Vous pouvez lire le texte complet en cliquant sur le lien suivant qui renvoie à un site gouvernemental !

    http://www.ardennes.gouv.fr/les-orientations-regionales-de-gestion-et-de-a693.html

    Avant d’observer le détail par espèces, commençons par ce qui est dit dans la conclusion du texte :

    « L’état des lieux des ORGFH met en lumière la responsabilité particulière qui incombe à chaque région en matière de conservation de la faune sauvage. Pour certaines espèces, la région Champagne-Ardenne abrite une part importante de leurs effectifs nationaux voire les seules populations connues en France.
    Autant dire que la conservation de ces espèces dans le patrimoine national dépend de la pérennité des biotopes champardennais les accueillant. »

    « L’étude porte sur les mammifères, oiseaux, reptiles, batraciens, … En terme de gestion de la faune, les espèces qui nécessitent le plus d’attention sont :
    les espèces « en danger » à l’échelon français voire mondial et présentes en Champagne-Ardenne. La conservation de ces espèces, peu nombreuses, nécessite un effort collectif de toutes les régions qui abritent des populations. Il s’agit :
    – pour les mammifères de la Loutre et du Vespertilion des Marais ;
    – pour les oiseaux du Râle des genêts et de l’Outarde canepetière ;
    – pour les insectes : Agrion de mercure, Cordulie à corps fin, Leucorrhine à gros thorax,
    Leucorrhine à large queue, Cuivré des marais, Azuré des mouillères, Azuré de la croisette,
    Azuré du Serpolet, Azuré de la sanguisorbe, Azuré des paluds, Damier du frêne ;
    – pour les crustacés branchiopodes de Chirocephalus spinicaudatus (espèce endémique),
    les espèces à la fois « vulnérables » à l’échelon français et « en danger » en Champagne-Ardenne. Il s’agit :
    – pour les mammifères du Castor d’Europe, du Grand Rhinolophe, du Petit Rhinolophe, de la
    Barbastelle, du Vespertilion à Oreilles échancrées et du Grand Murin ;
    – pour les oiseaux du Butor étoilé, du Blongios nain, de la Sarcelle d’été, de la Bécassine des
    marais et du Hibou des marais ;
    – pour les batraciens du Pélodyte ponctué, de la Rainette verte et du Crapaud calamite ;
    – pour les reptiles du Lézard vert ;
    – pour les insectes : Dectique verrucivore, Decticelle des bruyères, Grillon domestique,
    Courtilière commune, Tétrix des vasières, Criquet à capuchon, Criquet de barbarie… Agrion
    nain, Agrion hasté, Agrion délicat, Aeschne des joncs, Gomphe similaire…

    les espèces dont une part notable de la population française est localisée en Champagne-Ardenne. A ce titre, notre région joue un rôle fondamental puisqu’elle est, en partie, garante de l’état de conservation de ces espèces et peut influer, de manière notable, sur la dynamique de leur population.
    – pour les mammifères le Chat sauvage.
    – pour les oiseaux de la Grue cendrée, de la Grande Aigrette, de la Cigogne noire, du Cygne
    chanteur, du Cygne de Bewick, de l’Oie rieuse, de l’Oie des moissons, de l’Oie cendrée, de la Harle piette, de la Harle bièvre, du Pic mar, de la Grive litorne, de la Perdrix grise.
    pour les batraciens du Triton crêté et du Sonneur à ventre jaune.
    les espèces dont le niveau important des effectifs engendre des problématiques socio-
    économiques ou écologique
    . Il s’agit :
    – pour les mammifères du Sanglier, et dans une moindre mesure du Cerf et du Chevreuil
    (compte-tenu notamment de l’importance des dégâts), et de deux espèces exogènes : le
    Ragondin et le Rat musqué ;
    – pour les oiseaux, le Grand Cormoran peut occasionner des dégâts aux activités piscicoles
    alors que la Grue cendrée et le Cygne turberculé peuvent engendrer, très localement, des
    dégâts agricoles. »


    Examinons maintenant le détail de cette étude très instructive

    II. Les espèces
    Pour l’ensemble des espèces citées dans les tableaux, il convient de se reporter aux annexes pour avoir davantage de détails.
    II.1. Les mammifères
    II.1.1. Les mammifères (hors chiroptères)
    La classe des mammifères est représentée en Champagne-Ardenne par 69 espèces (dont 23 de chauves-souris). A titre de comparaison, la France en compte 139 (DUQUET, 1995).  

    Pour plusieurs espèces, la Champagne-Ardenne est une des régions principales de répartition accueillant le plus d’individus (Martre, Chat forestier, Muscardin et à un moindre niveau Hermine et Putois). En revanche, la Genette est en limite d’aire de répartition. Les Grands mammifères : Sangliers, Cerfs et Chevreuils sont très abondant sur l’ensemble de la région.  

    Parmi ces espèces et en dehors des chauves-souris, quinze sont inscrites en liste rouge régionale. La Loutre et le Castor sont classés en danger, les crossopes et le Putois, vulnérables, la Genette, rare, le  Blaireau, la Martre, l’Hermine, la Belette, le Chat forestier, l’Ecureuil roux, le Campagnol amphibie et le  Lièvre d’Europe, à surveiller.  

    Espèces à surveiller en Champagne-Ardenne   (Pour plus de détails concernant ces espèces se reporter à l’annexe « mammifères ») 
    Crossope aquatique Putois 
    Crossope de Miller Chat forestier 
    Blaireau européen Castor d’Europe 
    Martre Loutre 
    Hermine Muscardin 
    Belette Campagnol aquatique 
    Sanglier Cerf 
    Chevreuil Lapin de Garenne 
    Lièvre brun Ragondin 
    Rat musqué 

    Les populations de Sangliers ont nettement augmenté depuis les années 80 : les prélèvements régionaux ont été multipliées par 7 en 20 ans. L’explosion actuelle des populations de Sangliers génère de nombreux problèmes.

    • dégâts aux cultures agricoles et aux prairies • dégâts sur les plantations et sur les régénérations naturelles, et altération de sous-bois
    • risques, non chiffrables mais réels, de développement d’épizooties (peste porcine,…).

    • focalisation de l’attention des acteurs cynégétiques sur cette espèce, au détriment de la petite faune sédentaire de plaine et de l’aménagement des territoires.

    I.1.2. Les chiroptères
    Le nombre d’espèces de Chiroptères observables en Champagne-Ardenne est officiellement de 23.
    Depuis 1990, la mobilisation des naturalistes et la démocratisation des matériels de détection ont permis de mieux connaître les chauves-souris. Même si les effectifs réels sont toujours méconnus, les seuils de populations peuvent être fournis. A l’exception de deux espèces, le Vespertilion de Daubenton et la Pipistrelle commune, les seuils maximums sont tous très faibles et pour au moins neuf d’entre elles inférieurs à 1500 individus pour l’ensemble de la région.
    Toutefois, des disparitions récentes de populations entières sont avérées. L’évolution a contingenté ce groupe à la nuit. Le régime alimentaire des espèces européennes est
    strictement insectivore, celles-ci ont donc développé les outils nécessaires à la capture de leurs proies dans une obscurité parfois totale.
    L’écholocation, sorte de sonar, permet de détecter, dans l’obscurité la plus complète, les obstacles et les proies.
    Certains hibernent dans les arbres creux, d’autres dans les caves, les grottes ou les cavités souterraines et d’autres encore dans des fissures de la roche. Pour certains la léthargie durera près de 5 mois, sans s’alimenter.
    Les facteurs négatifs
    La régression de la plupart des espèces de chiroptères est liée à un cumul de facteurs défavorables.
    Tout d’abord les destructions directes de colonies de reproduction et d’hibernation sont toujours d’actualité, malgré leur statut d’espèces protégées, notamment lorsque les colonies investissent les combles ou les caves de bâtiments. Parfois, les nuisances sont réelles pour les occupants, mais bien souvent, c’est la peur d’un animal méconnu ou la superstition qui engendrent ces actes de destruction.
    De simples dérangements peuvent aussi avoir des conséquences très néfastes pour les colonies. Dans les sites d’hibernation, les réveils répétés induisent une surmortalité car les animaux consomment trop vite leur réserves de graisses et ne peuvent passer la mauvaise saison. Dans les gîtes d’élevage de juvéniles, les effarouchements peuvent entraîner la chute au sol des jeunes qui ne pourront survivre.
    Les mutations de l’agriculture ont une influence certaine sur les populations de chiroptères. Tout d’abord, la régression des bocages au profit des zones de grandes cultures réduit les zones de chasse de certaines espèces de chiroptères. Par ailleurs, cela entrave leur capacité de déplacements ; en effet, les chauves-souris utilisent les linéaires pour se guider avec leur système d’écholocation : bocage, lisières et allées forestières, cours d’eau…).
    Ensuite, le déclin de l’élevage extensif et des zones de prairies participe aussi à réduire la ressource alimentaire de certaines espèces qui se nourrissent de coléoptères saprophages ou de diptères.


    Enfin, l’utilisation massive de pesticides (insecticides, antiparasitaires…) entraîne une bio-accumulation de ces produits nocifs chez les chiroptères ou fait tout simplement disparaître la ressource alimentaire. Cet aspect n’est pas anecdotique car la disparition de ces insectivores hypothèque les potentialités de lutte biologique et déstabilise les équilibres écologiques. A titre d’exemple, le Vespertilion de Daubenton (chauve-souris d’un poids d’environ 10 g) consomme environ 500 proies (moustiques, tipules,
    papillons…) par heure de chasse.
    Cette situation de vulnérabilité est aggravée par la très faible fécondité des chiroptères, les femelles ne donnant généralement naissance qu’à un seul jeune dans l’année. Autant dire que les possibilités de reconstitution d’une population suite à un déclin sont limitées.
    La protection
    Des actions sont possibles sur l’habitat, ont permis d’assurer la quiétude hivernale nécessaire à la survie de nombreuses colonies d’espèces cavernicoles. Les colonies de mise bas et d’élevage bénéficient de quelques conventions. L’action sur les colonies est
    complexe car la majorité se trouvent sur le domaine privé ce qui implique que des mesures
    conservatoires doivent être éventuellement accompagnées de mesures incitatives.
    Concernant les habitats de chasse aucune action n’a, pour l’heure, été engagée. Les études par radio-pistage, menées en Europe, démontrent que durant la période d’élevage l’amplitude des déplacements liés au comportement de chasse est faible (le rayon autour de la colonie d’élevage est voisin de 2 à 3 km). Aussi, la mise en œuvre de mesures agro-environnementales ciblées constitue un outil d’action adapté, d’autant que le nombre de colonies à sauvegarder est faible.
    Même si l’ensemble des espèces mérite des actions de protection, au vu de leur grande fragilité, un groupe de neuf est à surveiller de plus près et justifie des programmes pour leur conservation. Espèces dont la conservation mérite une attention particulière en Champagne-Ardenne :

    Espèces dont la conservation mérite une attention particulière en Champagne-Ardenne  (Pour plus de détails concernant ces espèces se reporter à l’annexe « mammifères »)
    Grand Rhinolophe Minioptère de Schreibers 
    Petit Rhinolophe Vespertilion des marais 
    Vespertilion à oreilles échancrées Vespertilion de Bechstein 
    Grand Murin Noctule de Leisler 
    Barbastelle 

    .

    II.2. Les oiseaux
    De par sa position géographique, sa grande superficie, un nombre important de milieux différents et un allongement nord/sud, la Champagne-Ardenne présente une avifaune nicheuse riche et diversifiée. De plus, elle est située sur la voie continentale principale de migration de beaucoup d’espèces nichant en Europe du nord et/ou de l’est et hivernant plus au sud. Enfin, elle accueille également un certain nombre d’espèces hivernantes qui trouvent ici leur limite méridionale de répartition en hiver.
    II.2.1. Les espèces nicheuses
    Avec 168 espèces nicheuses régulières en 2002, la Champagne-Ardenne est une des régions continentales « nordiques » qui accueillent le plus grand nombre d’espèces reproductrices. Le nombre d’espèces représente 60 % du total national (280 espèces régulières en France.

    Espèces nicheuses dont la conservation mérite une attention particulière en Champagne-Ardenne :

    Espèces nicheuses dont la conservation mérite une attention particulière en Champagne Ardenne (Pour plus de détails concernant ces espèces se reporter à l’annexe « oiseaux »)
    Butor étoilé Sizerin cabaret Chevêche d’Athéna 
    Blongios nain Tadorne de Belon Chouette de Tengmalm 
    Canard chipeau Héron pourpré Engoulevent d’Europe 
    Milan royal Cigogne noire Pic mar 
    Gélinotte des bois Cigogne blanche Pipit rousseline 
    Tétras lyre Sarcelle d’été Gorgebleue à miroir 
    Perdrix rouge Canard souchet Tarier des prés 
    Outarde canepetière Fuligule milouin Traquet motteux 
    Bécassine des marais Fuligule morillon Grive litorne 
    Hibou des marais Busard des roseaux Bouscarle de Cetti 
    Pic cendré Faucon pèlerin Gobemouche noir 
    Merle à plastron Perdrix grise Grimpereau des bois 
    Locustelle luscinioïde Râle d’eau Cassenoix moucheté 
    Hypolaïs ictérine Râle des genêts Grand Corbeau 
    Gobemouche à collier Vanneau huppé Tarin des aulnes 
    Pie-grièche grise Bécasse des bois Bec-croisé des sapins 
    Pie-grièche à tête rousse Grand-duc d’Europe 

    La Champagne-Ardenne est située sur la voie de migration de bon nombre d’espèces nichant plus au nord ou à l’est et hivernant en Espagne ou en Afrique. De même, un certain nombre d’espèces « nordiques » viennent y hiverner ou passer une partie de la mauvaise saison. Il s’agit donc des espèces ne se reproduisant pas dans notre région ou de manière occasionnelle. Le nombre total de ces espèces est d’au moins 70.
    Précisons qu’une même espèce peut avoir plusieurs populations avec des statuts différents.

    II.2.2. Les espèces migratrices et hivernantes

    Espèces hivernantes ou migratrices dont la conservation mérite une attention particulière en Champagne-Ardenne :

    Espèces hivernantes ou migratrices dont la conservation mérite une attention particulière en Champagne-Ardenne  
    Cygne de Bewick Oie cendrée Pygargue à queue-blanche 
    Cygne chanteur Harle piette Grande aigrette 
    Oie des moissons Harle bièvre Grue cendrée 
    Oie rieuse 

    II.2.2.1 Les couloirs de migration
    La Champagne-Ardenne est située sur l’un des principaux axes migratoires de la France, l’axe Est. N’étant pas une région très accidentée, beaucoup d’espèces migrent sur un large front. Cependant, de nombreux oiseaux, et notamment les plus grands voiliers, utilisent des axes privilégiés de migration comme les vallées qui servent alors de repères visuels. Ces vallées sont alors volontiers utilisées comme sites de halte, particulièrement lors de la remontée prénuptiale, au moment des crues. La carte n°4 ci-jointe présente ces principaux couloirs. Certains sont utilisés préférentiellement lors de la migration prénuptiale, d’autres plutôt en postnuptiale. Enfin, les axes majeurs servent dans les deux sens. Ceux-ci sont souvent déterminés par la présence de sites de stationnement principaux.

    Les grands lacs de Champagne humide drainent ainsi une grosse partie de la population de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau qui survolent donc préférentiellement cette région naturelle. La création de ces lacs a d’ailleurs modifié considérablement la migration de certaines espèces. C’est le cas pour la Grue cendrée dont 90 à 95 % des individus voyagent au-dessus de la Champagne Humide maintenant.


    II.2.2.2 Les sites de stationnement
    Leurs choix par les oiseaux sont conditionnés par deux obligations principales : d’une part, leur assurer un lieu tranquille de halte migratoire, que ce soit pendant la journée ou la nuit et, d’autre part, pourvoir à leur alimentation, que ce soit sur le site même ou à proximité. Les oiseaux en transit ont, en effet, besoin de dormir et de se nourrir afin de reprendre des forces pour continuer leur voyage plus au nord ou plus au sud.

    Les petites espèces et notamment les passereaux insectivores qui migrent de nuit ont besoin de zones
    riches en insectes pour se restaurer pendant la journée. Les zones humides, les milieux boisés et
    bocagers mais aussi les grandes cultures sont utilisées pourvu que la nourriture soit importante et
    facilement accessible. La disparition des friches, pelouses sèches, le labour rapide des chaumes après la moisson, l’utilisation des herbicides et insecticides sont autant de facteurs qui affectent négativement le stationnement de ces espèces dans notre région.

    La Champagne-Ardenne a suivi la même tendance qu’au niveau national. La création des grands lacs de Champagne humide a grandement favorisé le stationnement et l’hivernage des oiseaux. Le CSP Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne est à l’initiative et coordonne le suivi de l’espèce dans ce secteur depuis 1997/1998. Nous disposons ainsi de comptages mensuels fiables qui permettent de suivre l’évolution des populations. Les chiffres qui suivent sont issus de ces comptages. 

    L’hivernage concerne actuellement 3000 à 4300 individus en fonction des conditions climatiques (1900 en janvier 1997). Le réservoir du Der-Chantecoq est devenu, depuis quelques années, le principal dortoir français. Cependant, depuis janvier 1998, cette population semble s’être stabilisée. Le Grand Cormoran reste, ainsi, principalement une espèce migratrice dans notre région. Le pic est souvent atteint en novembre au moment des stationnements post-nuptiaux consécutivement aux conditions d’accueil très favorables des grands lacs (niveau d’eau minimum). Il est très difficile de quantifier cette population migratrice. Elle est au moins de l’ordre de 10 000 à 20 000 individus. Enfin, signalons que l’espèce s’est installée comme nicheuse dans notre région depuis 1999 (16 couples sur le réservoir du Der-51 et 1 sur un étang haut-marnais tout proche). En 2002, la population comptait 70 à 74 couples répartis sur 4 sites : réservoir du Der-51, vallée de la Seine-10 et vallée de la Marne-51 (2 sites).

    II.2.3. Les menaces 

    Les principales menaces qui pèsent sur les populations d’oiseaux sont :  

    – la dégradation des habitats.  

    – la réduction des ressources alimentaires et notamment la disparition des insectes et autres invertébrés dont les insectivores se nourrissent ;  

    Le cumul de ces facteurs explique bien souvent le repli massif d’espèces autrefois communes chez nous, et notamment celles présentes en limite d’aire de répartition (exemple : l’Outarde canepetière).  

    II.2.3.1 La réduction des ressources alimentaires 

    La réduction de la ressource alimentaire est l’une des principales menaces pesant sur les populations aviaires actuellement.  

    ? L’utilisation de pesticides participe à la diminution de biomasse des populations d’insectes et par conséquent des oiseaux insectivores.

    II.2.3.2 La dégradation des habitats 

    La dégradation des habitats est la seconde cause majeure de déclin qui pèse sur l’avifaune. Les habitats menacés sont nombreux et les causes diverses.  

    ? La modernisation ou l’intensification des pratiques agricoles,

    – l’embroussaillement des pelouses calcicoles résultant de l’abandon des pratiques agropastorales est défavorable à des espèces comme l’Outarde canepetière, l’Oedicnème criard, le Pipit rousseline…  

    – la régression des bocages et des haies qui affecte de très nombreuses espèces dont la Chouette chevêche, Pie-grièche grise…  

    – la réduction des surfaces en herbe, au profit des cultures,

    – la régression des zones humides

     II.2.3.3 Les autres facteurs   

    ? La période de réalisation des travaux agricoles et sylvicoles. Les travaux en période de nidification peuvent induire des dérangements, occasionnant l’abandon des nichées, ou des destructions directes.  

    En ce qui concerne les travaux sylvicoles il s’agit essentiellement du dérangement d’espèces sensibles telles que la Cigogne noire ou le Milan royal.  

    En ce qui concerne les travaux agricoles, ceux-ci peuvent entraîner la destruction directe de nichées de certaines espèces (Vanneau huppé, Hibou des marais, Tarier des prés, Perdrix grise et rouge, Busards cendrés et Saint-Martin, Outarde canepetière…). La période de réalisation des travaux agricoles est, bien entendu, fondamentale. La rapidité d’action des engins agricoles employés pour moissonner les céréales ou faucher les prairies ne laisse que très peu de chance aux espèces nicheuses. Les broyages de printemps des jachères et les fauches précoces sont dommageables à la faune…  

    ? Les dérangements en période de nidification ou de dépendance des jeunes peuvent avoir un impact sur le succès de reproduction de certaines espèces. La surfréquentation des espaces naturels, voire l’écotourisme mal organisé, peuvent affecter certaines espèces sensibles au dérangement comme la Cigogne noire.

    ? Les prélèvements cynégétiques, même limité, de certaines espèces nicheuses très rares dans la région (Canard chipeau, Sarcelle d’été, Canard souchet, Bécassine des Marais) sont susceptibles de peser rapidement sur ces populations locales ; il conviendrait, en conséquence, de connaître ces prélèvements…). En outre la Champagne-Ardenne à une responsabilité particulière pour la conservation d’espèces hivernantes rares au niveau national (Oie rieuse et Oie des moissons par exemple).  

    ? La mortalité induite par les infrastructures linéaires de transport ainsi que les pylônes et les lignes  électriques moyennes et basses tensions affectent de nombreuses espèces (impact sur la Cigogne noire,  la Cigogne blanche, la Grue cendrée, le Milan royal, le Hibou grand-duc…).  

    II.3. Les reptiles 

    En raison de sa position géographique et de son allongement nord-sud, la Champagne-Ardenne possède  un peuplement intéressant de reptiles même si elle n’abrite que 12 espèces sur les 38 répertoriées en  France (SHF, 1989).  

    Elle constitue une limite septentrionale pour 4 espèces : Lézard vert, Couleuvre verte et jaune, Couleuvre  d’Esculape et Vipère aspic.  

    Sur les 12 espèces de reptiles de notre région, 10 peuvent être rencontrées sur les pelouses sèches et  parmi elles, 6 y sont étroitement liées : Lézard des souches, Lézard vert, Couleuvre verte et jaune,  Coronelle lisse, Couleuvre d’Esculape et Vipère aspic ; soit la presque totalité des espèces considérées  comme prioritaires dans le cadre des ORGFH (seule la Vipère péliade n’est pas inféodée à ces milieux).  

    I.4. Les batraciens 

    La région Champagne-Ardenne compte cinq espèces d’Urodèles (salamandre et tritons) et onze espèces d’Anoures (grenouilles et crapauds) soit seize espèces sur la trentaine rencontrée en France.

    Deux espèces ont, semble-t-il, disparu, le Pélobate brun et le Crapaud vert.

    Le Triton alpestre, le Triton palmé et la Grenouille verte sont communes et possèdent une répartition assez large dans les quatre départements. La répartition et le statut de conservation de la Grenouille de Lesson sont inconnus pour le moment. En effet, les grenouilles de Lesson et verte ne peuvent difficilement être différenciées avec certitude sur le terrain (des études génétiques seraient d’une grande aide).

    La protection  

    Il est difficile d’évaluer la vulnérabilité de certains batraciens de notre région, compte-tenu de la discrétion de certaines espèces et du faible nombre de spécialistes. Ainsi, certaines régions naturelles sont sous prospectées. C’est le cas d’une grande partie de la Haute-Marne et d’une partie de la Marne et de l’Aube.

    Malgré l’édition d’un l’atlas des reptiles et amphibiens paru en 1995 très peu de mesures de gestion et de protection furent mises en place. Plusieurs sites abritant des espèces en danger ont disparu depuis.  Aujourd’hui, nous constatons que la majorité des espèces de batraciens sont en net déclin. La dégradation des zones humides, la disparition des mares, les pollutions, les infrastructures routières et  les insecticides sont autant de menaces qui contribuent à l’érosion des populations. Certaines espèces, assez rares il y a dix ans, sont maintenant dans une situation critique comme la Rainette arboricole ou le  Pélodyte ponctué. D’autres, comme l’Alyte accoucheur, le Crapaud calamite ou le Triton crêté voient leurs  habitats se réduire et se dégrader très rapidement.  

    La survie de la majorité des espèces passe par la protection de sites de reproduction (mares abreuvoirs, anciennes carrières et gravières, queues d’étangs, ornières…) mais aussi par une réflexion plus globale sur l’écologie des différentes espèces : leurs milieux de chasse et leurs déplacements. Il est par exemple peu utile de protéger un ensemble de mares si l’on ne peut proposer aux batraciens un territoire de chasse et d’hibernation satisfaisant aux alentours.  

    Dans le cadre des déplacements migratoires des batraciens, il faut également tenir compte des problématiques liées aux axes routiers très fréquentés. Ces derniers, en plus d’engendrer une forte mortalité de batraciens en période de migration, favorisent la fragmentation des populations et empêchent les échanges génétiques nécessaires à leur survie. Cela passe par une réflexion en amont de la création des axes routiers.  

    En forêt, des actions doivent être menées avec les gestionnaires et organisations professionnelles afin d’adapter certaines méthodes de gestion favorables à la batrachofaune.  

    Les anciennes carrières, sablières et les mares temporaires sont avec les camps militaires, les derniers refuges pour le Pélodyte ponctué, espèce rare et très menacée dans la région. Leur protection est donc devenue prioritaire et urgente. Cette protection jouera aussi en faveur d’espèces comme le Crapaud calamite, l’Alyte accoucheur ou encore les crustacés d’eau douce. 

    Espèces dont la conservation mérite une attention particulière en Champagne-Ardenne  (Pour plus de détails concernant ces espèces se reporter à l’annexe « batraciens »)
    Rainette verte Salamandre tachetée 
    Pélodyte ponctué Grenouille rousse 
    Crapaud calamite Grenouille agile 
    Sonneur à ventre jaune Crapaud commun 
    Alyte accoucheur *Triton ponctué 
    Triton crêté *Triton alpestre 

    Remarque personnelle : ces deux dernières espèces Alyte accoucheur  et Triton crêté  ont été aperçues en limite de la forêt du Gault, tout près du site prévu pour la construction d’un méthaniseur sur la commune des Essarts lès Sézanne, malgré nos avertissements et sans opposition de la DREAL.


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  • La justice reconnait enfin le trouble de voisinage des éoliennes. 07 2021 10/11/2021

    Après que le fisc l’ait reconnu et acceptait une base des taxes pour cause de parc éolien en conséquence de la baisse immobilière du bien, cette fois c’est la justice qui reconnait le syndrome éolien.

    Cela va pouvoir être utilisé en jurisprudence dans un prochain cas avéré. La porte est ouverte et c’est une grande avancée pour nous…

    Un couple de riverains d’un parc éolien obtient réparation de la justice pour altération de leur état de santé

    La cour d’appel de Toulouse avait reconnu en juillet un « trouble anormal de voisinage » causé par la proximité d’un parc éolien et avait condamné les exploitants de ce parc à verser plus de 100 000 euros à un couple vivant dans le village de Fontrieu.

    Le Monde avec AFP Publié le 08 novembre 2021 à 18h00 – Mis à jour le 08 novembre 2021 à 18h12

    C’est une décision de justice inédite, datant de quelques semaines, dont se félicitent les opposants aux installations d’éoliennes, lundi 8 novembre. Un couple de Belges riverains d’un parc éolien dans le village de Fontrieu (Tarn) a obtenu gain de cause dans le cadre d’une plainte déposée contre les sociétés exploitantes.

    La cour d’appel de Toulouse avait reconnu en juillet un « trouble anormal de voisinage » causé par la proximité d’un parc éolien et avait condamné les exploitants de ce parc à verser plus de 100 000 euros à ce couple.

    Christel et Luc Fockaert demandaient une indemnisation de quelque 350 000 euros aux exploitants du parc, imputant leurs problèmes de santé – sentiment d’oppression, vertiges, maux de tête – à la présence de six éoliennes situées près de leur domicile, la plus proche à 700 mètres, une distance conforme à la réglementation. Ayant quitté en 2015 leur domicile, ils invoquaient aussi la perte de jouissance de leur habitation et la chute de sa valeur. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Vent de fronde contre les éoliennes de la montagne Sainte-Victoire

    Maux de têtes et vertiges

    M. et Mme Fockaert, qui n’avaient pas contesté l’implantation des éoliennes, affirment avoir ensuite commencé à souffrir de maux de tête et de vertiges, leur état de santé s’étant aggravé après la coupe, en 2013, d’un bois qui faisait écran entre leur maison et le parc.

    Cette décision de la cour d’appel de Toulouse reconnaît ainsi la réalité de l’existence d’un syndrome éolien, entraînant une altération de l’état de santé. En mai 2017, l’Académie nationale de médecine publiait un rapport sur les nuisances sanitaires des éoliennes terrestres, étudié par l’Académie nationale de médecine et l’Anses, l’Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, comme le relève le Dauphiné libéré.

    Le syndrome éolien est défini comme « un ensemble de symptômes très divers rapportés à la nuisance des éoliennes ». L’Académie nationale de médecine note également que ces symptômes « ne concernent qu’une partie des riverains, ce qui soulève le problème des susceptibilités individuelles ».

    Les 12 symptômes du Syndrome Eolien selon le docteur Nina Pierpont https://t.co/a1s40jvLSI https://t.co/2YPfxyqMdS— ADESAA3 (@ADESAA)

    Interrogé par France 3 Occitanie le 6 novembre, le couple a fait part de son « soulagement » au regard de cette victoire obtenue à l’issue d’un long combat. « C’est assez inédit », a quant à elle souligné leur avocate Alice Terrasse, estimant qu’à sa connaissance il n’y avait « pas de précédent ». Avant de nuancer : « Mais attention, cela n’est pas duplicable. Ce parc engendre une nuisance anormale dans sa configuration, mais chaque cas est particulier et doit faire l’objet d’un examen. »

    Selon les associations Fédération environnement durable (FED) et Plate-forme européenne contre l’éolien industriel (EPAW en anglais), cet arrêt de la cour d’appel de Toulouse pourrait déclencher une « multitude de procès et de demandes d’indemnisations » en France où, « sous la pression des industriels de l’éolien, la distance de protection est toujours de 500 mètres ».

    Elles demandent aux gouvernements des pays qui implantent des éoliennes de prendre des mesures « pour protéger les riverains, notamment en définissant des zones de sécurité suffisantes autour des habitations » et « recommandent une distance de dix fois la hauteur en bout de pales, soit 1 500 mètres pour une éolienne de 150 mètres de haut ».

    Source : LeMonde :

    Un couple de riverains d’un parc éolien obtient réparation de la justice pour altération de leur état de santé

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  • Cash Investigation du 11 novembre 2021 : méthanisation en question. 08/11/2021

    Donner une nouvelle vie à nos déchets, c’est la promesse des industriels et des pouvoirs publics. Mirage ou réalité ? Elise Lucet et l’équipe de « Cash Investigation » ont mené l’enquête. Les campagnes de communication des professionnels du tri le martèlent. Vous pouvez jeter tous vos déchets plastiques dans la poubelle jaune, celle du recyclage ! Et pourtant, saviez-vous que sur les 8 milliards et demi de pots de yaourt en plastique que nous consommons chaque année, seule une infime partie est recyclée ? Pas vraiment les promesses des campagnes de pub…

    Révélations aussi sur une technologie en plein boum : la méthanisation. Elle permet la transformation des déchets agricoles en gaz de ville ou en électricité. Accidents, pollutions, absence de contrôle… Dans les campagnes, la colère gronde contre ces méthaniseurs qui se multiplient partout dans notre pays.

    L’équipe de « Cash Investigation » vous propose de regarder l’émission et de lui poser des questions via le formulaire ci-dessous. Elise Lucet et son équipe répondront à certaines de ces questions dans l’émission diffusée sur France 2 le jeudi 11 novembre à 21h05

    Vos déchets les intéressent, on a fait le tri dans leurs promesses !

    N’hésitez pas à parler de nos soucis locaux, des risques dans nos villages : sécurité routière menacée, sécurité du captage Grenelle à deux pas du site, Problème de trafic augmenté de tracteurs et de camions qui viendra perturber notre environnement …

    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cashinvestigation-regardez-l-emission-en-avant-premiere-et-posez-nous-vos-questions_4268181.html

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  • Trop d’éoliennes dans la Marne ! 26/10/2021

    Depuis 2016, nous le disons haut et fort. La densité dans la Marne explose tous les records, d’autant plus que certaines zones sont protégées et fort heureusement, par la Charte UNESCO pour les vignes de Champagne.

    Nous avons alerté les mairies, les députés, les politiques de tout bord.

    Mais, allez au Nord, à l’Est, au Sud, vers Chalons, Fère-Champenoise, Anglure mais, maintenant aussi, vers l’Ouest au delà de Sézanne. Partout les parcs se multiplient, ceux déjà installés se densifient, d’autres se montent. Des nouveaux villages sont soumis à enquêtes publiques (voir article précédent). Nos villages du Nord-Ouest Sézannais sont tous dans l’attente d’un dossier en cours : Les Essarts lès Sézanne, Champguyon, Charleville, Oyes, Neuvy, Courgivaux, Chatillon sous Morin, La Forestière, Nesle la Reposte, Morsains, les Essarts le Vicomte, et maintenant aussi Pleurs …

    Et tous ceux qui se font dans le silence habituel…

    Alors on ne peut que se réjouir du coup de gueule de Christian Bruyen au Conseil Départemental, clamant une nouvelle fois, que « la Marne est saturée d’éoliennes et qu’il faut arrêter d’en faire d’autres, proposant de faire un Atlas de l’éolien ».

    Mais il faut faire vite et cela sera-t-il suffisant pour bloquer tous les projets en cours. Que dira le Préfet à l’issue des enquêtes en cours ?

    On souhaite tous que OUI, cela suffira mais l’avenir nous en dira plus avec toutes les décisions qui doivent être prises prochainement par le Préfet mais les ordres de la Ministre, qu’il a reçu sont précis. Même si le Président de la République aime dire parfois qu’il n’en veut plus, sa Ministre semble l’ignorer. Alors Monsieur le Préfet écoutera lequel des deux ?

    https://abonne.lunion.fr/id305745/article/2021-10-22/le-departement-de-la-marne-dit-stop-aux-eoliennes

    « Nous ne sommes pas contre mais il faut que l’acceptation des citoyens demeure », a dit le Président du conseil départemental Christian Bruyen dans un article du journal l’UNION. C Bruyen veut prendre le taureau par les cornes dans le développement des énergies renouvelables. Les conseillers départementaux étaient unanimes en séance plénière. Le conseil départemental a décidé de créer un Atlas des paysages de l’énergie dans la Marne qui recensera les énergies en place.

    « Que les autres départements prennent leur part. Tout est dans les Ardennes et la Marne. C’est trop, il faut qu’on arrête l’éolien, le photovoltaïque et la méthanisation sont des préoccupations croissantes des habitants », a assuré Laure Miller, vice présidente chargée de l’environnement. « Cela permettra de connaitre le nombre de mâts installés ».

    En effet, curiosité du sujet : on connait à l’heure actuelle officiellement le nombre de parcs mais pas le nombre de machines !

    « Un méthaniseur engendre des problèmes dans le paysage, des odeurs et les livraisons par la route déclenchent bruit et pollution », déclare également le député Charles de Courson. Il en sera forcément pareil pour le méthaniseur des Essarts lès Sézanne s’il se monte comme c’est probable maintenant que le préfet a dit OUI au projet.

    Problème : ce projet est de créer cet Atlas à l’horizon 2024 !

    Que se passera-t-il d’ici là ? Il faut geler tous les dossiers en attendant, c’est sûr…

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  • Tempête pour éolienne en Vendée 26/10/2021

    Il ne fait pas bon être éolienne en Vendée ! Après le parc de Bouin qui avait vu une de ses éoliennes tomber lors de la tempête Carmen de 2018, la tempête Aurore a fait une nouvelle victime. Une éolienne qui venait juste d’être installée a une pale qui s’est pliée sous le vent, jeudi dernier 21 octobre. Pas de dégât humain car la zone a été immédiatement fermée par les secours dépêchés sur place.

    Il s’agit du parc d’Auzay, à Auchay-sur-Vendée, mis en service en juin dernier.

    On savait qu’il ne fallait pas aller sous les arbres en cas de vent important, maintenant ajouter « Il ne faut pas se trouver aux abords d’un parc éolien ». Mais comment faire avec les éoliennes en bord d’autoroute par exemple ? Les distances de sécurité ont-elles prévues ces ruptures de pales à répétition pour des tempêtes pareilles ou faut-il revoir la législation ? A quelle distance une pale peut-elle être projetée ??? Merci aux ingénieurs de revoir leurs calculs.

    Si quelqu’un peut nous éclairer sur ce point, merci de nous le préciser en utilisant l’onglet contact…

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vendee/tempete-aurore-une-pale-d-eolienne-arrachee-par-les-vents-violents-en-vendee-55041646-325c-11ec-8668-6a8a63483124

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  • Éolien(Deux-Sèvres) : Message de la FED 17/10/2021

    Très beau témoignage de riverains « Pour les éoliennes » au départ puis désespérés maintenant qu’ils les ont de plus en plus nombreuses autour de leur village…

    ÉOLIENNES EN PAYS MELLOIS

    Un film  superbe de 2 minutes 19 secondes
      à voir  absolument et relayer au maximum

    https://www.youtube.com/watch?v=8lhHK8FY7yQ

    Faire « ignorer l’annonce »
    Réalisé par l’association Stop éolien en Pays Mellois afin de démontrer s’il le fallait la saturation par les centrales éoliennes dans les Deux -Sèvres

    Nous sommes des habitants du pays mellois en Deux Sèvres (79) pour qui l´industrialisation à partir des parcs éoliens sur les belles terres très chères du mellois est devenue inacceptable.
    Nous luttons pour la protection du patrimoine paysager et du patrimoine historique et architectural de notre région.
    La pollution visuelle et sonore continuelle que génèrent déjà les dizaines et dizaines d´éoliennes chez nous est hors de toute proportion.
    Nous vous invitions à regarder comment cela se produit en réalité, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à partir des images vraies prises dans notre pays mellois par caméra drone comme par caméra photographique
    .


    Stop éolien en Pays Mellois
    Présidente : Françoise Bourreau
    stopeolienmellois@gmail.com
    07 88 49 44 85
    Cette vidéo a été réalisée par www.le-gerriscope.com.

    ____________________________
    Commentaire d’Hervé Texier Vice Président de la  Fédération Environnement Durable et Président de Belle Normandie Environnement 
    C’est la terre de mon enfance.  Quand j’étais au lycée à Melle, j’ai fait du vélo dans tous ces coins que je connais bien.

    On respirait la campagne, le bocage. De larges horizons s’ouvraient à nous quand on s’arrêtait entre deux sprints ou en haut d’une pente particulièrement dure.

    J’ai mal au coeur quand j’y retourne pour visiter ma famille
    Quand j’essaie de me recueillir sur la tombe de mes parents à Paisay le Tort, si je tourne la tête à 360 °, je ne vois que des éoliennes.

    Batho a suivi Royal. Ce sont deux personnes totalement étrangères à notre pays mellois. Royal a été parachuté par Mitterand et Batho par Royal.
    Je ne dis pas merci à Batho ni à ceux qui la suivent.

    Commentaire de Jean-Louis Butré
     J’ai créé il y a 17 ans  Vent du Bocage  à Rouillé  Vienne,  terre aussi de mon enfance, situé à moins de 30 km de Melle.

    Tout l’ancien bocage de cette région magnifique a été rasé et  ce ne sont plus aujourd’hui que des étendues « remembrées » de céréales ou les éoliennes  géantes poussent comme des forêts champignons vénéneux
    .
     60% de la  biodiversité de cette région a   disparu depuis   50 ans. (citation de l’ancienne Directrice de la Dreal de Poitiers) 

    Aujourd’hui avec 11 association nous nous battons contre 84 nouvelles machines et 10 promoteurs. qui   règnent en maître sur les communes qu’ils investissent  méthodiquement.

    Ségolène Royal ancienne présidente de la région Poitou Charente et Delphine Batho députée des Deux-Sèvres les ont aidés à massacrer cette région au nom d’un capitalisme vert fondé sur une écologie cynique pourrie et mortifère dont Barbara Pompili est aujourd’hui la grande dirigeante et le symbole absolu

    J’ai la triste conviction que toutes  ces « personnalités » ne sont que des robots sans âme qui n’ont jamais aimé  la France.

     _____________________________________________

    Cordialement
    Jean-Louis Butré
    Président
    Fédération Environnement Durable
    http://environnementdurable.net
    contact@environnementdurable.net
    tel 06 80 99 38 08

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  • Enquêtes publiques sur éolien dans le Sud Marne 10 2021 10/10/2021

    AU SECOURS !

    Au moment où les associations ont dû cesser leurs activités pour cause de pandémie, les promoteurs ont eu le temps de finaliser leurs multiples projets.

    C’est avec stupeur que nous découvrons en ce début de trimestre, après l’arrêt des vacances d’été où les informations sont difficiles à transmettre, que le site de la Préfecture de la Marne annonce l’ouverture de multiples enquêtes publiques. C’est à peine croyable !

    Résultats de Recherche pour « enquetes publiques eolien 2021 » sur la préfecture de la Marne ce 10 octobre 2021 renvoie 51 resultat(s). Certains datent un peu mais voici les derniers qui nous concernent bien.

    Cette sélection confirme notre inquiétude.

    Que chacun se renseigne pour vérifier cette liste et les renseignements qu’elle contient puis se mobilise .

    Remarquez les DEUX parcs autour de BANNES, près de Fère-Champenoise. Comme le remarque la MRAE qui étudie ces dossiers avant nous, chacun des deux parcs dont les enquêtes publiques sont pourtant concommitantes ne mentionnent pas le parc voisin dans leur étude d’impact ! Début des deux enquêtes publiques cette semaine.

    Ces deux parcs feront la jonction entre les parcs du Nord-Est (Germignon, …) de la grande Plaine le long de la N4, et ceux du Nord-Ouest Sézannais.

    J’ai aperçu l’avis sur un parc qui demande, lui, une prorogation de son autorisation d’exploitation car il a pris du retard, l’autorisation lui est donnée jusqu’à 2028 !!!!! Et nous, nous avons deux mois et pas un jour de plus quand on veut réagir !!!! Où est l’impartialité des décisions prises ?

    Certains sont même collaboratifs, c’est à dire payés en partie par des Marnais, c’est le comble de se faire de l’argent sur le dos des riverains excédés. On reviendra sur ce sujet dans un prochain article….

    Voici la liste lisible sur la Préfecture, à consulter par tous………

    Parc éolien Les Deux Noues

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 08/10/2021 11:32 – > Arrêté d’ouverture de l’enquête publique – format : PDF – 0,31 Mb Dossier … AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE relative à la demande d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien dit « Les Deux Noues » sur le territoire des communes de Faux-Fresnay (51 …

    Parc éolien de Fère-Champenoise

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 07/10/2021 18:26 – > Arrêté d’ouverture de l’enquête publique – format : PDF – 0,30 Mb Dossier … AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE relative à la demande d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien dit « Parc éolien de Fère-Champenoise » sur le territoire de la commune de sur le territoire de la commune de Fère-Champenoise (4 éoliennes et 1 poste de livraison) présentée par la société « GREEN ENERGY 3000 GmbH » …

    Parc éolien de Bannes

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 07/10/2021 14:45 – > Arrêté d’ouverture de l’enquête publique – format : PDF – 0,31 Mb Dossier … AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE relative à la demande d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien dit «  Parc éolien de Bannes  » sur le territoire de la commune de Bannes …

    Parc éolien la Côte Ronde et Parc éolien les Trente journées

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 06/10/2021 17:08 – > Arrête d’ouverture d’enquête publique – format : PDF – 0,35 Mb Dossier Côte Ronde … AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE UNIQUE relative aux demandes d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter les parcs éoliens « Parc éolien la Côte Ronde » et « Parc éolien les Trente Journées

    Parc Eolien Extension Sud Marne

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 06/10/2021 15:35 – > Arrêté d’ouverture de l’enquête publique – format : PDF – 0,33 Mb … AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE relative à la demande d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien dit « Extension Sud Marne » sur le territoire des communes d …

    Parc éolien Les Granges

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 24/08/2021 10:36 – AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE relative à la demande d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien dit « Parc éolien Les Granges » sur le territoire de la commune de Saint … Enquête publique du lundi 28 juin 2021 à 09 heures, au mercredi 28 juillet 2021 inclus à 17 heures … Enquête publique du lundi 28 juin 2021 à 09 heures, au mercredi 28 juillet 2021 inclus à 17 heures … Parc éolien Les Granges … Parc éolien Les Granges

    PARC EOLIEN QUATRE VALLEES VII – PRINGY

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 09/08/2021 16:18 – Arrêté d’ouverture de l’enquête publique n° 2019-EP-148-IC du 24 octobre 2019 > APn°2019-EP-148-IC – format : PDF … présentée par la SARL Société d’Exploitation du Parc Eolien de Pringy ——– En application des dispositions du code de l’environnement, une enquête publique est ouverte du jeudi 28 novembre 2019 à … Exploitation d’un parc éolien sur la commune de PRINGY. 7 éoliennes + 3 postes de livraison … PARC EOLIEN QUATRE VALLEES VII – PRINGY … PARC EOLIEN QUATRE VALLEES VII – PRINGY

    PARCS EOLIENS « LES VENTS DE LA MOIVRE I, II, III, IV et V »

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 08/07/2021 10:34 – > 2021-APC-016-IC – format : PDF – 0,52 Mb > 2021-APC-017-IC – format : PDF … 5 autorisation délivrées à la société QUADRAN en vue d’exploiter 18 éoliennes + 6 postes de livraison sur les communes de La Chaussée-sur-Marne (siège de l’enquête publique), Saint … PARCS EOLIENS « LES VENTS DE LA MOIVRE I, II, III, IV et V »

    PARC EOLIEN DU CHEMIN DE CHALONS

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 06/07/2021 09:29 – formulées durant l’enquête publique (soit du lundi 20 janvier 2020, à partir de 12h00, au vendredi 21 février 2020 inclus, jusqu’à 17h30 … En application des dispositions du code de l’environnement, une enquête publique est ouverte du lundi 20 janvier 2020, à partir de 12h00, au vendredi 21 février 2020 inclus, jusqu’à 17h30, aux jours … Demande d’autorisation unique d’exploiter un parc éolien dit « Parc éolien du Chemin de Châlons » (11 éoliennes et 3 postes de livraison) sur les communes de Songy (51240), Saint … PARC EOLIEN DU CHEMIN DE CHALONS

    PE LE SOUFFLE D’ESPOIR

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 22/06/2021 11:30 – COMPLET 1-CHECK LIST 2-DAE 3-ETUDE IMPACT ANNEXE 1 4-ETUDE IMPACT ANNEXE 1B 5-ETUDE IMPACT ANNEXE 2 6-ETUDE IMPACT ANNEXE 3 7-ETUDE IMPACT ANNEXE 4 8-ETUDE IMPACT NOUVEAU CONTEXTE EOLIEN … la société à responsabilité limitée Le Souffle d’Espoir (projet « Parc éolien Le souffle d’espoir ») ——– En application des dispositions du code de l’environnement, une enquête publique est … Demande d’autorisation environnementale de construire et d’exploiter un parc éolien dit « parc éolien Le Souffle D’Espoir

    Bas du formulaire

    PARC EOLIEN DE CHAINTRIX-BIERGES

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 27/04/2021 14:21 – 2 – format : PDF – 16,25 Mb Arrêté d’ouverture d’enquête publique : > AP n° 2019-EP-165 … Demande d’autorisation environnementale d’exploiter un parc éolien dit « Parc éolien de Chaintrix-Bierges » (8 éoliennes + 3 postes de livraison), sur le territoire des communes de Chaintrix … PARC EOLIEN DE CHAINTRIX-BIERGES

    Parc éolien de la Brie des Etangs

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 22/04/2021 16:13 – société d’exploitation du parc éolien (SEPE) de la Brie des Etangs ——– En application des dispositions du code de l’environnement, une enquête publique est ouverte du mardi 29 septembre 2020 à 9 … Parc éolien de la Brie des Etangs … Parc éolien de la Brie des Etangs

    Parc éolien de Pierre Morains

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 21/04/2021 14:43 – Clamanges présentée par la SAS Parc Eolien de Pierre-Morains ——– En application des dispositions du code de l’environnement, une enquête publique est ouverte du lundi 17 août à compter de 9 h 00 au … Parc éolien de Pierre Morains … Parc éolien de Pierre Morains

    Parc éolien des Mothées

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 02/04/2021 10:33 – > AP N°2021-A-54-IC – format : PDF – 0,56 Mb Dossier soumis à enquête publique … société par actions simplifiée (SAS) parc éolien des Mothées ——– En application des dispositions du code de l’environnement, une enquête publique est ouverte du mardi 20octobre 2020, à 9 heures … Enquête publique … Parc éolien des Mothées … Parc éolien des Mothées

    PARC EOLIEN DE CHENIERS ET VILLERS-LE-CHATEAU

    Installations classées Pour l’Environnement (ICPE) Eolien – 26/03/2021 09:33 – Arrêté préfectoral d’ouverture d’enquête publique > AP-2020-EP-140 – format : PDF – 0,18 Mb … AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE relative à la demande d’autorisation environnementale d’exploiter 8 aérogénérateurs et 1 poste de livraison sur le territoire des communes de Cheniers et Villers … Parc éolien sur le territoire de Cheniers et Villers-le-Château (8 éoliennes + 1 poste de livraison) … PARC EOLIEN DE CHENIERS ET VILLERS-LE-CHATEAU … PARC EOLIEN DE CHENIERS ET VILLERS-LE-CHATEAU

    Sans oublier notre deuxième souci qui se profile en plus de l’éolien. La méthanisation !

    DIGEO_Congy

    Dossiers ICPE- Autorisation- Domaine ‘Méthanisation’ – 17/06/2021 16:06 – ***********************Arrêté d’ouverture enquête publique*********************** > ap_2019_ep_139_ic_16102019 – format : PDF – 0,24 Mb … RAPPORT ET CONCLUSIONS DE LA COMMISSION D’ENQUETE PUBLIQUE du 13 mars 2020 > Lettre_adressée_prefet – format : PDF

    Unité de méthanisation – SAS CAGAZ à Marvaux-Vieux

    Dossiers ICPE – Enregistrement – 26/08/2021 16:37 – ’apparente, dans sa forme, à une « enquête publique allégée » se déroulant sans commissaire-enquêteur. Le préfet des Ardennes est l’autorité compétente pour prendre la décision d’enregistrement, celle-ci pouvant être … En application des dispositions du code de l’environnement, une consultation du public est prescrite par arrêté préfectoral n° DDETSPP/2021-188 du 24 août 2021 sur la demande présentée par la SAS … En application des dispositions du code de l’environnement, une consultation du public est prescrite par arrêté préfectoral n° DDETSPP/2021-188 du 24 août 2021 sur la demande présentée par la SAS

    Et pour info, le site des Essarts les Sézanne a commencé à être terrassé avec balai de 6 engins de chantier, plusieurs bâtiments provisoires de travaux…

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  • Amendement 2021 sur l’éolien : Écrivez à votre député d’urgence 05/10/2021

    Jeudi 7 octobre, un nouvel amendement sera présenté par les députés Julien AUBERT, Vincent DESCOEUR, Marc LE FUR. Ils présentent à nouveau le projet de loi sur le développement de l’éolien refusé en 2020.

    Il vise à restreindre le déploiement des éoliennes en France, donc aussi dans la Marne et particulièrement dans le Sud Ouest Marnais. 


    Nous vous invitons donc tous à écrire à notre député, Monsieur Girardin, pour le sensibiliser au vote de cette loi ou tout autre député de votre connaissance.

    eric.girardin@assemblee-nationale.fr

    Plus le député recevra de messages, plus il sera sensibilisé à ce projet car il doit déjà penser aux élections 2022.      
    Sollicitez vos familles, amis, voisins etc…….pour se joindre à nous et écrire .
    Nous comptons sur vous pour nous aider à faire bouger les choses. 

    Merci d’avance

    Merci pour nous tous.

    Ci-joint le texte de leur proposition de loi ! Peut-on rêver un instant qu’il soit adopté ? Au moins il est écrit et défendu dans l’hémicycle par MM. Julien AUBERT, Vincent DESCOEUR, Marc LE FUR,
    Mme Véronique LOUWAGIE, MM. Emmanuel MAQUET, Didier QUENTIN, et Mesdames et Messieurs Emmanuelle ANTHOINE, Thibault BAZIN, Valérie BAZIN-MALGRAS, Valérie BEAUVAIS, Jean-Yves BONY, Jean-Claude BOUCHET, Valérie BOYER,   Xavier   BRETON,   Bernard   BROCHAND,   Dino   CINIERI, Éric CIOTTI, Pierre CORDIER, Josiane CORNELOUP, Olivier DASSAULT, Marie-Christine DALLOZ, Marianne DUBOIS, Daniel FASQUELLE, Nicolas FORISSIER,  Claude de GANAY, Annie  GENEVARD, Philippe  GOSSELIN, Michel HERBILLON, Patrick HETZEL, Sébastien HUYGHE, Valérie LACROUTE, Guillaume LARRIVÉ, Geneviève LEVY, David LORION, Olivier MARLEIX, Jérôme NURY, Jean-François PARIGI, Bérengère POLETTI, Alain RAMADIER, Frédéric  REISS, Jean-Luc REITZER, Raphaël SCHELLENBERGER,  Jean-Marie  SERMIER,  Guy  TEISSIER, Jean-Charles TAUGOURDEAU,  Jean-Louis  THIÉRIOT,  Laurence TRASTOUR-ISNART, Isabelle VALENTIN, Arnaud VIALA, Stéphane VIRY, députés.

    PROPOSITION DE LOI
     
    Article 1er       
    Le chapitre V du titre Ier du livre V du code de l’environnement est    ainsi modifié :

    1° À l’avant-dernière phrase du dernier alinéa de l’article L. 515-44,     après les mots :
    « 500 mètres » sont insérés les mots : « et de 1500 mètres lorsque l’installation dispose d’une hauteur égale ou supérieure à 180 mètres, pales comprises. » ;

    2° L’article L. 515-45 est complété par une phrase ainsi rédigée :
     « Ces  règles   d’implantation   doivent   prémunir   les   installations   militaires et les équipements de surveillance météorologique et de  navigation aérienne contre toute interférence qui pourrait être causée par les installations de production d’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent. »
     
    Article 2
    L’article L. 181-3 du code de l’environnement est complété par un III      ainsi rédigé :
      « III. – L’autorisation environnementale ne peut être accordée pour les   projets d’installations de production d’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent, lorsque au moins une des communes consultées en application des articles R. 181-38 et R. 181-54-4 du présent code émet un avis défavorable ».
     
    Article 3
    Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois après la promulgation de la présente loi, un rapport sur les moyens de renforcer le volet sanitaire des études d’impact prévues au II de l’article L. 122-1 du code de l’environnement pour les parcs éoliens.

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  • Parc éolien Côte du Belvat (Marne) au Parlement européen 02/10/2021

    Observez bien les informations suivantes données par https://www.thewindpower.net/windfarm_fr_26955_cote-du-belvat.php. Voilà comment contourner la loi sur les subventions à l’éolien. Créer deux parcs au lieu d’un au même endroit et vous pourrez bénéficier des aides de l’Etat pour les parcs de petite taille !!! C’est le cas ici dans la Marne à Maisons en Champagne dans la vallée de la Coole.

    « De nombreux promoteurs fragmentent des parcs éoliens en unités inferieures à 6 mats pour profiter des tarifs garantis nettement plus avantageux.« 

    Si vous êtes dans ce cas, faites-vous connaitre au plus vite…

    La FED et Vent de Colère, deux associations anti-éoliennes, viennent de déposer une plainte au Parlement Européen pour contrer ce cas.

    Détails du Parc éolien de la Côte de Belvat : 19,9 MW 8 mâts 2018

    Partie #1: ——-/——- Partie #2:

    • Commune : Coole, Maisons-en-Champagne ——-/——- idem
    • 5 turbines : Vestas V110/2000 (puissance de 2 000 kW, diamètre de 110 m)——-/——- 3 turbines : Vestas V117/3300 ( de 3 300 kW, diamètre de 117 m)
    • Puissance nominale totale : 10 000 kW ——-/——- Puissance nominale totale : 9 900 kW
    • Développeur : An Avel Braz ——-/——- idem
    • Opérateur : An Avel Braz ——-/——- idem
    • Latitude : 48° 44′ 26.3″ ——-/——- Latitude : 48° 44′ 26.3″
    • Longitude : 4° 27′ 39″ ——-/——- Longitude : 4° 27′ 39″
    • Mise à jour de cette fiche : 20 août 2021
    figaro

    «L’industrie éolienne détourne des aides au détriment des ménages français»
    plainte au parlement européen déposée par la Fédération Environnement Durable et
    Vent de colère 
    Tribune  du Figaro par JL Butré 
    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/l-industrie-eolienne-detourne-des-aides-au-detriment-des-menages-francais-20210930

    Cette plainte met en lumière des pratiques contraires aux règles d’un marché basé sur la concurrence et utilisées par de nombreux promoteurs éoliens.

    Exemples d’installations éoliennes, citées dans la plainte,  contournant le principe des appels d’offres par fragmentation des projets :

    Cote de Belvat (Marne) etaussi :

    Val d’Origny (Aisne) 31,5 MW 9 mâts 2019

    Le Nitis 1 et Le Nitis 2 (Ardennes) 23,5 MW 10 mâts 2017

    La Côte du Moulin (Ardennes) 17 MW 7 mâts 2018

    Une plainte a été déposée par La Fédération Environnement Durable et Vent de Colère au parlement européen le 16 septembre 2021, relative aux installations éoliennes contournant le principe des appels d’offres par fragmentation des projets. En d’autres mots, il s’agit de «surcompensations» dans les aides à l’éolien en France.Cette plainte met en lumière des pratiques contraires aux règles d’un marché basé sur la concurrence et utilisées par de nombreux promoteurs éoliens. Ces méthodes frauduleuses consistent à présenter un projet éolien en plusieurs parties[1] de manière que l’investissement porté soit considéré, de manière artificielle, comme étant constitué de différents projets, de taille plus réduite. Cela permet, in fine, de pouvoir profiter de tarifs garantis et des aides à la production électrique d’origine éolienne applicables depuis le 1er janvier 2017.

    Une première estimation a mis en lumière que plusieurs centaines de parcs éoliens sur les 1400 actuellement en fonction sur le territoire français, pourraient se trouver dans ce cas. Ces estimations correspondraient à des avantages financiers dépassant 3 milliards d’euros sur 15 ans. Ces pratiques de l’industrie éolienne qui est pourtant déjà largement subventionnée depuis plus de 20 ans contribuent à une hausse continue des tarifs de l’électricité des ménages.

    Ceci est une nouvelle piste à creuser pour s’opposer à ces producteurs qui sont prêts à détourner la loi pour s’enrichir encore davantage et contribuer par là-même à la hausse du prix de l’énergie.

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  • Méthaniseur des Essarts lès Sézanne(Marne) 29/09/2021

    Photo du site, septembre 2021

    Il est prêt à être terrassé ?

    Les CIVE s’entassent en attendant la construction…

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  • Le Grand-Est subventionne les méthaniseurs ??? 29/09/2021

    Le magasine Reporterre laisse entendre que le grand-Est se lance tête baissée dans la méthanisation.

    Voir le lien : reporterre.net

    « Méthanisation : le Grand Est fonce tête baissée« 

    Le Grand Est subventionne massivement les usines de méthanisation pour en faire la pièce maîtresse de sa politique énergétique à l’horizon 2050. Voulue par la FNSEA et les entreprises gazières, cette stratégie est décriée par les écologistes au vu du modèle agricole intensif et des risques de pollution de l’air et de l’eau.

    Le Grand Est se vante d’être la région française qui compte le plus d’installations de méthanisation, « soit 214 centrales en fonctionnement au 31 décembre 2020 », d’après Carole Combe, du service transition énergétique de la Région. Le principe de ces centrales : obtenir du méthane avec les excréments du bétail, pour produire de l’électricité ou de la chaleur. Selon Daniel Chateigner, membre du Collectif scientifique national de méthanisation raisonnée (CSNM), ce bond « est avant tout lié aux incitations de la Région », maillon important de la politique énergétique.

    « Elle distribue de l’argent public à ces usines, dit-il. En moyenne, une centrale reçoit 600 000 euros de subventions par emploi créé. La situation est similaire dans d’autres zones agricoles, comme la Bretagne et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Les élus assurent que c’est un procédé énergétique durable. Mais dans les faits, la méthanisation cause de graves risques de pollution. Aussi, les centrales nécessitent des apports en végétaux et donc l’utilisation de plus en plus massive de terres agricoles dédiées. »

    Dans son budget primitif de 2019, la Région, à majorité Les Républicains (LR), annonçait vouloir soutenir cette filière. Mme Combe indique à Reporterre que la Région a financé des études de faisabilité de projets de méthanisation à hauteur de 585 822 euros en 2020 et 2021. Aussi, en partenariat avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), dans le cadre du programme climaxion, elle a lancé un appel à projets d’unités de méthanisation en janvier 2020 : vingt-cinq projets ont été retenus et financés à hauteur de 9,6 millions d’euros, selon Carole Combe.

    Dans son Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires ( Sraddet ), adopté fin 2019, le Grand Est projette de produire de manière dite «renouvelable» l’équivalent de 41 % de l’énergie consommée en 2030 et 100 % en 2050. Pour cela, en trente ans, elle compte multiplier par soixante-seize la génération de biogaz par les procédés de méthanisation, qui deviendra alors «la première production énergétique».

    « La méthanisation est avant tout une nouvelle filière économique »

    Carole Combe indique que selon le scénario de l’exécutif régional, il devrait en 2030 y avoir 264 nouvelles unités en Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne, selon le scénario retenu par l’exécutif. 180 méthaniseurs seraient implantés par GRT Gaz, une filiale d’Engie, selon Rue89 Strasbourg.

    Autre élément incitatif pour se lancer dans la méthanisation : le prix de rachat du gaz. « Le biogaz coûte environ 60 euros le mégawatt-heure [MWh], contre 13,5 euros pour le gaz naturel. Cela représente un gros budget public qui va directement dans la poche des entreprises », observe Claude Cellier, représentant de la Confédération paysanne au Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) du Grand Est, une assemblée consultative chargée d’émettre des avis orientant les décisions.

    « Ce ne sont pas des motivations écologiques qui priment, mais financières. »

    Jean-François Fleck, coordinateur d’un groupe de réflexion sur la méthanisation pour France Nature Environnement (FNE) Grand Est, analyse : « Dans la majorité des cas, les centrales qui apparaissent aujourd’hui sont en réalité de très grande taille. Créées par de grands groupements d’agriculteurs ou des entreprises gazières, elles répondent à une logique industrielle. »

    « La politique énergétique est un enjeu colossal pour l’écologie, insiste Bruno Ulrich, représentant des associations environnementales au Ceser. Dans ce grand virage vers la méthanisation, ce ne sont pas des motivations écologiques qui priment, mais financières. Pourtant, l’urgence de trouver de bonnes solutions énergétiques est bien là, et le cap qu’on s’apprête à prendre pour les prochaines décennies n’est pas le bon, au contraire. »

    Les élus décisionnaires du Grand Est ont aussi des liens avec la FNSEA ou l’agro-industrie. En mars 2021, le Canard Enchaîné révélait que l’époux de Pascale Gaillot , vice-présidente de la Région déléguée à l’agriculture et la viticulture, n’était autre que Joachim Gaillot, l’un des actionnaires de Méthabaz , une grande usine de méthanisation dans la Marne qui suscite des oppositions. Aucun de ces élus n’a répondu à Reporterre. Ce beau monde est sans doute sensible au discours de France Gaz Renouvelables, une association de lobbying pour la méthanisation, notamment fondée par la FNSEA , l’Association des agriculteurs méthaniseurs de France (AAMF), les chambres d’agriculture, ainsi que les entreprises gazières GRTgaz et GRDF. «Il y a beaucoup d’argent en jeu, et une convergence de points de vue entre l’exécutif de droite actuellement aux manettes et ces industriels», estime Jean-François Fleck, coordinateur du groupe de réflexion pour FNE Grand Est.

    Accaparement des terres, pollution de l’air et de l’eau

    Dans une contribution au Schéma régional biomasse de la Région, FNE et la Confédération paysanne calculent à partir des prévisions de la Région sur la mobilisation des terres agricoles que les méthaniseurs seront alimentés à 71 % par des cultures (maïs, avoine, seigle, orge), des résidus de culture et de l’herbe en 2050 : « À moyenne et à grande échelle, […] la [méthanisation poursuit] la promotion du modèle agricole intensif », lit-on dans le document.

     « La stratégie énergétique du Grand Est est insensée, dit Jean-François Fleck. La surface de culture dédiée à la méthanisation augmenterait mécaniquement. Pour atteindre les objectifs, il faudrait à peu près un méthaniseur tous les cinq kilomètres en zone agricole. »

    Sans compter les conséquences de ces installations, qui produisent un digestat très azoté, qui est épandu sur les cultures. « Cela induit une pollution de l’air, alors contaminé par du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre, ou du dioxyde d’azote, dangereux pour les poumons, le sang, et peut causer des pluies acides, détaille Claude Cellier, représentant de la Confédération paysanne au Ceser. Avec la multiplication de ces usines, les effets sur l’environnement seraient probablement très importants, et en totale opposition avec le discours pseudo-écologiste qui est tenu aujourd’hui. »

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  • Le méthane, un gaz très nocif pour le climat, en bonne partie lié aux activités humaines 29/09/2021

    Le méthane est un gaz très nocif pour le climat. Il est pour bonne partie lié à des activités humaines (agriculture, énergie, déchets) sur lesquelles il est possible d’agir. Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l’état naturel sur Terre puisque c’est le principal composant du gaz naturel, largement utilisé comme source d’énergie. Son effet de réchauffement est 28 fois plus important que le CO2 sur 100 ans.

    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/le-methane-un-gaz-tres-nocif-pour-le-climat-en-bonne-partie-lie-aux-activites-humaines-210919?utm_source=newsletter&utm_medium=fil-info-energies&utm_campaign=/newsletter/le-fil-info-energies-20-septembre-2021

    Même si sa durée de vie dans l’atmosphère est relativement courte (une dizaine d’années, contre des décennies voire des centaines d’années pour le CO2), le méthane participe aussi à la production d’ozone, un polluant dangereux pour l’homme, qui affecte également les écosystèmes.

    Les émissions mondiales de méthane ont augmenté de 9% entre 2006 et 2017, selon une étude menée par plus de 100 chercheurs internationaux sous l’égide du Global Carbon Project et publiée en 2020.

    D’où proviennent les émissions ?

    40% d’origine naturelle dans les zones humides ou le permafrost. Le reste provient des activités humaines, 30% pour l’agriculture et tout particulièrement l’élevage.

    Côté énergies fossiles, l’exploitation du pétrole et du gaz représente 22% des émissions anthropiques et l’extraction du charbon 11%. La gestion des déchets solides et liquides compte pour 18% des émissions et les feux de biomasse et de biofuel 8%, le reste des émissions étant lié aux transports et à l’industrie.

    Est-il possible d’agir ?

    Si les Etats-Unis et l’Union européenne travaillent ensemble sur un projet d’accord portant sur une promesse de réduction des émissions d’origine anthropique de méthane d’au moins 30% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2020, pourquoi nous imposer des méthaniseurs alors ???

    « Réduire la pollution au méthane représente la stratégie la plus rapide et efficace dont nous disposons pour réduire le rythme du réchauffement. Les bénéfices seront presque immédiats », a réagi Fred Krupp, président de l’ONG Environmental Defense Fund (EDF).

    Dans un rapport publié cette année, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) estimait qu’il était possible de réduire les émissions de méthane de 45% – soit 180 millions de tonnes par an – d’ici 2030. Cela permettrait d’éviter 0,3°C de réchauffement climatique d’ici les années 2040. La politique énergétique française serait-elle à contre-courant ???

    Que faire pour les limiter ?

    Dans le domaine du pétrole et du gaz, l’Agence Internationale de l’Energie suggère ainsi de remplacer les équipements (par exemple des valves) qui laissent aujourd’hui s’échapper le gaz sur les installations d’extraction et de transport d’hydrocarbures, d’installer des équipement de récupération ou de détection des fuites, par exemple.

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  • Une torchère près d’un méthanisateur, pourquoi faire ? 29/09/2021

    Pourquoi « torche »-t-on du gaz ?

    Surtout le méthane gaz 28 fois plus dangereux que le fameux problème du CO2 ?

    https://www.connaissancedesenergies.org/pourquoi-torche-t-du-gaz-150408?utm_source=newsletter&utm_medium=fil-info-energies&utm_campaign=/newsletter/le-fil-info-energies-20-septembre-2021

    Torchage de gaz

    Le Global Gas Flaring Reduction Partnership (GGFR) initié par la Banque mondiale vise à accompagner les États et les compagnies pétrolières dans leurs efforts de réduction du torchage. (©CCO-Alex Demas, USGS)

    Lorsque l’on extrait du pétrole , celui-ci remonte souvent à la surface accompagné d’eau et de gaz (dit « gaz associé »). Après avoir été séparé du pétrole, le gaz peut être « torché », c’est-à-dire brûlé sur place, opération qui se manifeste par une flamme sortant d’une torchère.

    Le torchage du gaz (« flaring » en anglais) se pratique principalement faute d’infrastructures de traitement et de transport gazoduc ou unité de liquéfaction qui permettraient sa commercialisation. Ces infrastructures sont différentes de celles utilisées pour le pétrole et leur rentabilité n’est pas assurée si les volumes de gaz associé sont faibles ou si les zones d’exploitation sont très reculées.

    Le gaz est parfois aussi rejeté dans l’atmosphère sans être brûlé (« venting » en anglais). C’est la pire des solutions car on remet directement dans l’atmosphère du méthane, gaz à effet de serre au potentiel de réchauffement très supérieur à celui du CO2 produit par le torchage (aux côtés d’hydrocarbures volatils).

    À défaut de pouvoir commercialiser le gaz associé, il existe deux autres principales alternatives au torchage :

    • le gaz peut être réinjecté pour renforcer la pression et le taux de récupération. Cette opération peut toutefois être techniquement compliquée (risque de corrosion des canalisations ;
    • le gaz peut être utilisé pour actionner une turbine électrique et satisfaire une partie des besoins énergétiques du site de production.

    Au total, près de 145 milliards de m3 de gaz seraient torchés chaque année dans le monde(3), soit davantage que les consommations annuelles de gaz de l’Allemagne et de la France cumulées(4). La Russie, l’Irak et l’Iran comptaient, à eux trois, pour près de 39% des volumes mondiaux de gaz torché en 2018(5).

    Cette pratique constitue une problématique environnementale sensible : elle engendrerait au niveau mondial l’émission de près de 350 millions de tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions annuelles d’environ 75 millions de voitures. En 2015, la Banque mondiale a lancé avec plusieurs gouvernements et groupes pétroliers une initiative « Zero Routing Flaring by 2030 » qui vise à mettre fin d’ici à 2030 aux opérations régulières de torchage de gaz sur les champs pétroliers.


    En 2018, la Russie a torché près de 21,3 milliards de m3 de gaz selon les dernières estimations réalisées sur la base d’images satellitaires de la NOAA. (©Connaissance des Énergies, d’après Banque mondiale) dernière modification le 16 juillet 2020 Sources / Notes

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  • Les propos sur l’éolien de la ministre B Pompili (2021) 29/09/2021

    La ministre de l’Ecologie s’est exprimée sur Public-Sénat le 18 juin 2021 : « Je suis une militante écologiste depuis 20 ans, et je sais pourquoi je me bats, je sais pourquoi je suis là, et le reste, pour moi, c’est de la mousse ».

    Observons le reste du discours …

    https://www.publicsenat.fr/article/politique/barbara-pompili-le-droit-de-veto-sur-les-eoliennes-est-un-cadeau-empoisonne-pour

    Barbara Pompili : « Le droit de veto sur les éoliennes est un cadeau empoisonné pour les maires »

    Barbara Pompili : « Le droit de véto sur les éoliennes est un cadeau empoisonné pour les maires »

    Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de la Transition écologique s’est largement exprimée sur la loi climat actuellement examinée au Sénat. Barbara Pompili a notamment fustigé la volonté des sénateurs d’offrir un droit de veto aux maires opposés à l’installation d’éoliennes dans leur commune. La ministre a également demandé que les députés et les sénateurs se mettent d’accord au plus vite sur une version commune du projet de loi constitutionnelle visant à inscrire la protection du climat dans la Constitution.

    Le 18 juin 2021, Antoine ComtePar Antoine Comte @AntoineCOMTE

    « On prend le débat par le mauvais bout, car nous savons tous très bien que nous avons besoin de développer les énergies renouvelables. Nous avons des scénarios devant nous pour l’évolution de notre mix électrique qui sont actuellement expertisés et même le scénario où il y a le plus de nucléaire, c’est un scénario où il faut développer fortement les énergies renouvelables comme l’éolien. Ensuite, nous avons besoin de concertation, et je reconnais que cela a pu être mal fait. Mais maintenant, la méthode que je propose, c’est de faire une cartographie des zones où on peut faire de l’éolien », a lancé Barbara Pompili en réaction à la décision des sénateurs hier soir dans l’hémicycle de donner un droit de véto aux maires pour s’opposer à l’implantation d’éoliennes dans leur commune, et également la possibilité d’organiser un référendum local pour consulter la population.

    « Ils veulent qu’on retourne à la bougie ? »

    « Cette histoire de veto, cela veut dire qu’on va mettre la pression sur les maires qui pourront être pris en otage par certaines associations, alors qu’ils ont aussi le droit de faire partie de ceux qui sont concertés. C’est un cadeau empoisonné qu’on fait aux maires. Dans l’absurde, si toutes les communes de France font un veto, on ferait quoi ? On retournerait à la bougie ? Parce que les vétos seraient faits aussi sur d’autres énergies renouvelables, c’est certain », a pesté la ministre de la Transition écologique.

    Avant d’ajouter : « On a d’autres manières de faire de la concertation. Il est notamment possible d’associer les citoyens à la concertation, y compris de façon financière, en leur proposant d’investir dans chaque projet de développement de l’éolien ».

    « Un débat bas de gamme sur les éoliennes »

    La Madame écologie du gouvernement en a également profité, à deux jours du premier tour des élections régionales, pour tacler le président des Hauts de France Xavier Bertrand qui s’oppose à l’arrivée de nouvelles éoliennes dans sa région. « Je suis désolée de voir que dans les Hauts de France, le débat est très bas de gamme. C’est haro sur les éoliennes et Xavier Bertrand en fait son cheval de bataille contrairement à Laurent Pietraszewski (le candidat LREM dans la région) que je n’attendais pas sur ces sujets, mais qui a eu le courage de défendre le développement de l’éolien.

    « Les députés et les sénateurs doivent se parler, bon sang ! »

    Barbara Pompili a également réagi au projet de loi constitutionnelle pour inscrire la protection de l’environnement dans la Constitution. « Nous avons une volonté de mettre très haut dans notre Constitution la protection de l’environnement avec ce projet de loi constitutionnelle qui est en cours de passage avec les deux assemblées. On ne peut pas se permettre sur un sujet aussi important de montrer qu’on n’est pas capables de se mettre d’accord. D’après ce que j’ai compris des débats, le Sénat tient à la référence à la Charte de l’environnement et les députés tiennent au mot « garantir ». Je dis maintenant aux parlementaires de se parler bon sang ! C’est un sujet trop important ».

    « Le reste, pour moi, c’est de la mousse »

    Concernant la plainte déposée à son encontre et celle de trois autres ministres par le réalisateur Cyril Dion et l’eurodéputé socialiste Pierre Larrouturou pour « inaction climatique » du gouvernement, la ministre de la Transition écologique n’a pas hésité à condamner cette initiative. « Je ne sais pas comment réagir face à une opération de communication. Ils portent plainte contre quoi ? Contre les 30 milliards pour la transition écologiste dans le plan de relance, contre la fermeture des centrales à charbon, la loi climat, les ZFE ? Je ne sais pas contre quoi ils portent plainte, par contre moi, je ne les entends pas beaucoup lorsqu’il faut développer l’éolien, ou pour défendre les zones antipollution dans les villes ».

    « Je suis une militante écologiste depuis 20 ans, et je sais pourquoi je me bats, je sais pourquoi je suis là, et le reste, pour moi, c’est de la mousse », a-t-elle ajouté en reconnaissant « avoir besoin de personnes, d’ONG et d’associations qui nous titillent et nous poussent à aller plus loin, car c’est très utile pour le débat démocratique. Qu’ils continuent quelque part à nous challenger pour qu’on aille encore plus loin, aucun problème. Pour le reste, je suis au travail ».

    Publié le : 18/06/2021

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  • Eolien. Macron-Pompili, la fracture? 29/09/2021

    Depuis plusieurs mois, le Président Macron et sa ministre jouent au gentil et à la méchante ? Le Président répète constamment ses critiques contre l’éolien qui défigure la France. Pourtant sa ministre Barbara Pompili demande aux Préfets de trouver des zones pour les futurs parcs éoliens ou qui s’est opposée au Sénat plutôt pro-éolien.

    De qui se moque-t-on ?

    Finalement qui a voté la dernière PPE ???

            
    Communiqué de la FED de septembre 2021 :
    Le 15 septembre, le président de la République Emmanuel Macron accompagné de Stéphane Bern, en visite à Illiers-Combray dans le cadre des journées du patrimoine a déclaré  devant les élus locaux et Mme la  préfète d’Eure-et-Loir « qu’aucune éolienne ne devait se construire si le Conseil municipal s’y opposait (¹)
     
    Cette  Instruction sans ambiguïté est contraire à de celles  de Mme la Ministre Barbara Pompili ministre de l’environnement et de l’énergie qui a refusé de donner  un droit de véto aux maires, loi  votée  par le Sénat. (²)

    La FED rappelle qu’une requête en conseil d’état a été déposée avec 4 autres Fédérations  Nationales (³)   contre les directives de Barbara Pompili  qui a adressé le 28 mai 2021 une  lettre  de  recadrage  donnant    des ordres aux Préfets pour qu’ils recouvrent la France d ‘éoliennes. (4)            

    Les instructions présidentielles aux Préfets  étant prépondérantes sur celles d’un ministre, la Fédération Environnement Durable  demande à Mme Barbara Pompili d’appliquer les ordres d’Emmanuel Macron pour ne pas amplifier  la « fracture éolienne »  qui apparait tous les jours entre l’Elysée et le Ministère de l’environnement.    
     
    Contact presse
               
    Fédération Environnement Durable
    Jean-Louis Butré         
    contact@environnementdurable.net
    06 80 99 38 08

    Annexes

    1)  https://www.leparisien.fr/eure-et-loir-28/en-eure-et-loir-des-habitants-excedes-par-le-trop-plein-deoliennes-24-09-2021-56U5DEUDPVBSPMSB4CGYSQTVKI.php

    2)https://www.publicsenat.fr/article/politique/barbara-pompili-le-droit-de-veto-sur-les-eoliennes-est-un-cadeau-empoisonne-pour

    3) Vent de Colère,  Sites et monuments, Vieilles Maisons Françaises, Patrimoine Environnement

    4) Éolien. Pompili recadre les préfets, sa décision est attaquée en justice 
    Communique de presse du 07/06/2021 à 11h
    Le 28 mai 2021 par une lettre de recadrage Mme Barbara Pompili, ministre de l’environnement et de l’énergie,  a donné  des ordres aux Préfets pour qu’ils recouvrent la France d ‘éoliennes.    

    Cette  pression sur le corps préfectoral n’est pas  acceptable. Les Préfets  sont les représentants de l’état, les mieux placés sur  le terrain pour constater partout le refus  des éoliennes par les habitants et par une majorité de maires ruraux qui se coalisent contre ces usines électriques.         

    Les services préfectoraux n’ont pas pour fonction d’être mis au service des industriels de l’éolien,  des  sociétés privées qui mettent les communes  sous tutelle.     
    Mme la Ministre  fait depuis  une  promotion commerciale effrénée  des éoliennes sur tous les médias   en justifiant  sa décision par une succession d’inexactitudes économiques et de non-sens  scientifiques. Sa totale  insensibilité pour le patrimoine paysager et historique de la France,  montre une méconnaissance de la détermination  des citoyens.  

    Estimant que cette lettre  de recadrage est illégale,  la Fédération Environnement Durable, Vent de colère Fédération nationale, Sites et Monuments, Patrimoine Environnement et les Vieilles Maisons Françaises ont déposé une requête   devant le Conseil d’ Etat pour la  faire annuler.

    Dans l’attente de la décision de la justice ces organisations  demandent aux  Préfets de France de suspendre toutes les signatures des permis de construire des éoliennes

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  • L’écologie est trop sérieuse pour ne la laisser qu’aux seuls « écologistes »(Contrepoints 2021) 17/09/2021

    Contrepoints fait une bonne analyse du Plan Europe pour le Climat le 1er août dernier. Réduire le Co2, fermer Fessenheim, …

    Plan Europe pour le Climat : la  France masochiste ! 

    climate change source https://unsplash.com/photos/zBG29d6Z98I

    L’écologie est trop sérieuse pour ne la laisser qu’aux seuls « écologistes ». Cette réflexion doit obligatoirement se faire au niveau mondial car un effort qui ne serait assumé que localement est voué à un échec certain.

    Par Claude Goudron.

    Un des rares domaines où la France bat l’Allemagne « à plate couture » c’est bien dans l’émission de CO2.

    Au niveau mondial nous émettons 2,4 fois moins de CO2 (0,9%) que l’Allemagne (2,2%) et surtout 9 fois moins pour la production d’électricité (23 millions de tonnes) contre 208 pour nos voisins allemands.

    Une règle complétement absurde

    Lors de la COP 21, nos hommes politiques ont accepté un programme totalement absurde, en effet chaque pays s’engage à réduire d’ici 2030 de 40% ses émissions de CO2 (revu à 55% dernièrement) quel que soit son niveau actuel.

    Pour être totalement objectif, nous devons tenir compte de l’émission actuel de CO2 par habitant, soit en 2017 (données OCDE) un Français émettait 4,56  tonnes de CO2 (issues des combustions fossiles) contre 8,70 pour un Allemand, soit presque le double !

    Nous devrions donc baisser nos émissions à 2,74 tonnes et si nous ne l’atteignons pas nous seront sanctionné alors que nos voisins devront réduire à 5,22 tonnes et seront félicités malgré le fait que ce sera encore supérieur aux émissions françaises actuelles !

    Ça a donc été très mal négocié et nous aurions dû donner une limite par habitant ce qui aurait permis de faire pression sur les plus gros pollueurs tout en permettant aux pays en voie de développement de ne pas être pénalisés.

    Fessenheim

    Non content d’avoir accepté d’être pénalisé par cette règle, notre « masochisme » va jusqu’à nous « tirer une balle dans le pied » avec la fermeture de Fessenheim.

    En effet le nucléaire étant jusqu’à présent, et de loin, la source d’énergie la moins émettrice de CO2, nos « énarques «  ont décidé d’en réduire les capacités de 71% à 50% en 2030 alors que de nombreux pays au contraire cherchent à en augmenter la part.

    Fessenheim, peut-être la plus ancienne, a été fermée alors qu’en termes de sureté nucléaire elle était plutôt meilleure que beaucoup d’autres, il s’agit là d’une décision purement politique afin de faire plaisir à « nos verts » qui, néanmoins par évidence, deviennent de plus en plus « pro nucléaire »…Cherchez l’erreur !

    Éoliennes

    En France nous souhaitons doubler le nombre d’éoliennes alors que nos voisins allemands, pionnier en la matière, commencent à faire machine arrière.

    En effet cette énergie fortement subventionnée commence à être un fardeau pour l’Etat qui veut renégocier les tarifs d’achat garantis.

    Comme toute énergie « intermittente » l’éolien a besoin, au risque de détruire l’ensemble du réseau, de doubler ces capacités par une énergie pérenne, en l’occurrence le charbon pour nos voisins allemands. Quelle solution la France va-t-elle adoptée puisque nous nous désengageons du nucléaire ?

    De plus l’éolien ne fonctionne en moyenne que 20% du temps qui se dégrade encore dans le temps et son bilan carbone n’est pas aussi évident (voir article Kevan Saab dans Contrepoint). Il pose aussi un sérieux problème de recyclage des pales.

    Un article paru dans Contrepoint du 6/08/2018 nous apprend qu’il faut 30 millions de tonnes de béton pour le projet français de construction de 20 000 nouvelles éoliennes, soit 1500 tonne par unité, sans compter l’acier nécessaire pour l’armer.

    Pour remplacer Fessenheim il faudra en construire 7000 (libération du 06/07/2018) donc 10 millions de tonnes de béton…Pas très écolo !

    Éoliennes versus nucléaire

    Un comparatif prix de revient réel éolienne/nucléaire a été réalisé par un ancien inspecteur général des finances dont on peut supposer qu’il sait compter.

    Il s’appelle Patrice  Cahart et vient de sortir un livre dont le titre « La peste Eolienne » nous renseigne immédiatement sur le résultat.

    Le prix du Méga watt heure (Mwh) de nos centrales nucléaires actuelles, déjà largement amorties,  est de 33 €  et représente 71% de notre production.

    Concernant l’éolienne terrestre le Mwh revient à 55€ mais, en plus, elle rencontre une opposition de plus en plus virulente des avoisinants et on ne peut que les comprendre.

    Nos gouvernants veulent donc privilégier les éoliennes en mer et alors le prix du Mwh explose et peut atteindre 155 € pour celles implantées à 30 km du rivage, donc non visibles.

    Si vraiment c’est le CO2 notre ennemi prioritaire il est important, avant de se lancer dans des solutions « idéologiques », d’en évaluer le coût « tout compris » car la note mondiale, jusqu’à zéro émission,  est estimée entre 92 000 et 173 000 Mds$.

    Pour la France M. Cahart a chiffré le coût des investissements jusqu’en 2035 (date retenue pour une baisse de 55% de nos émissions) les  deux scénarios les plus pertinents :

    L’éolien, la solution en mer va s’imposer et dans l’investissement il faudra compter, outre l’éolienne par elle-même, le coût d’une « force de secours «  indispensable pour l’intermittent en l’occurrence des centrales à gaz moitié moins polluant qu’une centrale à charbon mais donc pas neutre en CO2.

    Egalement à intégrer, le réseau en mer (souvent 30 Km) mais aussi terrestre car, contrairement à celui existant des centrales nucléaires, il faudra bien les relier aux réseaux.

    L’investissement total a donc été chiffré à 145 Mds€ pour 2035.

    Le nucléaire, il a l’avantage d’exister et, comme l’ont retenu les Américains, on peut prolonger leur durée de vie de 30 ans en y rajoutant un « grand carénage » afin d’optimiser leur  sécurisation.

    A noter également que le nucléaire, a puissance équivalente, nécessite 400 fois moins de place que l’éolien !

    L’investissement alors ne serait alors que de 13 Mds€.

    En privilégiant cette solution ça nous laisse le temps de finaliser ITER, les mini réacteurs et surtout les réacteurs à neutrons rapides (projet déjà bien avancé) qui utilisent comme carburant les déchets des réacteurs actuels donc en résolvant en grande partie le problème des déchets nucléaires actuels.

    En attendant la France doit exiger de l’Europe que le nucléaire soit bien considéré comme une énergie propre et par la même ouverte aux subventions européennes. Elle doit s’imposer face à une Allemagne qui a pris la mauvaise décision en abandonnant le nucléaire et qui voudrait ne pas être seule à en subir les conséquences.

    Voitures

    Haro sur le diesel en attendant la fin des moteurs dits thermiques.

    Là encore il y a des décisions irrationnelles, il y a encore peu de temps les primes pour « maitrise «  des rejets CO2 allaient principalement à l’achat d’une  voiture neuve diesel, ceci d’autant plus que lors de ralentissements ou bouchons ainsi que de démarrage à froid  le moteur diesel est largement moins émetteur de CO2 que  l’essence !

    Idéologie quand tu nous tiens, ce devrait donc être le moteur essence qui disparaitrait le premier  des centres villes.

    Nous choisissons donc le « tout électrique pour les voitures neuves vendues après 2035 sans savoir si les composants batterie seront suffisant pour ce nouveau marché, si les bornes de recharge ne satureront pas le trafic  et surtout si  l’électricité produite sera décarbonnée !

    Décroissance

    Un nombre de plus en plus important « d’écologistes irréalistes » prônent la décroissance pour aboutir un « zéro CO2 », là encore c’est irresponsable et c’est la porte ouverte à une déferlante de revendications mondiales car nous leurs offrirons le choix entre « mourir » de chaud en 2100  ou de faim en 2050 !

    Si nous ne sommes pas capables de mettre en place des réformes pour une écologie « intelligente », cette décroissance arrivera de toute façon  toute seule par la destruction de pans entiers de notre économie.

    GIEC

    Après nous avoir prédit » l’apocalypse » pour le début des années 2000 le GIEC nous prépare un nouveau rapport pour 2022.

    Des fuites ont révélé des conclusions plus qu’alarmistes puisque d’après leurs « experts » de toute façon il serait trop tard, la machine s’est « emballée » et aucune mesure ne pourra stopper la progression du réchauffement climatique.

    C’est une hypothèse plausible mais alors pourquoi dépenser ces sommes considérable pour une « mission impossible » ne serait-il pas plus judicieux de les utiliser pour se protéger justement de ce réchauffement, des pays y sont parvenus dans des régions où la température actuelle dépasse largement les prédictions les plus alarmistes, c’est le cas principalement de Dubai où malgré des températures dépassant largement les 40° ils ont réussi à en faire un « petit paradis » attirant de très nombreux touristes.

    En conclusion

    L’écologie étant devenue une nouvelle « religion » et, comme toutes les autres, elle a des débuts chaotiques faits d’irrationalité et de « certitudes » mortifères.

    La solution n’est surtout pas de ne rien faire, mais elle nécessite une réflexion de personnes rationnelles qui saurons nous éviter un remède plus nocif que le mal.

    L’écologie est trop sérieuse pour ne la laisser qu’aux seuls « écologistes »

    Cette réflexion doit obligatoirement se faire au niveau mondial car un effort qui ne serait assumer que localement est voué à un échec certain.

    https://www.contrepoints.org/2021/08/01/402532-plan-europe-pour-le-climat-la-france-masochiste

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  • La méthanisation : « Un système de Shadoks », selon Olivier Allain. 08 2021 17/09/2021

    France 3 Bretagne évoque la méthanisation, un an après l’accident de méthanisation à Chateaulin. Un élu breton donne son avis, lui qui était pour au départ. Mais en août 2020, 400 000 litres de digestat se déversent dans l’Aulne, 51 communes finistériennes, 180 000 habitants, sont privés d’eau potable pendant plusieurs jours. Pourquoi ce changement chez ce défenseur de la méthanisation en 2017 ? Le prix de rachat élevé de l’électricité et l’aide à la construction, le maïs vendu plus cher à un méthaniseur, risque de pollution environnementale, …

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/la-methanisation-un-systeme-de-shadoks-selon-olivier-allain-2226937.html

    Un an après l’accident du méthaniseur de Châteaulin, le Breton Olivier Allain nous livre sa vision sur cette énergie. Eleveur, il a coconstruit le programme agricole du candidat Macron en 2017. Elu, il a été en charge de l’agriculture à la Région et a exercé des responsabilités à la FDSEA. Publié le 28/08/2021 à 11h26 • Mis à jour le 31/08/2021 à 16h21

    Olivier Allain, lors de la campagne des législatives en 2017. Il était alors le candidat LREM de la 3è circonscription des Côtes-d'Armor, remportée par Marc Le Fur (LR).
    Olivier Allain, lors de la campagne des législatives en 2017. Il était alors le candidat LREM de la 3è circonscription des Côtes-d’Armor, remportée par Marc Le Fur (LR). • © David Ademas-Ouest-France-MAXPPP

    Côtes-d’ArmorSaint-BrieucFinistèreQuimper

    Produire de l’énergie à partir de nos déchets et entre autres nos déchets agricoles, l’idée était séduisante. En tout cas, sur le papier. Les méthaniseurs ont donc fleuri en Bretagne, région d’agriculture intensive.
    Ces équipements transforment les déchets (environ 75% sont des effluents d’élevage ) en énergie verte sous forme de biogaz. Les résidus restants, le digestat, servent quant à eux de fertilisant sur les cultures.
    Autre avantage, cette production d’énergie représentait une nouvelle source de revenus pour les agriculteurs.

    153 unités de méthanisation en Bretagne, dont 121 sur des exploitations agricoles

    C’est ainsi qu’en janvier 2021, l’ADEME (agence gouvernementale pour la transition écologique) dénombrait 153 unités de méthanisation en Bretagne, dont 121 installées sur des exploitations agricoles. Les 32 autres étant des centrales dirigées par des groupements d’agriculteurs, des collectivités locales ou des entreprises.
    Parmi elles, Engie. Et c’est justement l’accident de sa centrale biogaz de Kastellin à Châteaulin dans le Finistère, il y a un an, qui a jeté un pavé dans le mare.

    Le 17 août 2020, 400 000 litres de digestat se déversent dans l’Aulne, 51 communes finistériennes, 180 000 habitants, sont privés d’eau potable pendant plusieurs jours. Et bien sûr les conséquences sont considérables sur la faune et la flore. 

    Méthaniseurs, Dr Jekyll ou Mister Hyde ?

    Dès lors, les questions fusent. Les méthaniseurs tiennent-ils plutôt de Dr Jekyll ou de Mister Hyde ? Nous avons posé la question à Olivier Allain.

    Eleveur allaitant dans les Côtes-d’Armor, à la tête d’un cheptel de 130 bêtes, l’homme est un incontournable quand il s’agit d’agriculture en Bretagne. Adhérent de Territoires de progrès, l’une des branches de LREM, il a murmuré à l’oreille du candidat Macron son programme agricole lors de la campagne présidentielle de 2017.
    Membre de la FDSEA, il a été président de la chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor avant d’embrasser une carrière politique. Proche de Loïg Chesnais-Girard, il a exercé les fonctions de vice-président de la région Bretagne en charge de l’agriculture avant de rejoindre la liste du candidat LREM, Thierry Burlot, aux dernières élections régionales.

    Longtemps, il a cru en cette énergie verte. Il l’a défendue bec et ongles avant de changer d’opinion pour devenir l’un de ces plus virulents détracteurs. Olivier Allain nous en explique les raisons.

    • Pourquoi un tel revirement ?

    Olivier Allain :  » D’abord pour des questions de coûts. Le prix de l’électricité produite grâce à des méthaniseurs atteint 22 centimes le kilowatt-heure (kWh) quand celle produite par de l’éolien terrestre est autour de 8 centimes. De plus les prix sont garantis durant 15 ans, donc pour une unité de 300 kWh (unité moyenne), ça représente 5 à 6 millions d’euros de subvention.
    C’est un coût phénoménal pour la CSPE (contribution au service public de l’électricité pour aider les énergies vertes) que chaque foyer paie, quelque soient ses revenus, via sa facture d’électricité. Il faut ça pour que la méthanisation soit rentable car ça revient très cher.
    En plus de cette subvention à la production, il y a des aides à la construction. Une unité de méthanisation coûte entre 1 et 3 millions d’euros. Et là, l’Etat revient à la rescousse via l’ADEME à hauteur de 400 000 à 500 000 € (15 à 20%) ».

    • Mais s’il y a un vrai service rendu en termes de gestion de déchets, cette contribution se justifie?

    Olivier Allain :  » Oui, s’il y avait un vrai service rendu, mais là aussi la question se pose. La méthanisation ce n’est pas simple à faire, c’est instable. On reproduit la panse d’une vache, donc il faut ajouter du maïs en plus du lisier et des autres déchets pour stabiliser l’installation. 
    Or quand on produit du maïs, il y a des aides de la PAC. Il faut de l’engrais azoté, utiliser une ensileuse, transporter le maïs et jamais on ne mesure le bilan carbone complet.
    On arrive dans certaines unités à des systèmes de Shadoks. Certains vont chercher du maïs à des centaines de kilomètres. Il faut que ça marche, vu l’investissement engagé. »

    • Il y a donc un impact sur le cours du maïs ?

    Olivier Allain : « Je n’irai pas jusque-là. Mais c’est vrai qu’un agriculteur est prêt à payer n’importe quel prix pour alimenter son méthaniseur car c’est très rentable. Je vous donne un exemple : je vends le maïs que je produis environ 1200 €/ha à la coopérative. Si je le fais passer dans un rumen de vache laitière, je vais le valoriser à 2000-2500 €/ha. Si je le mets dans une unité de méthanisation, il est valorisé aux alentours des 4000 €. Le vendeur de maïs va donc vendre au plus offrant. »

    • Quelle conclusion en tirez-vous ?

    Olivier Allain : « Je ne reproche pas aux agriculteurs de se lancer dans la méthanisation. En revanche, je reproche aux politiques de mettre des conditions économiques (NDLR : le prix élevé de rachat du kWh produit par la méthanisation) sans en mesurer l’impact financier, écologique… Il faut prendre le problème de manière systémique sinon on fait n’importe quoi. Je connais des éleveurs qui ont arrêté l’élevage pour ne se consacrer qu’à la méthanisation. Quand c’est bien fait, c’est très rentable. Mais à coup d’argent public ! »

    L’avenir de la filière

    Utiliser des terres agricoles pour produire de l’énergie pose évidemment la question de l’utilisation de la terre nourricière. A cela s’ajoutent les problèmes de pollution environnementale, comme celle de Châteaulin. Pourtant la promesse de transformer les déchets en énergie paraît alléchante. Les décideurs politiques vont donc devoir trancher cette question. Deux solutions s’offrent à eux : interdire cette technologie, ou revoir sa réglementation.

    Une mission d’information sur « la méthanisation dans le mix énergétique : enjeux et impacts » se déroule actuellement au sénat. Son rapporteur, le député écologiste d’Ille-et-Vilaine, Daniel Salmon, remettra ses conclusions le 5 octobre prochain.  

    L’Europe aussi travaille sur la question. Ses décisions sont attendues en fin d’année 2021.
    Aujourd’hui, la région Bretagne ne finance plus d’unité de méthanisation. Mais d’autres collectivités locales peuvent continuer à le faire.

    Voir :Une mission d’information

    Attendons l’avis du Sénat qui doit rendre son verdict prochainement…

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  • Marc Dugain fustige les éoliennes ET les méthaniseurs dès novembre 2019 09/09/2021

    C’est un précurseur pour le deuxième sujet...Chronique dans les échos

    Marc Dugain « Pollutions écologiques »

    Marc Dugain Pollutions écologiques
    (Illustration Kim Roselier pour Les Echos Week-endWeek-end)

    Par Marc Dugain Publié le 8 nov. 2019 à 01:12

    Les paysages se rétrécissent. Pour avoir un peu l’oeil cinématographique, j’aime bien ajuster mon cadre quand je suis dans la nature. La difficulté c’est de trouver un cadre sans nuisance, un cadre qui donne le sentiment que ce qui est devant vous était déjà là des centaines d’années plus tôt, et pourrait l’être encore dans des siècles. Mais il se passe depuis quelque temps un étrange phénomène qui est que les prétendues ambitions écologiques de notre société accélèrent la destruction de la nature et des paysages. L’exemple le plus flagrant, c’est bien sûr l’éolienne, une horreur gigantesque qui prolifère comme la peste sur nos territoires.

    Lors de mon dernier voyage en Irlande, terre de mes ancêtres, j’ai vu des lacs magnifiques encerclés de ces métastases d’un cancer qui se généralise en Europe où cette pseudo-énergie renouvelable dévaste les campagnes, soutenue par des écolos. Cette laideur monstrueuse n’est pas le seul inconvénient de ces moulins à vent, s’y ajoute pour ceux qui vivent à proximité un bruit permanent, sourd et obsédant. J’imagine bien que d’ici la fin du siècle les individus privés de campagne se faufileront au milieu de champs d’éolienne pour jouer à cache-cache. Sauf que, d’ici là, leur efficacité économique aura été infirmée au profit d’autre chose, quoi, on n’en sait encore rien, et il ne viendra à personne l’idée coûteuse de démonter ces engins qui prennent le vent comme certains de nos politiques, d’une façon hasardeuse si on en croit le nombre d’éoliennes arrêtées ou qui ne fonctionnent pas.

    Mais il peut vous arriver pire que d’habiter sous une éolienne, car la distance laissée entre deux éoliennes autorise la construction d’un méthaniseur permettant de traiter les déchets agricoles organiques afin de produire du biogaz et de l’engrais, ce qui, paraît-il, permet aux agriculteurs de produire de façon durable, sachant que les gaz à effet de serre rejetés par la méthanisation sont transformés pour produire de l’énergie. Donc si vous habitez à la campagne près d’un méthaniseur, il va falloir vous taper le ballet incessant des tracteurs et de leurs remorques qui viennent vider leurs déchets dans le méthaniseur, d’où un bruit et une pollution qu’il vous faudra accepter de bonne grâce au nom de l’intérêt général, et on est d’accord, il est normal d’obéir à un général.

    Si en plus quand vous avez fait construire votre petite maison, vous avez été la victime d’une arnaque aux panneaux solaires posés par des entreprises sans scrupule, vous avez de bonnes raisons de l’avoir mauvaise. Mais sachez qu’une des premières causes de sinistres pour les assurances aujourd’hui provient des maisons qui brûlent à cause d’installations défectueuses. Plus de maison, donc plus de panneaux solaires, plus d’éoliennes alentour et plus de ballet de tracteurs autour du méthaniseur, enfin la belle vie, vous avez toutes les raisons de fuir pour retrouver Paris, ville qui comparée à la campagne a des nuisances bien anecdotiques. Et, d’ailleurs, rien ne vous empêche d’y militer pour l’écologie.

    Marc Dugain

    https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/marc-dugain-pollutions-ecologiques-1215396

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  • Marc Dugain contre les éoliennes 08 2021 09/09/2021

    Encore un texte qui précise bien les choses « Détruire les paysages en prétendant sauver l’environnement, c’est un peu comme si le vaccin contre le Covid avait pour objectif de répandre le virus. »C’est une escrologie !

    Voici la chronique de Marc Dugain : « moulins à vent » dans les Echos

    Détruire les paysages en prétendant sauver l’environnement, c’est un peu comme si le vaccin contre le Covid avait pour objectif de répandre le virus.

    Par Marc Dugain Publié le 27 août 2021 à 6:04

    Je me faisais une joie de ma première escapade en France depuis le début de la crise sanitaire, et de retrouver la sublime diversité des paysages français. J’ai dû malheureusement déchanter, confronté à la détérioration progressive de ces paysages par une politique énergétique visant à transformer des collines ancestrales en champs d’éoliennes, résultat d’une escrologie subtile qui vise à faire croire que cette énergie renouvelable va nous sauver du réchauffement climatique. On a connu le scandale de la taxe carbone, largement étouffé, mais qui a coûté plusieurs milliards au contribuable.          Les éoliennes en sont un autre. Détruire les paysages en prétendant sauver l’environnement, c’est un peu comme si le vaccin contre le Covid avait pour objectif de répandre le virus.

    Modèle financier douteux

    L’idée de ces moulins grotesques vient d’Allemagne qui en est le principal promoteur chez nous. Les Allemands ont voulu arrêter le nucléaire et le remplacer par l’éolien. Résultat, leurs centrales thermiques tournent à fond pour compenser leur déficit énergétique et leur taux d’émission de CO2 est deux fois et demie le nôtre. Et les Allemands commencent à regretter ces immenses pâles qui tournent en permanence au-dessus de leurs têtes. Une éolienne, c’est une masse de métal, un socle énorme en béton et des huiles nocives pour une exploitation de dix-huit ans qui va laisser de drôles de carcasses sur le territoire dont personne ne voudra vu les coûts de démontage. Et tout cela basé sur un modèle financier douteux qui repose sur l’incompétence de certaines communes, la perspective de gains à court terme de particuliers ou agriculteurs qui touchent 8.000 euros par an par éolienne posée sur leurs prés, le tout appuyé par des fonctionnaires zélés comme dans l’Yonne ou dans le projet immonde de la baie de Saint-Brieuc.

    Esprit de résistance

    Là où je me trouve, dans le Jura, l’esprit de résistance a prévalu. Les moulins à vent devaient être implantés sur une crête. Pour y accéder, il fallait détruire une forêt, habitat privilégié du coq de bruyère, afin de rejoindre une esplanade qui se trouve en fait avoir été un haut lieu du martyr de la résistance jurassienne. Les descendants de ces résistants se sont mobilisés pour faire corps contre cette défiguration et à ce jour ils tiennent toujours la position. Faire payer à des paysages qui sont notre patrimoine commun un faire-semblant écologique allié à notre retard à produire et à consommer vert, c’est une incapacité notoire de la puissance publique dans sa mission essentielle à se projeter dans l’avenir hors d’un prisme idéologique ou simplement de fausses croyances dont les éoliennes sont une des plus flagrantes manifestations. On ne connaît pas un président de la République qui ait fini un mandat en aimant les Français même si certains le faisaient croire. Mais on ne peut pas s’exonérer d’aimer la France, sauf à considérer comme Trump que le mieux pour éviter les incendies c’est de raser les forêts ou pire encore de rester complètement passif en se disant qu’après tout « autant en emporte le vent ».                                                             

     Marc Dugain

    https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/la-chronique-de-marc-dugain-moulins-a-vent-1341308

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  • LCI sur l’éolien : JP Pernaut invite JL Butré le 10 09 2021 09/09/2021

    Le combat contre les éoliennes a un nouveau champion : après son magazine papier (voir article précédent), JP Pernaut s’exprime sur LCI pour défendre nos paysages contre l’envahissement par les éoliennes et y invite Jean-Louis Butré, président de la FED, fédération de l’environnement durable.

    Invitation de la FED à l’émission de Jean-Pierre PERNAUD sur LCI 
    « Bonjour 
    J’ai le plaisir de vous informer que je viens d’être invité par JP Pernaud sur le plateau de LCI demain vendredi à partir de 13h30 

    Jean-Pierre & vous, et votre argent
    Sujet les éoliennes » 
     
    Cordialement
    Jean-Louis Butré
    Président
    Fédération Environnement Durable
    http://environnementdurable.net
    contact@environnementdurable.net

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  • Le coût des renouvelables ? 05/09/2021

    Une étude interessante de l’ADEME reprise par Climaxion Grand-EST mais tout est-il pris en compte ?

    • En cas d’intermittence, il faut prévoir une solution alternative dont les coûts sont-ils comptés en plus ?
    • Les prix garantis sont-ils remis en question ?

    Des chiffres à considérer donc avec circonspection.

    Climaxion Grand-Est s’explique sur son choix des énergies renouvelables :

    « Energies renouvelables : la baisse des coûts se confirme » (prix au début 2020)

    Coût des Energies Renouvables

    L’ADEME vient de publier une mise à jour de son étude 2017 sur les « Coût des énergies renouvelables en France ». Le constat est clair : la baisse des coûts des énergies renouvelables se confirme. Les EnR représentent aujourd’hui une opportunité économique, énergétique et écologique pour les territoires.

    Lors des Assises Européennes de la Transition Energétique, qui se sont tenues à Bordeaux fin janvier 2020, l’ADEME a présenté des chiffres que beaucoup pressentaient. Les filières comme le photovoltaïque, l’éolien terrestre ou le bois énergie deviennent très compétitives par rapport aux technologies classiques. Certaines installations présentent même des coûts inférieurs et donc de réelles opportunités financières pour les professionnels.

    L’ADEME a présenté en détail les résultats de cette étude.

    La production d’électricité verte est compétitive

    Les centrales au sol photovoltaïques et l’éolien terrestre sont aujourd’hui des moyens de production d’électricité verte particulièrement compétitifs. Pour les installations mises en service entre 2018 et 2020, les coûts de production pour l’éolien terrestre seront compris entre 50 et 71 €/MWh et 45 et 81 €/MWh pour les centrales au sol photovoltaïques, alors que les coûts de production d’une nouvelle centrale à gaz à cycle combiné sont compris entre 50 et 66 €/MWh. Ainsi, sur la période 2015-2020, les coûts de production de ces deux technologies devraient baisser respectivement de 18 et 40%. 

    Le bois-énergie représente également une solution intéressante, notamment pour les particuliers. Cette énergie renouvelable offre des coût de revient moins élevés : entre 62 et 129 €/MWh contre une fourchette de 129 à 161 €/MWh pour le fioul et de 99 à 115 €/MWh pour le gaz. L’ADEME souligne toutefois que pour favoriser l’introduction des EnR chez le particulier, le maintien des aides publiques est essentiel.

    Avenir prometteur pour la production de chaleur renouvelable

    En outre, l’étude de l’ADEME aborde la question de la production de chaleur renouvelable dans le collectif, dans le secteur tertiaire et dans l’industrie. Ici aussi, le potentiel est important et l’avenir s’y annonce prometteur pour les énergies renouvelables.

    Dans le collectif, hors subvention, les solutions EnR ayant le plus fort potentiel de développement (biomasse, solaire thermique ou géothermie de surface) sont plus coûteuses que les solutions gaz : la biomasse (51-96 €/MWh), le solaire thermique sur toiture (64-165 €/MWh) et la géothermie de surface (88–140 €/MWh) ont un coût supérieur à ceux d’une chaudière gaz (51-85 €/MWh). La géothermie profonde (15 -55 €/MWh) et la récupération de chaleur sur UIOM (15-29€/MWh) ont, elles, des coûts de production très compétitifs, mais leur potentiel de développement est plus limité et elles nécessitent le développement d’un réseau de chaleur pour être exploitées; leurs coûts de production ne sont donc pas directement comparables à ceux d’une chaudière gaz en pied d’immeuble.

    Dans le secteur industriel, les coûts pour récupérer la chaleur fatale (5-36 €/MWh) ou produire de la chaleur à partir de biomasse (26-76 €/MWh) sont aujourd’hui compétitifs par rapport au coût de production d’une chaudière gaz (42-58 €/MWh, ou 51-63 €/MWh avec une évolution de la CCE, pour une puissance supérieure à 500kW).

    Cette mise à jour de l’étude 2017 de l’ADEME sur le coût des énergies renouvelables confirme la maturité et la compétitivité des EnR aujourd’hui.

    Peut-on être aussi affirmatif que ces organismes prêts à tout pour justifier leur choix stratégique ???

    Voir le lien : Climaxion s’explique

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  • La Foire de Chalons : Semaine de la bioéconomie du Grand Est 05/09/2021

    A la Foire de Chalons, on parle de BIOECONOMIE, un nouveau mot de plus pour se donner bonne conscience sur le BIO ?

    Après l’écologie de l’éolien, super bonne énergie comme on le sait tous, qu’est-ce qui se cache derrière ce nouveau concept ?

    https://www.climaxion.fr/agenda/semaine-bioeconomie-du-grand-est

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  • JP Pernaut s’engage contre les éoliennes 05/09/2021

    Après le médiatique Stéphane Bern, JP Pernaut dans son journal « Au Coeur des Régions  » de septembre 2021 s’engage franchement contre les promoteurs éoliens.

    Cet article fait la Une du numéro de septembre

    Quelques extraits où le journaliste ne mâche pas ses mots : « elles coûtent des fortunes et ne servent pas à grand chose, les enquêtes publiques sont bafouées les préfectures ont ordre d’accélérer le processus.c’est une catastrophe pour nos paysages et l’exemple type de la fausse bonne idée pour le climat… »

    A lire donc et faire lire sans modération cet article bien documenté…

    Mais il s’exprime aussi encore sur RMC le 2 septembre

    rmc

    Jean-Pierre Pernaut en guerre contre les éoliennes – 02/09

    Les projets de mise en place d’éoliennes se multiplient dans l’Hexagone. Dans les Hauts-de-France, les habitants en ont déjà ras-le-bol. Jean-Pierre Pernaut, invité des GG ce jeudi, affirme qu’il n’en veut pas. En effet, les éoliennes ne seraient pas si efficaces que ça et polluent même beaucoup plus.

    https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/jean-pierre-pernaut-en-guerre-contre-les-eoliennes-0209-1364843.html

    Plus les personnalités nous rejoindront, plus nous serons audibles car sur le terrain, les promoteurs ont beau jeu avec l’appui des préfectures comme on le voit visiblement dans la Marne autant pour l’éolien que pour imposer les méthaniseurs, nouveau danger de nos campagnes. Un tous les 5 km, qui y échappera ? Ce sera le deuxième scandale et sans doute la goutte d’eau qui fera exploser les campagnes.

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  • Nouvelles normes pour la méthanisation 15/08/2021

    Les Essarts lès Sézanne pourront-ils attendre janvier 2023 pour voir leur méthaniseur respecter ces nouvelles normes ? Sans action en justice immédiate, ce n’est pas possible. Croisons les doigts que certains habitants réussissent à gagner du temps.

    Pour prévenir les pollutions, « il faudra des capacités de rétention sous les stockages de digestats liquides », envisage Barbara Pompili.(©Terre-net Média)

    Les installations de méthanisation nouvelles devront bientôt être situées à au moins 200 mètres des habitations environnantes, et plus seulement à 50 m, a indiqué mercredi la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, qui a annoncé plusieurs mesures visant à réduire d’éventuels risques et nuisances liés à ces sites.

    « De nouveaux arrêtés sont en cours d’élaboration, qui permettront aussi de favoriser l’acceptabilité de certains projets », a-t-elle dit, relevant que souvent la réaction des riverains « peut faire craindre » aux agriculteurs de se lancer. « Il faut regarder en face la question des nuisances » liées aux unités de méthanisation.

    Barbara Pompili était entendue au Sénat avec son homologue de l’agriculture Julien Denormandie, par la mission d’information sur la méthanisation. La France compte plus de 220 méthaniseurs, agricoles pour les deux tiers, permettant de produire du biogaz à partir de déchets organiques et autres effluents d’élevages, une activité en plein essor depuis 10 ans.

    « La distance réglementaire entre les installations de méthanisation et les tiers passera de 50 à 200 m à partir du 1er janvier 2023 », a dit Barbara Pompili. « Sauf pour les plus petites, où on montera à 100 m ». Sur la prévention des fuites de gaz, il y aura « des contrôles à fréquence suffisante de l’intégrité de tous les contenants, notamment un contrôle semestriel des pièces d’étanchéité ».

    Le secteur, inquiet des impacts du nouveau cadre

    Pour prévenir les pollutions, « il faudra des capacités de rétention sous les stockages de digestats liquides (substances restant après la transformation des déchets en gaz, NDLR) ou de toute autre matière susceptibles de polluer les eaux et les sols », a-t-elle ajouté.

    La publication de ces arrêtés est attendue courant mai. Contre les nuisances olfactives, tout pétitionnaire d’une nouvelle installation devra produire « un état initial des perceptions », a-t-elle ajouté. « Cela servira de référence en cas de plainte ».

    Les deux ministres ont redit le soutien de l’État à cette énergie renouvelable, complément de revenus pour les agriculteurs. « Le gouvernement souhaite produire davantage de biogaz », a dit Mme Pompili. « Mais ce ce n’est viable que si nous parvenons à baisser les coûts de production. Aujourd’hui l’État achète (ce gaz) entre 5 et 10 fois plus cher que le gaz naturel ».

    Le gouvernement a annoncé fin 2020 une réforme des garanties d’origine et un changement du cadre de soutien, désormais basé, pour les nouvelles installations et selon la taille des sites, sur un tarif d’achat révisé ou des appels d’offres.

    Le secteur, inquiet des impacts de ce nouveau cadre, a proposé au gouvernement un mécanisme « extra-budgétaire », qui imposerait aux fournisseurs d’énergie une obligation de production ou d’achat de biométhane, avec allocation de « certificats verts ». « On (y) réfléchit », a dit Mme Pompili.

    https://www.web-agri.fr/methanisation/article/178878/des-mesures-pour-reduire-nuisances-et-risques

    Sur le même sujet : Énergie − Méthanisation : stop ou encore ?

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  • Parc éolien du Mont Bézard, Marne 2021 15/08/2021

    Huit nouvelles éoliennes au parc du Mont Bézard près de Gourgançon, en septembre. Après les douze premières, et d’autres en décembre. L’envahissement continue… Projet de ENGIE Green

    A suivre de près…

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  • Parc éolien des Essarts lès Sézanne 10/08/2021

    4 août 2021

    Le Conseil d’État a rejeté le pourvoi en cassation de la société SEPE Lilas qui contestait le refus du Préfet de la Marne en juin 2016 de lui accorder une autorisation de construire 14 éoliennes sur les Essarts lès Sézanne et Mœurs-Verdey. Après un passage au Tribunal administratif de Chalons en septembre 2018 puis en Cour d’Appel de Nancy en septembre 2020, la décision est confirmée une nouvelle fois pour insuffisance de leur dossier.

    Attendons encore la décision d’INTERVENT dont SEPE Lilas n’est qu’une filiale …

    Selon L’UNION du 4 08 2021

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  • Les éoliennes font parler d’elles, par F Bouglé 2021 29/06/2021

    Ce 28 juin 2021, Fabien Bouglé a été reçu dans la Matinale de Sud Radio dans la matinale animée par Cecicle de Ménibus et Patrick Roger

      Voici le lien vers l’émission :    https://www.youtube.com/watch?v=AeSUzqjIZdE

    N’hésitez pas à faire « ignorer l’annonce pour avoir la vidéo de l’émission plus rapidement.

    Bonne lecture

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  • Eoliennes, du rêve aux réalités : documentaire édifiant. 2021 23/06/2021

    Un documentaire très complet à regarder avec intérêt :

    UN DOCUMENTAIRE A VOIR  ABSOLUMENT :

    « Eoliennes, du rêve aux réalités »

    Cliquer sur le lien suivant . (Faites « ignorer l’annonce » pour avoir accès plus rapide à la vidéo)

    regarder le documentaire

    Une réponse   à la désinformation du Ministère
    de l’environnement, de l’ADEME et des industriels
    de l’éolien qui détruisent le patrimoine rural, plombent l’économie et dégradent  l’environnement 
    au détriment  de l’intérêt général

    14 experts et spécialistes de l’énergie dont d’anciens dirigeants d’EDF s’expriment.

    Cordialement

    Jean-Louis Butré
    Président
    Fédération Environnement Durable
    http://environnementdurable.net 

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  • L’éolien est-il un milieu maffieux ? sur RMC 2021 03/06/2021

    C’est ce qu’affirme le Président de la Fédération Nationale des Chasseurs sur RMC

    chassepassion.net

    Willy Schraen : « l’éolien est presque un milieu mafieux » – Chasse Passion

    Décidément, Willy Schraen est souvent présent sur le plateau des Grandes Gueules sur RMC, peut-être sera t-il chroniqueur un jour, qui sait !

    Trêve d’humour. Le franc parlé du Président de la Fédération Nationale des Chasseurs, qui ne mâche jamais ses mots, fait souvent réagir, et ce matin, il n’a pas dérogé à la règle.

    En effet, Willy Schraen dans une extrait publié sur Internet (voir ci-dessous) n’a pas hésité à jeter un pavé dans la marre du milieu éolien en le jugeant de « quasiment mafieux ».

    Pour étayer ces propos, Willy Schraen assure avoir voulu être acheté dans le cadre d’un projet éolien du Nord de la France : « Vous vous retrouvez dans un bistrot avec un mec qui vous propose une enveloppe ».

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    « C’est un milieu de mafieux! »: quand un élu local raconte comment on a voulu l’acheter pour autoriser l’implantation d’éoliennes

      02/06/2021 à 11h52

    DOCUMENT RMC – Conseiller municipal, Willy Schraen assure qu’un industriel du milieu de l’éolien lui a déjà proposé de l’argent pour qu’il milite en faveur de l’implantation d’éoliennes.

    Le gouvernement veut laisser son empreinte dans la transition énergétique. La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a annoncé son souhait de multiplier par 2,5 le nombre d’éoliennes sur le territoire français vendredi dernier. Le gouvernement donne six mois aux préfets de région pour cartographier les « zones favorables » à l’installation de parcs éoliens. 

    Une décision qui a fait bondir les anti-éoliennes, Stéphane Bern en tête. Dans une tribune publiée dans le Figaro, l‘animateur chargé de mission de défense du patrimoine a taxé de « supercherie » les parc éoliens: « Il est grand temps de dénoncer cette supercherie. L’énergie éolienne n’est en rien écologique et renouvelable. Elle pollue gravement la nature et détruit le patrimoine naturel et bâti de la France », assure-t-il.

    https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/c-est-un-milieu-de-mafieux-quand-un-elu-local-raconte-comment-on-a-voulu-l-acheter-pour-autoriser-l-implantation-d-eoliennes-1349799.html

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  • Stéphane Bern contre les éoliennes, qui sont « une négation de l’écologie ». 31/05/2021

    Une prise de parole remarquable dans le Figaro.

    Objet : Tribune de Stéphane Bern dans le Figaro : «Madame Pompili, les éoliennes sont une négation de l’écologie!»  

      Chers amis, A deux jours de la sortie du documentaire explosif réalisé par Charles Thimon de l’association documentaire et vérité, Stéphane Bern se mobilise et interpelle la Ministre de l’Ecologie dans une Tribune au Figaro intitulée : « Madame Pompili, les éoliennes sont un négation de l’écologie! » 

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/stephane-bern-madame-pompili-les-eoliennes-sont-une-negation-de-l-ecologie-20210530  

    Même si l’article n’est pas visible achetez Le Figaro demain matin(31 05 2021) et diffusez le début massivement sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook et à tous vos contacts.
    Fabien Bouglé

    Stéphane Bern: «Madame Pompili, les éoliennes sont une négation de l’écologie!»

    « TRIBUNE – Alors que le gouvernement a annoncé une accélération de l’implantation des éoliennes, le journaliste, animateur de radio et de télévision et écrivain dénonce «ce diktat éolien qui brasse du vent et ancre dans nos sols un véritable mensonge». Par Stéphane Bern.

    Depuis trop longtemps on oppose les défenseurs du patrimoine à ceux qui ont à cœur de protéger l’environnement et la nature. Ils devraient pourtant se retrouver autour d’un combat commun, contre la véritable calamité écologique que constitue l’implantation abusive et anarchique des éoliennes terrestres ou en mer.

    Il est grand temps de dénoncer cette supercherie. L’énergie éolienne n’est en rien écologique et renouvelable. Elle pollue gravement la nature et détruit le patrimoine naturel et bâti de la France, ces sites remarquables de beauté et ces joyaux architecturaux dont nous sommes collectivement dépositaires et que les éoliennes défigurent.

    Madame le Ministre Barbara Pompili, au-delà de la question esthétique, le développement de l’éolien est une négation de l’écologie … »

    Il es important de se faire entendre et de trouver de plus en plus de défenseurs de nos paysages. Politiques ou médias, ils en parlent et se font entendre plus que nous au plan local…

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  • DEUX « sondages sur l’éolien » ce jour. 05 2021 31/05/2021

    Accepteriez-vous de voir un parc éolien près de chez vous ?

    C’est la question du Courrier de l’Ouest du 31 05 2021. A cette heure 84 % disent NON. Ajoutez votre voix…

    https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/la-question-du-jour-accepteriez-vous-l-implantation-d-un-parc-eolien-pres-de-chez-vous-4bb4d1c8-c08f-11eb-9389-fa96de72bfe6?idU=1

    31/05/2021

    SONDAGE RTL
    Les éoliennes gâchent-elles le paysage ?
     

    https://www.rtl.fr/actu/politique

    Le sondage se trouve à droite au milieu de la page

    La question du jour  résultat à 15h45 le 31/07/2021

    Oui 72%

    Non 24%


    Ne se prononce pas 4%

    Nombre de votes: 2696

    Les sondages se succèdent pour dire NON à l’éolien à moins de tester seulement les habitants qui vivent loin, en ville par exemple ou dans des régions touristiques épargnées. Ou encore s’ils sont intéressés financièrement aux projets

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  • Une association contre un méthaniseur à AMIENS 20/05/2021

    Les opposants au projet de méthaniseur de Dreuil-lès-Amiens se structurent en association

    Créée le 2 mai, l’association pour le maintien de la qualité de vie Ouest-amiénois regroupe les opposants au projet d’unité de méthanisation. Qui se disent prêt à aller jusqu’au tribunal administratif. Mis en ligne le 19/05/2021 à 13:40

    Par Estelle Thiébault et Alexandre Boudard

    https://premium.courrier-picard.fr/id194032/article/2021-05-19/les-opposants-au-projet-de-methaniseur-de-dreuil-les-amiens-se-structurent-en

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  • Méthanisation, stop ou encore 12/05/2021

    La méthanisation remise en question même chez les agriculteurs.

    Le site web agri pour les agriculteurs et éleveurs avec son forum ouvert aux personnes du métier est dubitatif sur cette nouveauté proposée voire parfois imposée par les autorités (comme par la dernière PPE).

    Plusieurs articles sur le sujet dont les titres donnent le ton

    Il est intéressant de lire ensuite les commentaires où ils se répondent sur le problème posé.

    https://www.web-agri.fr/methanisation/article/178689/methanisation-stop-ou-encore-

    « Tandis qu’elle se développe fortement depuis quelques années, la filière méthanisation pourrait bien revoir sa vitesse de croisière, notamment concernant l’injection de biogaz. Un travail est actuellement en cours pour recadrer les exigences qui l’accompagnent.

    Depuis quelques années, la méthanisation a le vent en poupe chez les agriculteurs ! « La quantité de gaz renouvelable injecté dans les réseaux a augmenté de 73 % en 2019 », note GRDF qui dénombrait 1 023 unités de méthanisation à fin 2020, dont 214 en injection. »

    Vers une saturation des réseaux de gaz naturels ?

    Pour autant, nos confrères du média Contexte ne sont pas aussi optimistes : dans leur dernier dossier consacré à l’avenir de la méthanisation agricole en France, ils parlent de chantiers de recadrage en cours du côté de l’État. Et ces derniers pourraient bien freiner l’expansion de la filière.

    Dans le panorama du gaz renouvelable, publié en décembre 2020, il est notamment question d’une « possible saturation des réseaux de gaz naturels », avec 1 164 nouveaux projets inscrits dans le registre, soit une production de 26,5 TWh/an contre 2,2 TWh  (térawatt-heure) produits en 2020.

    Une filière soutenue… jusque quand ?

    Cet engouement soudain fait suite à l’annonce de baisse des tarifs à l’injection en fin d’année 2020. L’État annonçait en effet une réforme avec un soutien basé, selon la taille des sites, sur un équilibre entre tarif d’achat révisé et appels d’offres.

    De nouvelles exigences vont également encadrer les futurs projets, comme :

    – la mesure des émissions de gaz à effet de serre avec un objectif de réduction important ;

    – le contrôle des intrants, dans le but de limiter la concurrence avec les cultures alimentaires.

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  • Enregistrement Méthaniseur BIOMARNE Les Essarts lès Sézanne 12/05/2021

    Depuis le 20 avril 2021, le Préfet a confirmé l’enregistrement malgré la consultation publique unanimement contre (4 Pour et 180 Contre, environ), pour ce qui est des habitants mais même pour les communes d’épandage (11 sur 18 qui y trouvent à redire).

    Même pas de réserves sur les routes et l’environnement avec un captage proche chez nous mais aussi ailleurs comme à Nesle la Reposte.

    A quoi servent ces consultations publiques si on ne les prend pas en compte.

    N’est-ce qu’un simulacre de démocratie ?

    Arrêté préfectoral d’enregistrement :

    https://www.marne.gouv.fr/content/download/31287/196441/file/AP_2021_E_058_IC.pdf

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  • Claude et Lydia Bourguignon combattent la méthanisation 2018 06/05/2021

    Suite des articles précédents sur « À quand un moratoire sur la méthanisation agricole industrielle ? », la lutte contre la nouvelle agriculture et particulièrement la méthanisation ne date pas d’aujourd’hui et c’est depuis 2018 que deux ingénieurs agronomes font entendre leur voix. Invités du Grand Figeac, Claude et Lydia Bourguignon battent en brèche la méthanisation en fin de conférence lors de la soirée du 7 septembre 2018…

    https://actu.fr/occitanie/figeac_46102/invites-grand-figeac-claude-lydia-bourguignon-battent-breche-methanisation_18660024.html

    « Prendre soin de la terre et nourrir les hommes », tel était l’intitulé de la conférence donnée à l’invitation du Grand Figeac, par Claude et Lydia Bourguignon.

    Par Jean-Claude Bonnemère

    « Prendre soin de la terre et nourrir les hommes », tel était l’intitulé de la conférence donnée à l’invitation du Grand Figeac (*), par Claude et Lydia Bourguignon, ingénieurs agronomes, fondateurs du Laboratoire d’analyse de sol.

    Dans ses mots de bienvenue, Vincent Labarthe, président du Grand Figeac, a salué les deux conférenciers, dont les propos arrivent à point nommé sur ce territoire où l’agriculture conserve une place prépondérante, aux côtés de l’aéronautique, l’autre pan du moteur de l’économie locale.

    Vincent Labarthe met l’accent sur le Plan Climat Air Énergie Territorial du Grand-Figeac et tous les efforts engagés par la collectivité dans le cadre du projet de territoire à énergie positive, d’ici 2050. Une thématique d’autant plus importante que l’instance communautaire s’est doté depuis plus de deux ans d’une commission « Agriculture » qui s’attache à s’occuper de son devenir.

    Plus de 50 % des emplois agricoles ont été perdus en vingt ans !

    Plaidoyer pour le respect de la nature

    « Nos anciens étaient plus respectueux que nous de la vocation du sol, car c’est lui qui conditionne quel type de production est le plus adéquat, alors que l’on laisse croire que l’on peut tout faire ! » déclarent les deux conférenciers en débutant leur intervention.

    Depuis près de 30 ans, Claude et Lydia Bourguignon, ingénieurs agronomes, anciens de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) sillonnent la planète, souvent appelés à la rescousse pour revitaliser des terres appauvries pour toutes sortes de raisons : pollutions, modes de cultures…

    Une méconnaissance dommageable des sols

    Ils enfoncent le clou : « La méconnaissance des sols et de leur fonctionnement fait qu’on se laisse embarquer dans toutes sortes d’interventions dont certaines s’avèrent particulièrement néfastes à moyen ou long terme ».

    Ainsi le Lot n’a pas échappé aux conséquences des pratiques des dernières décennies et ses sols agricoles se sont beaucoup appauvris, notamment en raison de labours inadaptés et du recours aux pesticides.

    Tout au contraire, l’agriculture durable s’inspire du milieu sauvage et forestier, avec la production d’humus qui se réalise en surface. Les deux intervenants ont longuement expliqué le fonctionnement des sols avec toute la vie, insoupçonnée pour le néophyte, qui se joue sous nos pieds. Les vers de terre sont très sensibles aux pesticides et à partir de l’utilisation de ces derniers, a débuté la dégradation des sols avec par endroits de lourdes conséquences, sur les nappes phréatiques, en plusieurs régions de France…

    Le volume de la perte annuelle des terres agricoles est devenu inquiétant, alors que le bétonnage de terres arables continue de plus belle, y compris dans le Lot.

    Réparer les dégâts occasionnés

    « Nous avons également beaucoup perdu en biodiversité ! » affirment-ils. Le nombre des variétés de légumes, par exemple, n’a cessé de se réduire ces dernières années, en même temps que la qualité des productions agricoles non bio s’est fortement dépréciée.

    L’augmentation des rendements a généré une baisse sensible de la qualité des productions. Nos sols manquent de matière organique, que seule une agriculture durable peut garantir. Au programme des préconisations présentées par Claude et Lydia Bourguignon : la réparation des sols détruits, la plantation de haies, le recours aux semis directs, l’agroforesterie, le bois raméal fragmenté, la permaculture…

    « L’élevage industriel représente une catastrophe pour la planète ! » lâchent-ils au détour d’une démonstration des effets mesurés, en condamnant sévèrement l’agriculture intensive.

    À peine eurent-ils terminé leur exposé sous un tonnerre d’applaudissements, que les questions fusèrent de toutes parts, dont celle très attendue concernant la méthanisation dans le Lot.

    Une autre forme de catastrophe…
    « Le procédé de méthanisation retenu dans le Lot représente une autre forme de catastrophe pour les sols, dont on va se rendre compte dans les prochaines années » indiquent Claude et Lydia Bourguignon. On ramène trop d’azote dans les sols et en même temps on augmente la perte de matière organique. « On ne se projette pas suffisamment sur les conséquences de nos actes, dans le futur ! » assènent-ils. Les précisions sont sans appel : « Avec l’utilisation du digestat, on détruit la faune et les microbes des sous-sols ». Autre inquiétude exprimée par Claude et Lydia Bourguignon : « Quant aux déchets d’abattoir incorporés dans le processus de méthanisation, ils ne sont pas portés à une température suffisamment élevée pour pouvoir dire qu’ils sont sans danger, qu’ils sont exempts de pathogènes, pour les eaux souterraines et au final pour notre santé ! »
    Conclusion des deux intervenants : « La méthanisation, telle qu’elle est pratiquée dans le Lot n’est pas une bonne idée ! »

    (*) Celle-ci s’est tenue le vendredi 7 septembre dernier, en présence de 230 personnes, au Cinéma Atmosphère à Capdenac-Gare.

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  • À quand un moratoire sur la méthanisation agricole industrielle ? (3) 06/05/2021

    Suite à l’article précédent et le témoignage de Daniel Chateigner dans le Journal Minimal sur les accidents de méthanisation de plus en plus fréquents, voici l’analyse faite sur le sujet de la méthanisation par le journaliste CHRISTOPHE GATINEAU

    CES USINES SONT DES OGRES

    À l’approche des élections, tous les partis politiques repeignent en vert leur façade. Le minimum ne serait-il pas qu’ils réclament un moratoire sur la méthanisation agricole, à l’instar de la Confédération paysanne, ou au moins l’arrêt des usines de méthanisation géantes, comme la Coordination rurale ? Mais non, ce n’est pas leur priorité !

    La méthanisation agricole, c’est cette technologie de « recyclage » de déchets verts qui amène insidieusement les agriculteurs à cultiver des plantes pour donner à manger aux méthaniseurs et non plus aux citoyens, et qui va conduire à la « perte de souveraineté alimentaire de la France », dont parle Daniel Chateigner. Ce professeur de physique à l’université de Caen (Calvados) ainsi qu’une cinquantaine de scientifiques essayent en vain de stopper ce train qui nous conduit collectivement aux enfers. N’est-ce pas pourtant au nom de la sacro-sainte « souveraineté alimentaire » que les néonicotinoïdes ont été réautorisés et que le glyphosate court toujours ?

    CERCLE VICIEUX

    La méthanisation agricole est non seulement un détournement à grande échelle des ressources alimentaires de la biodiversité pour produire du gaz, mais c’est aussi une technologie qui cause beaucoup de dégâts. En utilisant le digestat (résidu de la méthanisation) comme engrais, « on détruit la faune et les microbes des sous-sols » alertaient en 2018 les célèbres microbiologistes Claude et Lydia Bourguignon. « La méconnaissance des sols et de leur fonctionnement, ajoutaient-ils, fait qu’on se laisse embarquer dans toutes sortes d’interventions dont certaines s’avèrent particulièrement néfastes à moyen ou long terme. »

    Que c’est difficile de passer derrière la pensée dominante. D’ailleurs, tous les ministres de l’Écologie, et en premier Nicolas Hulot quand il était numéro 3 du gouvernement, ont encouragé la méthanisation agricole comme une solution positive pour la planète.

    À qui profite le déni ? En l’espèce, à l’ambition politique et aux actionnaires des multinationales. Le mois dernier, ils se sont illustrés en virant le PDG de Danone ! Motif : il mettait trop de nature et de social dans son management. Éjecté sans ménagement parce que ces avares réclament 15 % de bénéfice sur chaque yaourt vendu. Quoi qu’il en coûte, et qu’importe si à l’autre bout de la chaîne, l’éleveur se balance au bout d’une corde. Même supplice pour la méthanisation, censée constituer un complément de revenu pour les agriculteurs, mais qui finalement les entraîne dans un cercle vicieux : cultiver plus pour produire plus de gaz…

    ET SI ON REVENAIT À LA RAISON ?

    Le développement irraisonnable de la méthanisation pourrait être vu comme un écocide au regard des nombreux accidents et des projets pharaoniques ; un écocide étant, selon le Larousse, une « grave atteinte portée à l’environnement, entraînant des dommages majeurs à un ou plusieurs écosystèmes, et pouvant aboutir à leur destruction. » D’autant plus quand l’atteinte est portée en totale connaissance de cause.

    Même si nous avons mis la charrue avant les bœufs, qui nous empêche de stopper l’attelage pour le remettre dans le bon sens ? Aussi, mesdames messieurs les politiques, pourquoi ne pas décider d’un moratoire pour expertiser de fond en comble la méthanisation agricole et voir s’il s’agit d’une solution durable pour nos sols nourriciers et l’agriculture française ou d’une technologie mortifère ?

    https://lejournalminimal.fr/a-quand-un-moratoire-sur-la-methanisation-agricole-industrielle/


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  • À quand un moratoire sur la méthanisation agricole industrielle ? (2) 06/05/2021

    Suite de l’article précédent et le témoignage de Daniel Chateigner sur les accidents de méthanisation : « La méthanisation, c’est 163 accidents sur 113 sites en France, des incidents, des pollutions, des morts. Je peux fournir la carte d’accidentologie. Le tout pour un gain énergétique ridicule, et un appauvrissement des sols qui conduira à une perte progressive de souveraineté alimentaire » expliquait à nos confrères du Télégramme le physicien Daniel Chateigner, membre du CSNM, Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée, après l’incendie de l’usine de méthanisation de Saint-Gilles-du-Mené (Côtes d’Armor). Depuis, ce sont en tout 271 incidents qui ont répertoriés sur 170 sites, dont plus de 80 % sont des atteintes aux milieux naturels, à l’exemple des centaines de mètres cubes de boues (digestat) retrouvées dans un lac landais le 17 mars dernier. »

    Exemple d’accident, violent incendie en Bretagne : Incendie au méthaniseur de St Gilles du Mené, Bretagne 07 2019

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/le-mene-22330/saint-gilles-du-mene-geotexia-en-proie-des-flammes-6446990

    Un incendie s’est déclaré mardi 16 juillet dans l’entreprise de méthanisation Géotexia située à Saint-Gilles-Du-Mené, commune du Mené (Côtes-d’Armor). La suspension de l’activité de l’usine met cinq salariés au chômage technique.

    L’usine de méthanisation Géotexia était en feu mardi 16 juillet.

    L’alerte a été donnée par deux salariés présents sur le site. Ils étaient sortis à l’arrivée des secours.

    45 sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place. Ils ont circonscrit l’incendie en très peu de temps. Environ 10 000 litres d’acide sulfurique étaient stockés dans le bâtiment. Le risque d’explosion a été écarté. Un conseiller technique en risques chimiques était sur place.

    « Nous n’avons heureusement aucun blessé à déplorer. La partie administrative de l’entreprise est préservée, toutefois le bâtiment de production biogaz a été la proie des flammes », indiquait le major Thierry Rouault, commandant de la communauté de brigades de gendarmerie de Merdrignac.

    Un risque de pollution

    À midi, les sapeurs-pompiers étaient toujours présents. Le capitaine du SDIS de Saint-Brieuc est revenu sur la mission des sapeurs : « Il fallait stopper rapidement l’incendie. Il nous fallait éviter la propagation du feu. Nous avons pris en charge l’alimentation en eau et nous sommes allés voir les habitations alentour. Nous assurons la protection de nos pompiers. Il y a un risque de pollution. Toutes nos eaux d’extinction sont chargées d’acide, elles sont donc contenues sur place pour éviter de polluer. » Il ajoute qu’il s’agit à présent « de trouver une solution pour évacuer ces eaux ».

    Pour y parvenir, Face au risque d’effondrement du bâtiment métallique, une surveillance va être maintenue tout au long de la journée.

    Un bâtiment entièrement détruit

    Le bâtiment de stockage 2 000 m² où s’est déclaré l’incendie a été entièrement détruit. La gendarmerie et les agents d’Enedis ont sécurisé le site.

    Les pompiers de 5 casernes ont été mobilisés sur cette intervention. Un poste de commandement avait été mis en place. Le capitaine du SDIS de Saint-Brieuc, assisté du lieutenant du SDIS de Loudéac a dirigé les opérations.

    Image spectaculaire de l’incendie à voir absolument sur le site du journal : « L’incendie s’est déclaré peu après 6 h ce 16 juillet 2019 ».

    L’activité de l’entreprise est suspendue. Le sinistre a provoqué le chômage technique de cinq salariés. L’origine de l’incendie, est encore inconnue. Une enquête de gendarmerie a été ouverte. Selon nos informations, la piste accidentelle pourrait être privilégiée.

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  • À quand un moratoire sur la méthanisation agricole industrielle ? (1) 05/05/2021

    Carte de la méthanisation et des associations touchées par ce problème.

    Collectifs et Associations de riverains luttant contre des projets déraisonnables de méthanisation en service et en projet en France : Hélas, on y a maintenant notre place et on peut nous y trouver ! 

    CHRISTOPHE GATINEAU s’exprime ainsi dans   lejournalminimal.fr

    La méthanisation, c’est 163 accidents sur 113 sites en France, des incidents, des pollutions, des morts. Je peux fournir la carte d’accidentologie. Le tout pour un gain énergétique ridicule, et un appauvrissement des sols qui conduira à une perte progressive de souveraineté alimentaire » expliquait à nos confrères du Télégramme le physicien Daniel Chateigner, membre du CSNM, Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée, après l’incendie de l’usine de méthanisation de Saint-Gilles-du-Mené (Côtes d’Armor). Comme on peut le lire dans l’article de OUEST France en juillet 2019

    Depuis, ce sont en tout 271 incidents qui ont répertoriés sur 170 sites, dont plus de 80 % sont des atteintes aux milieux naturels, à l’exemple des centaines de mètres cubes de boues (digestat) retrouvées dans un lac landais le 17 mars dernier.

    https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?hl=fr&ll=48.831359951709835%2C4.0551058433867215&z=8&fbclid=IwAR1IxhQKu_RHL65LJ-cbWlAz8dz4yaL_3ouH_9f0CvKSjmgQkk5uHCbpo1k&mid=1PtVRLb8cqaijStrw55KCcVqf_38QoZLS

    On voit que ce problème est général mais de nombreux projets dans le grand-Est n’y sont pas encore répertoriés :

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  • Pétition contre un parc voisin 22/04/2021

    Nous comptons sur votre aide immédiate pour soutenir la pétition contre le parc éolien de Janvilliers, Fromentières Vauchamps et Baye, situé tout près du village du Thoult-Trosnay, dans la Marne.

    Une fois de plus, un nouveau parc est en projet, contre l’avis des riverains.

    Cela continue l’envahissement éolien du Nord-Ouest Sézannais.

    Il faut les aider sans tarder en signant la pétition suivante.

    Merci d’avance.

    https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/exprimer-refus-habitants-vis-vis-eoliennes/75619

    Voilà ce qu’ils disent de ce projet :

    « Aidez-nous en exprimant votre indignation contre les projets d’éoliennes qui vous sont imposés au pied de vos habitations, dévalorisant considérablement leurs valeurs, souillant votre paysage et votre qualité de vie, nuisant à l’environnement, aux différents oiseaux migrateurs qui survolent nos têtes, aux chauves-souris espèces protégées très utiles à notre écosystème et surtout qui occasionnent de nombreux troubles sur la santé par les infrasons qu’elles émettent !

    Des projets scandaleux anti-écologiques lobbyistes qui ne respectent pas les recommandations de l’Académie de Médecine sur la distance minimum d’installations vis-à-vis des habitations.

    Merci de votre précieux soutien qui permettra de stopper cette catastrophe environnementale et financière !« 

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  • Péril financier : impossible de payer le démantèlement du parc de Lunas ! 20/04/2021

    Le promoteur VALECO invoque le terme de « péril financier » pour suspendre le démantèlement de son parc. La FED réagit. C’est la preuve qu’on attendait tous qu’un démantèlement reviendra à d’autres qu’au promoteur en difficulté de paiement. La commune qui espérait des retombées, le propriétaire terrien des installations qui croyait faire une bonne affaire ?

    Affaire à suivre de près…

    Communiqué de presse de la FED du 11 avril 2021

    Les sept éoliennes de Lunas (Hérault) doivent  être démontées. La justice a tranché le
    15 février 2021: le propriétaire ERL ( groupe Valeco) a quatre mois pour remettre le site en état.

    La société   a obtenu du président de la Cour d’Appel une audience en urgence sous prétexte de « péril financier », l’audience a déjà eu lieu le  6 avril, le rendu du délibéré aura lieu le 3 juin »

    Cet aveu de « péril financier » c’est-à-dire de faillite potentielle constitue le premier cas emblématique prouvant  que le démantèlement complet  d’un parc éolien  est impossible pour une société qui ne  dispose  pas des fonds suffisants pour l’assurer.

    Ce sera le cas   de  la   majorité des sociétés éoliennes qui  créent volontairement des structures  sans capital destinées à aspirer  tous les bénéfices durant l’exploitation  du parc dont elles seront incapables en fin de vie d’ assumer   financièrement la démolition et le recyclage des matériaux . La plupart  pourront même ensuite disparaitre en se mettant en faillite et en abandonnant  les problèmes économiques et écologiques aux propriétaires de terrain et aux municipalités

     C’est la raison  qui a conduit  la FED à déposer une requête devant le conseil d’état  contre l’arrêté du 20 juin 2020 et une plainte contre le Ministre  de l’environnement devant le tribunal de Paris  concernant le démantèlement, l’enlèvement complet du socle de béton  et le recyclage des matériaux pales comprises de l’ensemble des 1400 parcs éoliens présents et  de ceux qui sont programmés sur le territoire .
     
    Le cout de démantèlement d’un éolienne est estimé à un minimum de 211.000 euros HT par mégawatt (*)  soit pratiquement quatre fois plus que  ce qui est prévu par l’arrêté de 2020 qui l’a  fixé à 60.000 euros

    Contact presse          

    Jean-Louis Butré       

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  • Ordre de destruction du premier parc éolien à Lunas 20/04/2021

    C’est une première en France ! Tous les médias en parlent…

    Mais attention, il faut pouvoir payer le démantèlement.

    Le tribunal de grande instance de Montpellier a ordonné la destruction de sept éoliennes de 93 mètres dans l’Hérault. Elles feraient peser une menace sur la biodiversité.

    C’est une décision inédite qui vient d’être rendue dans le sud de la France. La société d’exploitation Énergie renouvelable du Languedoc (ERL), propriétaire de l’énergéticien Valeco va devoir détruire sept éoliennes situées sur la commune de Lunas, dans le nord de l’Hérault, détaille Le Figaro. Au cœur de cette affaire, un défaut d’études d’impact sur la faune avicole locale. L’entreprise, qui a quatre mois pour remettre le site en état, a déjà annoncé son intention de faire appel de la décision de justice.

    Ces éoliennes ont été implantées dans une zone riche sur le plan de la biodiversité, à proximité des Causses et Cévennes, un site qui est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. On y trouve plusieurs espèces d’oiseaux protégées, dont des vautours et aigles royaux. Au début de l’année 2020, les cadavres d’un aigle juvénile et d’un vautour moine ont été retrouvés, déchiquetés par des pales. La préfecture de l’Hérault avait alors choisi de brider le fonctionnement des éoliennes.

    https://www.capital.fr/economie-politique/dans-lherault-un-parc-eolien-doit-etre-detruit-a-cause-dun-aigle-1395379

    « Une vraie victoire »

    Dès 2004, le combat judiciaire avait été amorcé entre les associations de défense de la nature et l’entreprise. Pour Me Nicolas Gallon, avocat du collectif « Pour la protection des paysages et de la biodiversité dans l’Hérault », cité par France Bleu, c’est « une vraie victoire ». Elle « ponctue un combat qui a été long puisque de nombreuses procédures ont été engagées dès le départ, il y a plus de 10 ans ». Le collectif évoquait notamment la menace sur un couple d’aigle royal et des espèces protégées comme les chauves-souris.

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  • Baisse de taxe foncière pour parc éolien 20/04/2021

    Après trois ans de bataille judiciaire, des habitants de Tigné (Maine-et-Loire) ont obtenu gain de cause.

    C’est une première, mais l’acharnement a payé ! On a suivi les différentes actions contre le Parc de Tigné près d’Angers. La dernière nouvelle pourra faire jurisprudence pour tous. Merci !

    C’est une information qui pourrait donner des idées à d’autres contribuables. Comme le rapporte, le 19 avril, Le Courrier de l’Ouest, des habitants de Tigné (Maine-et-Loire) ont réussi à obtenir la baisse de leur taxe foncière, en raison de la proximité de leur habitation avec le parc éolien de la commune nouvelle de Lys-Haut-Layon. Une première en France.

    Depuis 2017 et l’installation de quatre éoliennes près de chez eux, ces habitants demandaient la baisse de leur impôt foncier. Après avoir reçu un refus catégorique de l’administration, le tribunal administratif de Nantes leur a finalement donné raison, en leur octroyant une révision du coefficient de situation générale à -0,05. Comme le rappelle le quotidien régional, la valeur locative d’un bien est calculée en fonction de deux coefficients (la situation générale et la situation particulière) fixés à 0 pour les cas dits ordinaires.

    https://www.capital.fr/economie-politique/ils-obtiennent-une-baisse-de-leur-taxe-fonciere-grace-a-la-proximite-deoliennes-1400739

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  • Le Méthaniseur de Bourgogne- Fresne inquiète les riverains 10/04/2021

    Vidéo à méditer

    Dévaluation des maisons. Les odeurs pour un site proche d’un village… « Tout ira bien » assure Méthabaz, dans la Marne. Les riverains en doutent. Projet agricole à taille industrielle. Les habitants se battent mais seront-ils écoutés, comme on leur souhaite ???

    France3 a enquêté
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  • Méthaniseur BIOMARNE Les Essarts lès Sézanne. 09/04/2021

    Prolongation de l’enregistrement de deux mois, soit jusqu’à début juin.

    Espérons que la DREAL réussira à trouver toutes les failles du dossier d’enregistrement déposé par la SAS BIOMARNE.

    Vous le trouverez sur le site de la Préfecture :

    https://www.marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Installations-Classees-Pour-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Enregistrement/BIOMARNE

    Vous voulez nous joindre, utilisez l’onglet CONTACT.

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  • Le parc éolien d’Aumelas condamné en justice pour destruction de rapaces protégés 30/03/2021

    Quelques décisions de justice montrent que parfois le vent tourne aussi CONTRE le lobby éolien ! Est-ce enfin un juste retour des choses. Pourra-t-on espérer être écouté et entendu ? La preuve à Aumelas dans l’Hérault où un parc éolien pose problème quant à une espèce d’oiseaux protégés ? Il faudra voir la fin de l’histoire… Rien n’est fini, pour le moment.

    La cour d’appel de Versailles a condamné EDF pour destruction d’espèces protégées, comme le faucon crécerellette qui niche principalement dans l’Hérault. Une victoire sans précédent pour France Nature Environnement qui avait déposé un recours en justice contre le parc éolien d’Aumelas.

    Pour sa part, EDF renouvelables France a pris acte de ce jugement et réfléchit à une éventuelle suite judiciaire à donner à cette affaire.

    « Nous allons peut-être nous pourvoir en cour de cassation. » affirme David Augeix, le directeur régional Sud. « Quant à arrêter les éoliennes du parc d’Aumelas, ce n’est pas d’actualité pour le moment.  » 

    De son côté, mi-février, le préfet de l’Hérault Jacques Witkowski aurait imposé un délai d’un mois à EDF pour réagir avant une possible mise en demeure.

    Il serait pourtant urgent de stopper les pales des éoliennes, car selon Olivier Gourbineau de FNE LR : « les rapaces menacés seront bientôt de retour pour chasser sur le causse. Si on n’arrête pas les éoliennes, de nouvelles destructions illégales -dont EDF sera responsable- sont à prévoir. »

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/lodeve/le-parc-eolien-d-aumelas-condamne-en-justice-pour-destruction-de-rapaces-proteges-1993306.html

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  • Une cigogne victime des éoliennes, Sud Ardennes 29/03/2021

    Une fois encore, les parcs éoliens semblent responsables de la mort d’oiseaux. Les pro-éoliens veulent minimiser le phénomène. Cette fois, la cigogne a été trouvée au pied des aérogénérateurs et prise en photo par un riverain.

    Quel est le véritable impact de l’éolien sur les oiseaux ? Prenez des photos dès que vous êtes témoins de ce genre d’évènements et envoyez-la. Plus on aura de preuves, plus on pourra en faire état…

    Par Sylvain Falize, l’Ardennais du 26 03 2021 :

    Après la découverte du cadavre d’une cigogne, la semaine dernière, au pied d’une éolienne de Saint-Germainmont, les anti-éoliens accusent. Et les défenseurs de l’environnement expliquent.

    Une aile cassée. Aucune autre marque apparente. Nul ne contestera la cause de la mort de cette cigogne blanche, photographiée le 15 mars dernier dans un champ de Saint-Germainmont. Les responsables se trouvent à l’arrière-plan. Un contexte suffisamment épineux pour que le photographe, domicilié à Herpy-l’Arlésienne, préfère rester anonyme.

    D’autres pourtant préfèrent nier la raison éolienne comme la LPO.

    https://abonne.lardennais.fr/id243697/article/2021-03-26/sud-ardennes-ces-ailes-brisees-par-leolien

    Il est temps que les preuves s’accumulent sur ces accidents avec oiseaux ou chauves-souris.

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  • Stéphane Bern sur les barricades … contre les éoliennes ! 29/03/2021

    Stéphane Bern a répondu à un interview de RT France, chaine internationale de télévision en continu, ce 26 mars 2021. Il s’exprimait sur la défense du Patrimoine au jour le jour, et ses relations avec le chef de l’état.

    A la tête d’une mission de sauvegarde du patrimoine depuis 2017, Stéphane Bern se livre sans filtre pour RT France :

    Extraits concernant l’eolien

     ….Les déchets des éoliennes, on ne sait pas quoi en faire. Et on bétonnise les sols. Ce sont des tonnes de béton dans le sol dont on ne saura que faire dans les siècles qui viennent   RT France : Vous vous êtes également récemment opposé à l’installation d’éoliennes. Pour vous, sont-elles une menace contre le patrimoine, le terroir, nos campagnes, notre environnement ?

    S. B. : Au début quand on ne savait pas, on pensait tous que les énergies renouvelables, c’était formidable. Mais quand elles sont plus polluantes que les énergies fossiles, il faut peut-être se poser des questions. Les Allemands renoncent actuellement aux éoliennes. D’ailleurs, il y a eu dernièrement un reportage sur Arte dévoilant la vérité sur les éoliennes, avec ces pales qui pourrissent. C’est comme quand on s’est lancé dans le nucléaire, on n’imaginait pas ce qu’on ferait 40 ans plus tard avec ses déchets. C’est la même chose. Les déchets des éoliennes, on ne sait pas quoi en faire. Et on bétonnise les sols. Ce sont des tonnes de béton dans le sol dont on ne saura que faire dans les siècles qui viennent. Les éoliennes, ce sont aussi les oiseaux qui se jettent sur les pales, c’est le bruit qui gêne les vaches, c’est cette pollution visuelle et sonore pour les hommes… Et ça détruit les paysages comme ces 12 éoliennes devant la montagne Sainte-Victoire peinte par Cézanne… Cela n’a pas de sens. Et surtout, on ne pourra jamais s’en défaire.

    RT France : Comment expliquez-vous que la France accepte cela ?

    S. B. : Il y a des lobbies européens très puissants, notamment avec de l’argent venant du Danemark. Ils n’ont cessé d’en mettre dans tout le pays et ils ont détruit leur pays. Rendez-vous compte que l’Europe nous impose de mettre plus d’éoliennes. Ce sont des lobbies terribles qui sont à l’œuvre avec beaucoup d’argent. Certains partis écologistes sont aussi financés par le lobby éolien. J’entends les maires des communes qui me disent qu’ils subissent des chantages. Tout cela se passe avec évidemment avec des dessous-de-table. Le maire qui refuse, on lui dit qu’il n’aura pas les subventions mais qu’il subira la pollution visuelle puisque les éoliennes seront installées dans la commune d’en face. Il y a des pressions qui sont faites en permanence sur les maires et sur les paysans car c’est un revenu plus important que ce qu’ils gagnent de leur travail. Mais je crois que les Français commencent à être vent debout. Il y a de plus en plus de protestations qui arrivent sur le bureau de la ministre [de la Transition écologique] Barbara Pompili et du président de la République. Lui-même en a parlé en disant que cela commençait à bien faire… Ça devient une dictature de l’éolienne  

    RT France : N’en demeure pas moins que c’est aussi l’Etat qui pousse à installer davantage d’éoliennes sur le territoire...

    S. B. : C’est ça qui est fou. La France est même revenue sur les recours, en minimisant les recours possibles contre l’éolien. Ça devient une dictature de l’éolienne. Pour l’anecdote, j’ai protesté auprès de la banque BNP en leur disant que je ne que je ne comprenais pas leur discours, celui de dire soutenir le patrimoine tout en soutenant l’éolien, en mettant des pages de publicités «nous investissons pour votre avenir» avec une photo d’éoliennes. J’ai dit que je ne pouvais pas accepter cela. J’ai discuté avec le PDG qui m’a expliqué : «Vous comprenez pour nous, c’est 16 milliards d’actifs, donc c’est très important.» L’éolien est tellement soutenu par les pouvoirs publics que les Français eux-mêmes préfèrent investir dans l’éolien. C’est en effet tellement garanti par l’Etat, que c’est un investissement sans risque.

    RT France : Justement, n’en discutez-vous pas avec Emmanuel Macron pour montrer votre mécontentement ?

    S. B. : Je lui ai dit ce que j’en pensais. A chaque fois que je fais un voyage avec Emmanuel Macron, je lui montre les éoliennes et comment l’Etat détruit notre beau pays. Je pense que les lobbies européens sont plus puissants que le pouvoir du président  

    RT France : Evidemment vous n’allez pas parler à sa place, mais sentez-vous qu’il est réceptif à ce que vous lui dites ?

    S. B. : Mais oui, et c’est cela que je ne comprends pas. Je sens un homme qui, quand même, aime son pays, son patrimoine et estime qu’il y a trop d’éoliennes. Mais après, rien ne se fait. Je pense que les lobbies européens sont plus puissants que le pouvoir du président. Je ne vois pas d’autres explications. A moins que ce soit un double langage mais ce serait décevant.

    Conclusion amusée de Stéphane Bern :

    S. B. : Oui.Du coup, on me voit sur les barricades. Alors moi qu’on imagine au mieux avec le pouvoir, je suis sur les barricades.

    https://francais.rt.com/entretiens/85113-stephane-bern-moi-quon-imagine-pouvoir-suis-barricades-entretien

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  • Autres témoignages dans l’Aisne (2) 11/03/2021

    Et pourquoi pas un jour dans la Marne. Pour cela deux réflexes à avoir :

    • N’oubliez pas de faire une déclaration auprès de votre médecin traitant si vous ressentez ce type d’effets décrits plus bas depuis l’arrivée d’un parc éolien près de chez vous.
    • N’hésitez pas à nous avertir par la fiche « contact » ou par mail et nous rassemblerons, à notre tour, les témoignages dans la Marne. Ce ne sont pas les aérogénérateurs qui manquent. Le tout est d’oser vous exprimer, et ensemble, il sera possible de se faire entendre.

    Madame Valérie Bernardeau vient de réaliser un travail remarquable dans l’AISNE. C’est tout près du SUD-OUEST Marnais et l’envahissement éolien est aussi visible que chez nous. Elle a eu l’idée puis le courage de parcourir les villages autour d’elle et de recenser les témoignages des riverains : Un grand merci pour ce travail de terrain qui est nécessaire pour être reconnus un jour enfin comme « victimes ».

    Liste des Plaintes  recueillis dans l’Aisne auprès de riverains en présence d’éoliennes, recensement en cours effectué par JL Rempoult et V Bernardeau

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  • Témoignages de la FED à l’ANSES (1) 11/03/2021

    Ce 22 février 2021, la FED (Fédération de l’Environnement Durable) à laquelle nous sommes affiliés, a délégué Madame Sioux Berger à l’ANSES ( Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, créée en 2010).

    Madame Sioux Berger est journaliste et auteur du »Kit de survie anti-pollution » chez Eyrolles, Hachette, éditions du Rocher et a mené des travaux d’enquête aux côtés d’Henri Pézerat en 2008, lanceur d’alerte pour l’amiante, et d’André Cicollela, lanceur d’alerte sur la question du Bisphénol. Elle a recueilli, ici, des témoignages auprès des agriculteurs en souffrance au pied des éoliennes et les communique à cet organisme qui se plaignait jadis de n’avoir aucun retour sur les plaintes des riverains !

    Voici un extrait de ces témoignages, chacun confirmant nos remarques sur les conséquences sur la santé humaine ou animale de ces machines de plus en plus puissantes.

    Ces témoignages sont édifiants. Mais il y encore d’autres témoignages dans le Cantal, l’Allier, le Nord, le Morbihan, en Normandie, dans les deux Sèvres ou la Somme.

    Vous pouvez trouver la suite en cliquant sur le lien :

    http://epaw.org/documentspdf/Imputabilite-eoliennes-sante-fed.pdf

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  • Envahissement éolien du SUD-OUEST Marnais 10/03/2021

    Il est temps de revenir aussi à notre autre sujet de préoccupation : le projet éolien de SEPE Lilas de construire 13 éoliennes sur notre commune des Essarts lès Sézanne et une sur Moeurs-Verdey, dans le SUD Ouest Marnais.

    Or, pendant que nous répondions à la consultation publique d’un projet de méthanisation de grande taille sur notre commune, la situation de l’éolien n’a cessé d’évoluer autour de nous :

    • Un parc éolien entre Neuvy-Courgivaux et Champguyon, s’ajoutant aux deux déjà prévus.
    • A Charleville, projet OSTWIND vers le Clos le Roi, s’ajoutant aux 2 déjà construits.
    • A Fromentières, près du Thoult-Trosnay, s’ajoutant à ceux de Vauchamps ou Champaubert.
    • A Chatillon sur Morin, un nouveau projet fortement contesté par les habitants, s’ajoutant à ceux de Escardes-Bouchy St Genest et Essarts le Vicomte.
    • A Pleurs, deuxième parc d’ABOWIND.
    • … (ceux qu’on ignore encore mais qui se préparent dans l’omerta habituelle). Avertissez-nous au plus vite si vous entendez la moindre rumeur.

    STOP : Il faut que nos élus nous soutiennent car un moratoire sur l’éolien est indispensable, comme nous l’avions déjà signalé en août 2020.

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  • Réponse Permis de Construire SAS BIOMARNE 10/03/2021

    Comme on le redoutait, la réponse du Préfet de la Marne le 18 février 2021 a accordé de Permis de Construire à la SAS BIOMARNE aux Essarts lès Sézanne.

    Par contre, les travaux ne peuvent commencer avant l’autorisation du second dossier, simultané mais indépendant, appelé avis d’Enregistrement et contenant la consultation publique à laquelle plus de 150 riverains et 8 communes ont exprimé leur désaccord, avec réserves même de la communauté de communes la CCSSOM.

    Nous attendons donc ce deuxième avis qui montrera si le Préfet prend la responsabilité de dire OUI en OPPOSITION TOTALE avec les habitants et surtout des élus, au moment où on proclame en haut lieu qu’il faut redonner du poids à ces élus de terrain.

    Affaire à suivre donc…

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  • Fin consultation publique de la SAS BIOMARNE , le point au 20 février 2021 21/02/2021

    La consultation des riverains se terminait le 27 janvier dernier mais les communes pouvaient envoyer leur document jusqu’au 11 février.

    Notre commune des ESSARTS LES SÉZANNE, comme on le savait avait voté POUR dès le 11 janvier, sans même attendre l’avis des habitants. Un soir, après le couvre-feu et sans nous autoriser à y assister. Nous n’en connaitrons donc jamais les modalités exactes. Le compte-rendu officiel fait état d’un vote secret, 4 personnes étant sorties car interdites de vote. 1 absent qui ne pouvait pas voter non plus. En effet, toute personne ayant intérêt dans un projet, ce qui est ici le cas pour tous les agriculteurs de notre village siégeant au conseil municipal, n’est pas autorisée à assister et à voter pour le projet SAS BIOMARNE.

    Résultat du vote :

    Sur les 6 personnes restantes : 5 POUR et 1 CONTRE

    Cela signifie que ce projet aura été voté par seulement 5 personnes sur les 11 conseillers, pour accepter un tel projet impactant tous les habitants de notre village et des communes avoisinantes. Et ce malgré une réaction très forte sur le site de la préfecture qu’il était possible de consulter dès le 14 décembre 2020.

    Pour les autres communes, le son de cloche est bien différent : seul le village homonyme des Essarts le Vicomte a voté POUR à ce jour.

    • LA NOUE
    • LACHY
    • CHARLEVILLE
    • MOEURS-VERDEY
    • ESCARDES
    • BOUCHY ST GENEST ont voté contre

    La commune du GAULT-SOIGNY a, elle, voté POUR mais avec des réserves sur le problème posé par les routes…

    La Communauté de Communes CCSSOM a également critiqué le projet sur l’usage ultérieur des routes communautaires. Comment établir un autre plan de circulation au vu de la position du projet ? Cela semble impossible à réaliser en état.

    Nous attendons maintenant le retour des services de la Préfecture sur les remarques très élaborées fournies sur le site de cette consultation, autant par les riverains du site ou des lieux d’épandage que par les communes recevant les épandages et les différents avis de leurs conseils municipaux.

    Puis surtout la décision finale du Préfet.

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  • Fin consultation publique ce 27 janvier : MERCI 30/01/2021

    C’est un grand merci qu’il faut vous adresser aujourd’hui devant les 139 commentaires postés sur le site de la Préfecture par mail ou poste, enregistrés à ce jour.

    Bravo pour leur qualité !

    Bravo à tous ceux qui ont accepté de passer du temps à étudier les 250 pages de dossier.

    14 communes ont été citées, toutes concernées par le projet et pas seulement les Essarts lès Sézanne

    Dans cette nouvelle procédure de consultation publique, ouverte aux habitants, il n’y a plus aucune écoute par une personne assermentée pour en faire une synthèse. Le commissaire enquêteur faisait une première étude approfondie du dossier et des remarques sur ce qu’on avait pu lui dire. Il fournissait tout cela à la DDT ou la DREAL.

    Maintenant c’est le promoteur qui en est chargé en grande partie. Mieux vaut donc les seconder dans cette analyse !

    Les avis ont tous été anonymisés afin de respecter le secret de nos coordonnées sur Internet, à notre demande.

    On attend encore les avis des communes d’épandage, mais bien sûr, la commune des Essarts lès Sézanne a déjà voté POUR. Mais 5 conseillers étaient empêchés de voter et sur les 6 restants, il y a eu 1 vote CONTRE. Bravo à lui.

    La CCSSOM, ( notre communauté de communes) pour sa part, a critiqué la partie « routes » du projet, refusant que la CCSSOM soit chargée des dépenses du projet sur ce sujet. Cela va poser un problème grave à la SAS BIOMARNE. La rentabilité du projet s’en trouve totalement modifiée !

    Nous attendons maintenant l’envoi des derniers documents par les mairies avant le 11 février.

    Puis la réponse des services de la Préfecture puis pour finir du Préfet.

    On croise les doigts…

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  • Vote méthaniseur Essarts lès Sézanne 18/01/2021

    Le conseil municipal des Essarts lès Sézanne s’est réuni le lundi 11 janvier 2021, à 18h30 pour voter sur le sujet du méthaniseur.

    Six membres d’ADENOS, qui demandaient à y assister, ont été refoulés à l’entrée car « on fait ce qu’on veut », a affirmé Madame le Maire et sa première adjointe, pour justifier ce choix de le faire en pleine pandémie et pendant le couvre-feu.

    Autrement dit couvre-feu pour les habitants venant assister à ce conseil, interdits d’entrée en salle de mairie alors que le sujet du méthaniseur fait polémique depuis des mois dans la commune. Les élus vont donc pouvoir voter POUR en toute tranquillité, sauf les élus interessés au projet qui ne peuvent le faire légalement.

    Résultat du vote : 5 POUR-1 CONTRE

    Sur 11 membres, c’est peu, penserez-vous. Mais 5 étaient sortis car pas le droit de voter puisqu’ils étaient intéressés au projet et 1 absent, qui ne pouvait voter lui non plus pour la même raison.

    Merci au courageux ou à la courageuse qui, seul(e), a bien voulu écouter la population.

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  • Armelle Lévy parle d’électricité sur RTL ce 9 janvier 2021 10/01/2021

    Très bonne analyse d’Armelle Lévy sur RTL, ce samedi 9 janvier 2021.

    rtl.fr

    Cette journaliste étudie successivement tous les points qui peuvent nous intéresser en tant que citoyens et en tant qu’usagers.

    • Changer d’abonnement, très facile mais se méfier des petites lignes du nouveau contrat
    • Offres moins chères, c’est possible mais … 
    • Energie verte, c’est très rare puisque, sauf exception, le fournisseur est toujours ENEDIS. En effet, nous avons tous la même électricité en allumant la lumière, sauf que certains ont acheté des CO, certificats d’origine, pour la verdir. C’est-à-dire qu’ils paient pour pouvoir ensuite se dire « verts ». Mais l’électricité qu’ils vous distribuent est issue du mix énergétique commun à tous !
    • Quel tarif choisir ? Tarifs fixes ou indexés (fortement déconseillés). Mais attention à la dernière remarque : « Cependant, malgré la fin du monopole, les tarifs règlementés ne cessent de croitre et ont pris plus de 50 % en 10 ans ». 

    Nous ne ferons pas d’autres remarques aujourd’hui sauf pour rappeler notre dernier article qui exprime le problème de l’éolien en hiver : en temps d’anticyclone comme aujourd’hui avec un froid sec, les éoliennes sont le plus souvent à l’arrêt.  Donc le tout éolien c’est pas pour demain !!!

    Électricité : peut-on faire des économies en changeant de fournisseur ?

    Invitée : Armelle Lévy, chef de rubrique consommation au service économique et social à RTL.

    Depuis 14 ans, EDF n’est plus seul sur le marché français. Mais si aujourd’hui, seulement 10 millions de foyers sur le territoire ont changé de fournisseur, réalisent-ils pour autant des économies ? Comment dépenser le moins d’argent possible selon son fournisseur ? Éléments de réponse dans « Nous Voilà Bien ! »…

    L’ouverture à la concurrence sur le marché de l’électricité en France date de 2007 pour les particuliers. Sans pour autant avoir eu un impact signifiant. « 7 Français sur 10 sont encore au tarif réglementé d’EDF« , explique Armelle Levy, journaliste RTL. Une concurrence qui ne s’est pas imposée, et qui ne propose des réductions que de 5 à 10 % sur la facture annuelle. « Aujourd’hui, un foyer paye en moyenne 150 euros de moins sur l’année en dehors des tarifs réglementés d’EDF » continue la journaliste.
    Des offres donc moins chères, certes, mais qui ne font pas une différence folle. Mais pour ceux qui ne négligeraient pas cette réduction, il vous suffit de donner à votre nouvel opérateur l’identifiant de compteur et de faire un relevé de ce dernier. Pas d’inquiétude, vous ne serez pas privé de courant durant une certaine période, et vous pouvez à tout moment revenir en arrière. « Le gros inconvénient reste néanmoins le démarchage abusif de certains fournisseurs » alerte Armelle Levy.

    Comment dénicher l’offre la moins chère ?

    Pour trouver quelle offre est la moins chère, et laquelle vous correspond le mieux, place aux comparateurs ! Mais attention, « prenez des comparateurs indépendants et neutres, car certains ont des partenariats et ne sont pas du tout objectifs » conseille Armelle Levy. Pour cela, rendez-vous sur www.comparateur-offres.energie-info.fr, ou sur le site d’UFC-Que Choisir. Le premier ne compare que les prix des offres, tandis que le second vous propose également son expertise sur la qualité du service. 

    Attention cependant à toujours bien regarder le prix de l’offre, le prix de l’abonnement, ainsi que le prix du kilowattheure, afin d’éviter les abus. De même, préférez toujours les tarifs fixes aux tarifs indexés (qui montent ou diminuent selon le prix du tarif règlementé). Cependant, malgré la fin du monopole, les tarifs règlementés ne cessent de croitre et ont pris plus de 50 % en 10 ans

    Enfin, dernier conseil, plutôt rassurant : dans le secteur de l’énergie, il n’existe jamais de période d’engagement définie. Le consommateur reste libre, à tout moment, de changer de fournisseur.

    Merci Armelle Lévy pour ce résumé concis mais précis.

    Consulter le replay de cette émission hebdomadaire du samedi matin, toujours intéressante, quel que soit le sujet, sur le lien suivant :

    https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/electricite-peut-on-faire-des-economies-en-changeant-de-fournisseur-7800951285

    Peut-on faire des économies d’électricité en changeant de fournisseur ? Crédit Image : Jeff Pachoud – AFP | Crédit Média : RTL | Durée : 31:54 | Date : 09/01/2021

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  • Manque d’électricité ce vendredi 8 1 2021, arrêtez vos machines ! 09/01/2021

    Europe1, ce vendredi, entre 6h et 9h, a appelé les Français à économiser l’électricité. C’était à la demande du fournisseur historique d’énergie, via RTE !

    En effet, tous les Français reçoivent leur énergie d’ENEDIS, sauf exception, même si votre contrat n’est plus celui du fournisseur de départ.

    Or ce vendredi les 9000 éoliennes étaient à l’arrêt ne fournissant que 1% du total de la consommation électrique des français. Les éoliennes ont fourni 946 MW pour une puissance installée de 14 000 MW !

    La preuve en image : Eolien 1% ce vendredi ! Solaire 4% ! Et le chauffage au gaz va bientôt disparaitre car interdit (donc inutile de nous construire des méthaniseurs pour créer du gaz !!!). Et on ferme les centrales nucléaires. Que restera-t-il pour se chauffer en hiver ?

    https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere

    Voici l’analyse suivante faite par JL Butré président de la FED :

    Paris le 08/01/2021

    Neuf mille éoliennes en panne. Le gestionnaire du réseau électrique demande aux ménages  de se rationner   Le  gestionnaire du réseau électrique (RTE) vient d’annoncer qu’il prévoit une forte hausse de la consommation d’électricité en raison de la vague de froid attendue vendredi 8 janvier et conseille, pour « éviter tout risque de coupure », de réduire sa consommation.  

    La France manque de courant. Cette situation inimaginable il y a quelques années   est le fruit  d’une politique d’abandon de notre industrie de l’électricité dont le fondement nouveau est de remplacer  des moyens de production fiables et pilotables par des sources intermittentes comme l’éolien.           

    En  période froide anticyclonique c’est-à-dire sans vent les éoliennes ne produisent  pas  d’électricité. Hier matin, pour une puissance installée voisine de 14.000 MW les éoliennes ont fourni 946 MW  soit 1% du total de la consommation électrique des français (1). Cette réalité balaye tous les mensonges perpétrés depuis des années  par l’agence de maitrise de l’énergie (ADEME) et les promoteurs qui se targuent du nombre de  milliers de foyers qu’une nouvelle éolienne va alimenter   en affirmant  qu’il y aura toujours du vent quelque part du au « foisonnement » qui garantira la  production du parc éolien français.                

    Cette situation électrique critique  avait été annoncée  par les déclarations du 19 novembre 2020 de Madame Barbara Pompili (2), Ministre de la Transition écologique et solidaire. Elle mettait en évidence la   fragilité extrême de la production française d’électricité qui allait  conduire inexorablement à  un programme de restrictions et  de rationnement. Elle   envisageait  cet hiver  des coupures de courant, l’arrêt de pans entiers de secteurs industriels  et  des  baisses de tension du réseau au moment où le redressement économique de la France devrait être basé au contraire sur une électricité abondante, fiable et bon marché.          
    Pour rassurer les français  Mme Pompili   avait affirmé qu’un black-out n’était  pas possible en se basant sur un  hiver normal.  Aujourd’hui la température est  de -1°C,  peut-elle  le garantir au cas où celle-ci descendrait à -10°C  en sachant qu’il faut environ 2000 MW supplémentaires par degré en moins ?       

    Depuis des années Jean-Louis Butré Président de la fédération Environnement Durable et expert du groupe Energies&Vérités alerte le gouvernement sur cette situation. Il avait  déclaré le 16 novembre dans un quotidien: « depuis des décennies la politique énergétique de notre pays a été un exemple de réussite qui nous a permis d’avoir l’une des électricités les moins chères d’Europe, nous procurant ainsi un avantage compétitif. Ce succès de nos ingénieurs et de nos responsables politiques n’est plus qu’un souvenir tant les efforts du lobby écologiste ont  détruit avec constance cet atout national »       

    Cette stratégie  irresponsable a été  actée par la signature de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie(PPE). Le gouvernement a non seulement sacrifié l’indépendance de la France, sa liberté d’action et  son statut de grande puissance mais en plus  comme le prouve l’annonce de RTE, a désormais mis en danger la sécurité du territoire.           

    Contact 
    Fédération Environnement Durable  
    Jean-Louis Butré
    contact@environnementdurable.net
    tel : 06 80 99 38 08 

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  • Inquiétante odeur de gaz (77) au méthaniseur, plus de peur que de mal ? 06/01/2021

    Après Méry sur Seine dans l’Aube (voir article précédent), voici Ussy-sur-Marne en Seine et Marne qui pose un problème.

    Les méthaniseurs sont-ils aussi sûrs qu’on le prétend ?

    actu.fr

    Dimanche 19 juillet 2020 au soir, les sapeurs-pompiers et gendarmes sont intervenus à hauteur de la station de méthanisation pour une inquiétante odeur de gaz.

    Une odeur pensant à une fuite de gaz a été ressentie au niveau du village.

    Une odeur pensant à une fuite de gaz a été ressentie au niveau du village. (©LPB)

    Par Ann-Marie Kornek le 23 Juil 2020

    Il semblerait que l’incident a fait plus peur que mal. Dimanche 19 juillet vers 21h40, les sapeurs-pompiers, GRDF et gendarmes se sont rendus à la station de méthanisation à Ussy-sur-Marne, après que plusieurs habitants ont fait part de leur inquiétude en raison d’une forte odeur de soufre et de gaz qui envahissait le village, provenant de la direction du méthaniseur.

    Consommation du charbon actif en raison de la météo

    D’après les premiers éléments de l’enquête, l’odeur provenait du charbon actif qui est normalement utilisé pour désodoriser les cuves.

    Il aurait été mal stocké et se serait mis à consommer avec la chaleur des derniers jours, dégageant une odeur similaire à celle d’une fuite de gaz.

    Pour lutter contre l’odeur, le charbon a été couvert avec de la terre, arrêtant ainsi la consommation et la propagation de l’odeur.

    Selon le maire de la commune, Pierre Hordé, cet incident, qui s’est déroulé en dehors du périmètre du méthaniseur, a priori, « n’avait pas un caractère dangereux ».

    Il rappelle toutefois, qu’« il ne faut pas le minimiser ».

    Par précaution, les services préfectoraux ont été tenus au courant.

    https://actu.fr/ile-de-france/ussy-sur-marne_77478/seine-et-marne-ussy-sur-marne-inquietante-odeur-de-gaz-au-methaniseur_35117756.html

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  • Le poids des mots, le choc des images…dans la méthanisation 07/12/2020

    1)               Construction d’une unité de méthanisation

    ou bientôt encore sur ce site-là ?????

    2) Transports des intrants (en tracteurs ou camions) à gauche puis épandage du digestat à droite

    Le tracteur spécialisé nommé pendulard épand le digestat qu’il faudra enfouir

    Quelques Commentaires aperçus sur le NET:

    • Utiliser des déchets pour le méthaniseur oui mais l’utilisation de terres agricoles dans l’objectif de « produire pour méthaniser »… ce qui est moins bien…
    • Après 2 années successives de sécheresses en élevage où la « valorisation » des pailles de certains céréaliers a fait exploser les prix et contraint à l’importation de paille d’Espagne, alors attention à ne pas tout donner aux multiples méthaniseurs qui s’installent.
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  • Décès du Président Valery Giscard D’Estaing 05/12/2020

    « Un président avant-gardiste » nous a dit le Président Macron jeudi soir dans son hommage à VGE, qu’il admire et qui lui sert de modèle.

    Puisse-t-il entendre ce témoignage qu’il a donné en 2008 sur les énergies renouvelables et s’en inspirer au plus vite dans les faits. Car il avait déjà bien compris ce qui se cachait en réalité derrière les Energies Renouvelables qu’on veut nous imposer à marche forcée. Eolien, Méthanisation, n’est-ce pas la même chose quand on lit ce qu’en écrivait cet ancien président en préface du livre de Jean-Louis Butré, président de la FED « L’imposture : Pourquoi l’éolien est un danger pour la France » publié en 2008.

    VALÉRY GISCARD D’ESTAING      Paris, le 25 juillet 2008

     Cher Monsieur le Président,

    Nous avons souvent parlé du scandale financier et environnemental des éoliennes et je vous ai encouragé à l’expliquer publiquement avec clarté. Avec honnêteté aussi car c’est, à mon avis, ce qui manque aujourd’hui dans toutes les démonstrations officielles de promotion des énergies renouvelables. Or, le développement inconsidéré – j’allais dire irresponsable – des éoliennes ne résiste pas à l’analyse de quelques vérités et de quelques chiffres simples. Avec vos talents de pédagogue vous saurez les décortiquer pour informer complètement l’opinion, mais aussi les élus locaux et les représentants de la puissance publique sur le terrain. II s’agit de dénoncer un gaspillage inacceptable des fonds publies, un discours officiel trompeur, un « business » souvent douteux : vous saurez le faire sans polémique mais avec la vigueur et la franchise que je vous connais Il s’agit aussi de préserver les paysages de France, nos campagnes et bientôt notre littoral menacé lui aussi : vous saurez le faire avec cœur, avec toute la passion que vous avez pour la beauté de notre pays ! Puisse la France, grâce à vous, grâce à ce livre, ouvrir les yeux sur la réalité des vraies énergies renouvelables et éviter ainsi de commettre une erreur stratégique…

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  • Dossier Méthaniseur Les Essarts lès Sézanne sur le site de la préfecture 01/12/2020

    Voilà, ça y est. Les dés sont lancés. Le dossier est enfin déposé et, comme de bien entendu, à la dernière minute. Les riverains ont exactement 15 jours pour l’étudier avant la consultation publique mais le promoteur qui a créé son entreprise en juin 2019 peut se permettre d’attendre le dernier moment pour le fignoler.

    Vous êtes très nombreux à avoir consulté le site de notre association ces derniers jours. Merci de nous soutenir. Ensemble, on peut réussir à faire entendre notre voix. Vous pouvez nous joindre avec l’onglet « contact » si vous le souhaitez.

    L’essentiel est de préparer un texte, même court ou peu documenté, pour expliquer votre position. Précisez bien que vous êtes concerné par le projet.

    • Vous pouvez le déposer en mairie des Essarts le lundi de 17h à 19h et vérifiez qu’il est mis dans le registre des commentaires. Vous pouvez en déposer une copie dans la boite aux lettres de l’association locale, 19 grande rue aux Essarts, face à la mairie.
    • Vous pouvez écrire à la Préfecture : Direction Départementale des Territoires – SEEPR – Cellule Procédures Environnementales – 40, Boulevard Anatole France – CS 60554 – 51037 CHALONS-EN-CHAMPAGNE cedex
    • Vous pouvez mettre un mail à ddt-seepr-icpe@marne.gouv.fr

    En allant sur le site de la Préfecture, vous pouvez consulter la totalité des pièces fournies (388 pages). Le lien est ci-dessous.

    Les pièces intéressantes pour commencer l’étude sont celles-là :

    DOSSIER :

    > 002716 BIOMARNE Rapport DE_V3 – format : PDF C’est la description du projet, en page 8 la situation du terrain retenu.

    > 002716_BIOMARNE_51_DE_cerfa_v2-signé – format : PDF C’est un document administratif résumé –

    > PJ3 BIOMARNE Plan A2 – format : PDF C’est le plan de l’usine et l’ensemble de tous les bâtiments qui la composerons

    PLANS D ÉPANDAGE :

    > PJ2-A0_Carto_generale_epandage_BIOMARNE_V2 – format : PDF C’est la liste des parcelles d’épandage et leurs propriétaires (le détail est à lire dans les trois dernières pièces du dossier)

    Le lien est ici :

    https://www.marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Installations-Classees-Pour-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Enregistrement/BIOMARNE

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  • Méthaniseur aux Essarts lès Sézanne : Réalité ? Suite… 29/11/2020

    Après avoir lu le panneau d’affichage sur le terrain du futur méthaniseur le 23 octobre, nous avons maintenant l’avis de consultation publique affiché sur la porte de la Mairie des Essarts lès Sézanne et de la Noue. (Peut-être aussi à Champguyon car ce sont les trois communes dans la limite de distance de 1km). Consultation qui doit avoir lieu du 14 décembre au 12 janvier. Alors qu’aujourd’hui dimanche 29 novembre, le dossier n’est plus accessible sur le site de la Préfecture depuis au moins une semaine !

    Voici déjà le plan fourni en page 8 du dossier d’enregistrement qui indique la position exacte, que j’avais eu le temps d’enregistrer :

    Vous pourrez lire le dossier sans doute un jour prochain comme c’est indiqué sur le site de la Préfecture de la Marne : « Cet avis au public ainsi que la demande de l’exploitant sont consultables sur le site internet « les services de l’État dans la Marne » » : http://www.marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Installations-Classees-Pour-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Enregistrement/BIOMARNE

    Bonne lecture, préparez vos arguments. Il faut surtout trouver des arguments si possible locaux. Montrez par votre adresse que vous êtes dans le périmètre proche de ce projet. Ne pas hésitez à faire une liste complète de ce que vous pensez ou redoutez le plus.

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  • « Petits défauts » sur un méthaniseur dans l’Aube 28/11/2020

    C’est pas loin de chez nous, c’est à Méry sur Seine, espérons que ce ne sera jamais comme ça aux Essarts… Un méthaniseur qui fuit, ce n’est pas possible ! C’est d’ailleurs bien affirmé dans le dossier de BIOMARNE, entreprise sise à La Godine, Les Essarts lès Sézanne, dossier déposé en Préfecture le 23 octobre 2020. Voici leur réponse (entre guillemets) :

    Dossier d’enregistrement de SAS Biomarne, page 86 :

    Défi 5 : Protéger les captages d’eau
    « Le site de méthanisation n’est pas concerné par un périmètre de protection de captage AEP. Le périmètre de protection éloignée du captage le plus proche de l’unité de méthanisation (captage du Fond du Gué Barré aux Essarts Lès Sezannes) est situé à 380 m au Nord-Est du site. De plus, du point de vue de l’écoulement de la nappe, le projet se situe en aval hydraulique par rapport à ce captage AEP. »

    D8-142 Ralentir l’écoulement des eaux pluviales dans la conception des projets
    … le débit spécifique en l/s/ha issu de la zone aménagée doit être inférieur ou égal au débit spécifique du bassin versant intercepté par l’opération avant aménagement.
    « Le site gère ses eaux pluviales via un bassin d’infiltration.« 

    D8.144 : Privilégier la gestion et la rétention des eaux à la parcelle
    « Les eaux pluviales seront gérées et infiltrées sur la parcelle du projet. »

    Mais au fait, revenons au cas de Méry sur Seine : ne soyons pas pessimiste !

    En 2015, le journal Les échos se réjouissait :

    « Dans quelques jours, deux nouveaux sites de méthanisation injecteront leur gaz vert dans le réseau de GRDF. Le premier, à Méry-sur-Seine (Aube), alimentera à terme en gaz naturel 1.500 foyers de la région, pour leurs besoins de chauffage ou de cuisson. Le second se situe à Wannehain (Nord) »

    Aujourd’hui, 15 novembre 2020, l’Est Éclair titre :

    https://drive.google.com/file/d/1hz6AwBpFyCbeuIyyzNtVqGxMWhvg3_nA/view

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  • Encore un permis de construire refusé pour l’unité de méthanisation d’Albon 28/11/2020

    Ça existe bien, j’en ai trouvé un certain nombre…

    Le Préfet de la Drôme vient de refuser le permis de construire au projet de méthanisation situé à Albon et qui avait soulevé de vives inquiétudes.

    Je suis satisfait de cette décision que j’avais appuyée auprès du Préfet. Mais il ne s’agit en aucun cas d’une victoire des uns sur les autres.

    Si je ne suis pas opposé à la création d’unités de méthanisation – j’ai d’ailleurs soutenu l’installation d’une unité a Hauterives – je considérais que le terrain retenu n’était pas le bon.

    Néanmoins, il faut être cohérent : on ne peut pas être pour le développement durable, attaché à la lutte contre les changements climatiques et pour les énergies renouvelables et en même temps s’opposer au développement de la méthanisation sur nos territoires.

    Comme je m’y suis engagé auprès du Préfet et des maires des communes concernées, j’ai proposé ce matin aux trois porteurs du projet de nous rencontrer dès lundi pour essayer de trouver une solution. Ce projet ne peut pas être réalisé n’importe où, au détriment de la qualité de vie des riverains et de l’aménagement du territoire sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années.

    Je demande désormais à tous de retrouver la plus grande sérénité. Je veillerai que la suite du projet puisse se faire dans le consensus et la plus grande transparence. Nous le devons à tous.

    Pierre Jouvet

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  • Une commune qui refuse une usine de méthanisation, ça existe !La préfecture obéit !!! 28/11/2020

    On peut rêver, cela s’est fait dans les Hauts de France…

    https://www.sacylegrand.fr/a709-motion-de-refus-votee-par-le-conseil-municipal.html

    Accueil > MOTION DE REFUS VOTÉE PAR LE CONSEIL MUNICIPAL

    DÉLIBÉRATION DU CONSEIL MUNICIPAL
    CONTRE LE PROJET D’USINE DE MÉTHANISATION

    Objet : Motion de refus d’implantation d’une usine de méthanisation à SACY LE GRAND
    Un dossier de permis de construire a été déposé par la société SAS BIOGAZ 60 du Clermontois le 02 juin 2020, avec pièces complémentaires reçues le 23 juillet 2020, pour un projet de construction d’une unité de méthanisation agricole sur la parcelle cadastrée : section ZA n°271. Il est référencé sous le numéro PC 060 562 20 T0012.
    La commune de Sacy le Grand a formulé un recours administratif auprès de Monsieur le Préfet des Hauts de France le 10 juillet 2020, afin que soit réalisée une étude d’impact environnemental, après avoir rencontré divers acteurs locaux liés à son environnement.
    Madame Le Maire a saisi Madame La Ministre de la transition écologique, Barbara Pompili le 06 août 2020, pour appuyer sa demande et réaffirmer la volonté de la préservation du cadre naturel de Sacy le Grand et la protection des populations.
    Le permis de construire est en cours d’instruction auprès de la DDTO (Direction Départementale des Territoires de l’Oise). La décision concernant ce permis sera rendue le 23 novembre 2020.  
    La demande de la commune de l’étude d’impact environnemental n’a pas été retenue et seule une étude au cas par cas a été réalisée.
    La commune n’a nullement été associée à ce projet, n’a jamais eu d’éléments en amont répondant à ses interrogations et la population n’a pas été avisée.
    Le Conseil Municipal délibère et réaffirme :

    • Son opposition ferme à l’implantation d’une usine de méthanisation sur le territoire de la commune de Sacy le Grand ;
    • Son attachement à la préservation de son environnement et à la protection de sa population ;
    • Son souhait que l’Etat prenne en compte la légitimité de la demande de la commune de Sacy le Grand et de sa population;
    • Appelle à la prise de conscience des habitants, des associations de Sacy le Grand et environnementales pour s’associer à cette démarche ;
    • Sollicite le soutien de l’intercommunalité, la CCPOH dans sa décision et ses démarches.

    A Sacy le Grand, le 23 septembre 2020
    Le Maire,
    Muriel PERRAS JUPIN

    Publié le Samedi 26 Septembre 2020

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  • CSNM, ou la méthanisation raisonnée… 28/11/2020

    Un comité de scientifiques s’est formé pour étudier le procédé de méthanisation…

    Site intéressant, regard de scientifiques, à lire absolument !

    https://adeb71.org/wp-content/uploads/2019/05/20190405_M%C3%A9thanisation-non-raisonnable_CSNM-aux-Elus-et-responsables-1.pdf

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  • Pour ceux qui découvrent la méthanisation 28/11/2020

    Notre bible à tous, une première approche simple et complète que je viens remettre sur le site. Trois articles du magazine Reporterre qu’on tient à remercier ici. Bonne lecture à tous.

    Forgez-vous une idée avant de répondre à la consultation publique organisée aux Essarts lès Sézanne du 14/12 au 12/01 2021. Un article suivra ici …

    La méthanisation, des questions sur une usine à gaz. Notre enquête

    Parce qu’elle garantit leurs revenus, les éleveurs qui le peuvent se laissent tenter par la production de biogaz et installent des méthaniseurs. Mais cette pratique, notamment à partir d’une certaine taille, comporte des risques pour les sols autant que pour l’avenir du monde agricole. Reporterre a mené l’enquête, dont voici les trois volets.

    1. La méthanisation, l’usine à gaz qui séduit les gros agriculteurs

    • Lire l’article ici

    2. Méthanisation : un digestat bien indigeste pour les sols et les eaux

    • Lire l’article ici

    3. La méthanisation risque d’accélérer la concentration des fermes

    • Lire l’article ici

    Reporterre est un modèle rare dans le paysage médiatique. Le journal est composé d’une équipe de journalistes professionnels, qui produisent quotidiennement des articles sur les enjeux environnementaux et sociaux. Si toutes les personnes qui lisent et apprécient nos articles contribuent financièrement, le journal sera renforcé. Même pour 1 €, vous pouvez soutenir Reporterre — et cela ne prend qu’une minute. Merci.

    Soutenir Reporterre

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  • Refus du permis de construire du préfet de Maine-et-Loire pour une unité de méthanisation à Marans, Maine et Loire 28/11/2020

    Le préfet de Maine-et-Loire vient de refuser le permis de construire une unité de méthanisation à Marans, commune déléguée de Maine et Loire. Mars 2019.

    Bernard Gonzales a notamment motivé sa décision en référence à l’article R 111-2 du Code de l’urbanisme stipulant que le projet peut être refusé « sil est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité dautres installations ».

    https://angers.maville.com/actu/actudet_-segre-en-anjou-bleu.-le-prefet-refuse-un-projet-de-methaniseur-a-marans_fil-3666519_actu.Htm

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  • Un permis de construire de méthaniseur refusé : oui ça existe ! 28/11/2020

    lavoixdunord.fr

    FÉRIN : Le préfet refuse le projet d’unité de méthanisation

    Par Françoise Tourbe 29/11/2016


    https://www.lavoixdunord.fr/82177/article/2016-11-29/le-prefet-refuse-le-projet-d-unite-de-methanisation

    Les réseaux routiers et électriques sont inadaptés, a estimé le préfet, pour accueillir un tel équipement à cet endroit. Quand à GRT Gaz, la société qui gère le réseau de transport de gaz, elle aurait donné un avis défavorable.

    Le projet avait mobilisé contre lui la majeure partie des habitants du village, fédérés au sein de l’association Férin Quiétude. «  Nous sommes heureux, soulagés, émus de cette décision, réagissait hier soir Nathalie Fardoux, la présidente de Férin Quiétude. Nous nous sentions tout petits, avec notre…

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  • AVIS Consultation publique UNITÉ de MÉTHANISATION Les Essarts lès Sézanne 27/11/2020

    Affiche jaune à la porte de la mairie !

    marne.gouv.fr

    Voyons-la de plus près :

    Les services de l’État dans la Marne :

    AVIS DE CONSULTATION PUBLIQUE

    relative à la demande d’enregistrement concernant la création d’une unité de méthanisation sur le territoire de la commune de Les-Essarts-Lès-Sezanne présentée par la SAS BIOMARNE adresse du siège d’exploitation : 1 route de la Godine 51120 Les-Essarts-Lès-Sezanne

    En application des dispositions du code de l’environnement, une consultation publique est ouverte du lundi 14 décembre 2020 au mardi 12 janvier 2021 inclus par arrêté préfectoral n° 2020-CP-171 -IC en date du 10 novembre 2020 sur la demande d’Enregistrement concernant le projet cité ci-dessus à Les-Essarts-Lès-Sézanne, avec épandage sur les communes de Les-Essarts-Lès-Sezanne, Bergères-sous-Montmirail, Boissy-le-Repos, Bouchy-Saint-Genest, Broyes, Charleville, Escardes, Esternay, Lachy, La Villeneuve-lès-Charleville, Le Gault-Soigny, Les Essarts-le-Vicomte, Mécringes, Moeurs-Verdey, Morsains, Nesle-la-Reposte, La Noue et Champguyon, présentée par la SAS BIOMARNE dont le siège social se situe 1, route de la Godine à Les-Essarts-Les-Sézanne (51120).

    Pendant toute la durée de la consultation publique, toute personne intéressée pourra consulter le dossier relatif à cette requête et consigner ses observations

    • sur le registre déposé en mairie de Les-Essarts-Lès-Sezanne où chacun pourra en prendre connaissance, aux jours et heures habituels d’ouverture de la mairie, soit les lundis de 17h00 à 19h00
    • -ou adresser ses observations au préfet par lettre à l’adresse suivante : Direction Départementale des Territoires – SEEPR – Cellule Procédures Environnementales – 40, Boulevard Anatole France – CS 60554 – 51037 CHALONS-EN-CHAMPAGNE cedex
    • ou par voie électronique à : ddt-seepr-icpe@marne.gouv.fr .

    À l’issue de la procédure, la demande susvisée peut faire l’objet d’un arrêté préfectoral d’enregistrement, éventuellement assorti de prescriptions particulières complémentaires aux prescriptions générales applicables fixées par arrêté ministériel, ou d’un arrêté préfectoral de refus.

    Le Préfet de la Marne est l’autorité compétente pour prendre par arrêté les décisions relatives à la demande présentée par la SAS BIOMARNE.

    Cet avis au public ainsi que la demande de l’exploitant sont consultables sur le site internet « les services de l’État dans la Marne » : http://www.marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Installations-Classees-Pour-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Enregistrement/BIOMARNE.

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  • Méthanisation écologique !? 23/11/2020

    Il y a de quoi s’inquiéter ? Vous restez seuls juges mais ce reportage est particulièrement saisissant. Il faut le lire…

    « C.N.V.M Collectif national vigilance Méthanisation »

    cnvmch.fr Article sur https://www.cnvmch.fr

    Les résidus de la méthanisation polluent la nappe phréatique.

    A l’issue de la procédure de méthanisation, il y a des restes liquides et solides dénommés à tort « digestat ». Ces restes sont épandus à la surface des champs.
    Il faut savoir que la méthanisation se fait dans un environnement sans oxygène, dans lequel des milliards de bactéries de différentes sortes s’activent. Certaines sont sérieusement pathogènes.
    A l’issue du processus de méthanisation, une phase d' »hygiénisation » du digestat (procédé qui consiste à chauffer le digestat à 70°C pendant une certaine période), a lieu. Lors de l’épandage du digestat, les bactéries anaérobies vont mourir à l’air, mais malgré l’hygiénisation, il reste un nombre considérable d’agents pathogènes, des effets des ions ammoniums du digestat liquide qui vont s’infiltrer jusqu’à la nappe pour former plus de nitrates, des pesticides et autres phytos qui sont dans les intrants et dont certains ne sont pas détruits par la méthanisation.
    L’épandage du digestat en dépose donc une grande quantité sur les sols. Le digestat étant en majorité liquide, ces agents pathogènes passent ainsi dans le sol et rejoignent … la nappe phréatique, contribuant à sa pollution déjà bien engagée par tous les produits phytosanitaires déversés dans les terres par l’agriculture.
    La pollution de la nappe phréatique est l’un des risques majeurs liés à l’activité de méthanisation.

    Mais il n’y a pas que cela …

    Les abeilles et les vers de terre sont les premières victimes immédiates, après épandage du digestat dans les champs. Constaté partout en France.

    Après épandage de digestat, les abeilles meurent très vite car sensibles aux gaz qui se dégagent

    Quant aux vers de terre, il remontent mourir à la surface

    Tout le monde connaît le rôle des abeilles, essentiel. Moins de gens connaissent le rôle des vers de terre. Ils ont également un rôle très important. Ils se déplacent dans le sol en creusant des galeries, ce qui contribue à aérer les sols et à leur permettre de rester en bonne santé. Cela sert aussi et c’est essentiel à la formation de l’humus.
    Leur diminution est spectaculaire, comme souligné par des scientifiques, de deux tonnes à l’hectare en 1950, il semble que l’on soit actuellement à environ 200 kg ! Dramatique …
    Sur ce point particulièrement important, consultez les vidéos de Claude BOURGUIGNON mises en ligne sur notre site. Elles expliquent la situation de nos sols et l’évolution actuelle sous l’effet de l’agriculture intensive.

    Et on ose nous dire que la méthanisation c’est … « écologique » !

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  • L’usine de méthanisation mise en demeure après les odeurs nauséabondes (Oise) 19/11/2020

    Même si l’entreprise est sans doute de taille plus grande que celle prévue aux Essarts les Sézanne, les odeurs posent des réels problèmes aux riverains…Comme le relate Le Parisien du 8 septembre 2020. LP/Alexis Bisson

    « La société Bionerval, installée à Passel, est sommée de « mettre fin aux désordres », après des plaintes transmises cet été aux autorités. L’exploitant dit avoir répondu à une obligation sanitaire au regard du risque résiduel de Covid en traitant de manière ponctuelle des boues à l’origine des désagréments relevés par les habitants ».

    https://www.leparisien.fr/oise-60/oise-l-usine-de-methanisation-mise-en-demeure-apres-les-odeurs-nauseabondes-08-09-2020-8380806.php

    « Comme une odeur de produits chimiques ou d’engrais et dès qu’il fait nuit, souffle un habitant. Ça donnait la nausée. » En fonction des vents, l’odeur « épouvantable », selon le maire (SE) Jean-Yves Bonnard, se faisait sentir du côté de Passel, Sempigny, Pont-l’évêque, ou même Noyon. « Même au Mont Saint-Siméon, j’étais obligé de fermer toutes les fenêtres », se souvient ainsi Karim.

    Selon les autorités, les odeurs fortes étaient perceptibles à l’extérieur du site et à l’intérieur.  Dans un arrêté préfectoral en date du mois d’août, la société a été mise en demeure de « mettre fin aux désordres » et de faire cesser la nuisance olfactive.

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  • Lot. 8 associations s’inquiètent de la méthanisation « à la lotoise » et ses risques pour l’avenir 18/11/2020

    actu.fr donne la parole à un groupe d’associations du Lot qui débattent sur l’opportunité d’un méthaniseur géant (encore plus que le nôtre) dans leurs 4 villages. Huit associations qui plaident pour la nécessité de préserver les ressources en eau potable et la qualité de l’environnement dans le Lot.

    https://actu.fr/societe/lot-8-associations-s-inquietent-de-la-methanisation-a-la-lotoise-et-ses-risques-pour-l-avenir_37417125.html

    Des extraits intéressants, sous leur responsabilité :

    « Réponses aux inexactitudes avancées par les 33 exploitants

    Quelles sont les études scientifiques qui leur permettent d’affirmer :

    – que le compostage est une méthode « moins bonne » que le digestat ? Dans le compost, peu de perte d’azote car transformé en nitrite alors que dans le digestat l’ azote est volatil et libéré lors de l’épandage, sous forme de gaz ammoniac toxique (NH3) et d’ions ammonium, très lessivables.

    – qu’il n’y a pas diminution du carbone du sol ? Dans le digesteur, le carbone des fumiers et lisiers devient du méthane (CH4) et ne sera donc plus dans le sol. Pour se multiplier, les micro-organismes du sol ont une « faim en carbone » qu’il vont puiser dans les réserves existantes du sol d’où un appauvrissement en humus (Pr Aurousseau, agronome). Cette hypothèse, confirmée par les microbiologistes, M. et Mme Bourguignon (internationalement reconnus), met en évidence une baisse significative des micro-organismes des sols, après épandage de digestat lotois.

    – qu’il n’y a pas de perte de fertilisant (N P K) ? Cela implique la persistance des antibiotiques, des nettoyants puissants, des métaux lourds (cuivre et le zinc de l’alimentation industrielle) et des germes pathogènes résistants pour l’homme et l’animal !

    – qu’il y a peu d’odeurs. Les agriculteurs déplacent les odeurs de leur ferme chez les riverains des méthaniseurs, puisque les plates formes de fumiers sont non couvertes et produisent du CH4. Plus de 150 pollutions olfactives ont été recensées en France. Cette pollution est occultée dans ces dossiers, faute d’études d’impact et des risques sanitaires.

    – qu’il y a 99 % de germes pathogènes éliminés ? c’est inexact. En effet, l’hygiénisation (T° à 70° pendant 1 heure) n’est pratiquée que sur 4 % des déchets. Les bactéries, virus et parasites se retrouveront dans le digestat puis dans l’eau (comme régulièrement à Cahors du fait de parasites des fumiers et lisiers). De plus, les spores de clostridies (botulisme, gangrène, tétanos,) et d’autres germes, résistent à l’hygiénisation comme l’affirme l’ANSES (voir encadré). Les stockages déportés anaérobies (poches PVC) avec des températures supérieures à 40° et NON brassés, favorisent la prolifération des germes. Ce n’est pas le cas dans les stockages lagunaires non couverts où l’azote se volatilisera. De plus, les pluies entraineront une dilution du digestat, altérant sa composition fertilisante. Les agriculteurs pourront -ils maitriser ces deux phénomènes ? »

    D’autres questions en suspens ! Lire la totalité de l’article …

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  •  » Les éoliennes sont un scandale environnemental stupéfiant » 18/11/2020

    Figaro vox publie un article édifiant sur les problèmes soulevés par l’éolien en France ce 16 novembre 2020.

    Les éoliennes sont un gouffre financier et un désastre écologique, analyse Jean-Louis Butré.
    Selon lui, beaucoup de défenseurs de l’environnement et autres écologistes sont étonnamment silencieux lorsqu’il s’agit de hausser la voix contre le déversement de tonnes de bétons dans nos campagnes.

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/les-eoliennes-sont-un-scandale-environnemental-stupefiant-20201116

    « Quelle agression que ces engins métalliques qui peuvent atteindre désormais 200m de hauteur et surgir à 500m d’une habitation! L’expérience montre que toutes les habitations perdent alors dans un rayon de quelques kms entre 30 et 40 % de leur valeur quand elles trouvent un acheteur, comme l’ont vérifié les notaires dans ces zones. En effet, qui acceptera d’acheter une maison à l’ombre de ces engins dont on mesure actuellement les multiples nuisances. »

    Les arguments et l’analyse vaut la lecture…

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  • Vive la mondialisation : virus sur courgettes 17/11/2020

    Notre campagne serait-elle aussi menacée ? Après les attaques sur les betteraves cet été, voici un nouveau virus qui attaquerait les tomates. Rustica nous alerte… Bonne lecture

    https://www.rustica.fr/maladies-et-parasites/nouveau-virus-attaque-courgettes,16051.html

    Le Tomato leaf curl New Delhi Virus retrouvé sur des courgettes

    Après la découverte du Tomatovirus en février 2020 c’est désormais au tour des courgettes de faire les frais d’un nouveau virus. Celui-ci a été observé pour la première fois en France en octobre 2020.

    panier de courgettes

    Qu’est ce que le Tomato leaf curl New Delhi virus : ToLCNDV ?

    Apparu il y a seulement quelques jours en France, ce nouveau virus venu d’Inde avait pourtant déjà été référencé dans plusieurs pays d’Europe dont certains sont frontaliers à la France comme l’Italie ou l’Espagne.
    Ce virus est véhiculé par la mouche de l’aleurode demesia tabaci, qui en ponctionnant la sève des plants se retrouve porteuse du virus à vie et le transmet ensuite de plant en plant.

    Quels légumes sont menacés ?

    L’ANSES ( L’anses) nous précise que malgré son nom, le virus touche principalement les cultures de courgettes en France. Mais il pourrait se répandre également aux cultures de pommes de terre, de tomates, de courgettes, d’aubergines, de melons, de concombres, de poivrons, et de courges.
    Ce virus cause des dommages importants sur les récoltes et les cultures touchées doivent être rapidement arrachées et isolées du reste des cultures pour éviter la propagation du virus.
    L’aspect des feuilles est chlorotique, elles se tordent et s’enroulent sur elles-même. Les courgettes quant à elles, présentent un flétrissement.

    Prévenir l’apparition du ToLCNDV sur les récoltes

    Comme pour tous les virus qui touchent les végétaux, il n’existe pas de traitement curatif. Il faudra alors prévenir son apparition et mettre en place des systèmes de protection pour endiguer la prolifération de l’insecte vecteur.
    Il faudra également isoler rapidement les plants malades pour enrayer la propagation du virus sur le reste des cultures.

    Texte : Leïla Reniaume

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  • Nuisances et dérives de la méthanisation 15/11/2020

    Nuisances et dérives de la filière méthanisation, frondes locales

    https://www.20minutes.fr/planete/2435307-20190128-methanisation-collectif-alerte-derives-filiere-francaise-plein-essor

    20minutes.fr

    Un collectif dénonce les «dérives» d’une méthanisation à marche forcée

    Une unité de méthanisation en Eure-et-Loire. La France compte 647 méthaniseurs aujourd’hui. — GOUPIL RODOLPHE/SIPA

    • Valoriser des déchets, produire une énergie renouvelable, diminuer l’utilisation d’engrais de synthèse, améliorer le revenu des agriculteurs… Voilà toutes les promesses de la méthanisation…
    • Mais alors que la filière prend son essor en France, des voix -de scientifiques, de riverains ou encore d’agriculteurs- s’élèvent pour pointer les dérives d’une méthanisation menée à allure forcée.
    • Au-delà des potentielles nuisances locales, celles des mauvaises odeurs notamment, l’autre écueil à éviter est l’accaparement des terres pour produire de l’énergie au détriment de l’alimentation.

    Petit un, on valorise des déchets organiques. Ceux que produisent une exploitation agricole (lisier, fumier, déchets de cultures), une station d’épuration, une usine agroalimentaire. Petit deux, on produit du biométhane, un gaz non-fossile, injectable directement dans le réseau ou brûlé pour produire de l’électricité et de la chaleur. Petit trois, on récupère en fin de processus des résidus de matières organiques, appelés digestat, qui servent d’engrais. Sur le papier, la méthanisation est la promesse de faire d’une pierre trois coups. Quatre même en ajoutant la possibilité pour l’agriculteur d’accroître ses revenus en vendant du gaz et en réduisant ses achats d’engrais.

    Le nombre de méthaniseurs grimpe en flèche

    En mars 2013, en pleine crise agricole, Stéphane Le Foll, alors ministre de l’Agriculture, fixait le cap de 1.000 méthaniseurs en France en 2020. Une première marche vers l’objectif plus lointain de porter à 10 % en 2030 la part du gaz issue de la méthanisation dans la consommation globale de gaz du pays et même 30 % en 2050.

    Au dernier comptage, en juin dernier, la France comptait 646 installations. Trop juste pour atteindre les 1.000 d’ici un an. Mais l’actuel gouvernement a repris le flambeau, annonçant une série de mesures pour développer la filière en mars dernier. Dans ce contexte, « le nombre de méthaniseurs grimpe en flèche ces dernières années, observe Olivier Dauger, agriculteur et président de l ’association France gaz renouvelables. Rien que dans les Hauts-de-France, ma région, il y a actuellement entre 150 et 180 dossiers en cours d’instruction. »

    Un essor que constatent aussi Daniel Chateigner, professeur de physique à l’université de Caen et Anne Danjou, présidente de « Bien vivre en Anjou ». Mais eux s’en inquiètent et ne manqueront pas de le dire ce lundi, au ministère de la Transition écologique en tant que représentants de collectifs appelant à une méthanisation raisonnée. « Nous ne sommes pas contre la méthanisation mais ses dérives », glissent-ils.

    « Mauvaises odeurs et pollution… »

    Anne Danjou pointe déjà le ballet des camions chargés de déchets organiques qui viennent alimenter les grosses unités de méthanisation. « Celles qui n’ont pas assez des déchets produits alentour pour fonctionner mais doivent aller les chercher parfois à des centaines de kilomètres de là », précise-t-elle. Une grosse installation de méthanisation (unité industrielle) nécessite le passage de dix camions par jour travaillé, évalue l’ADEME qui pourtant minimise au maximum l’impact de l’entreprise. Article sur : l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

    Autre grief : les odeurs pestilentielles que dégagent les unités de méthanisation mal maîtrisées. « Ma maison s’est retrouvée à 400 mètres d’une fosse de 1.000 m² où a longtemps été stocké le digestat liquide, à l’air libre, d’un gros méthaniseur de la région, illustre Anne Danjou. Cela sentait un mélange d’œuf pourri et d’urinoir chargé à ras bord. » Un désagrément décrit aussi par des riverains de méthaniseurs à Onet-l’Eglise en Aveyron, à Hagtemeau dans les Landes, à Feux dans le Cher…

    Ces mauvaises odeurs sont une gêne en soi. « Elles sont aussi le signe que des gaz s’échappent de ces installations, complète Daniel Chateigner. Le principe de la méthanisation est de transformer des déchets organiques en biogaz, composé essentiellement de méthane. Mais le processus génère d’autres gaz, comme le sulfure d’hydrogène (H2S). Il est non seulement toxique mais aussi très corrosif. A force, il peut percer les tubulures d’un méthaniseur et provoquer des fuites de méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le C02. »

    Ne pas jouer sur les peurs ?

    Un autre débat concerne la qualité du digestat destiné à être épandu sur les terres agricoles pour favoriser la croissance des plantes cultivées, en remplacement des engrais minéraux. « Ce digestat est à 80 % liquide, reprend Daniel Chateigner. C’est de l’azote ammoniacal(NH4+) qui a l’inconvénient d’être très sensible au ruissellement. Dès qu’il pleut, il s’en va, avec le risque d’appauvrir les sols et de polluer les eaux. » L’épandage de digestat pose particulièrement question dans le Lot, où il est peu adapté aux sols karstiques, typiques de la région.

    Nicolas Bernet, directeur du Laboratoire de biotechnologie de l’environnement de l’ Inra (Institut national de la recherche agronomique) dit certaines craintes légitimes. Mais il invite à ne pas jouer sur les peurs. « Bien sûr, si on étend des quantités de digestat bien supérieures aux besoins des sols, la question du ruissellement se posera, commence-t-il. Mais elle se pose de la même façon pour tout engrais organique, en particulier ceux d’origine animale comme le lisier.

    Or, ces effluents d’élevage sont le plus souvent aujourd’hui répandus directement sur les terres cultivées après avoir été stockés dans la cour de la ferme. Des gaz à effet de serre s’en échappent et sans aucune valorisation cette fois-ci. »

    Nicolas Bernet comme Olivier Dauger ne nient pas non plus qu’un processus de méthanisation mal maîtrisé puisse rejeter du méthane. « Tout comme le compostage s’il est mal fait », indique le premier. « Et l’agriculteur n’a aucun intérêt à voir du méthane s’échapper dans l’atmosphère plutôt que d’être valorisé en énergie, avance le deuxième. Il perd de l’argent, ce qui est vite préjudiciable au regard du prix d’un méthaniseur. » La production de biogaz est par ailleurs encadrée par une réglementation stricte et le nombre d’accidents à ce jour recensé faible, indique de son côté l’Ademe**.

    « A tout prix éviter le modèle allemand »

    Pas de quoi rassurer Daniel Chateigner ou Anne Danjou, inquiets que l’essor actuel des méthaniseurs entraîne un développement non-maîtrisé de la filière. L’enjeu n’est pas seulement d’éviter les nuisances locales. Il est aussi de s’assurer qu’il y ait suffisamment de déchets organiques pour alimenter ces méthaniseurs.

    « Il faut à tout prix à éviter le modèle allemand, insiste Daniel Chateigner. Le pays a fortement développé la méthanisation au point d’avoir 10.000 unités aujourd’hui. Mais ils sont alimentés avec des cultures dédiées. Du maïs essentiellement. » L’effet pervers est le même que pour les biocarburants : l’accaparement des terres agricoles pour la production d’énergie plutôt que l’alimentation. Près de 7 % de la surface agricole allemande était dédiée à la méthanisation en 2014, indiquait Alternatives économiques en décembre 2017.

    En France, il y a consensus, assure Olivier Dauger. « Personne ne veut suivre le modèle allemand. Les objectifs visés en France avec la méthanisation – les 10 % de 2030 et 30 % de 2050- ont été fixés au regard du gisement potentiel de déchets organiques en France. » C’est l’Ademe qui a fait ce travail, « mais jamais l’agence ne donne le détail des calculs », déplore Daniel Chateigner, loin d’être convaincu par l’estimation.

    Déjà des signes d’accaparement des terres ?

    En décembre dernier, la Confédération Paysanne, syndicat agricole qui milite pour une agriculture paysanne, manifestait dans la Sarthe devant ce qu’elle considère comme un premier signe d’un accaparement des terres pour la méthanisation. « Un silo de maïs à ciel ouvert, entassé là dans l’attente de l’arrivée prochaine d’un méthaniseur dans la région, détaille Laurent Leray, porte-parole du syndidcat. Cela représentait l’équivalent de deux années de récolte de maïs sur environ 80 hectares. C’est autant de maïs qui ne seront pas vendus aux éleveurs pour nourrir leurs animaux. Une insulte au monde paysan après les sécheresses de cet été. »

    *La méthanisation est une technologie basée sur la dégradation par des micro-organismes de la matière organique, en conditions contrôlées et en l’absence d’oxygène, à l’inverse du compostage, en vue de produire du biogaz, appelé méthane.

    ** En tant que mélange potentiellement explosif, le biogaz nécessite des précautions mais peu d’accidents relatifs à son stockage sont survenus en France, précise l’Ademe. De 1992 à 2017, 18 cas d’incendie et 15 cas d’explosion ont été recensés en France par le ministère en charge de l’environnement, avec peu de conséquences pour les populations riveraines et pour l’environnement.

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  • Canard Enchainé : « Fumier de méthanisation » 13/11/2020

    La méthanisation a l’honneur du Canard Enchainé de ce mercredi 4 novembre 2020, où le journal tient à alerter ses lecteurs des risques contenus dans le processus de la méthanisation qui nous est vendue comme une énergie verte et propre pour la planète…

     »  » Fumier de méthaniseur ! Produire électricité et chaleur avec du fumier, ce n’est pas gagné « …

    A lire absolument. En voici deux courts extraits :


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  • Méthaniseur aux Essarts lès Sézanne : Réalité ??? 05/11/2020
    Panneau enregistrement installation d'une unité de méthanisation pour injection de biométhane de capacité 99,8 t/jour
    Route du Chatelot à La Noue et derrière Petite Forêt

    Suite à notre annonce de la construction évoquée d’un méthaniseur dans notre commune, et la pétition signée par un très grand nombre des habitants, plus aucune information ni par les agriculteurs au cœur du projet ni par nos élus locaux, questionnés sur le sujet.

    Et pourtant, comme on le pressentait, le projet continuait dans le silence …

    Un dossier a été déposé en préfecture le 23 10 2020 et un panneau a été placé sur le lieu prévu, le long de la Petite Forêt, et sur la route allant du Châtelot à La Noue.

    L’urgence est enclenchée car les dossiers vont encore plus vite que pour étudier un projet éolien.

    Il est urgent de vous manifester auprès de nous (onglet commentaire ou contact ci-dessus). Seuls, nous ne pourrons rien…Tous ensemble, nous pourrons faire entendre notre voix à l’administration.

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  • Attention aux pubs vertes ! 17/10/2020

    Tous les coups ne sont pas permis dans ce thème et le JDP y veille

    Avis publié le 14 août 2020
    FRANCE ENERGIE EOLIENNE – 664/20Plainte fondée

    Le Jury de Déontologie Publicitaire,

    • Après examen des éléments constituant le dossier de plainte,
    • les personnes intéressées ayant été invitées à faire valoir leurs observations,
    • après avoir entendu la représentante de la société France Energie Eolienne lors d’une séance tenue sous la forme d’une visioconférence,
    • et après en avoir débattu,

    rend l’avis suivant :

    1. La plainte

    Le Jury de Déontologie Publicitaire a été saisi, le 13 mai 2020, d’une plainte émanant d’un particulier, afin qu’il se prononce sur la conformité aux règles déontologiques en vigueur d’une publication diffusée sur le réseau social de l’association France Energie Eolienne (FFE), pour promouvoir l’énergie éolienne.

    La publication en cause montre plusieurs paysages sur lesquels sont installées des éoliennes. Ces images sont accompagnées des textes « L’énergie éolienne : pour alimenter l’Europe aujourd’hui … et demain », « nous apportons de l’électricité propre, sûre et renouvelable à tous ceux qui en ont besoin en ces temps difficiles ».

    2. Les arguments échangés

    Selon le plaignant, la FEE affirme que l’électricité est propre, alors qu’aucune électricité ne peut être « propre ». En effet, la fabrication d’éoliennes nécessite des matériaux composites pour la fabrication des pales, des métaux pour le mât et l’armature métallique du béton armé du socle. Or les industries cimentières sont un des premiers émetteurs de gaz à effet de serre (points 7.1 et 7.2 notamment et article 5 du Code ICC), ce qui résulte notamment des évaluations du GIEC.

    D’autre part, le plaignant soutient que recyclage des éoliennes pose divers problèmes : les pales ne sont pas recyclables, ou extrêmement mal, conduisant à leur enfouissement en l’état ou à leur valorisation énergétique dans des centrales thermiques, en les faisant brûler….

    3. L’analyse du Jury

    Le Jury rappelle qu’aux termes des dispositions de la Recommandation « Développement durable » de l’ARPP :

    « 1.1. La publicité ne doit pas induire en erreur le public sur la réalité des actions de l’annonceur ni sur les propriétés de ses produits en matière de développement durable (…) »;

    «2.1. Le message publicitaire doit exprimer avec justesse l’action de l’annonceur ou les propriétés de ses produits, en adéquation avec les éléments justificatifs dont il dispose. / La réalité de ces actions ou propriétés peut s’apprécier au regard des différents piliers du développement durable, des différents types d’impacts possibles et des différentes étapes de la vie du produit. »

    « 2.2 Le message publicitaire doit être proportionné à l’ampleur des actions menées par l’annonceur en matière de développement durable ainsi qu’aux propriétés du produit dont il fait la promotion. »

    « 2.3 En particulier :

    a/ L’argument publicitaire ne doit pas porter sur plus de piliers du développement durable, plus d’étapes du cycle de vie ou plus d’impacts qu’il ne peut être justifié.

    b/ Le message publicitaire ne saurait suggérer indûment une absence totale d’impact négatif. »

    Le Jury en déduit qu’en employant une formule qui suggère une absence totale d’effets négatifs en termes de pollution (« propre ») et de sécurité en général (« sûre »), le film publicitaire, qui n’exprime pas avec justesse les conséquences de la production d’énergie éolienne, est de nature à induire en erreur le public sur la réalité écologique des actions de l’annonceur.

    En conséquence de ce qui précède, le Jury est d’avis que la publicité en cause méconnaît les points précités de la Recommandation « Développement durable » de l’ARPP.

    Avis adopté le 3 juillet 2020 par Mme Gargoullaud, Vice-Présidente, substituant la présidente empêchée, Mmes Drecq et Lenain, MM. Depincé, Lacan, Leers et Lucas-Boursier.

    https://www.jdp-pub.org/avis/france-energie-eolienne-internet-plainte-fondee/?fbclid=IwAR03HA5XtZWjQfrD4Qy52I0Vx2okXu5ugZdEsMs_sj6MmW6wonhUlNKR8C0

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  • Alerte Pollution dans digestat, odeurs,… 14/10/2020

    France Info lance un cri d’alarme sur les risques des méthaniseurs.

    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/alertepollution-les-methaniseurs-qui-fabriquent-du-biogaz-avec-des-dechets-sont-ils-vraiment-ecologiques_3722153.html

    On hésite entre fumier et marécage. Sur la petite route qui longe le méthaniseur d’Etreville (Eure), installé au bord de l’autoroute A13, le vent charrie des effluves difficiles à définir. Plus expert, Philippe Cordier, un apiculteur voisin, tente un diagnostic : « Aujourd’hui, c’est plutôt égout. Ça ne sent pas trop la merde ! » Claude Gence, président de l’Association pour une méthanisation raisonnée en Roumois, ironise : « J’appelle ça le bol d’odeur Agri-Energie. C’est un vrai label, mais Hermès ne veut pas le racheter pour ses parfums. » A leurs côtés, Gérard Le Villain, un éleveur bovin, est plus concis : « C’est désagréable et fort. » Ce mauvais fumet n’est que la partie la plus flagrante des nuisances et pollutions provoquées par cette installation qui produit du gaz à partir de déchets agricoles et industriels. « Je suis pour la méthanisation quand c’est bien fait, mais là… » confie Gérard Le Villain. Excédé, il a décidé, comme Philippe Cordier, de contacter franceinfo

    Ils ne sont pas les seuls. A mesure que cette technologie se développe, les mécontentements se multiplient. Dans le Lot, Jacky nous a écrit pour signaler le méthaniseur de Gramat. « C’est bien de mettre en place des énergies nouvelles pour lutter contre la pollution, mais en s’intéressant au projet, on a vu que tout n’était pas rose« , remarque-t-il. A Ombrée d’Anjou (Maine-et-Loire), Anne décrit des odeurs « à gerber », qui « rentrent sous la porte et par la cheminée ». Dans le Cher, Thierry, voisin du site de Plaimpied-Givaudins, peste contre « le développement de cette filière, constituée de gros céréaliers déjà pollueurs aux phytosanitaires et qui fait ce qu’elle veut« . Dans le Cantal, Anthony nous envoie la photo d’une eau de source marron chocolat en aval d’une installation de Sainte-Eulalie.

    Quand je vois des choses comme ça qui passent pour de l’écologie, ça me rend dingue !

    Sur le papier, la méthanisation coche toutes les cases de l’énergie renouvelable du futur. Comme l’explique l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe), le procédé permet « de produire un biogaz issu de la fermentation des déchets, des effluents d’élevages, des résidus de culture ». … « C’est un super outil pour l’agriculture et l’énergie de demain. Cela permet de valoriser des choses dont on ne sait pas quoi faire », vante Grégory Vrignaud, dirigeant d’ACE méthanisation, une société de conseil du secteur. Au 1er janvier 2019, il y avait 710 unités de méthanisation en France, selon l’Ademe. Un développement soutenu par l’Etat, qui y voit un moyen de réduire la consommation d’énergie fossile et les émissions de gaz à effet de serre. Les chiffres (non-exhaustifs) du Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée, que nous avons compilé sur cette carte, font état d’au moins un millier d’installations en service ou en projet.

    Dans la pratique, le bénéfice environnemental est contesté par les riverains et les associations. Il y a d’abord ce ballet de camions, estimé par l’ADEME à 10 camions parfois venus de loin. A Etreville, une voisine nous a raconté avoir aidé un chauffeur perdu qui arrivait de l’Aveyron, à des centaines de kilomètres du méthaniseur. Mais ce qui inquiète le plus les habitants du coin est beaucoup plus petit qu’un poids-lourd. Dans un champs de la Haye-Aubrée, où du digestat a été épandu mi-octobre, Claude Gence pointe du doigt, depuis la route, une petite tache bleue. « Vous voyez, ça, c’est pas de la matière végétale », peste-t-il en désignant d’autres morceaux de plastique semés entre les herbes. Une maigre récolte comparée à la moisson réalisée en 2017, comme le montre cette photo prise par un de nos témoins :

    Début 2017, l'Association pour une méthanisation raisonnée en Roumois a photographié des déchets plastiques dans un champ après épandage. (DR)
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  • Anjou, méthaniseur et conséquences 14/10/2020

    Un collectif pour la méthanisation raisonnée nous donne de précieuses indications sur les conséquences possibles de ces installations nouvelles; réclamées par la PPE d’avril dernier. A méditer !

    https://www.20minutes.fr/planete/2435307-20190128-methanisation-collectif-alerte-derives-filiere-francaise-plein-essor

    • Valoriser des déchets, produire une énergie renouvelable, diminuer l’utilisation d’engrais de synthèse, améliorer le revenu des agriculteurs… Voilà toutes les promesses de la méthanisation…
    • Mais alors que la filière prend son essor en France, des voix -de scientifiques, de riverains ou encore d’agriculteurs- s’élèvent pour pointer les dérives d’une méthanisation menée à allure forcée.
    • Au-delà des potentielles nuisances locales, celles des mauvaises odeurs notamment, l’autre écueil à éviter est l’accaparement des terres pour produire de l’énergie au détriment de l’alimentation.

    Petit un, on valorise des déchets organiques. Ceux que produisent une exploitation agricole (lisier, fumier, déchets de cultures), une station d’épuration, une usine agroalimentaire. Petit deux, on produit du biométhane, un gaz non-fossile, injectable directement dans le réseau ou brûlé pour produire de l’électricité et de la chaleur. Petit trois, on récupère en fin de processus des résidus de matières organiques, appelés digestat, qui servent d’engrais. Sur le papier, la méthanisation est la promesse de faire d’une pierre trois coups. Quatre même en ajoutant la possibilité pour l’agriculteur d’accroître ses revenus en vendant du gaz et en réduisant ses achats d’engrais.

    Le nombre de méthaniseurs grimpe en flèche

    En mars 2013, en pleine crise agricole, Stéphane Le Foll, alors ministre de l’Agriculture, fixait le cap de 1.000 méthaniseurs en France en 2020. Une première marche vers l’objectif plus lointain de porter à 10 % en 2030 la part du gaz issue de la méthanisation dans la consommation globale de gaz du pays et même 30 % en 2050.

    Au dernier comptage, en juin dernier, la France comptait 646 installations. Trop juste pour atteindre les 1.000 d’ici un an. Mais l’actuel gouvernement a repris le flambeau, annonçant une série de mesures pour développer la filière en mars dernier. Dans ce contexte, « le nombre de méthaniseurs grimpe en flèche ces dernières années, observe Olivier Dauger, agriculteur et président de l ’association France gaz renouvelables. Rien que dans les Hauts-de-France, ma région, il y a actuellement entre 150 et 180 dossiers en cours d’instruction. »

    Un essor que constatent aussi Daniel Chateigner, professeur de physique à l’université de Caen et Anne Danjou, présidente de « Bien vivre en Anjou ». Mais eux s’en inquiètent et ne manqueront pas de le dire ce lundi, au ministère de la Transition écologique en tant que représentants de collectifs appelant à une méthanisation raisonnée. « Nous ne sommes pas contre la méthanisation mais ses dérives », glissent-ils.

    « Mauvaises odeurs et pollution… »

    Anne Danjou pointe déjà le ballet des camions chargés de déchets organiques qui viennent alimenter les grosses unités de méthanisation. « Celles qui n’ont pas assez des déchets produits alentour pour fonctionner mais doivent aller les chercher parfois à des centaines de kilomètres de là », précise-t-elle. Une grosse installation de méthanisation (unité industrielle) nécessite le passage de dix camions par jour travaillé, évalue l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Autre grief : les odeurs pestilentielles que dégagent les unités de méthanisation mal maîtrisées. « Ma maison s’est retrouvée à 400 mètres d’une fosse de 1.000 m² où a longtemps été stocké le digestat liquide, à l’air libre, d’un gros méthaniseur de la région, illustre Anne Danjou. Cela sentait un mélange d’œuf pourri et d’urinoir chargé à ras bord. » Un désagrément décrit aussi par des riverains de méthaniseurs à Onet-l’Eglise en Aveyron, à Hagtemeau dans les Landes, à Feux dans le Cher…

    Ces mauvaises odeurs sont une gêne en soi. « Elles sont aussi le signe que des gaz s’échappent de ces installations, complète Daniel Chateigner. Le principe de la méthanisation est de transformer des déchets organiques en biogaz, composé essentiellement de méthane. Mais le processus génère d’autres gaz, comme le sulfure d’hydrogène (H2S). Il est non seulement toxique mais aussi très corrosif. A force, il peut percer les tubulures d’un méthaniseur et provoquer des fuites de méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le C02. »

    Ne pas jouer sur les peurs ?

    Un autre débat concerne la qualité du digestat destiné à être épandu sur les terres agricoles pour favoriser la croissance des plantes cultivées, en remplacement des engrais minéraux. « Ce digestat est à 80 % liquide, reprend Daniel Chateigner. C’est de l’azote ammoniacal (NH4+) qui a l’inconvénient d’être très sensible au ruissellement. Dès qu’il pleut, il s’en va, avec le risque d’appauvrir les sols et de polluer les eaux. » L’épandage de digestat pose particulièrement question dans le Lot, où il est peu adapté aux sols karstiques, typiques de la région.

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  • Des odeurs pour les voisins, témoignages 14/10/2020

    On nous a dit que cela ne sentirait rien …

    https://www.francebleu.fr/infos/societe/l-usine-de-methanisation-degage-de-fortes-odeurs-a-escrennes-les-habitants-se-mobilisent-1563210176

    L’usine de méthanisation dégage de fortes odeurs à Escrennes, les habitants se mobilisent

    A Escrennes, près de Pithiviers, l’usine de méthanisation émet de fortes odeurs nauséabondes. Elle a été inaugurée en novembre 2018 en présence du ministre de la transition écologique, François de Rugy. Une usine « zéro odeur » est alors promise aux habitants. De quoi nourrir maintenant la colère d’habitants du village qui interpellent la mairie et l’usine.

    Près de l'usine de méthanisation, une banderole s'affiche devant la maison la plus proche du site.
    Près de l’usine de méthanisation, une banderole s’affiche devant la maison la plus proche du site. – DR

    Moins d’un an plus tard, c’est un constat d’échec qui est dressé par les habitants. Jean-Marie Desgrolard habite à 800 mètres de l’usine, et sent parfois de fortes odeurs chez lui. « Il peut arriver que je ne puisse pas sortir dans mon jardin, en fonction de la direction du vent, dénonce-t-il. A un moment donné, on n’en peut plus. Et tout cela est accompagné d’une certaine indifférence, _aucune solution n’est proposée pour pallier à cette situation_. » Il cible notamment des camions qui arrivent non-bâchés à l’usine, alors que les règlements l’imposent. 

    Cette usine a détruit ma vie, enchaine Vera, une habitante :

    Mais les soucis peuvent également être médicaux. Dans leur domicile, situés à une cinquantaine de mètres seulement de l’usine, Stevo et Vera Cestic souffrent. « J’ai les yeux qui pleurent, le nez qui coule, la gorge qui me fait mal et qui pique, souffle Vera. Cette usine a détruit ma vie. » Son mari détaille : « Je ne peux pas faire une grillade dans le jardin, on ne peut pas inviter des amis, et _ça attire un nombre de mouches incroyable_. » 

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  • L’imposture éolienne 11/10/2020

    Document très intéressant et complet sur le monde de l’éolien.

    Seule remarque, si je peux me permettre, c’est que les chiffres du début sont à remettre à jour mais tout le reste est encore très véridique.

    Cliquez sur chaque image pour faire avancer…

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  • La filière Eolienne française se dit « exemplaire » 06/10/2020

    Merci à connaissancedesenergies.org de nous révéler la satisfaction de France Énergie Éolienne (FEE ) en 2019 et au 1er semestre 2020, qui a publié ce 22 septembre son Observatoire annuel de l’éolien et qui appelle les pouvoirs publics à « concrétiser » les annonces concernant ce secteur.

    La Marne est ravie de cette première place puisque, avec l’Aube et la Haute-M arne, elle possède la très grande majorité des éoliennes de la région Grand-Est.

    Parc éolien installé et objectifs de développement :

    Au 30 juin 2020, la puissance du parc éolien français en service s’élevait à 17,13 GW selon les dernières données de FEE. Près de la moitié de ces capacités sont situées dans seulement 2 régions : les Hauts-de-France et le Grand Est. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) publiée en avril 2020 fixe pour objectif que les capacités éoliennes installées en France (terrestres et offshore cumulées) augmentent de 55% d’ici à fin 2023 par rapport à fin juin 2020.

    Pour les installations terrestres, l’atteinte de « l’option haute » fixée pour fin 2028 revient en particulier à devoir raccorder au réseau 2 000 MW par an (contre 1 337 MW en 2019), souligne France Énergie Éolienne. En matière d’éolien offshore, la France « compte 7 projets lauréats de parcs en cours de développement et 4 projets pilotes flottants », rappelle FEE (les premiers chantiers ont démarré en 2019).

    Pour ceux qui ne savaient pas encore qui tirait les manettes de la politique énergétique du Pays, observez bien la proposition de Wind deal, « le marché du vent » fait par la FFE dans son texte.

    Selon France Energie Eolienne, le « cap » de la PPE ne sera toutefois atteint « que si certains freins structurels sont levés », à commencer par « la libération d’espace de développement » : près de 47% du territoire national est aujourd’hui « interdit à l’éolien », déplore Nicolas Wolff, président de FEE. L’association propose ainsi un « wind deal » pour soutenir l’activité de la filière, en facilitant notamment « le renouvellement des parcs éoliens et en assouplissant les contraintes spatiales pour atteindre les objectifs de la PPE ».

    L’éolien face à la crise sanitaire

    Sans surprise, France Énergie Éolienne annonce que « la crise sanitaire et ses impacts économiques vont engendrer des retards dans la mise en service des nouveaux projets » éoliens. L’association souligne toutefois la « résilience » de la filière depuis le début de la crise sanitaire et en particulier durant la période de confinement (17 mars au 11 mai 2020) au cours de laquelle elle a « assuré une continuité de ses opérations » (tout en profitant de l’injection prioritaire sur le réseau de la production renouvelable). Au mois de mai 2020, l’éolien a produit en France 15% d’électricité en plus qu’en mai 2019, précise FEE.

    Méfions-nous de ces annonces trompeuses comme la preuve ci-dessous qui se trouve sur le site de RTE :

    Mais attention, FFE oublie que par moment l’éolien en mai 2020 atteignait 1%

    https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere#

    Pour rappel, la production éolienne française avait atteint 34,1 TWh en 2019 (soit 6,3% du mix électrique en France métropolitaine), consolidant ainsi sa place de principale filière renouvelable après l’hydroélectricité.

     Si la phase d’exploitation des parcs éoliens a été « peu impactée » par la crise, il en va autrement pour les projets à l’étude et chantiers en cours, notamment en raison de « la suspension puis la reprise progressive du dialogue avec les élus et autres parties prenantes locales ». FEE rappelle que la réalisation d’un projet éolien (de l’analyse de préfaisabilité jusqu’à son exploitation) « prend en moyenne 6 à 8 ans ».

    Éolien de « grande hauteur » et hausse du nombre d’emplois

    Il est notamment indiqué que « la puissance unitaire des éoliennes installées en France en 2019 est parmi les plus faibles du continent européen alors que c’est la France qui a installé le plus grand nombre d’éoliennes en 2019 »

    Et quel est l’avis des futurs riverains ?

    (FEE mentionne toutefois l’arrivée progressive de l’éolien de « grande hauteur » en France, à l’image des parcs de Chamole dans le Jura et Massay dans le Cher).

    La filière éolienne française revendique plus de 20 200 emplois en France à fin 2019 (soit 2 000 de plus qu’à fin 2018). Un total qui pourrait s’élever d’ici 2028, éolien terrestre et en mer confondus, à « près de 50 000 emplois en France » selon Nicolas Wolff. La croissance de l’emploi est en particulier tirée par l’éolien en mer, l’année 2020 « marquant la structuration de la filière et le début de plusieurs chantiers (Saint-Nazaire et Fécamp) ».

    https://www.connaissancedesenergies.org/la-filiere-eolienne-francaise-se-dit-exemplaire-au-coeur-de-la-crise-200922

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  • L’UNION du 21 09 2020 : la saturation des éoliennes. 06/10/2020

    Un appel à moratoire lancé par les présidents d’associations de défense de l’Environnement Marnais est sans doute ce qui a poussé le journal l’UNION à faire plusieurs articles sur l’éolien dans la Marne et particulièrement celui du 21 septembre où le sujet occupait les pages 1 (« Eoliennes jusqu’à saturation »), 2 (le ras-le-bol se généralise) et 3 avec l’engagement de Monsieur le Président du département de la Marne, Christian Bruyen qui disait pour la première fois : « Je souscris aux objectifs de la loi énergie-climat. Après, la Marne a fait sa part, chacun doit prendre la sienne, tonne Christian Bruyen. Dans les villes, on veut de l’électricité verte. Que leurs habitants viennent voir comment elle est produite à la campagne, réclame Christian Bruyen ».

    Cela prouve que la révolte qui gronde devient enfin audible mais, hélas, vous savez qu’aux 98 éoliennes déjà construites autour de Sézanne, vont s’ajouter 160 éoliennes en projet. Il est à noter que, ces derniers jours, les projets sont déposés d’urgence en Préfecture par les promoteurs ! Seraient-ils inquiets du vent qui tourne ?

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  • Méthanisation pas si verte ! 02/10/2020

    Bel article de Contrepoints qui s’interroge sur le principe de la méthanisation. La méthanisation est-elle si verte qu’on veut le dire ?

    La méthanisation : le vert polluant

    Beaucoup de projets verts souffrent, comme la méthanisation, d’une absence d’analyse en profondeur des ressources nécessaires et de leur véritable impact sur l’environnement.

    Par Michel Negynas.

    La presse s’est fait (un peu) l’écho d’une pollution bretonne, un méthaniseur ayant versé des saletés ammoniacales dans une petite rivière, privant 50 agglomérations et 180 000 personnes d’eau potable le lundi 17 août.

    La population n’a été alertée que deux jours plus tard ! Les autorités espéraient ne pas avoir à communiquer sur le sujet, car un méthaniseur, normalement, c’est « écologique », non ?

    Nous n’avons pas l’intention de jeter l’opprobre sur les exploitants, un incident, ça peut arriver. Ils seront jugés sur leurs réactions, pour éviter que cela ne se reproduise.

    Mais cet évènement permet de revenir sur la question des « énergies vertes », de « l’économie circulaire », de la « taxinomie des activités », et autres concepts détournés ou mal compris, ou mal définis, de l’écologisme politique.

    L’ambiguïté de la méthanisation

    Les déchets organiques dégagent du méthane en pourrissant. L’idée de favoriser ce processus pour obtenir de l’énergie est séduisante. Mais comme pour presque tous les dadas écologistes, il y a des effets pervers, et à y regarder de plus près, la méchante réalité a tendance à briser les rêves.

    Qu’est ce que la méthanisation ? 

    Lorsqu’on voit une installation en milieu agricole, cela parait rustique. En réalité, c’est un procédé complexe qui consiste à transformer des matières organiques sous l’action de bactéries, en absence d’oxygène.

    Pour cela, il faut chauffer à 40 degrés environ. On obtient au final du gaz méthane plus ou moins pur et un liquide appelé digestat, riche en azote. L’installation n’a rien de bucolique : il faut des pompes, des cuves, du chauffage, des capteurs, de l’informatique… et en général une station de production d’électricité en cogénération pour valoriser le gaz.

    C’est une véritable usine de biochimie.

    Certains pays ont amplement développé cette technique : la Suisse, l’Autriche et surtout l’Allemagne qui n’a pas moins de 9000 unités, agricoles pour la plupart. La production est subventionnée, en particulier  via l’énergie électrique produite à partir de biogaz. L’électricité produite est en effet 3 à 4 fois plus chère que le prix de marché.

    Mais depuis 2017, avec des subventions moins généreuses et les plaintes de la population, il n’y a pratiquement plus de nouvelles installations.

    La méthanisation est l’élément central des scenarii énergétiques comme Negawatt, soutenus par Greenpeace, le syndicat européen des énergies renouvelables, et plus ou moins ouvertement, par l’ex ADEME, maintenant Agence de la transition écologique.

    En effet, le bouclage entre production et consommation (au préalable « réduite » de moitié par la « sobriété heureuse ») se fait en brûlant tout ce qu’on peut de biomasse et en compensant l’intermittence des éoliennes et du solaire par du biogaz et par un stockage via de l’hydrogène, retransformé soit en électricité, soit en méthane par un improbable process de méthanation c’est-à-dire de fabrication de méthane à partir de l’hydrogène et du CO2 des centrales à biogaz. C’est-à-dire une usine chimique encore plus complexe que la méthanisation.

    Mais il y a quelques problèmes.

    • La multiplication de petites unités gérées par des agriculteurs qui ne sont pas des industriels, conduit à de nombreux incidents qui commencent à indisposer les riverains.
    • Les digestats, présentés comme des fertilisants remplaçant des produits minéraux apportant de l’azote, sont controversés parmi les agriculteurs. Ils n’apportent pas de carbone (évidemment, puisque celui-ci est dans le méthane) contrairement aux amendements organiques traditionnels et sont susceptibles de contenir des substances indésirables. En outre, on a déjà trop d’azote dans les zones d’élevage…
    • La rentabilité, même après subvention, n’est assurée que pour un rendement correct et une taille suffisante. Les agriculteurs allemands résolvent le problème en méthanisant du maïs : 49 % des entrants en poids, 76 % en contenu énergétique ! Les effluents agricoles représentent eux 44 % du volume, mais seulement 15 % du contenu énergétique ! Ainsi, pour fabriquer du gaz et de l’électricité, on laisse pourrir de la nourriture. Et on nous parle de gaspillage alimentaire !
    • Avec la méthanisation, en plus de leurs panneaux solaires, beaucoup d’agriculteurs allemands sont des producteurs d’énergie avant d’être des producteurs de nourriture. C’est une façon de détourner la PAC, et cela risque aussi de fausser les prix de marchés agricoles.

    On voit bien que loin des rêves écologiques, cette stratégie énergétique est adaptée à une culture intensive industrielle et parsème le territoire de mini usines chimiques.

    D’ailleurs, de nombreux organes écologistes sont opposés à la méthanisation.

    Le vert n’est peut-être pas là où on le croit

    Beaucoup de projets verts souffrent, comme la méthanisation, ou pire la méthanation, d’une absence d’analyse en profondeur des ressources nécessaires et de leur véritable impact sur l’environnement. Par exemple :

    • La voiture électrique, avec le problème de la fabrication et du recyclage des batteries…
    • Les éoliennes, grosses consommatrices de béton, de cuivre, de terres rares, de composites au carbone …
    • Les panneaux solaires, nécessitant une industrie lourde, des millions de tonnes de minerais…
    • L’agriculture bio, nécessitant plus de travail mécanique, donc plus d’énergie…
    • La consigne des bouteilles, qui mobilise du transport de contenants vides…

    C’est pourquoi la « taxinomie » de l’Union européenne, c’est-à-dire le classement et l’orientation des investissements par ordre de « vertitude », selon des critères politiques et émotionnels, est un projet extrêmement dangereux pour le développement des activités en Europe, et probablement même contre-productif vis-à-vis de la protection de l’environnement.

    Rien n’est vert a priori, tout peut être vert si l’impact sur l’environnement est étudié et minimisé.

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  • L’Union du 4 9 2020 : appel à moratoire sur l’éolien ! 05/09/2020
    Article du 4/9/2020, Thomas Crouzet

    Le vendredi 4 septembre, le journal a publié un article sur l’action collective auprès des élus, afin de réclamer en urgence un moratoire sur l’éolien dans la région autour de Sézanne.

    C Lecomte, Président de PPE51, M Schnell, président d’ADENOS, accompagné d’autres actifs comme de D Dorey, et aussi avec F Tétreau Président de Protégeons Champguyon, en téléconférence ont été interviewés jeudi à Sézanne, suite au bruit que provoquait cet envoi.

    Le sujet, annoncé en première page du journal, portait sur l’action commune aux huit associations d’interpeler le Préfet, les Sous-Préfets, les Présidents du département ou de la région, les Maires … a exigé un moratoire à l’implantation de parcs éoliens dans le Sud-Ouest Marnais.

    On attend que les personnalités du département se déclarent sur le sujet. Veulent-ils voir la Marne sinistrée, repoussant les diverses tentatives envers les touristes, risquant de mettre en péril la Charte UNESCO ?

    https://abonne.lunion.fr/id187490/article/2020-09-03/huit-associations-interpellent-les-elus-du-sud-ouest-marnais-sur-leolien

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  • Lettre aux maires de la Marne (FED) 04/09/2020

    Les Présidents des Associations de Défense de l’Environnement du Sud-Ouest-Marnais,

    à

    Messieurs les Présidents de la CCSSOM et de la CCBC,

    Mesdames, Messieurs les Maires,

    Mesdames, Messieurs les Conseillers municipaux

    Par la diffusion de la lettre de la FED (Fédération Environnement Durable), jointe à cet envoi, nous tenons à manifester notre adhésion et notre totale solidarité avec cette fédération qui regroupe plus de 1000 associations sur toute la France. Ces associations, comme les nôtres, militent pour la sauvegarde de l’environnement des campagnes, ce qui est particulièrement nécessaire et urgent dans le Sud-Ouest Marnais. 

    Nos associations, comme l’exprime la FED, dénoncent des éoliennes de plus en plus hautes et visuellement impactantes, avec un rendement toujours aussi marginal et aléatoire, et préjudiciables à la santé humaine et animale ainsi qu’à la biodiversité en générale. Toutes ces installations sont autorisées dans une stratégie totalement illusoire comme le résume si parfaitement le rapport de Julien AUBERT, Président de la commission d’enquête parlementaire en juillet 2019. Ce rapport a mis en évidence que le programme éolien français est en totale discordance avec les engagements initiaux car il conduit en fait à une électricité beaucoup plus carbonée au lieu de réduire la production française de CO2, gaz à effet de serre de référence.

    Merci de lire attentivement le document joint.

    Soyez assuré(e)s, Mesdames et Messieurs, de notre sincère considération.

    Association ADENOS, Les Essarts les Sézanne, Président M Schnell

    Association APENC51, Neuvy, Président S Dubois

    Association ASERC51, Charleville, Président G Dumontel

    Association ASPE, Nesle la Reposte, Présidente Elisabeth Van Mechelen

    Association PAYS D’EPERNAY ET SON PATRIMOINE, Président R Skonieczny

    Association PPE51, Sézanne, Président C Lecomte

    Association PROTEGEONS CHAMPGUYON, Champguyon, Président F Tétreau

    Association QUI SEME LE VENT, Le Thoult-Trosnay, Président F Charpentier

    Texte de la FED :

    LETTRE D’INFORMATION DE LA FED AUX MAIRES

    Par Jean-Louis Butré, président de la FED (21 juin 2020)

    Attention !

    Vous allez être prospecté par des promoteurs éoliens.

    Ce que vous devez savoir :


    Les promoteurs éoliens ne mentent pas, mais ils ne disent pas toute la vérité :

    Ils disent que l’éolien va rapporter de l’argent à votre commune.

    Ils ne disent pas que cet argent c’est de la fiscalité, que vous ne maitrisez ni sa répartition, ni le taux ni l’assiette de calcul, et que avec les années ces recettes sont appelées à être diluées, voir disparaitre[1]. La seule chose qui restera, ce sont les nuisances.

    Ils disent que c’est « écologique », que c’est la transition énergétique, et que cela va remplacer les centrales thermiques et nucléaires.

    Ils ne disent pas que par son intermittence et ses faibles performances l’éolien ne permet pas de supplanter les énergies pilotables et fiables (hydraulique, thermique et nucléaire)

    Ils disent que l’éolien va diminuer les émissions de Gaz à effet de serre

    Ils ne disent pas que l’éolien ne permet pas de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Ce fait est scientifiquement avéré et a été démontré par une commission parlementaire [2].

    Ils disent que 50.000€ sont provisionnés pour financer le démantèlement.         

    Ils ne disent pas qui financera les 350.000€ restants (cf le devis fourni par la préfecture de l’Aisne [3])

    Ils ne disent pas que rien n’est prévu pour le socle en béton ferraillé.

    Ils ne disent pas que les pales sont enfouies en décharges.

    Et plus encore…

    Ils disent que l’éolien c’est l’avenir.

    Ils ne disent pas que la proposition de loi 2571 demande un moratoire sur tous nouveaux projets.


    Ils disent que,
    selon leur sondage, les éoliennes sont acceptées par 75% des riverains.

    Ils ne disent pas que, selon les chiffres des préfectures, 70% des projets sont contestés devant les tribunaux.

    Ils ne disent pas que certaines communes utilisent la fiscalité éolienne pour financer des recours aux tribunaux CONTRE la prolifération de ces machines.


    Ils disent qu’il
    n’y a aucun risque sanitaire pour les riverains.
    Ils ne disent pas que
    des centaines de vaches sont mortes dans des dizaines d’élevages en France [4] et que la corrélation avec la présence de ces machines a été démontrée.

    Il y a ce que disent les promoteurs, et il y a ce que dit la science, les faits…

    Et les faits ce sont des centaines d’associations, mais aussi des communes, des maires, qui se débattent devant les autorités et devant les tribunaux pour se débarrasser de ces envahisseurs à qui ils ont imprudemment ouvert la porte [5].

    Prendrez-vous ces risques ?

    [1] http://oise.pcf.fr/45428

    [2] http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_fin/l15b1990-a18_rapport-fond

    [3] http://www.aisne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Installations-classees-pour-la-protection-de-l-environnement/Autorisation-environnementale/Tableau-ICPE-Annee-2018/Devis-demantelement-Eolienne-E10

    [4] http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/sante-animale/article/un-champ-d-eoliennes-met-a-mal-notre-sante-et-celle-de-notre-troupeau-1184-147371.html

    [5] https://premium.courrier-picard.fr/id64368/article/2020-01-24/eoliennes-de-douilly-et-matigny-les-neuf-indesirables

    Éoliennes : une catastrophe économique qui ruine les consommateurs :

    Depuis quatre mois, l’éolien a coûté plus d’un milliard d’euros aux français.

    Le scandale des tarifs garantis aux promoteurs éoliens conduit EDF depuis 4 mois à brader sur le marché spot l’électricité éolienne invendable.
    Des milliers de citoyens de toutes nos régions adressent à Monsieur Emmanuel Macron, à Monsieur Edouard-Philippe, et à Madame Élisabeth Borne, Ministre de la transition écologique et solidaire une pétition intitulée : L’éolien industriel accapare l’argent de la Santé ! Halte au scandale !


    Démantèlement : 2500 tonnes de béton et d’acier à jamais dans le sol à la charge de la collectivité

    Nuisances : Éoliennes : une catastrophe économique qui ruine les consommateurs ET qui rend malade certains riverains.

    Nous ajoutons à cette lettre de la FED le lien suivant vers le blog intéressant du collectif « Énergie Vérité » :

    Où va l’argent des éoliennes ?
    Les milliards volés de l’éolien : découvrez notre enquête  Un collectif d’experts et d’acteurs d’horizons économiques et politiques variés, désireux de participer au débat sur l’énergie en France et de démystifier certaines idées reçues https://www.energieverite.com/blog Il est temps de donner la parole à ceux qui connaissent techniquement et économiquement le sujet de l’énergie.
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  • Enquête publique Pierre-Morains 03/09/2020

    Roman SKONIECZNY, habitant de Val des Marais vient de nous signaler l’ouverture d’une Enquête Publique à Pierre-Morains tout près de chez lui.

    C’est un projet de 9 éoliennes et 3 postes de livraison entre Pierre-Morains et Clamanges.

    Il est situé à 1,5 km du Mont Aimé et 4 km de la Côte des Blancs et 600 m des Marais de St Gond, zone Natura 2000.

    Ce projet fera fuir les touristes et risque de mettre en péril la Charte Unesco pour la Champagne.

    La MRAe, Mission régionale d’autorité environnementale Grand Est, elle-même, est contre le projet pour la deuxième fois (texte joint pour plus d’informations). « En conclusion, l’Ae confirme qu’au regard de son positionnement actuel, le projet n’est pas compatible avec son  environnement. Elle estime qu’il convient d’interrompre le développement de parcs éoliens dans ce secteur. Leur multiplication aurait un impact désastreux sur la préservation de la valeur universelle du bien UNESCO dont l’État est le garant« .

    Pour accéder au dossier : www.marne.gouv.fr

    Pour écrire au commissaire enquêteur MR Claude VIGNON, envoyer un mail à :

    ddt-seepr-icpe @ marne. gouv.fr

    Ou rendez-vous aux permanences en mairies :

    •  lundi 17 août 2020 à la mairie de Pierre-Morains, de 9h00 à 12h00
    • jeudi 27 août 2020 à la mairie de Clamanges, de 15h00 à 18h00
    • samedi 5 septembre 2020 à la mairie de Pierre-Morains, de 9h00 à 12h00

    ·        jeudi 17 septembre 2020 à la mairie de Pierre-Morains, de 15h00 à 18h00

    Merci de répondre à cette enquête publique par retour.

    Lister quelques arguments généraux sur l’éolien sans oublier la saturation du paysage local, l’atteinte à un bien UNESCO et à un haut lieu de mémoire des batailles napoléoniennes.

    Si vous êtes Présidents d’associations de Défense de l’Environnement, n’hésitez pas à transmettre cette info à vos adhérents ou connaissances. Merci d’avance.

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  • Carte Sud-Ouest-Marnais : Saturation des parcs éoliens (07 2020) 03/09/2020
    07 2020- Protégeons Champguyon

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  • Pollution méthaniseur 26/08/2020

    C’est en Bretagne, près de Chateaulin qu’un méthaniseur vient de poser problème de pollution.

    https://actu.fr/bretagne/chateaulin_29026/pollution-de-l-aulne-eau-et-rivieres-va-deposer-plainte_35620049.html

    Débordement d’une cuve ?

    L’usine de méthanisation de Châteaulin est responsable de cette pollution survenue dans la nuit de lundi 17 à mardi 18 août. Le directeur a expliqué l’origine du débordement d’un cuve de reprise du digestat :

    Lire aussi : Pollution de l’Aulne : l’usine de méthanisation est responsable

    300 à 400 m3 dans l’Aulne

    Joint par téléphone, Clotaire Lefort, directeur de cette usine, a expliqué l’origine de la pollution :

    Elle est liée au débordement de la cuve de reprise. Les agriculteurs viennent récupérer le digestat (NDLR un sous produit de la méthanisation équivalent au lisier) dans cette petite cuve. Celle-ci est reliée aux grandes cuves de digestat par une pompe.

    Dans la nuit de lundi 17 au mardi 18 août, un problème technique est survenu, selon Clotaire Lefort.

    Les capteurs de la cuve de reprise affichaient 0. Du coup, la pompe s’est mise en marche. La cuve de reprise a débordée.

    Il estime que 300 à 400 m3 de digestat ont débordé, emprunté le réseau d’eaux pluviales, le fossé, le ruisseau et enfin l’Aulne.

    Le Préfet suspend l’activité du Méthaniseur

    Le préfet du Finistère va suspendre l’activité d’un méthaniseur à l’origine d’une pollution qui a privé d’eau potable 180 000 personnes la semaine dernière, a indiqué la préfecture lundi.(24 08 2020)

    L’arrêté préfectoral doit entrer en vigueur mardi, a précisé la même source à l’AFP, confirmant une information de la presse locale. « Il sera levé quand toutes les conditions seront remplies. C’est pour la protection de tout le monde », a déclaré le préfet Philippe Mahé, cité par le quotidien régional Le Télégramme.

    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/pollution-le-prefet-du-finistere-suspend-lactivite-dun-methaniseur-200824?utm_source=newsletter&utm_medium=fil-info-energies&utm_campaign=/newsletter/le-fil-info-energies-25-aout-2020

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  • Mât de Vauchamps vandalisé 20/08/2020

    Dans la nuit du 6 août 2020, un mât de mesure du vent a été vandalisé à Vauchamps, tout à côté de Montmirail dans la Marne.

    L’exaspération se fait sentir dans un territoire sinistré qui a le triste record de la densité éolienne de France de près de 10 fois la moyenne des éoliennes au km².

    Loin de soutenir de telles actions, on ne peut que comprendre des riverains désespérés des avancées des projets dans ce secteur. A notre « pourquoi nous ? », des élus n’ont pas hésité à répondre en public : – « quand il y en a , on peut en mettre encore » ou même – « parce qu’il n’y a pas assez d’opposition visible ».

    Le mat de mesure a été détruit par des inconnus.
    PPE51 Mât de Vauchamps vandalisé Marne 6 8 2020

    L’information a été révélée par le Pays Briard et actu.fr le 20 août puis par l’Union le 24 août. https://actu.fr/grand-est/vauchamps_51596/marne-vauchamps-un-mat-de-mesure-d-un-futur-parc-eolien-saccage_35618903.html

    « Il semblerait que certains habitants ne sont pas en accord avec le futur projet de parc éolien de 4 éoliennes qui devrait voir le jour à Vauchamps.

    Mesurer le vent avant la construction des éoliennes

    D’une hauteur de 110 mètres, il avait été monté en mai dernier pour collecter pendant au moins un an des données sur la vitesse et la turbulence des vents, permettant ensuite d’estimer la production énergétique du futur parc.

    Du côté de Valorem, la société qui construira le futur parc, on affirme que c’est « plutôt rare de voir un mât de mesure détruit ».Elle a porté plainte contre X, mais cet incident ne va pas pour autant freiner la mise en place du futur parc éolien : dès le mois prochain, un nouveau mât sera élevé ».

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  • Canicule et éoliennes à l’arrêt! 11/08/2020

    Le 7 août 2020, en pleine canicule le site RTE révèle la vérité répétée de l’éolien en face du grand chaud et du grand froid : les éoliennes sont à l’arrêt car les anticyclones sont accompagnés d’un manque de vent. C’est le cas alors que les demandes en climatisation ou chauffages sont les plus élevées.

    Communiqué de presse de la Fédération Environnement Durable 
            
    Paris le 7 août  2020 18h
     
    Canicule. Les éoliennes ne sont pas capables de faire tourner  10%
    des climatiseurs

    Le 7 août  2020 à 18h, alors que  la barre des 40°C a été localement dépassée sur une partie du pays, les 8000 éoliennes ont fourni 690 MW, soit 1% de la consommation nationale d’électricité qui s’est élevée à cet instant à 47 781 MW.

    Elles n’ont  pas fait tourner le dixième du parc des climatiseurs présents  dans  les logements français dont la puissance installée totale est  estimée à  8 745 MW.

    La sécurité du réseau électrique a   été comme d’habitude  assurée par les barrages et le nucléaire, des sources d’électricité fiables et non intermittentes.
            
    Ces  chiffres montrent  l’inutilité de ces  « ventilateurs industriels géants  » qui ne peuvent faire face, ni aux vagues de froid, ni aux vagues de
    chaleur, c’est-à-dire aux moments critiques en période anticyclonique où l’électricité d’un pays devient vitale.   
       
    L’obstination du Président de la République Emmanuel  Macron  à
    vouloir poursuivre l’implantation d’éoliennes en les brandissant comme « des étendarts de l’écologie » ne peut s’expliquer que  pour  des raisons électorales et non pas pour l’intérêt supérieur de la Nation

    Contact presse Jean-Louis Butré       
    contact@environnementdurable.net
    06 80 99 38 08          
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  • Arrêt momentané cause covid-19 30/06/2020

    Veuillez nous excuser de l’arrêt exceptionnel de l’ajout de documents pour cause de coronavirus. Le site sera réactualisé dès que possible.

    Merci de votre compréhension.

    La possibilité de nous écrire pour toute demande d’infos est toutefois toujours active.

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  • Lettre remise au Président Macron 03 2020 09/03/2020

    Une dizaine d’associations anti-éoliennes ont remis au Président Macron une lettre indiquant la situation d’urgence dans notre pays.

    Ce sont de grosses associations regroupant dans chaque région des dizaines d’associations locales , voire beaucoup plus.

    Objet : Nuisance pour les français et dévastation des paysages par l’éolien terrestre. La lettre suivante cosignée par un échantillonnage de citoyens représentatifs géographiquement de la  France rurale(*) qui luttent  contre l’éolien terrestre (  Fédérations  nationales,  Fédérations  régionales  ,  collectifs régionaux  ,  associations locales….)  a  été remise en main propre au Président de la république Emmanuel Macron.
    Une copie  de cette lettre été a donnée   à Mme Borne Ministre de la Transition Écologique et solidaire

    Il s’agit d’une étape supplémentaire pour indiquer au Président de la république que la  politique actuelle pro éolienne terrestre  menée par le secrétariat d’état du  Ministère de la Transition Énergétique  est  contraire aux orientations qu’il a décidées.

    Vous pouvez relayer cette lettre sans restriction à vos contacts et aux médias

    – (*) Des milliers de   signatures auraient pu être ajoutées au bas de cette lettre . Nous avons préféré aller au plus pressé et profiter de  l’opportunité d’informer immédiatement le Président de la république  qui est actuellement très sensibilisé sur le problème  de l’éolien terrestre.

    – Une action spécifique concernant l’éolien « maritime » est à l’étude

    Cordialement
    Jean-Louis Butré
    Président
    Fédération Environnement Durable

    Fait à Paris, le 25 février 2020
     
     
    Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République

    A l’attention de M. Rodrigue Furcy, Chef de cabinet adjoint et M. Alexis Kohler,
    Secrétaire général de l’Elysée
    Palais de l’Elysée, rue du Faubourg Saint-Honoré,             75008 Paris
    Copie à  Madame Elisabeth Borne  Ministre de la Transition écologique et solidaire
     
    Objet : Nuisance pour les français et dévastation des paysages par l’éolien terrestre.
     
     
    Monsieur le Président de la République, 
    Vous avez récemment émis des réserves sur l’éolien terrestre, que la population de notre pays accepte de plus en plus difficilement. Les mêmes réserves ont été reprises par votre ministre Madame Borne et reçues comme un message d’espoir par tous ceux qui, comme nous, subissent comme une souffrance l’implantation de ces « parcs éoliens, tant ils échappent aux traditions et aux règles élémentaires de la démocratie.

    Nous représentons actuellement des milliers d’associations qui se sont créées à travers la France rurale et des groupes et des personnalités de plus en plus nombreux qui se coalisent spontanément  car ils  n’ont pas le sentiment d’être écoutés.

    Le ressentiment est profond et nous nous faisons un devoir de vous en informer afin que comme nous l’espérons tous, des décisions urgentes de préservation soient prises par votre ministre.

    Oui, la colère monte. Les braves gens de la France profonde souvent en difficultés  pour vivre à qui l’on impose ces engins métalliques gigantesques ont un juste sentiment de révolte compte tenu des nuisances qu’on leur impose, sentiments qui décuplent quand ils découvrent les montages financiers conçus pour faciliter la création de ces éoliennes, qui aboutissent à des fortunes rapides, abondées par l’Etat, tandis que leur facture d’électricité à eux consommateurs explose et sera au moins doublée en 10 ans ! (+ 10,2% en 1 an).

    La colère monte tandis que l’arrivée de ces engins signifie injustice et fracture sociale dans les  villages, injustice car certains s’enrichissent alors que la majorité de la population voit le prix de son habitation s’effondrer et les activités disparaitre. Qui viendrait en effet s’installer à l’ombre de ces éoliennes dont les nuisances commencent à être bien cernées ?

    La perte de confiance dans l’arbitrage des pouvoirs publics monte chaque jour un peu plus tant il est clair que les promoteurs se sentent protégés, manipulent et enjambent les communes, méprisent les résistances des populations et sèment grâce à leurs importants moyens financiers cette succession d’inconvénients que nous venons d’évoquer ; tout ceci, encore une fois, échappe aux règles élémentaires de la démocratie.

    Les centaines de milliers de français désormais victimes de cette politique  irresponsable  d’implantation d’éoliennes sont toujours stupéfaits, quand on décortique pour eux les sommes colossales investies par l’état pour le développement de cette source intermittente d’énergie sans aucun effet dans la lutte contre le réchauffement climatique !

    Pour toutes ces raisons l’addition est lourde pour les français. Parmi elles, une seule justifierait notre appel à votre autorité et pour laquelle nous vous demandons solennellement, Monsieur le Président, d’intervenir : c’est la dévastation de notre héritage sacré : les paysages, bien commun de tous.        
    Votre présidence ne doit pas être associée à cette dévastation, véritable injure à ce qui a fait une partie de la réputation de notre pays : sa beauté.

    Des milliers de vos concitoyens désormais vous demandent d’intervenir pour mettre un terme à cette folie de l’éolien terrestre, néfaste et inutile, comme l’ont fait plusieurs pays européens.
     
    Nous vous prions, Monsieur le Président de la République, d’agréer les assurances de notre respectueuse considération.
     
    Les signataires parmi les dizaines  qui auraient pu être ajoutées  représentent des fédérations ayant engagé des regroupements d’associations de bénévoles sans moyens et voulant être écoutés.

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  • Méthanisation : Manger ou s’éclairer ? 09/03/2020

    « Au début j’étais pour, maintenant je crains les conséquences pour la France » dit René Louail, conseiller régional de Bretagne après le projet du Mené qui a mal tourné, suite à une dimension exagérée…

    Bastamag, site d’information indépendant sur les enjeux sociaux et environnementaux, expose l’avis d’un conseiller régional de Bretagne…

    Produire de l’énergie plutôt que nourrir : comment le lobby du gaz « vert » transforme l’agriculture française.

    Subventions publiques, législation favorable, tarif de rachat garanti, l’État français est entré tête baissée dans la course à la méthanisation, encouragé par le lobbying très actif des entreprises gazières. Mais cette activité profite d’abord aux gros élevages et pourrait modifier demain le visage de l’agriculture. Produire de l’énergie ou de l’alimentation… Faudra-t-il bientôt choisir ?

    Il a d’abord cru à la méthanisation, avant de déchanter. René Louail, ancien conseiller régional écologiste en Bretagne, défend dès le début des années 2000 un projet du nom de Géotexia. Celui-ci est porté par une trentaine d’éleveurs soucieux de transformer le lisier en biogaz. « Un fiasco total alors que 17 millions d’euros ont été investis dans ce projet », déplore-t-il aujourd’hui.

    L’usine, surdimensionnée, condamnée en 2013 puis en 2015 à des amendes de 50 000 et 40 000 euros pour pollution, a été constamment en déficit structurel. L’unité, aujourd’hui en redressement judiciaire, pourrait être rachetée par un fonds de pension américain. Face à ce constat, René Louail plaide pour qu’un bilan économique, financier et environnemental de la méthanisation agricole soit réalisé et publié, redoutant une « fuite en avant coûteuse et irréversible pour d’autres projets ».

    Sa crainte se fonde sur le « plan biogaz » récemment adopté par la région Bretagne, qui vise à construire des centaines de méthaniseurs d’ici 2025 [1]. Invité régulièrement par des collectifs de riverains opposés à des projets, René Louail constate que « la méthanisation agricole en Bretagne est utilisée dans la majorité des cas comme une « pompe » à subventions pour soutenir l’agriculture industrielle en crise structurelle ».

    S’il y a bien « quelques réalisations vertueuses », il voit surtout défiler des dossiers pour des méthaniseurs adossés à des élevages industriels allant jusqu’à 40 000 cochons. « Ces exploitations incorporent dans leur méthaniseur du maïs subventionné par la Politique agricole commune, et bénéficient aussi du tarif de rachat d’énergie. Elles sont payées deux fois ! On garantit ainsi la pérennité d’élevages à bout de souffle. »

    L’État subventionne surtout les grands projets de méthaniseurs

    Selon René Louail, cette démesure des projets de méthanisation encourage les grandes exploitations à reprendre toutes les terres disponibles. « Personne ne peut les concurrencer. On assiste à la deuxième révolution silencieuse de l’agriculture, qui balaie complètement l’agriculture paysanne », alerte-t-il [2]. La France compte un peu plus de 800 unités en service, dont beaucoup de montages à la ferme. « Ces derniers sont en majorité de petites unités de méthanisation, en dessous de 10 000 tonnes de matières entrantes par an », observe Daniel Chateigner, membre du « collectif scientifique national méthanisation raisonnée » [3]. Ces « petites » unités fonctionnent en général avec les propres « déchets » de la ferme, avec parfois quelques intrants extérieurs, en partenariat avec l’industrie agroalimentaire par exemple. Mais « ça se complique avec les grosses unités, faussement appelées « agricoles collectives », où l’on injecte 40 000, voir 50 000 tonnes d’intrants par an. C’est pourtant celles-ci que le gouvernement veut développer. »

    Seuls les grands projets de méthaniseurs peuvent en effet bénéficier de l’offre de prêt mise en place par l’État, qui peut aller jusqu’à un demi-million d’euros ! [4]. « Cela exclut d’office les projets que notre association soutient, dont l’investissement se chiffre entre 3000 et 150 000 euros » observe l’Ardear Occitanie (association régionale pour le développement de l’emploi agricole et rural) qui s’emploie à développer de petites unités de méthanisation à l’échelle des fermes. « Quand on rencontre l’Ademe avec un petit projet de méthaniseur pour montrer que l’on peut faire des choses simples, avec un plus écologique et économique, les portes se ferment » déplore Joël, paysan en Ariège.

     « Passer à une échelle plus large suppose de développer des méthaniseurs de grande taille », confirme un document du ministère de la Transition écologique et solidaire (mars 2003). Une loi adoptée en 2015 fixe un objectif national de 10 % de gaz « renouvelables » dans les consommations de gaz naturel à l’horizon 2030 [5]. Selon les calculs de Daniel Chateigner, 10% de méthanisation de gaz impliquerait de consacrer la superficie de trois départements français – plus de 18 000 km2 – à des cultures servant uniquement à alimenter les méthaniseurs !

    Pas assez de surface agricole en France

    Une étude de l’Ademe, conduite en collaboration avec GrDF (Gaz Réseau Distribution France) et GRTGaz projette même de remplacer tout le gaz naturel importé par du biogaz d’ici 2050 [6]. « Il n’y a pas assez de surface agricole en France pour faire tout ça », réagit Daniel Chateigner. « Soit ces prévisions sont fondées sur des calculs erronés, soit on dissimule le projet de transformer très profondément l’agriculture française en la détournant de sa vocation alimentaire au profit d’une agriculture majoritairement énergétique. »

    Les importations d’aliments pour le bétail pourraient également être amenées à augmenter pour nourrir les méthaniseurs, redoute René Louail. Les méthaniseurs doivent en effet être alimentés tous les jours, même lorsque les animaux sont dans les prés – ce qui implique moins d’effluents. « À quoi ça sert de produire de l’énergie pour nourrir des méthaniseurs à coups de soja qui traversent le monde ? », interroge-t-il. « C’est insupportable qu’on n’ait pas de débat en France sur l’utilisation des terres agricoles. »

    Les entreprises gazières aux commandes

    GrDF, filiale à 100 % d’Engie, joue un rôle prééminent dans cet engouement pour le biogaz. Pour le comprendre, direction les Hauts-de-France, où la course à la construction de méthaniseurs bat son plein. La région Hauts de France annonce multiplier par quinze sa production de biogaz d’ici 2030 [7]. Elle compte aujourd’hui moins de 100 unités de méthanisation, mais annonce sous dix ans « plusieurs milliers d’installations agricoles et des millions de tonnes d’intrants ».

    L’installation de 1000 méthaniseurs en Hauts-de-France supposerait déjà d’en positionner un tous les cinq kilomètres ! Le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet) adopté en janvier 2019 souligne que « les impacts environnementaux peuvent être nombreux et significatifs ». Une annexe précise que « cet objectif repose sur les « dires d’experts » de GrDF » et pourrait être revu à la baisse. (Extrait du schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet) adopté en janvier 2019 par les Hauts-de-France).

    « C’est un aveu », estime André Murawski, conseiller régional apparenté au groupe des Indépendants. « En clair, ce sont les gaziers qui ont fait la politique de la Région des Hauts-de-France en matière de méthanisation. » Le site de la Haute autorité à la transparence de la vie publique confirme un lobbying très actif de GrDF en la matière. L’entreprise a consacré entre 500 000 et 700 000 euros, entre juillet 2017 et décembre 2018, pour défendre le développement des gaz verts, en particulier la méthanisation agricole.

    Parmi les types d’actions figurent l’organisation de « discussions informelles » ou la transmission de « suggestions afin d’influencer la rédaction d’une décision publique ». Derrière GrDF, c’est toute la filière gaz qui pousse dans le même sens :  Engie et sa filiale GRTgaz, les lobbies Coénove, association professionnelle du secteur, et France gaz renouvelables.

    Des seuils relevés par la législation, pour favoriser les projets industriels

    Cette influence s’est traduite dans un décret signé en juin 2018 par Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique et solidaire, juste avant son départ du gouvernement [8]. Ce décret a relevé de 30 à 100 tonnes de matières traitées par jour le seuil des installations classées. « Désormais, seules les unités au-dessus de 100 tonnes par jour de matières entrantes relèvent du régime d’autorisation en installation classée et doivent faire l’objet d’une enquête publique et administrative, souligne l’universitaire Daniel Chateigner. Avant, faire accepter un projet au-dessus de 30 tonnes d’intrants par jour était plus difficile ».

    100 tonnes par jour, soit plus de 36 000 tonnes par an. « Le gouvernement met le curseur très haut, alors même que les projets à la ferme sont plutôt entre 5000 et 10 000 tonnes annuelles », observe Daniel Chateigner. Ce relèvement de seuil favorise donc les grandes unités de méthanisation. Selon les calculs du chercheur, le prix moyen d’un méthaniseur en France est passé de 1 ou 2 millions d’euros, à 5 à 10 millions aujourd’hui.

    « Nicolas Hulot a été en permanence soumis à des pressions terribles. En relevant le seuil à 100 tonnes, tous les méthaniseurs passent comme une lettre à la poste », confirme René Louail. « Il est évident que ce relèvement de seuil des installations classées s’est fait à la demande d’industriels pour faire en sorte d’être le moins dérangé dans le développement d’importants méthaniseurs », appuie le sénateur écologiste Joël Labbé.

    « 760 000 euros de subventions publiques par emploi »

    Le soutien sans faille de l’État à la filière méthanisation se traduit non seulement dans la réglementation, mais aussi par des aides financières. Outre des aides de l’Ademe – qui représentent jusqu’à 20 % de l’investissement –, des subventions régionales ou départementales peuvent s’ajouter. Une SARL en Ille-et-Vilaine, par exemple, a investi 2,4 millions d’euros dans son unité de méthanisation. Elle a bénéficié de 470 000 euros de subventions publiques dont 300 000 euros de l’Ademe, 120 000 euros de la région Bretagne et 50 000 euros du département d’Ille-et-vilaine [9] ! « On est à environ 760 000 euros de subventions par emploi direct », estime Daniel Chateigner qui s’appuie sur la base de données de son collectif. « C’est du délire ! Nos impôts financent la construction de méthaniseurs qui vont devenir la propriété privée d’agriculteurs ou de grands groupes. »

    Interrogé sur ces chiffres, ni le ministère de l’Agriculture, ni le ministère de la Transition écologique et solidaire n’ont donné suite à nos demandes. L’Ademe nous a répondu qu’ils ne disposaient pas de données disponibles à ce jour, alors même qu’il s’agit de dizaines de millions d’euros de fonds publics.

    « Les citoyens et habitants d’une commune devraient avoir une transparence complète sur les tenants et aboutissants des projets, et ce n’est jamais le cas », observe Jean-Marc Thomas, paysan dans les Côtes d’Armor, département où le projet de méthaniseur situé sur la commune de Plouha fait l’objet de vives tensions entre agriculteurs et riverains. Raccorder une unité de méthanisation au réseau de gaz existant peut aussi être coûteux, car il faut parfois des kilomètres de raccordement. « Le coût est de 100 000 euros du kilomètre. Qui paie ? Quelles subventions publiques ? », interroge t-il. Aucune des autorités publiques sollicitées n’a donné suite à nos demandes d’éclaircissement.

    Un tarif de rachat garanti par l’État très élevé

    Un tarif d’achat de l’électricité ou du gaz produit, garanti au minimum sur quinze ans, a également été mis en place, dans un contexte où Engie et Total Direct Énergie figurent parmi les rares entreprises à fournir du gaz « vert » en France. « Un contrat est signé entre le porteur de projet et GrDF (ou l’une de ses filiales) avec un prix de rachat trois fois supérieur au prix du gaz pour le consommateur lambda », poursuit Jean-Marc Thomas. « Combien de temps l’État va-t-il pouvoir garantir ce prix de rachat ? »

    Ses inquiétudes sont fondées sur les chiffres communiqués par GrDF lors du Salon international de l’élevage. Le total des contrats signés et projets de contrats représenteraient une enveloppe budgétaire nationale de 18 milliards d’euros. Or Bercy aurait arbitré pour garantir un total de 8 milliards d’euros. Que se passera t-il pour les agriculteurs déjà engagés dans ces investissements si l’État les abandonne en cours de route ?

    Alors que le gouvernement se montre aujourd’hui incapable de garantir un prix de revient sur les aliments produits par les agriculteurs, il sécurise l’activité agricole sur une activité annexe, à savoir la production d’énergie. « S’il faut entrer dans des projets non agricoles pour continuer à vivre sur sa ferme, cela signifie que l’on renonce à rémunérer les productions alimentaires. C’est inquiétant », alertait un paysan dès 2013, lors d’un colloque sur la méthanisation agricole. Sept ans après, René Louail confirme cette inquiétude. « Je ne suis pas contre la méthanisation, mais pas pour celle qui fait des ravages. Il nous reste la pression de celles et ceux qui veulent une autre agriculture. »

    par Sophie Chapelle

    https://www.bastamag.net/methanisation-lobby-gaz-vert-biogaz-agriculture-energetique-alimentaire

    Notes

    [1] Avec 97 unités de méthanisation début 2019, le biogaz représente à ce jour 1,1% de la consommation bretonne de gaz. L’objectif de la région Bretagne en 2025 : « Atteindre un volume de biogaz injecté dans les réseaux équivalents à 10% de la consommation bretonne de gaz naturel de 2018, soit 1700 GWh » (contre 176,5 GWh en 2018), selon le pacte gazier breton, consulté par Basta !.

    [2] Référence au livre de Michel Debatisse, La révolution silencieuse – Le combat des paysans, publié en 1963, dans lequel l’auteur alerte sur les bouleversements induits par le progrès technique dans le milieu agricole.

    [3] Créé en novembre 2018 et composé de 22 scientifiques (en physique, microbiologie, biochimie, médecine,…).

    [4] L’Etat a mis en place une offre de Prêt Méthanisation sans garantie dans le cadre du Grand Plan d’Investissement, avec un objectif de soutien de 400 projets entre 2019 et 2024. L’aide varie entre 100 000 et 500 000 euros et doit être accompagnée obligatoirement d’un financement extérieur au moins égal aà trois fois celui du prêt méthanisation.

    [5] Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) promulguée en 2015.

    [6] Il faut bien distinguer GRTgaz, en charge des réseaux de transmission (gazoducs) et GRDF, en charge du réseau de distribution (raccordement des entreprises et particuliers). Toutes deux sont des filiales d’Engie assurant une mission de service public.

    [7] Celle-ci annonce 30% de gaz « vert » d’ici à 2030, et vise les 100% à l’horizon 2050. Ces données sont mentionnées dans le schéma régional 2020-2025.

    [8Décret n° 2018-458 du 06/06/18 « modifiant la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement ».

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  • Énergie ou alimentation ? Méthanisation en question… 09/03/2020

    Faudra-t-il un jour devoir choisir entre planter pour alimenter les méthaniseurs ou les hommes ?

    Les agriculteurs sont poussés, en ce moment par un nouveau « lobby vert » qui procède en tous points comme celui des promoteurs éoliens :

    • on choisit des personnes du monde rural assez intéressées par ce type de projets, possédant des terres et de l’argent pour investir de grosses sommes dans ce type de construction.
    • on agit sur les plus hauts dirigeants de l’état pour modifier les lois à leur intérêt, comme en 2018 où les lois Lecornu ont abaissé les seuils des tailles des usines de méthanisation qui facilitent l’implantation des constructions entre 60 tonnes jour à 99 tonnes jour, par exemple.
    • on convertit les élus et structures comme les chambres d’agriculture afin qu’elles octroient diverses subventions et aides d’état à ces agriculteurs, après leur avoir vanté les mérites de cette nouvelle énergie verte.
    • et enfin, comme pour l’éolien les riverains sont mis à l’écart de ces projets pendant leur élaboration et quand la consultation publique intervient, elle ne sert qu’à modifier quelques détails, l’autorisation étant à ce stade quasi automatique (voir l’exemple de Congy dans la Marne)

    Un article intéressant sur ce sujet vient de sortir. Il raconte l’expérience d’un ancien conseiller régional écologiste en Bretagne :

    René Louail, ancien conseiller régional écologiste en Bretagne, défend dès le début des années 2000 un projet du nom de Géotexia. Celui-ci est porté par une trentaine d’éleveurs soucieux de transformer le lisier en biogaz . « Un fiasco total alors que 17 millions d’euros ont été investis dans ce projet », déplore t-il aujourd’hui.

    L’usine, surdimensionnée, condamnée en 2013 puis en 2015 à des amendes de 50 000 et 40 000 euros pour pollution, a été constamment en déficit structurel. L’unité, aujourd’hui en redressement judiciaire, pourrait être rachetée par un fonds de pension américain. Face à ce constat, René Louail plaide pour qu’un bilan économique, financier et environnemental de la méthanisation agricole soit réalisé et publié, redoutant une « fuite en avant coûteuse et irréversible pour d’autres projets ».

    Suite de l’article dans le document suivant

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  • Avis officiels sur l’éolien (4) ?E Borne Ministre Transition écologique et solidaire, qui tourne avec le vent des éoliennes. 04/03/2020

    Et pour finir son travail, elle transforme les Préfets en VRP de l’éolien. Ils devront signaler les endroits favorables de leur département comme si nos promoteurs ne les trouvaient pas tout seuls !

    https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/elisabeth-borne-demande-aux-prefets-d-identifier-des-zones-ou-installer-de-nouvelles-eoliennes-6762948

    Élisabeth Borne demande aux préfets d’identifier des zones où installer de nouvelles éoliennes

    Le gouvernement va charger les préfets d’identifier avec les élus les secteurs adaptés à l’accueil de nouvelles éoliennes, « indispensables » à la transition énergétique de la France, a déclaré mardi la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne.

    Cela dépasse les Borne s !!!

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  • Avis officiels sur l’éolien (3) ?E Borne Ministre Transition écologique et solidaire, qui tourne avec le vent des éoliennes. 04/03/2020

    Mais les élections approchent donc il faut soutenir la ruralité ?

    La même Ministre E Borne qui prévoit sa nouvelle loi (voir article précédent 2) et le doublement de la puissance éolienne dans la PPE 2020, affirme pour ceux qui la croiront :

    Encerclement autour de certains bourgs

    C’est en répondant à la sénatrice UDI de Côte-d’Or, Anne-Catherine Loisier devant la commission des affaires économiques du Sénat, mardi 18 février 2020 que la ministre de la transition écologique et solidaire a dénoncé un développement « anarchique » de l’éolien terrestre.

    « C’est vraiment un énorme sujet, je l’ai dit aux acteurs de la filière », a expliqué la ministre, en citant plusieurs exemples : « Il y a des emplacements de parcs éoliens en covisibilité avec des monuments historiques. Je ne comprends même pas comment on a pu arriver à ces situations. On a des territoires dans lesquels on a une dispersion de petits parcs de taille et de forme variable qui donnent une saturation visuelle, voire une situation d’encerclement autour de certains bourgs qui est absolument insupportable. »

    De qui se moque-t-on ?

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  • Avis officiels sur l’éolien (2) ?E Borne Ministre Transition écologique et solidaire. Nouvelle loi en préparation: 04/03/2020

    Notre Ministre semble beaucoup plus incertaine que le président. Ses déclarations soufflent le chaud et le froid dans nos rangs.

    Tantôt, elle comprend les Français qui n’en veulent plus comme l’a fait le Président Macron en janvier à Pau ou en septembre avec Stéphane Bern, tantôt elle convoque le secteur éolien comme en décembre dernier et là tout change. Comment améliorer l’acceptabilité des Français , leur demande-t-elle ? C’était la démarche effectuée par Sébastien Lecornu en 2018 puis la publication des lois qui portent encore son nom et tout le monde se rappelle des conséquences pour nous : fin du tribunal administratif, cristallisation des moyens, etc…

    Cette fois la FEE Fédération de l’Énergie Éolienne et SER Syndicat des énergies renouvelables proposent de modifier les lumières des éoliennes ou de reparler du démantèlement total, par exemple. SUPER ???

    ET BIEN NON !

    Observez la nouvelle consultation publique du Ministère qui se termine le 10 mars, toujours en catimini…

    http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projets-d-arretes-portant-modification-de-la-a2138.html

    Les projets de textes visent à réviser la réglementation précitée, pour une meilleure maîtrise des risques et des nuisances des installations éoliennes terrestres. Les modifications portent principalement sur l’introduction de nouvelles exigences en matière de contrôle des installations, de traçabilité des opérations de maintenance et sur les conditions de démantèlement et les objectifs de recyclage des pales. Ces projets de textes permettent également d’introduire, dans les arrêtés ministériels, l’obligation pour les exploitants de parcs éoliens terrestres de déclarer leur projet dans une base de données cartographique nationale.

    • Enfin le décret n°2018-1054 du 29 novembre 2018 a modifié …l’article R. 181-32 du code de l’environnement renvoie vers un arrêté des ministres chargés des installations classées et de l’aviation civile pour définir les critères de distance et de hauteur à prendre en compte pour les aspects de circulation aérienne. Le quatrième arrêté soumis à la consultation du public répond à cette obligation.

    Arrête :

    Article 1er. Le démantèlement sera total sauf si par dérogation, la partie inférieure des fondations peut-être maintenue dans le sol sur la base d’une étude adressée au préfet démontrant que le bilan environnemental du décaissement total est défavorable, sans que la profondeur excavée ne puisse être inférieure à 2 mètres.

    En voici la preuve, observez bien les modifications proposées dans le projet de texte fourni ici :

    Projet de texte : où sont passées les promesses de démantèlement total ???

    II. – Les déchets de démolition et de démantèlement sont valorisés, ou à défaut éliminés, dans les filières dûment autorisées à cet effet. En 2040, au minimum, 50 % de la masse des pales devront être recyclées.

    On nous avait pourtant répété que 95% des machines étaient recyclables, comme le répète nos promoteurs dès qu’on les rencontre…

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  • Avis officiels sur l’éolien(1) ? Le Président Macron 04/03/2020

    Les élections approchent, ça se sent dans les discours officiels…

    Le chef de l’état E Macron a fait une déclaration à Pau le 14 janvier dernier :

    Lors d’une table ronde sur le thème de « l’écologie dans nos territoires » le 14 janvier 2020, Emmanuel Macron a affirmé ne pas croire à un développement massif de l’éolien terrestre. Des propos qui font écho aux annonces présidentielles en décembre dernier de favoriser le déploiement de l’éolien offshore.

    E Macron à Pau : je ne crois pas au développement de l’éolien terrestre, a-t-il annoncé lors d’une table ronde à Pau le 14 janvier

    Emmanuel Macron semble avoir tranché.

    « La capacité à développer massivement de l’éolien est réduite. On pourra le faire où il y a consensus, mais le consensus autour de l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays« , a-t-il déclaré lors d’une table ronde sur « l’écologie dans nos territoires » le 14 janvier à Pau.  » Il y a l’éolien offshore, qu’on a développé et relancé très fortement « , a poursuivi le chef de l’Etat. Emmanuel Macron a également insisté sur les  » deux réserves formidables  » que constituent les énergies solaire et hydraulique, qualifiées de « modèle français« .

    Il avait déjà semblé sensible aux craintes de Stéphane Bern en septembre 2019 :

    « Au mois de mai, j’ai survolé la Beauce avec le président de la République. Je lui ai dit : regarde comme ce pays est couvert d’éoliennes » explique Stéphane Bern le 5 septembre dans Valeurs Actuelles

    Réponse du Président Macron : « Oui, je crois que les Français n’en veulent plus ».

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  • Avant-Après un parc éolien 14/01/2020

    Très beau fichier présenté à l’AG de la Fed de 2018, je crois, qui montre combien un parc éolien modifie le paysage !!!

    Le fichier est un peu long à charger mais vaut la peine d’être vu.

    Double vue d’un paysage avec et sans éoliennes. Faut-il comme pour les grandes publicités de Laon attendre qu’elles enlaidissent trop la vue du centre ville pour que la ville demande à les retirer ? Pour les éoliennes, il sera plus difficile et plus cher de les démonter…

    https://doc-0k-40-docs.googleusercontent.com/docs/securesc/08ro993fkppbbu7ggbik9tm7m304tarc/gcu1ijfifj19gl8db6gdpa8ve243meuk/1579003200000/12652927580111093973/13222420192324880313/1vsZpkX7rg33XVX4qhSWfls2l51pcjYvb?e=download&authuser=0&nonce=76n9ri0aefjea&user=13222420192324880313&hash=pv79rod1tudsi957b75pgtou7tb24npj

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  • Enquête publique sur le projet d’usine de méthanisation à Congy(51) 17/12/2019

    Attention, date butoir le 6 janvier, le lendemain des vacances de fin d’année

    Voir les articles précédents sur les problèmes de conséquences pour les riverains, pour le tourisme dans les marais de Saint-Gond, pour l’avifaune. Sans oublier un épandage sur 56 communes plus ou moins éloignées de Congy, avec transport de camions. Vive l’écologie là-dedans !

    Pour effectuer vos remarques auprès des commissaires enquêteurs concernant le dossier ICPE du méthaniseur de CONGY, vos courriers sont à adresser :

    • Directement aux commissaires lors des permanences : mercredi 11.12 de 10h à 13h mairie de VILLEVENARD, samedi 14.12 de 9h à 12h mairie de BAYE, mercredi 18.12 de 17h à 19h mairie de BERGERES LES VERTUS, lundi 6.01 de 16h à 19h  mairie de CONGY.

    AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE

    relative à la demande d’autorisation environnementale présentée par la société DIGEO, 16 boulevard du Val de Vesle, CS 110005, 51684 REIMS Cedex 2, en vue de créer et d’exploiter une unité de méthanisation sur le territoire de la commune de Congy, parcelle ZE 11 Les Patis.

    avec épandage sur les communes de Congy, Allemant, Le Baizil, Bannay, Bannes, Baye, Beaunay, Bergères-les-Vertus, Boissy-le-Repos, Broussy-le-Grand, Broussy-le-Petit, La Caure, Chaltrait, Champaubert, La Chapelle-sous-Orbais, Chatillon-sur-Morin, Coizard-Joches, Val des Marais, Connantray-Vaurefroy, Courjeonnet, Escardes, Les-Essarts-les-Sezanne, Les-Essarts-Le-Vicomte, Etoges, Etrechy, Euvy, Faux Fresnay, Fèrebrianges, Fère-Champenoise, Fromentières, Le Gault Soigny, Gaye, Gionges, Givry-en-Argonne, Givry-Les-Loisy, Gourgançon, Janvilliers, Loisy-en-Brie, Mardeuil, Mécringes, Mondement Montgivroux, Montmirail, Montmort Lucy, Morsains, Orbais L’Abbaye, Oyes, Pierre Morains, Soulières, Suizy-le-Franc, Talus-Saint-Prix, Le Thoult Trosnay, Vauchamps, Vauciennes, Vert Toulon, La Ville sous Orbais, Villevenard.

    Vous pouvez consulter le dossier complet en cliquant sur le site de la Préfecture de la Marne :

    http://www.marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Installations-Classees-Pour-l-Environnement-ICPE/Dossiers-ICPE-Autorisation/Dossiers-ICPE-Autorisation-Domaine-Methanisation/DIGEO_Congy

    La description du projet se trouve en bas de ce document à la ligne : 001981_DIGEO_DAE_v3 – format : PDF – 10,53 Mb

    Attention même quand une commune a voté pour un projet d’usine de méthanisation, sans doute alléchée par les promesses d’emploi ou de bénéfices pour la commune, elle se pose des questions au moment d’autoriser l’épandage ! Comme on peut le voir sur le document suivant du journal Val Briard à Bailly en Brie et ses environs dernièrement : Maires favorables à la méthanisation mais contre l’épandage :

    https://actu.fr/ile-de-france/presles-en-brie_77377/seine-marne-val-briard-maires-favorables-la-methanisation-mais-contre-lepandage-sur-leurs-terres_19244514.html

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  • Congy, les habitants refusent le méthaniseur … 17/12/2019

    Après l’ouverture de l’usine de la Monte Blanche à Fère Champenoise, en2018, de nouveaux projets de méthanisation dans la région de la Marne sont annoncés. Mais lorsque le site s’approche des habitations, les riverains s’inquiètent des conséquences sur leur qualité de vie : odeurs, bruit, circulation de camions, etc… C’est le cas en ce moment où le projet de Congy est en enquête publique qui se termine le 6 janvier 2020.

    Une grosse usine, une fois encore auprès de villages qui n’en veulent pas. Profits pour certains, mais quid de ces riverains mais aussi de la planète ?

    Epandage très lointain jusqu’aux Essarts les Sézanne, Le Gault-Soigny, Montmirail, Etoges, …On disait qu’il fallait faire localement, ce n’est déjà plus le cas ici ! Le transport du digestat demandera des camions et le bienfait sur le CO2 est évident, n’est-ce pas !

    Et une fois de plus la région Grand-Est souhaite être la première pour cettte nouvelle énergie, déclare Franck Leroy…

    Dans le journal l’Hebdo du vendredi, de septembre 2017, le sujet est abordé :

    … Si l’unité de production de Fère-Champenoise est sur de bons rails, les réticences sont légion dans le département. A Villevenard, Congy et Mareuil-en-Brie, les habitants se mobilisent contre des projets similaires et ont déployé des banderoles anti-usine de méthanisation un peu partout dans ces trois communes. En parallèle, les conseils municipaux de Villevenard et Mareuil-en-Brie ont fait montre de leur désapprobation, à l’inverse du préfet de la Marne.

    Les opposants à ces constructions pointent du doigt la proximité de l’usine par rapport aux habitations, les risques de nuisances sonores et olfactives, accidentels, sanitaires et biologiques et pour la faune et la flore.

    Selon Franck Leroy, présent lors de la signature du projet de Fère-Champenoise en sa qualité de vice-président du conseil régional, cette méfiance est due à une méconnaissance du biométhane. « L’opinion, en général, a des craintes, voire de l’hostilité, vis-à-vis des transformations énergétiques car elle connaît mal les enjeux et les techniques. La réalité, c’est qu’il y a une nécessité absolue de contenir le réchauffement climatique en limitant l’utilisation des énergies fossiles. On sait le faire et ce projet de Fère-Champenoise est une aubaine pour démontrer aux élus et à la population que ça marche et que ça ne détériore pas la qualité de vie », estime le maire d’Epernay, qui assure que ce projet « aurait dû naître autour d’Epernay », mais que les réticences des habitants en ont décidé autrement. D’ici 2020, le Grand Est devrait être la première région en matière de production de biométhane, avec 1 milliard de kWh injectables dans les réseaux de gaz.

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  • Lot : Témoignages de riverains sur leur méthaniseur et sa puanteur, 02 2019 17/12/2019

    Cette fois, ce n’est pas un projet mais la réalité vécue par les habitants de Gramat dans le Lot. Ouvert en 2017, le méthaniseur provoque des nuisances olfactives malgré toutes les promesses faites par la société auparavant. Le Préfet demande une enquête…

    Dans le Journal La Dépêche du 06 02 2019, on peut lire :

    Depuis novembre 2017, les voisins d’une usine de méthanisation vivent dans la puanteur lorsqu’ils se trouvent sous le vent . Un apiculteur soupçonne même qu’un des produits fabriqués a tué ses abeilles.

    Le digesteur, semblable à une grosse cuve, est capable de traité jusqu’à 50 000 tonnes de déchets par an

    Depuis plus d’un an, les habitants de Gramat vivent un enfer quotidien. Une odeur  pestilentielle envahit jour et nuit une partie de cette commune de 3 500 habitants, située au cœur du parc naturel des Causses du Quercy, à quelques kilomètres de Rocamadour. « Cela nous empêche de vivre normalement. L’atmosphère est tellement désagréable, qu’il m’est arrivé de quitter mon domicile certaines nuits. Je roule pendant des dizaines de bornes, jusqu’à ce que l’air soit pur », témoigne un habitant asthmatique installé à moins d’un kilomètre de l’entreprise Bioquercy.


    Cette société spécialisée dans la méthanisation a lancé son activité en novembre 2017. Bioquercy, c’est son nom, récupère des déchets agro-industriels, des restes d’abattoirs (viscères etc.), de fabrication de plats préparés, mais surtout du lisier de canards issus de la coopérative voisine La Quercinoise. Ensuite, elle les transforme en biogaz, un produit  exploité pour produire de l’énergie électrique et de la chaleur.  

    Une fois ce processus de méthanisation terminé, les résidus sont recyclés en digestat, une sorte de lisier boueux que les agriculteurs utilisent pour des épandages dans leurs champs.

    « Cette énergie, nous la vendons à Enedis, qui la réinjecte dans les réseaux locaux », précise Fabien Haas, directeur d’activité chez Fonroche Biogaz, le premier constructeur de méthaniseurs qui détient 66 % des parts de Bioquercy avec la Quercynoise.


    Six personnes « reniflent » l’air chaque jour

    Claude Mabit, qui vit au hameau de Pech-Farrat, à Gramat, n’a rien contre la méthanisation tant qu’elle reste « locale ». Sauf que Bioquercy collabore avec plusieurs départements limitrophes. « Notre territoire doit composer avec une déchetterie géante. En fonction du vent, nous sentons flotter des odeurs d’ammoniaque mélangées à de la pourriture », constate-t-il.
    Un autre habitant du hameau voulait vendre sa maison, mais le potentiel acquéreur est reparti illico presto lorsqu’il a compris d’où venaient ces effluves. « Depuis, j’ai enlevé ma propriété de la vente, afin d’éviter que le futur acheteur ne m’attaque en justice pour vice caché », raconte ce propriétaire.

    Le 6 novembre 2018, Bioquercy a été mis en demeure suite à un arrêté préfectoral l’obligeant à « mettre en place les équipements nécessaires au traitement efficace des odeurs provoquées par ses activités ». Un mois plus tard cette décision a été abrogée, mais six membres du collectif des riverains sont désormais sollicités pour noter la qualité de l’air quotidiennement, avant d’envoyer leurs observations à Bioquercy. Malgré leurs remarques, la puanteur persiste. « Un parfum de fosse septique rode toujours dans un rayon de 1 km autour du digesteur, une grosse cuve capable de traiter jusqu’à 50 000 tonnes de déchets par an », confie Claude Mabit. « Nous faisons des efforts, près de 90 % de nos soucis sont corrigés », répond pour sa part Fabien Haas.


    L’épandage du digestat pointé du doigt par les spécialistes

    La transformation en méthane n’est pas la seule cause des relents. Les agriculteurs qui cèdent leur lisier à Bioquercy récupèrent le fameux digestat en contrepartie. Ce produit « fertilisant vert », qui contient quelques métaux lourds  « mais pas à des doses dangereuses », d’après Fabien Haas, est déversé sur leurs parcelles. « Mon voisin s’en est servi. Pendant deux semaines, nous avons cohabité avec de fétides émanations », confie un apiculteur qui travaille près d’Avignac. Trois jours après l’utilisation de ce digestat qui contient notamment du plomb, du cadmium et du mercure, toutes les abeilles d’une de ses ruches meurent subitement. Il retrouve près de deux kilos de cadavre d’insectes.

    Après avoir filmé la scène, ce Lotois tente de récupérer un échantillon du produit fertilisant auprès de son voisin, mais ce dernier refuse. « Je ne sais pas si l’épandage a un lien avec la mort de mes abeilles, mais le doute persiste », confie cet amoureux de la nature.            « Dans la même semaine, j’ai trouvé des vers de terre décomposés. Lorsque j’ai commencé à partager mes soupçons, plusieurs représentants de l’Etat et des gens en lien avec Bioquercy m’ont téléphoné pour me demander de ne pas lancer de rumeur », se souvient l’apiculteur. « La méthanisation existe depuis des années au Danemark et dans d’autres pays scandinaves. Si cela entraînait la mort des insectes, on le saurait. Nous avons assez de recul », estime Fabien Haas, détenteur d’un diplôme d’ingénieur en écologie.
    Au moins trois nouvelles unités de méthanisation dans la région

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  • Charente-Maritime : leurs chèvres décimées, ils soupçonnent les ondes d’Enedis 15/12/2019

    Encore des bêtes qui souffrent. De manière inexpliquée, diront les uns, à cause des éoliennes diront les autres ? Cette fois, ce sont des chèvres en Charente. La justice devra trancher…

    – Éleveurs à Ciré-d’Aunis (17), les Monsarat ont vu, pendant huit ans, leurs chèvres mourir ou s’affaiblir. Ils pointent du doigt les ondes électromagnétiques et vont porter plainte contre Enedis. Début 2020, les Monsarat déposeront plainte devant le tribunal de La Rochelle, avec leur avocat Me François Lafforgue et l’association qu’ils ont rejoint, Animaux sous tension, basée au Mans. Une plainte pour demander réparation à Enedis qu’ils jugent responsable de leur galère de huit longues années. Joël et Martine Monsarat élèvent, depuis vingt-deux ans, un troupeau de chèvres à Ciré-d’Aunis (17), le Gaec Moncabri. Tout commence à l’hiver 2011. « Des mammites sont apparues sur les jeunes chèvres, dont le lait était impropre à la consommation. Puis les ennuis se sont étendus…

    https://www.sudouest.fr/2019/12/12/ces-ondes-qui-rendent-les-eleveurs-chevres-6947519-10142.php

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  • La Forêt-de-Tessé : une pale de l’éolienne N°5 s’est brisée, une expertise est lancée 12. 2019 15/12/2019

    Un nouvel accident d’éolienne ce 9 12 2019 en Charente. Pas assez de vent, elles ne produisent pas, trop de vent, elles se cassent ? On ne sait pas encore la raison de l’accident. A suivre, donc…

    Par charentelibre.fr, publié le 14 décembre 2019.

    L’éolienne N°5 située immédiatement à l’est du village de Tessé a perdu une demi-pale. « Lundi 9 décembre, vers 18h, mon mari travaillait dehors lorsqu’il fut surpris par un grand bruit provenant de l’éolienne N°5 dont le rotor semblait s’être emballé, relate Dominique Ravaud, maire de la Forêt-de-Tessé. Puis ce fut un « bang », comme celui d’un avion passant « le mur du son ». L’éolienne s’est arrêtée, une pale était cassée. » L’alerte était donnée. « De manière préventive les onze autres éoliennes ont été arrêtées immédiatement, indique Guillaume Jumel directeur de la société Innergex en France, propriétaire du champ éolien. La zone a été sécurisée et gardée afin d’en interdire l’accès au public, un périmètre de sécurité est à respecter par le public. Une expertise sera effectuée afin de déterminer les causes de l’incident. Nous possédons 135 éoliennes en France, pour nous c’est la première pale cassée. Lorsque le contrôle de l’éolienne et des autres pales sera terminé, celle qui est cassée sera remplacée. » Mais vendredi à l’issue des premières analyses on a constaté qu’il n’y pas eu d’emballement du rotor. Le bruit émis étant probablement dû au déséquilibre de la pale dans ses dernières rotations. Le bang qui a suivi pourrait être associé au bris de la pale. L’éolienne N°5 fait partie d’un champ de douze éoliennes Vestas érigées sur les communes de Theil-Rabier, La Forêt-de-Tessé, Montjean, Villiers-le-Roux et Saint-Martin du Clocher. Mises en service fin 2016, elles appartiennent à la société Innergex et sont exploitées par BayWa r.e. France. Ces douze éoliennes sont des Vestas V110 de puissance unitaire 2MW. La puissance totale du parc éolien sera de 24MW. Le rotor fait 110m de diamètre. Chaque pale mesure 55 mètres, l’assemblage au moyeu se fait par groupe de trois, l’axe se situe à 95 mètres du sol. Au plus haut en rotation, la pale atteint au passage 150 mètres. Les mâts sont en acier…

    https://www.charentelibre.fr/2019/12/14/la-foret-de-tesse-une-pale-de-l-eolienne-n-5-s-est-brisee-une-expertise-est-lancee,3531693.php

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  • AboWind ou le dessous de la finance d’un parc éolien (12 2019) 11/12/2019

    Un expert comptable de la Nièvre a eu la bonne idée de fouiner dans les finances du parc éolien de Clamecy d’AboWind. Mais au fait, ce n’est plus AboWind, il l’a revendu … à une société qui … habite à la même adresse qu’Abowind ! Et quand il y a un problème de rentabilité de ce parc, devinez ce qui peut arriver ???

    Énergie – Cinq ans après sa mise en service, le parc éolien de Clamecy-Oisy affiche un fort déficit

    Un expert-comptable à la retraite, opposant aux projets éoliens, a décortiqué les comptes du parc éolien de Clamecy-Oisy. Et ils ne sont pas bons.

    Gérard Spriet est un ancien expert-comptable. Opposant à l’énergie éolienne, il s’est penché sur les comptes du parc éolien de Clamecy-Oisy, qui porte le nom de Ferme éolienne de Clamecy. Pour lui, le constat est clair : ces 6 machines (4 à Oisy et 2 à Clamecy ne sont pas rentables.

    Pour arriver à ces conclusions, il se base sur des données chiffrées publiques. Dans le détail, Gérard Spriet avance des sommes astronomiques : en septembre 2017, les pertes pour le parc éolien seraient de 2.341.691 €. Avec un endettement conséquent.

    L’argent des éoliennes fait tourner les collectivités, mais pas que les communes.

    Et c’est « sans surprise » qu’à la lecture des comptes de 2018, Gérard Spriet constate : « Ils ne sont pas bons. On note une nouvelle perte de 380.000 € et une augmentation des comptes courants de 250.000 €, et une trésorerie toujours déficitaire. »

    Exaspérés, les opposants ont demandé au tribunal de commerce de Toulouse la dissolution de la Ferme de Clamecy pour « non-régularisation et non-constatation de la perte de plus de la moité des capitaux ».

    Consulté sur ce sujet, un expert-comptable indépendant confirme l’analyse de Gérard Spriet : « Ce n’est pas bon du tout. Avec toutes ses pertes, la société ampute sur le capital, d’où un capital négatif. Les commissaires aux comptes devraient faire une réserve. »

    Test grandeur nature de la rentabilité des parcs éoliens

    Pour Gérard Spriet, « cette analyse financière du parc d’Oisy-Clamecy sert de test témoin, grandeur nature, de l’exploitation et de la rentabilité des parcs éoliens dans le département de la Nièvre et, par analogie, dans la Région Bourgogne-Franche-Comté. »

    Pour les opposants, la situation est claire : l’éolien ne peut pas être rentable dans la Nièvre. Un argument récurrent. Mais réfuté par d’autres. Comme Patrice Coton, de la SEM Nièvre énergie :  « Il faut aussi se souvenir que les études, pour le parc de Clamecy-Oisy, datent de 2005. Aujourd’hui, les études de vent sont beaucoup plus fines. » Pour lui, « du vent, il y en a dans la Nièvre ». Et la mauvaise expérience d’Oisy-Clamecy est un « échec relatif » qui ne doit pas jeter le doute sur tous les projets éoliens.

    Abo Wind n’est plus propriétaire, mais…

    Quand nous avons sollicité Abo Wind, afin de savoir comment ce spécialiste de l’éolien comptait redresser ses comptes, il nous a été répondu « qu’Abo Wind a cédé la propriété du parc éolien de Clamecy en 2013 et ne dispose plus, depuis, ni des comptes ni des prévisions pour cette entreprise ». La Ferme éolienne de Clamecy (nom officiel du parc, société par action simplifiée à associé unique) est officiellement l’exploitant.

    Cependant, sur les divers documents officiels aisément consultables, on peut constater qu’Abo Wind et la Ferme éolienne de Clamecy partagent la même adresse : 2 rue du Libre-Échange à Toulouse. Ce qui pousse à penser qu’Abo Wind serait toujours donc l’exploitant, après avoir mené les études pour l’implantation du parc. En revanche, il est plus difficile de savoir quel est le propriétaire, aujourd’hui, de ce parc.

    lejdc.fr : Article du Journal du Centre, Nièvre

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  • Michel Gay : La France pourrit par la tête ? 6 12 2019 11/12/2019

    Nouvel article de M Gay, dans Contrepoints cette semaine. Il mérite d’être lu.

    La France pourrit par la tête tandis que les forces vives de la nation (ouvriers, techniciens, ingénieurs, entrepreneurs…) constituent une ossature d’excellente qualité, rongée par les décisions aberrantes du gouvernement dans le domaine de la production d’électricité, source d’activité économique et de richesse pour notre pays.

    Détruire ce qui fonctionne

    La fermeture de la centrale de Fessenheim, rentable et en excellent état de fonctionnement, n’est que le solde d’un achat de suffrages verts réglé par les contribuables.

    L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a conclu au respect des exigences de sûreté et de sécurité pour la poursuite de son exploitation.

    En outre, si cette centrale mise en service en 1977 est la plus ancienne en activité en France, aucune raison de fond ne vient s’opposer à la prolongation de son exploitation jusqu’à 60 ans, comme aux États-Unis où la durée de vie de ces mêmes réacteurs a déjà été prolongée.

    Fessenheim rapporte 1,5 million d’euros par jour (en moyenne annuelle) en chiffre d’affaires (1800 MW x 7200 h/an x 42 euros/MWh/365 jours = 1,5 million d’euros)  et elle pourrait probablement encore être autorisée par l’ASN à fonctionner encore 20 ans.

    Environ 10 milliards d’euros d’exploitation seront perdus (1,5 million/jour  x 365 jours x 20 ans = 10 milliards d’euros), alors que dans le même temps nos hôpitaux publics manquent cruellement de moyens de fonctionnement et d’investissements.

    Par ailleurs, sa production sera remplacée par des importations massives de gaz (russe, algérien…) qui viendront alourdir encore le déficit de la balance du commerce extérieur.

    Sur ordre du gouvernement, le président d’EDF applique de mauvaises décisions contre nature pour son entreprise et à l’encontre de l’intérêt des Français selon les dernières prévisions de RTE, le gestionnaire du réseau d’électricité.

    Un achat de suffrages

    Le choix de fermer la centrale de Fessenheim est un choix politique et dogmatique puisqu’il résulte directement de l’accord électoral passé entre le Parti socialiste et Europe Écologie Les Verts, en novembre 2011, prévoyant la fermeture de 24 réacteurs nucléaires à l’horizon 2025 (repoussée depuis à 2035…).

    Où est l’étude d’impacts préalable technique, socio-économique notamment sur l’emploi direct et indirect qui a conduit à cette décision ? Il n’y en a aucune !

    Ce  paiement en nature, cet « achat de suffrages » constitue un abus de bien social au détriment de tous les Français en l’absence de motifs de sécurité (l’ASN a donné sa bénédiction) et d’exploitation (centrale rentable).

    Enfin, cet achat des suffrages verts (il s’agit ici de milliards d’euros perdus pour les caisses de l’État et donc pour les Français) échappe à la comptabilité des dépenses de campagne électorale.

    Pourtant, certains candidats doivent répondre devant la justice d’utilisation litigieuse de fonds publics au cours de leur campagne pour des montants bien inférieurs.

    Ce gaspillage immonde d’argent public pour engranger des votes devrait à l’évidence être dénoncé par les médias.

    Le rapport Mariton en 2013

    Cette décision politique détestable aura malheureusement de graves conséquences énergétiques, environnementales, économiques, et financières, comme l’avait déjà indiqué le rapport d’information relatif à la transition énergétique présenté par le député Hervé Mariton au nom de la commission des Finances, le 16 octobre 2013 :

    La centrale de Fessenheim produit, sans effet de serre, 70 % de la consommation électrique d’Alsace. Sa fermeture se soldera par un recours accru aux énergies fossiles. Sur le court terme, le remplacement de l’électricité produite par la centrale nécessitera de faire appel […] aux centrales combinés à gaz pour prendre le relais.

    Ce rapport indique aussi que :

    • l’État devra verser une compensation financière de plusieurs milliards d’euros à l’opérateur et à ses partenaires suisses et allemands,
    • le nucléaire qui permet de garantir aux entreprises françaises une énergie à moindre coût, reste un des derniers éléments de notre compétitivité,
    • dans l’état actuel de l’endettement de notre pays, cette fermeture contribuera à reporter le fardeau de la dette sur les générations futures,
    • cette fermeture impactera 2200 emplois directs et indirects ainsi que toute l’économie locale du Haut-Rhin puisque la centrale de Fessenheim est un contributeur important des collectivités à hauteur de 50 millions d’euros chaque année.

    L’accès à l’énergie constitue un enjeu géopolitique majeur et constitue un élément essentiel du développement industriel et de l’aménagement du territoire.

    Il est primordial que la politique énergétique de la France contribue à la solution des tensions mondiales en économisant les ressources fossiles.

    Toutes les réflexions sur les enjeux énergétiques doivent avoir pour objectif de satisfaire les besoins vitaux des habitants de la France, au niveau individuel comme collectif.

    Depuis 2013, la machine s’est emballée

    Comment ouvrir les yeux des Français sur les justifications spécieuses de ce vaste marché de dupes (les dupes étant les contribuables et les consommateurs) sur lequel repose le développement scandaleux de l’éolien et du photovoltaïque ?

    Les élus qui aspirent au renouvellement de leur mandat continueront à repousser au-delà de leur mandature les solutions absurdes qu’ils annoncent.

    « En même temps », ils continueront à amuser la galerie avec des moulins à vent et des miroirs aux alouettes photovoltaïques.

    Il est tellement plus facile de vendre du vent et de préférer la démagogie flatteuse à la pédagogie laborieuse.

    Comment ensuite être surpris d’une défiance envers des élus qui contribuent délibérément à l’appauvrissement du pays ?

    Ce fiasco prévu de la politique énergétique des gouvernements successifs depuis plus de 10 ans n’est que la partie émergée de l’iceberg des gabegies et de l’irrationalité des politiques.

    Le débat public en France

    Le cas spécifique de la récente consultation populaire sur le futur Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs (PNGMDR) organisée par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) illustre une fois de plus l’incapacité de nos élus à traiter ces questions en s’appuyant sur une analyse scientifique et technique.

    La représentation nationale est complaisante avec les militants autoproclamés soi-disant « représentatifs », avec des agités pourrisseurs de débats, en leur offrant une caisse de résonance au point de décourager les citoyens d’y participer.

    L’échec récurrent de ces « débats » révèle tout simplement son incapacité chronique à respecter les citoyens en leur soumettant, par exemple, des questions fermées et orientées, sans même parler du renoncement à les informer objectivement.

    La CNDP manipule les Français avec de pseudos débats publics chargés uniquement de donner une caution populaire à des conclusions globalement déjà orientées à l’avance.

    Nos « élites » considèrent que l’organisation de ces réunions de pure forme ou personne ne peut sereinement s’exprimer suffit à satisfaire les attentes des citoyens.

    Des associations ayant des liens artificiels avec le sujet des déchets nucléaires comme Négawat ou Wise, ainsi que des géographes, philosophes, juristes conseillers d’État, sont auditionnés par la CNDP avant même le débat.

    Mais aucun géologue, hydrologue, neutronicien, spécialiste de la migration des produits de fission et des radionucléides, médecin radiothérapeute, radioprotectionniste, ni académiciens n’a été invité.

    Dans la longue liste de « personnes entendues pour préparer le débat » sur le PNGMDR, aucune des Académies n’a été sollicitée.

    En revanche, sept associations notoirement antinucléaires l’ont été et un membre de l’une d’entre elles est cité cinq fois.

    La CNDP sait parfaitement ce qu’elle fait en ignorant les scientifiques compétents sur la question posée.

    Des spécialistes du stockage des déchets radioactifs sont pourtant simples à trouver dans notre pays. Mais quand on ne veut pas les entendre, il suffit de ne pas les convier à la préparation du débat.

    Ensuite, dans les 200 pages résumant le débat du PNGMR, ni l’Académie des technologies, ni l’Académie des sciences ne sont citées comme contributeurs. Et leurs contributions ne sont ni rapportées, ni commentées.

    Le débat parlementaire limité à un exercice pavlovien d’approbation ou d’opposition donne l’image d’une démocratie malade, ce qui est encore plus grave que les errements irresponsables sur les questions liées à l’énergie (nucléaire ou non).

    Dans son livre Pourquoi le nucléaire ?, Bertrand Barré écrivait page 136 :

    Le jeu n’est pas égal entre experts et militants. De l’expert – et c’est normal – on exige l’exactitude. Il n’a pas le droit de se tromper, encore moins de mentir, même par omission. Du militant, on exige la conviction. Il a le droit de se tromper (il n’est pas spécialiste), voire de mentir, aussi longtemps qu’il est convaincu de la justesse de son combat.

    Dans la même veine, la citation de Jacques Prévert

    « Qu’est-ce que cela peut faire que je lutte pour la mauvaise cause puisque je suis de bonne foi ? »

    pourrait-être transformée par la CNDP en « Qu’est-ce que ça peut faire que je sois de mauvaise foi puisque c’est pour la bonne cause. »

    Le message essentiel indiquant que le stockage géologique en profondeur des déchets n’est pas un pis-aller mais une excellente solution technologique (car les argilites confinent la radioactivité) n’a pas été pas « compris » par la CNDP, ni repris par l’AFP.

    Idéologie et communication

    Depuis plusieurs années, un gouvernement de fous nie et méprise la science remplacée par l’idéologie et la communication.

    La réalité est simplement ignorée au profit de slogans séduisants qui flattent une frange d’électeurs et enrichissent des opportunistes déguisés en vert, ce qui mènera inéluctablement à des catastrophes.

    L’Académicien et ancien Haut-commissaire à l’énergie atomique Yves Bréchet le confirme dans Le Point en octobre 2019 :

    La génération qui a construit le parc nucléaire français […] savait qu’il fallait reconstruire le pays et assurer sa souveraineté […] alors que nos élites actuelles n’ont plus qu’à construire leur carrière.

    Et il poursuit :

    Mais nos responsables préfèrent acheter la paix dans des diners mondains plutôt que de remplir leur devoir d’information.

     Le prix de cet aveuglement sera malheureusement élevé pour tous, même pour nos pseudos « élites » hors-sol dont beaucoup ne voient pas plus loin que le bout de leur mandat électoral.

    https://www.contrepoints.org/2019/12/06/359498-energie-la-france-pourrit-par-la-tete?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=32f3c16237-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-32f3c16237-113970649&mc_cid=32f3c16237&mc_eid=7562c94020

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  • Belgique une éolienne perd ses pales 08 12 2019 11/12/2019

    En Belgique ce dimanche de décembre 2019, une « éolienne verticale », comme disent nos amis belges du journal DH, sans doute isolée et individuelle et non élément d’un parc comme chez nous, a perdu ses pales. Étrange, s’il faut aussi se méfier de ces petites éoliennes. On apprend de plus qu’elles sont testées en France, on est content de le savoir…

    https://www.dhnet.be/regions/centre/une-eolienne-defectueuse-a-ecaussinnes-c-est-une-terrible-nouvelle-pour-notre-entreprise-5dee21f1d8ad58130dc7d50c

    Beaucoup d’interrogations après l’incident sur l’éolienne à Ecaussinnes: « Nous sommes anéantis »

    Le patron de Fairwind est le premier surpris par l’accident de ce dimanche.

    Ce dimanche après-midi, la N57 a été fermée à la circulation dans les deux sens à Ecaussinnes. La faute à un incident mécanique sur une éolienne verticale implantée sur le site de la station de la Société wallonne des Eaux (SWDE). Plusieurs éléments de la machine se sont décrochés. « La nationale a été fermée à cause du risque d’effondrement de l’éolienne », explique le porte-parole de la SWDE, Benoît Moulin.

    La société Fairwind, gestionnaire et conceptrice de l’éolienne verticale, est évidemment intervenue directement. « Une première grue est arrivée tôt ce lundi matin au niveau de l’éolienne qui pose problème », précise le bourgmestre Xavier Dupont. « Vu la hauteur, une nacelle spéciale acheminée depuis Anvers est arrivée ce midi. »

    Finalement, après une périlleuse intervention durant l’après-midi, le mât a été mis au sol et la N57 a pu être rouverte à la circulation peu après 16 heures. Des analyses pourront désormais être réalisées pour connaître la cause du problème. « Nous aurions pu réparer la machine et la relancer mais nous avons préféré prendre l’option de tout démonter afin d’analyser pièce par pièce dans notre atelier », confie Philippe Montironi, administrateur-délégué de Fairwind. « Nous voulons vraiment comprendre ce qui s’est passé. »

    L’entreprise basée à Seneffe a déjà commercialisé une quarantaine d’éoliennes verticales de ce genre en Belgique. « C’est la première fois que nous sommes confrontés à cela depuis le début de la commercialisation. Toutes nos machines sont testées dans le sud de la France avec des vents de tempête, sont certifiées IEC et correspondent à toutes les normes. La machine concernée a par exemple passé 2 500 heures en test avec une vitesse de rotation bien supérieure. Nous sommes donc vraiment très surpris. »

    L’incompréhension est effectivement grande, d’autant plus que l’éolienne n’a été installée qu’en mars 2018. « Et nous sommes venus faire l’entretien annuel il y a quelques mois et aucun problème n’avait été constaté », assure Philippe Montironi. « Nous sommes surpris, déçus et même anéantis parce que c’est un coup dur pour Fairwind. Il faut que l’on fasse la lumière là-dessus. »

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  • Grève du vent aussi le 5 décembre 2019 ! 09/12/2019

    La France arrêtée le 5 décembre ? Les éoliennes aussi !!!

    Comme l’a remarqué la FED, fédération de l’environnement durable, il n’y avait pas assez de vent pour faire tourner les aérogénérateurs et il a fallu avoir recours à l’énergie hydraulique, aux centrales à gaz et … à l’importation. Il est loin le temps où la France exportait systématiquement son excédent de production .

    Le 5 décembre à 12 heures, les 8000 éoliennes terrestres nationales ont fourni avec 691 MW (mégawatt), moins de 1% de la production instantanée d’électricité de la France. (*)

    Pour éviter un blackout, ce sont les barrages au maximum de leurs capacités avec 14 689 MW et les centrales à gaz avec 8 913 MW qui ont dû faire face.

    Pour ne pas disjoncter, le réseau électrique français a été contraint d’importer 4 236 MW d’électricité disponibles à cet instant sur le réseau européen.

    Ces chiffres montrent le danger pour la sécurité de notre réseau électrique, des éoliennes incapables de produire de l’électricité à des moments cruciaux, par exemple en hiver quand il fait froid ! Leur production intermittente dépend uniquement du vent et non pas de leur hauteur ou de leur nombre. Elles ne pourront jamais faire face avec certitude aux moments où l’électricité devient vitale.

    A l’instar de la Commission d’enquête parlementaire qui vient de préconiser un moratoire éolien, la FED demande au gouvernement de stopper dans les plus brefs délais, le programme éolien terrestre actuel considéré par les experts comme une erreur stratégique de la France, bon élève de l’Europe, qui produit une électricité déjà majoritairement décarbonée.

    (*) Production d’électricité par filière
    https://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique

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  • Opposition aux usines de méthanisation de grande taille. Bretagne. 4 12 2019 09/12/2019

    A Plouha, en Bretagne, deux scientifiques ont fait salle comble, mercredi 4 décembre 2019, sur le sujet de la Méthanisation.

    Oui, pour une méthanisation à la ferme, de petite taille mais non pour de grosses installations qui demandent un approvisionnement important car cela risque d’appauvrir ou de supprimer la terre pour d’autres cultures que celles exclusivement destinées à nourrir le méthaniseur…

    L’association Stop méthane dénonce le projet de construction d’une station de méthanisation à Plouha (Côtes-d’Armor). Mercredi, une conférence-débat présentait le processus de la méthanisation.

    La salle de l’Hermine était comble, mercredi soir, pour la conférence-débat sur la méthanisation organisée par le collectif Stop à la méthanisation de Plouha.

    Pierre Aurousseau, professeur d’université, ingénieur agronome à l’Inra et Daniel Chateigner, professeur à la faculté de Caen, président du collectif scientifique national de méthanisation raisonnée, ont abordé les dangers de ce processus.

    « Vous êtes nombreux à vous intéresser aux informations cachées, a indiqué Bernard Germain, le président du collectif Stop méthane .

    Nous ne sommes pas contre la méthanisation concernant un petit agriculteur pour sa propre consommation. Alors que ce projet de plusieurs millions d’euros a pour vocation de faire de l’argent avec des contrats sur vingt ans pour injecter le méthane dans le réseau gaz de ville. »

    Le président de l’association a rappelé les circonstances de la contestation notamment « Le permis de construire signé en catimini ».

    Les deux scientifiques ont apporté leur expertise. Les fiches de travail réalisées ont permis de s’informer sur le processus de méthanisation anaérobie, les réactions chimiques, les éléments en cause, le méthane, l’azote, le souffre, le carbone et leur réaction chimique avec l’air et l’eau.

    Les risques potentiels ont été évoqués pour arriver au digestat, son absorption par le sol et les conséquences sur le milieu.

    La problématique que dénonce l’association proviendrait aussi des intrants pour alimenter le méthaniseur : « Avec le recours des cultures intermédiaires à vocation énergétique, pour le fonctionnement maximal de la station, des terres achetées pour la culture de mais, au détriment de cultures pour l’alimentation humaine. »

    Des risques potentiels sont annoncés : « Les gaz toxiques, irritants, dangereux. »

    Jean Onno, méthaniseur depuis 10 ans et producteur de porcs a présenté son expérience professionnelle :

    « La problématique agricole, c’est la rentabilité. C’est un complément d’activité, admet-il. Les installations sont hermétiques et soumises à des contrôles tous les deux mois. La sécurité est assurée, Il y a des détecteurs de gaz avec alarme. On remédie aux problèmes signalés. »

    « Il faut se battre pour les petites structures.»

    Daniel Chateigner, participant en visioconférence, a présenté son analyse. « Il faut se battre pour les petites structures. Avec les grosses structures, il y a un risque de manque de matière, et donc, de devoir utiliser beaucoup de terre agricole pour les cultures nécessaires à cette activité. Il faut limiter la densité des installations ».

    Le sujet a suscité de nombreuses questions. Les réponses négatives apportées par les scientifiques ont abondé dans les revendications du collectif.

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouha-22580/plouha-salle-comble-pour-le-debat-sur-la-methanisation-6642233

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  • Méthaniseurs, alerte pollution.Des témoignages. FranceInfo. 4 12 2019 05/12/2019

    Un article de France Info, ce 4 décembre, qui alerte sur des témoignages de riverains qui décrivent la pollution aux abords d’un gros méthaniseur. Attention au vocabulaire de certains intervenants !

    Quelle garantie a-t-on sur les problèmes d’odeurs, de bruit, de nombre de camions ? Pourra-t-on en savoir plus ? Les promesses faites dans les études d’impact sont-elles fiables ?

    A Congy pour 48000t/an, soit 1/3 de plus que ce qui est prévu aux Essarts lès Sézanne, il est déjà prévu dans la demande d’autorisation plus de 4500 camions par an…

    Joue-t-on une fois encore les apprentis sorciers ? A-t-on déjà fait des études sérieuses sur les conséquences réelles sur le sol après épandage. Une étude est commandée par l’ADEME ? A suivre donc…

    Bonne lecture

    francetvinfo.fr , Mis à jour le 04/12/2019 | 14:42 – publié le 04/12/2019 | 07:08

    #AlertePollution : les méthaniseurs, qui fabriquent du biogaz avec des déchets, sont-ils vraiment écologiques ?

    L’unité de méthanisation d’Etreville (Eure), le 27 novembre 2019. (THOMAS BAIETTO / FRANCEINFO)

    Soutenue politiquement et financièrement par l’Etat, la méthanisation se développe dans les campagnes françaises. Mais des riverains ont contacté France Info pour dénoncer les nuisances dues à cette activité.

    On hésite entre fumier et marécage. Sur la petite route qui longe le méthaniseur d’Etreville (Eure), installé au bord de l’autoroute A13, le vent charrie des effluves difficiles à définir. Plus expert, Philippe Cordier, un apiculteur voisin, tente un diagnostic : « Aujourd’hui, c’est plutôt égout. Ça ne sent pas trop la merde ! » Claude Gence, président de l’Association pour une méthanisation raisonnée en Roumois, ironise : « J’appelle ça le bol d’odeur Agri-Energie. C’est un vrai label, mais Hermès ne veut pas le racheter pour ses parfums. » A leurs côtés, Gérard Le Villain, un éleveur bovin, est plus concis : « C’est désagréable et fort. » Ce mauvais fumet n’est que la partie la plus flagrante des nuisances et pollutions provoquées par cette installation qui produit du gaz à partir de déchets agricoles et industriels. « Je suis pour la méthanisation quand c’est bien fait, mais là… » confie Gérard Le Villain. Excédé, il a décidé, comme Philippe Cordier, de contacter FranceInfo via notre opération #AlertePollution.

    Ils ne sont pas les seuls. A mesure que cette technologie se développe, les mécontentements se multiplient. Dans le Lot, Jacky nous a écrit pour signaler le méthaniseur de Gramat. « C’est bien de mettre en place des énergies nouvelles pour lutter contre la pollution, mais en s’intéressant au projet, on a vu que tout n’était pas rose », remarque-t-il. A Ombrée d’Anjou (Maine-et-Loire), Anne décrit des odeurs « à gerber », qui « rentrent sous la porte et par la cheminée ». Dans le Cher, Thierry, voisin du site de Plaimpied-Givaudins, peste contre « le développement de cette filière, constituée de gros céréaliers déjà pollueurs aux phytosanitaires et qui fait ce qu’elle veut ». Dans le Cantal, Anthony nous envoie la photo d’une eau de source marron chocolat en aval d’une installation de Sainte-Eulalie.

    Quand je vois des choses comme ça qui passent pour de l’écologie, ça me rend dingue !Anthony à FranceInfo

    Sur le papier, la méthanisation coche toutes les cases de l’énergie renouvelable du futur. Comme l’explique l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe) dans une brochure, le procédé permet « de produire un biogaz issu de la fermentation des déchets, des effluents d’élevages, des résidus de culture ». Concrètement, il faut mélanger ces « intrants » dans une grande cuve hermétique et chauffée, appelée le digesteur. En l’absence d’oxygène et sous l’effet de la chaleur, des bactéries transforment ces déchets, pour obtenir du méthane, dont on peut faire le même usage que son équivalent fossile, et un résidu, le digestat. Riche en azote, ce dernier peut être épandu sur les champs comme un engrais. « C’est un super outil pour l’agriculture et l’énergie de demain. Cela permet de valoriser des choses dont on ne sait pas quoi faire », vante Grégory Vrignaud, dirigeant d’ACE méthanisation, une société de conseil du secteur. Au 1er janvier 2019, il y avait 710 unités de méthanisation en France, selon l’Ademe. Un développement soutenu politiquement et financièrement par l’Etat, qui y voit un moyen de réduire la consommation d’énergie fossile et les émissions de gaz à effet de serre. Les chiffres (non-exhaustifs) du Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée, que nous avons compilé sur cette carte, font état d’au moins un millier d’installations en service ou en projet.

    Dans la pratique, le bénéfice environnemental est contesté par les riverains et les associations. Il y a d’abord ce ballet de camions, estimé à 10 semi-remorques par l’Ademe pour une unité industrielle, parfois venus de loin. A Etreville, une voisine nous a raconté avoir aidé un chauffeur perdu qui arrivait de l’Aveyron, à des centaines de kilomètres du méthaniseur.

    Mais ce qui inquiète le plus les habitants du coin est beaucoup plus petit qu’un poids-lourd. A Gramat, Liliane Réveillac, membre du Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée (CNSM), nous a envoyé des études commandées par l’association à des laboratoires spécialisés. On peut y lire que la population de collemboles – des insectes qui sont « un indicateur de l’état biologique de l’écosystème sol » – chute après l’épandage et qu’on trouve dans le digestat des métaux lourds, comme le cadmium, et un perturbateur endoctrinien reprotoxique, le cyclotetrasiloxane D4.

    Pire pour cette médecin, la présence de bactéries dangereuses pour la santé humaine, comme des clostridium perfringens et des entérocoques, mises en évidence dans une note de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de janvier 2018 sur le digestat d’un autre méthaniseur du groupe Fonroche. Liliane Réveillac est d’autant plus inquiète que le sol du Lot, karstique et donc creusé de nombreuses cavités, favorise l’infiltration de ces substances dans les eaux souterraines. « Tout ce qui est mis sur le sol, on le boit », résume-t-elle. Cette note de l’Anses, qui a conduit au refus de l’homologation de ce digestat, pointe également « des effets nocifs sur les organismes du sol », avec une chute importante du taux de reproduction des vers de terre.

    Au-delà des pollutions qu’elle peut générer, la méthanisation pose d’autres questions, plus philosophiques. Faut-il nourrir l’homme et les animaux ou le méthaniseur ? Que se passera-t-il s’il devient plus intéressant pour un agriculteur de vendre son maïs à une unité de méthanisation qu’à un élevage bovin ? Aujourd’hui, la législation interdit – en théorie – de mettre dans le digesteur plus de 15% de cultures principales dédiées, pour limiter cette concurrence. Mais à l’avenir ? Au CNSM, Daniel Chateigner, physicien à Caen, a sorti sa calculatrice, excédé par la volonté de GRDF d’installer 10 000 méthaniseurs en France à l’horizon 2030. « Avec la surface agricole utile de la France, cela fait un méthaniseur tous les 5 km, alors qu’aujourd’hui la moyenne d’approvisionnement en ‘intrant’ est de 30 km », expose-t-il. La concurrence, entre méthaniseurs puis avec d’autres besoins, lui paraît donc inévitable.

    Le physicien s’inquiète enfin d’un « épuisement des sols » provoqué par la méthanisation. Selon lui, le carbone extrait du sol n’est pas une ressource infinie parce qu’il ne se renouvelle pas aussi vite qu’on le récolte et qu’il manque aux micro-organismes du sol qui en ont besoin pour se développer. Un risque d’infertilité des sols qui ne lui paraît pas pertinent au regard du faible gain énergétique : GRDF vise 50 TWh de biométhane en 2028, soit à peine 11,3% de la consommation de gaz du pays en 2018.

    Nous allons perdre en souveraineté alimentaire pour gagner quelle souveraineté énergétique ? On va sacrifier les sols pour ramener un petit peu d’énergie.Daniel Chateigner à franceinfo

    Tous les opposants que nous avons interrogés ne rejettent pas en bloc la méthanisation. « Au CNSM, nous ne sommes pas contre la méthanisation. Elle doit faire partie du mixte énergétique, c’est évident », expose Daniel Chateigner, après avoir évoqué le modèle des « méthaniseurs à la ferme », plus petit, alimenté principalement ou exclusivement en déchets agricoles.

    A Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres), Vanessa Baudrier-Paillat est responsable d’une telle installation. « Si aujourd’hui il y a des oppositions aux méthaniseurs, c’est parce qu’on a donné du grain à moudre, avec des projets faits n’importe comment, qui ne respectent pas la population », explique cette membre de l’Association des agriculteurs méthaniseurs de France (AAMF). Le sien, lancé par son mari, exploitant bovin, rassemble 12 agriculteurs et obéit à des critères clairs : des intrants 100% agricoles, venus des 12 exploitations et d’un négoce de céréales, situés à moins de 10 km du méthaniseur. La chaleur produite par le moteur à co-génération qui transforme le gaz en électricité est utilisée pour chauffer les digesteurs, le séchoir à grains et les bâtiments publics de la commune. Le digestat n’est épandu que sur les terres des 12 agriculteurs associés.

    Notre outil de travail, ce sont les terres, il faudrait être con pour intensifier notre modèle et détruire la qualité de nos sols.Vanessa Baudrier-Paillatà franceinfo

    Valoriser les « modèles vertueux » au détriment de « ceux qui posent problème », c’est l’ambition d’un groupe de réflexion lancé par l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) au printemps 2018 avec les principaux experts et acteurs du secteur. Au cœur de leurs travaux, le digestat. « Nous avons un doute sur le fait que ces digestats puissent avoir un effet positif ou négatif sur les sols », explique Lionel Ranjard, directeur de recherche et membre de ce groupe baptisé Metha-Rev. Il pointe le manque de références scientifiques sur la question et annonce qu’un projet d’étude « robuste » a été déposé courant novembre auprès de l’Ademe. Ses résultats sont attendus d’ici deux ans et devraient permettre d’éclairer le débat sur la légitimité de la méthanisation. « Nous sommes en train de changer le modèle agricole, rappelle ce spécialiste de l’agroécologie. Si on le change avec des pratiques peu vertueuses, on va remettre les agriculteurs dans le mur. »

    #AlertePollution

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  • Avis de la Ministre sur l’éolien. ATTRISTANT ? 28/11/2019

    Plutôt terrifiant !

    Un administrateur de la FED a profité du déplacement du Président Macron le 22 novembre dans les Hauts de France pour demander une entrevue avec la ministre de la transition énergétique, Élisabeth Borne.

    Hélas, après à peine quinze minutes, la Ministre a quitté le rendez-vous après avoir bien expliqué que le gouvernement souhaitait continuer dans leur délire du remplacement du nucléaire par les Energies Renouvelables. Elle a cédé la place à une personne, dans son équipe depuis quelques jours seulement et totalement ignorante du sujet de l’éolien.

    Communiqué de presse de l’association ASEN de nos villages , dont le Pdt Christophe Grizard  est administrateur FED :

    Dans le cadre du déplacement d’Emmanuel MACRON à Nesle, et avec le soutien de Xavier BERTRAND, une délégation de 4 représentants des associations ASEN, VENT DEBOUT et VENTS LIBRES DE NOTRE VILLAGE s’opposant au développement anarchique de l’éolien dans la SOMME ont été reçues ce vendredi 22 novembre 2019 à la mairie de NESLE par Mme Élisabeth BORNE, Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire et Mme Sophie BROCAS, sa conseillère nommée le 09/11/2019 (ex-préfète d’Eure et Loire).

    Notre objectif était de dénoncer la saturation de l’éolien dans les Hauts de France, connaitre sa justification et alerter sur la colère forte et croissante de la population.

    Mme la Ministre n’est restée qu’un petit quart d’heure avant de s’éclipser et nous laisser avec sa conseillère.

    Nous avons rappelé que l’éolien n’apporte aucune contribution à la lutte contre le réchauffement climatique. Nous n’avons pas été contredis.

    Mme la Ministre justifie le déploiement de l’éolien par la seule volonté de ramener de 75 à 50% la part du nucléaire dans le mix électrique de la France.

    Nous lui avons rappelé qu’à ce jour, la puissance éolienne totale raccordée est de 15800 MW, soit l’équivalent du quart de la capacité nucléaire et aucune centrale nucléaire n’est fermée comme on nous l’a tant fait croire!

    Que l’exemple de la transition énergétique Allemande a démontré l’incapacité de l’éolien à se substituer à une autre source d’énergie.

    Pas de réponse de la Mme la Ministre sur ces points. Seul l’objectif des 50% de nucléaire nous a été répété.

    Mme la Ministre reconnait qu’il y a beaucoup d’éoliennes dans les Hauts de France  Elle veut encourager les promoteurs à coloniser les autres régions, elle cite par exemple l’AQUITAINE. Cet encouragement pourrait prendre la forme d’un bonus.

    Nous lui faisons remarquer que l’éolien coute déjà assez cher aux citoyens.

    Que si elle conçoit que les Hauts de France  sont saturés elle doit déclarer un moratoire. Elle le refuse.

    Qu’étendre le déploiement aux autres régions, c’est étendre le problème.

    La conseillère reconnaît qu’avec les permis déjà accordés, le nombre de machines va encore doubler dans notre région.

    Alors que nous dénonçons l’impuissance des citoyens à se défendre devant les promoteurs et l’iniquité des procédures, nous sommes stupéfaits de la méconnaissance de la conseillère du Ministre sur l’éolien. Peut-être est-ce dû à son arrivée récente (d’une dizaine de jours) au sein du Ministère!

    Elle ne connait pas l’existence des décrets LECORNU – DE RUGY de novembre et décembre 2018 s’appliquant aux régions HDF et BRETAGNE.

    Ces décrets concernent :

    ·        la suppression des enquêtes publiques avec leurs commissaires enquêteurs, remplaçées par des consultations électroniques,

    ·        la suppression des tribunaux administratifs pour les recours relatifs aux contentieux éoliens.

    Ce dernier point oblige les citoyens à se faire représenter par un avocat directement à la cour administrative d’appel. Ce qui représente un coût souvent prohibitif pour nos petites associations de défense de l’environnement.[1]

    Pire, la conseillère nie cette législation. Elle en recherche l’existence sur son portable et essaie de nous donner tort. Embarrassée elle prend finalement connaissance devant nous du décret du 29 novembre 2018 qui nous donne raison.

    Attentive à la souffrance des animaux d’élevage, elle promet un rapport de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) fin 2020. D’ici là, il n’est pas question d’appliquer le principe de précaution en proclamant un moratoire.

    Nous lui faisons remarquer que les animaux ne peuvent pas tricher. Et que si les animaux sont en souffrance les plaintes de riverains sont à prendre au sérieux.

    Nous avons abordé les garanties financières insuffisantes pour assurer le démantellement (La loi du 26 août 2011 les fixe à 50 000 euros par éoliennes). Pas de réponse.

    L’absence de la prise en compte du démantellement des massifs en béton, du recyclage des pâles. Pas de réponse.[2]

    La France était l’un des pays les plus décarbonés au monde.

    Nous avons insisté sur le taux de charge des éoliennes qui n’est que de 24%. Par absence ou excès de vent, les machines sont à l’arrêt et les centrales thermiques du pays doivent prendre le relais. Ces dernières sont fort émettrices de gaz à effet de serre (CO2).

    (A titre d’exemple, après avoir misé sur l’éolien pour remplacer le nucléaire, l’Allemagne, est devenue le plus gros émetteur de CO2 d’origine électrique d’Europe).

    Le rejet des éoliennes par la population ne cesse de progresser car elles ne luttent pas contre le réchauffement climatique, et elles n’ont pas la faculté de fermer nos centrales nucléaires !

    Mme la conseillère nous parle de recherche sur le stockage de cette électricité éolienne. Nous lui répondons qu’on ne peut la stocker à ce jour, et que le rendement s’annonce calamiteux.

    Nous demandons à Mme la Ministre quel pourcentage des exploitants d’éoliennes des H de F respecte la loi sur le suivi environnemental de la mortalité des oiseaux[3]. Elle ne sait pas qu’en France, AUCUNE de ces sociétés ne respecte ce décret. Nous lui demandons de faire respecter la loi. Pas de réponse.

    Nous informons que les éoliennes qui sont tout près d’ici, à Hombleux, sont portées par une société dont les capitaux propres sont négatifs de 11 millions d’€. Ce cas est fréquent de sociétés qui n’ont plus d’existence morale. Encore une fois nous demandons que soit fait respecter la loi et que ces sociétés soient recapitalisées. Pas de réponse.

    Nous évoquons le prix exorbitant de l’éolien pour la France, de machines provenant de l’étranger, du peu de créations d’emplois sur notre territoire.

    Nous prenons conscience au cours de l’entretien d’une volonté étatique de développer l’éolien coûte que coûte, sans justification de moyens. Sans limites. Dans nos campagnes et sur nos côtes. Comme s’il s’agissait d’un dogme plutôt qu’une nécessité.

    La protection des populations, le principe de précaution, les lois environnementales, l’équité… tout le reste devient accessoire.

    Nous avons l’impression d’avoir été écouté mais pas entendu.

    Nous avons été surpris du manque de maîtrise du dossier éolien, par le manque de volonté de faire respecter la loi.

    Inquiets des conséquences écologiques, économiques, et sanitaires d’un réveil trop tardif.

    Nous n’avons obtenu aucune réponse. Nos inquiétudes en ressortent renforcées et étendues.

    Nous continuerons donc d’informer la population, les élus, et de protéger notre cadre de vie.

    Christophe GRIZARD

    Président de ASEN[4] de nos villages

    06.13.02.40.18

    [1] Ces décrets font l’objet de requêtes au conseil d’Etat par plusieurs associations de défense de l’environnement et du patrimoine.

    [2] Ces deux derniers points font l’objet d’une plainte au conseil d’Etat

    [3]https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024507365&categorieLien=id#JORFARTI000024507392

    [4] Association de Sauvegarde des Espaces Naturels

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  • Rapport Aubert publié le 26 11 2019 28/11/2019

    Comme annoncé à l’AG de la FED, la Fédération de l’Environnement Durable qui réunit près de 1500 associations anti-éoliennes, le 18 novembre dernier, le rapport vient enfin d’être publié. Vous pouvez le consulter ici mais il demande du temps pour l’appréhender. Près de 100 pages. Nous essaierons d’en tirer des informations intéressantes. Dommage qu’il ne soit pas forcément suivi par le gouvernement comme le montre l’article suivant.

    http://www.assemblee-nationale.fr/15/rapports/r1990-a18.asp

    Vous pouvez aussi voir la vidéo de l’intervention de J Aubert à l’Assemblée Nationale le matin même. Vous descendez le curseur pour vous mettre sur son intervention, suivie de la réponse de la Ministre et la sienne à nouveau.

    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.8478856_5ddd82328c39e.questions-au-gouvernement—mardi-26-novembre-2019-26-novembre-2019

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  • Pétitions dans la Marne 26/11/2019
  • Batteries à plat ? 26/11/2019

    Une petite réflexion pas si folle que cela …

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  • Quelques vidéos sur le sujet éolien 22/11/2019

    VOICI QUELQUES LIENS VIDÉO   si vous avez un moment pour les regarder…

    L’arnaque de l’éolien : entretien avec Jean-Louis Doucy : Entretien complet de Jean-Louis Doucy, ex-directeur de communauté de communes, sur la question des éoliennes du point de vue de l’économie et de l’énergie.
    https://www.youtube.com/watch?v=JkSbyTATkz8

    Pièces à conviction : Eoliennes : le vent du scandale : Diffusé le mercredi 06-05-15 à 23h15 Magazine | 70′ | Tous publics Avec P. Loison, F. Lanoë et F. Bouglé
    https://www.youtube.com/watch?v=VZQJHu2N17E&t=1550s

    Le scandale des éoliennes : L’énergie éolienne : un immense scandale financier, un massacre des paysages de France et une grande escroquerie payée par la taxe éolienne prélevée en toute discrétion par EDF
    https://www.youtube.com/watch?v=DW-McbQZ-_8&t=488s

    L’impact des éoliennes sur le bétail : entretien avec Mr Joly : Mr Joly, ancien éleveur laitier, nous décrit les problèmes qu’il a connu suite à l’installation d’éoliennes près de son exploitation.
    https://www.youtube.com/watch?v=Ur3-nTlo4AE&t=380s

    Fabien Bouglé « J’en appelle au gouvernement : arrêtez les éoliennes ! » : Fabien Bouglé, lanceur d’alerte écologiste, auteur de « Éoliennes, la face noire de la transition écologique » aux Editions du Rocher est l’invité d’André Bercoff sur Sud Radio !
    https://www.youtube.com/watch?v=8vOuGhcR43A

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  • ONF lance un appel à projets pour un parc éolien sur 88 ha de forêt ! 18/11/2019

    La fin des forêts protégées ? ONF demande des candidats pour construire un parc éolien en forêt dans l’Aude…

    https://www.ladepeche.fr/2019/10/21/lonf-en-quete-de-candidats-pour-un-parc-eolien-sur-88-ha,8494103.php

    L’Aude compte aujourd’hui 268 éoliennes déjà raccordées, auxquelles s’ajoutent les 58 autorisées….

    Pour les promoteurs, le champ des possibles s’élargit avec le récent appel à projets lancé par l’office national des forêts (ONF) : la consultation, lancée en ce mois d’octobre 2019, vise à attribuer plusieurs sites en forêt domaniale «en vue de l’étude et de l’obtention des autorisations administratives pour l’exploitation de parc éolien»

    Contraintes environnementales

    C’est dans la forêt domaniale de Soulanes de Nore que les candidats sont invités à se déclarer, sur deux zones de respectivement 60 et 28 hectares sur la commune de Villeneuve-Minervois. Bien modeste part des 4 811 ha que représente au total cette forêt qui permet de produire plus de 110 000 m3 de bois par an. C’est au plus tard début mars 2020 que l’ONF retiendra ou non un candidat : avec, première étape, un contrat de réservation, valable cinq ans. Il serait alors temps de se lancer pour le promoteur dans l’obtention des autorisations pour l’exploitation d’un parc, avant de signer une convention d’occupation.

    À la clé, pour l’ONF, qui insiste sur la nécessité d’une compatibilité avec «la gestion forestière durable», une redevance annuelle de 4 000 € pour la période de réservation. C’est ensuite une redevance fixe annuelle (1 000 € par mat, 15 000 € par mat de mesure, 1 500 € par poste de livraison, 600 € par km de piste d’accès, 1 € par mètre linéaire de câble de transport d’énergie) et variable (7 500 € par MWc installé) qui tomberait dans l’escarcelle de l’ONF. Une issue encore lointaine.

    Certes étudiée comme zone de développement de l’éolien, la zone en question reste à proximité de deux sites Natura 2000 (gorges de la Clamoux et Causses du Minervois). Des données environnementales qui ont bien souvent mis à mal des projets éoliens. En 2017, c’est un projet envisagé à Lapradelle-Puilaurens, dans la forêt domaniale des Fanges, elle aussi exploitée par l’ONF, que la préfecture avait retoqué, en évoquant le risque de porter atteinte «au caractère paysager, historique, aux motifs végétaux et à l’identité de la forêt»

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  • L’Electricité verte est opaque 18/11/2019

    Nouvel article de Contrepoints, 11 2019, par Michel Gay

    Une fois de plus le problème de l’opacité des informations financières sur le sujet de l’éolien est abordé ici par Michel Gay dans un très bel article… En voici quelques extraits choisis.

    L’État pousse des opérateurs au développement de l’électricité verte par des mécanismes financiers sophistiqués qui les rendent opaques pour le public… et la représentation nationale. Ils impliquent pourtant des montants importants sur le long terme (plusieurs dizaines de milliards d’euros) qui feront défaut pour d’autres besoins prégnants (santé, justice, sécurité…).

    Cette électricité verte fortement subventionnée par les contribuables et les consommateurs remplit-elle au moins son rôle affiché de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) pour lequel tant d’argent a été, et sera versé, selon la nouvelle Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) ?

    Vache sacrée : Le soutien au développement des énergies renouvelables (EnR) électriques (et accessoirement au biogaz) s’apparente à l’alimentation d’une vache sacrée. Mais l’opinion publique ignore les mécanismes de financements et, surtout, les montants astronomiques attribués.

    Il est sans doute sage, pour les parties prenantes, de les maintenir dans un brouillard de règlementations. Et cela d’autant plus que l’efficacité du dispositif en matière de réduction des émissions de GES (qui est sa finalité affichée) est faible, voire nulle.

    En effet, les productions électriques des EnR se substituent le plus souvent à celles de l’hydraulique et du nucléaire qui en émettent encore moins

    Des mécanismes alambiqués…

    … et variables dans le temps

    La Contribution Énergie Climat, dite « taxe carbone »

    La Francotaxie compliquée

    Les contribuables sont perdus mais ils paient ! … Bien que publiquement affichés, les divers mécanismes de financements de l’électricité dite verte sont noyés dans les arcanes des textes règlementaires. Ils sont suffisamment opaques (volontairement ?) pour que les Français continuent à payer beaucoup, longtemps, de plus en plus, et sans rien comprendre, pour « soutenir » malgré eux le lourd fardeau des EnR électriques éoliennes et photovoltaïques.

    Un autre article de 2018 est tout aussi intéressant à lire pour ceux qui le souhaitent… Bonne lecture

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  • Allier : Le Conseil départemental demande de limiter la distance éoliennes-habitations à 10 fois la hauteur 18/11/2019

    Après de nombreuses demandes d’élus partout en France ou au Sénat ou à l’Assemblée Nationale, c’est le conseil départemental de l’Allier qui fait une demande officielle auprès de la préfecture de limiter la distance de ces machines de plus en plus hautes. La distance de 500m avait été décidée scientifiquement pour éviter les risques de projection pour des machines qui alors mesuraient moins de 80m de haut. Maintenant les plus grandes sont de 240m ! Les législations bougent ailleurs en Europe. En Bavière c’est déjà cette distance. En Allemagne, c’est réclamé par les médecins…

    Préfecture de l’Allier, La Montagne

    La Montagne, 11 2019

    https://www.lamontagne.fr/moulins-03000/actualites/le-departement-de-l-allier-veut-limiter-la-taille-et-l-impact-des-eoliennes_13684995/


    Des éoliennes ? Pourquoi pas… mais de manière raisonnée. Tel est le message adressé au gouvernement par le Département concernant l’installation de futurs parcs éoliens.

    Le Département de l’Allier avait déjà voté une délibération en juin 2018 « pour éviter le développement anarchique de parcs éoliens sur le territoire », explique son président Claude Riboulet.

    « C’est tout naturellement, et dans la logique du sénateur puydômois Jean-Marc Boyer (LR), défenseur d’une proposition de loi pour une transition énergétique éolienne respectueuse de l’environnement et de la santé, que nous avons fait approuver une nouvelle délibération lors de la dernière session du conseil départemental fin octobre ».

    Eoliennes : vive le vent, vraiment ?

    Et cette nouvelle délibération demande au gouvernement d’instituer une règle de distance des habitations aux éoliennes de dix fois la hauteur de la machine, pales comprises.

    « Bien évidemment nous ne sommes pas défavorables au développement durable. Ni contre les éoliennes. Seulement, tient-il à préciser, nous souhaitons que les projets soient en adéquation avec le territoire »

    Claude Riboulet (Président du département de l’Allier)…

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  • Rapport Commission de l’Assemblée Nationale ??? 04/11/2019

    On attend toujours le rapport de la commission d’enquête 2019, présidée par Julien Aubert du printemps dernier et dont les consultations se sont achevées en juillet dernier. Ce député, était président de la commission d’enquête sur l’impact des énergies renouvelables sur la transition énergétique. On espérait que ce rapport soit publié avant la discussion du budget 2020 qui se déroule ces jours-ci. Ce n’est visiblement pas le cas.

    A L’AG de la FED ce samedi 16 novembre, il a été annoncé pour le 26 novembre prochain.

    Il a entendu successivement les pro et les anti-éoliens. Quelques auditions ici :

    François Brottes  président RTE :

    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7515479_5cac405595571.impact-des-energies-renouvelables–auditions-diverses-9-avril-2019

    M. Jean-Marc Jancovici, ingénieur, consultant en énergie

    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7644063_5cdd567c7e7d6.impact-des-energies-renouvelables–auditions-diverses-16-mai-2019

    La FED avait été invitée avec, comme représentants, son président JL Butré et une administratrice Mme Kaars. Ils avaient été auditionnés le 17 janvier 2019 pendant 2 heures par la commission économique de l’Assemblée nationale. Pour la première fois, ils avaient pu s’exprimer de manière officielle. Mais leur ressenti était plutôt négatif car ils étaient seuls face à tous leurs contradicteurs.

    « Thème  : Eolien Mission d’information relative aux freins à la transition énergétique« 

    – Audition, en table ronde, ouverte à la presse, sur la filière de l’éolien terrestre : M. Stanislas Reizine, sous-directeur du système électrique et des énergies renouvelables, direction générale de l’Énergie et du climat, au ministère de la Transition écologique et solidaire ; M. Jean-Louis Butré, président de la Fédération pour l’environnement durable (FED) et Mme Bernadette Kaars, administrateur ; M. Olivier Perot, président de France énergie éolienne ; M. David Marchal, directeur adjoint Productions et énergies durables de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

     Vous pouvez voir la vidéo

    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7151255_5c403b823cb83.freins-a-la-transition-energetique–tables-rondes-sur-les-filieres-de-l-eolien-terrestre-et-marin-17-janvier-2019
    Ps: Remarque personnelle de JL Butré : « Les 3 intervenants M.Stanislas Reizine, M.Olivier Perot, M. David Marchal  sont solidaires à 100%
    C’est à dire que le « lobby » des industriels de l’éolien , le Ministère de l’écologie et l’ADEME  sont totalement liés ».

    Un ancien rapport sur le sujet de la Transition énergétique date de 2018 et donne déjà des résultats inquiétants. Mais qui le consulte ?

    Rapport 2018 n°1990 sur l’approbation des comptes 2018 :

    http://www.assemblee-nationale.fr/15/rapports/r1990-a18.asp

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  • Encore une pale qui s’effondre Roquetaillade Aude 02 2019 04/11/2019

    28 éoliennes à l’arrêt après un accident de pale sur une des éoliennes. Une étude est en cours.

    https://www.lindependant.fr/2019/02/18/roquetaillade-une-pale-chute-dune-eolienne-le-parc-de-28-machines-a-larret-et-mis-en-securite,8022629.php

    Une pale d’une des 28 éoliennes du parc basé sur les communes de Roquetaillade et Conilhac-de-la-Montagne a chuté au sol le 30 janvier. Un arrêté préfectoral a imposé l’arrêt de l’activité du parc. Une enquête et une expertise technique sont en cours.

    Développeur, constructeur et exploitant des 28 machines du parc éolien de Roquetaillade, Engie Green évoque un « incident exceptionnel ». Le 30 janvier, une pale d’un des aérogénérateurs a chuté au sol. Impressionnante défaiilance sur des engins d’une hauteur supérieure à 40 mètres, même si la société précise que l’incident, survenu à 13 h, « n’a fait aucun blessé ». Autres précisions livées par Engie Green, « la mise en place d’un périmètre de sécurité autour de l’éolienne n°5 », alors que « les 27 autres machines du parc ont toutes été mises à l’arrêt, dès le 4 février ».

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  • Éoliennes : vive le vent, vraiment ? La Montagne (02 11 2019) 04/11/2019

    Article de la Montagne du 2 novembre : Si 8.000 éoliennes terrestres fournissent actuellement à peine 6 % de l’électricité cette énergie est portée par un soutien massif de l’État, qui s’est fixé des objectifs de croissance élevés dans le cadre de la transition écologique. Mais sur le terrain, les résistances persistent. Plusieurs témoignages de riverain, de maire ou d’agriculteur qui en disent long sur la situation réelle ...

    « Ici, ça pourrait être le paradis… » Depuis la terrasse de sa maison de Laprugne, dans l’Allier, Claude Scheffer balaie le paysage d’un regard désolé. Devant lui, la ligne de crête toute proche. Là, à la jonction de la végétation et du ciel, se détachent les quatre mâts blancs qui tourmentent le retraité auvergnat… Dès que le vent d’ouest se lève, « c’est infernal. On entend le bruit d’un avion non stop. Impossible, par exemple, de dormir les fenêtres ouvertes ».

    …Sept ans après l’irruption des turbines, l’exploitant a donc été sommé de mettre en place un « plan de bridage acoustique » sur ses installations. Pour quel résultat ? « J’ai eu l’impression que c’était mieux pendant quelques semaines, mais ça n’a pas duré. Il faudrait que je les relance. A la longue, on s’épuise. On finit par lâcher. »

    Sa propriété a été évaluée entre 130 et 135.000 euros. Avec une nuance de taille, couchée noir sur blanc : « Il est bien évident que l’environnement, avec les éoliennes proches créant des nuisances sonores, risque de créer une renégociation de l’ordre de 15 à 20.000 euros en moins ».
    Claude Scheffer, habitant de Laprugne, dans l’Allier

    Sur une autre commune du même parc éolien,un maire regrette d’avoir dit oui sur des promesses de revenus promis et non reçus : « Regardez, c’est écrit là : 80.000 euros pour Laprugne, 44.000 pour Ferrières-sur-Sichon et 52.000 pour nous. Finalement, on touche à peine 5.000 euros chaque année. On est loin du compte, comme nos voisins. Pas sûr que j’aurais signé pour si peu… »
    Fernand Boffety, maire de Saint-Clément

    Des trous dans la raquette

    Le rapport de la Cour des Comptes 2018 déplore notamment « l’absence de stratégie industrielle française » en matière d’éolien – « 80 % du marché national est couvert par quatre groupes étrangers », ce qui génère des importations massives ; pointe des retombées sur l’emploi « réelles », certes, mais « bien en deçà des objectifs initiaux » ; et regrette que le développement du secteur ait été « exclusivement financé » jusqu’en 2017 via un dispositif de soutien particulièrement coûteux pour les finances publiques.

    « On marche sur la tête  », s’agace Ludovic Grangeon, infatigable détracteur d’un système qui a, dit-il, « permis l’enrichissement de quelques-uns au détriment du plus grand nombre ».

    « C’est un peu comme si vous disiez à un boulanger qu’il peut faire du pain dégueulasse en toute tranquillité : l’État s’engage à lui acheter toutes ses baguettes, jusqu’à la dernière, et en plus à un prix exorbitant ! »

    FEE affirme que l’éolien a permis de créer 18.000 emplois directs et indirects ? « Fumisterie », rétorque encore Ludovic Grangeon. « Ce chiffre est basé sur un questionnaire envoyé par la filière aux professionnels, qui gonflent les statistiques pour que les aides continuent à tomber. Comme rien n’est vérifié, on peut inclure par exemple dans les emplois créés le restaurateur qui a servi les repas aux ouvriers. Mais des postes vraiment pérennes, il y en a quelques centaines, pas plus. »
    Ludovic Grangeon

    « Nos villages s’appauvrissent, en population et en ressources », dit un agriculteur en retraite à Ally.

    Le sexagénaire est d’ailleurs concerné au premier chef : l’une des 21 turbines d’Ally – les cinq autres se dressent sur la commune de Mercoeur – a été érigée dans l’un des ses champs. Il en retire, comme tous les autres propriétaires de parcelles concernés, un loyer annuel de 2.500 euros. Bernard, un agriculteur à la retraite à ALLY

    https://www.lamontagne.fr/gf/CF_enquete-eoliennes/index.html

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  • Les Français ne veulent plus d’éoliennes terrestres 02/11/2019

    Nombreux sondages successifs qui démontrent que les Français sont de plus opposés aux attaques répétées à leur cadre de vie.

    Parcs éoliens, méthaniseurs, …

    Contrepoints du 25 10 2019 revient sur ce sujet après le dernier sondage du Point

    OPINION : le gouvernement doit maintenant réagir : écouter la colère de la population et stopper les  implantations d’éoliennes.

    Leur acceptabilité est une imposture

    Le gouvernement « veut y croire, les syndicats éoliens veulent nous le faire croire : Les français aiment les éoliennes, veulent toujours plus d’éoliennes… »

    Cette imposture éclate au grand jour à chaque sondage dans les médias. Dans le magazine Le Point par exemple : « Faut-il multiplier les installations d’éoliennes en France ? » Sur plus de 54 000 votants, près de 29 000, soit 53 % votent NON.

    La réponse est nette. Conscients d’être à la fois victimes physiquement et financièrement, les Français ne veulent plus d’éoliennes, le lobby industriel éolien nous trompe.

    Le gouvernement doit maintenant réagir : écouter la colère de la population et stopper les  implantations d’éoliennes. Il ne doit pas faire le jeu du lobby industriel actuellement réuni en colloque à partir du 16 octobre et qui inonde les médias à grand renfort de publicités payantes pour tenter d’arriver à ses fins en masquant la réalité.

    Ce sondage est confirmé par de nombreux autres : localement, régionalement et nationalement la majorité dit NON à l’envahissement du territoire par des éoliennes terrestres.

    Sondage local :

    Journal du Médoc : projet de 12 éoliennes à Lesparre-Médoc : 2000 votants, 68 % contre.

    Sondage régional :

    Le Maine libre : « Êtes-vous favorables pour l’implantation d’éoliennes dans la Sarthe ? » : 2265 votants, 78 % contre.

    Sondage national :
    Le Point : « Faut-il multiplier les installations d’éoliennes en France ? »: 54 363 votants,  53,2 %  contre.

    Ces trois exemples contredisent les déclarations des promoteurs éoliens qui affirment que 70 % des Français sont favorables aux éoliennes.

    Plus de 54 000 votants pour le sondage en cours du journal Le Point, indiquent que c’est une question prioritaire nationale qui préoccupe les Français. Et pourtant, de nombreuses personnes vivant en secteur urbain ne sont pas directement concernées mais :

    • se rendent compte que ces machines industrielles qui dépassent maintenant 200 mètres de haut détruisent l’environnement, ravagent les paysages et créent d’importantes nuisances pour les riverains.
    • réalisent que cette énergie électrique intermittente ne résout aucun des problèmes d’un futur mix énergétique et qu’elle entraîne des hausses de tarifs d’électricité insupportables.

    Une opposition nationale forte

    Ces résultats mettent en évidence une opposition nationale forte. Clamer pour discréditer ceux qui luttent contre ces machines qu’ils ne sont que quelques opposants Nimby est une contre-vérité.

    Malgré des campagnes continuelles de publi-reportages dans les médias, les promoteurs n’arrivent plus à duper les Français.

    1. Jean-Louis Butré est président de la Fédération Environnement Durable et auteur de Éolien, une catastrophe silencieuse, paru aux éditions de l’Artilleur en 2017.
    2. https://www.contrepoints.org/2019/10/25/356429-les-francais-ne-veulent-plus-deoliennes-terrestres#fnref-356429-1

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  • Pour « sauver la planète », l’industrie tue les campagnes 02/11/2019

    Le journal Reporterre publie ce 30 10 2019 un témoignage poignant sur le calvaire d’une riveraine confrontée aux nouvelles nuisances de la campagne. Entre éoliennes et méthaniseur, le bruit et la vue sont perturbés…

    Au nom de la transition énergétique, les campagnes s’industrialisent à grande vitesse. L’autrice de cette tribune raconte la métamorphose de la Haute-Marne, autrefois vivante et dorénavant colonisée par les éoliennes, les méthaniseurs, les plantations de biomasse…

    Blandine Vue est docteur ès lettres, diplômée en sciences du langage, lauréate de la Fondation Nicolas Hulot pour ses activités pédagogiques de terrain.

    Marie, une riveraine, est à bout, sur sa petite route de campagne :

    « Il est minuit, ma maison vrombit, mon cœur est écrasé, mon crâne résonne. Les fenêtres fermées, les boules Quies ne font qu’empirer les choses. Où aller ? Au fond des bois ? Les infrasons des éoliennes industrielles ne connaissent pas les frontières. Elles sont partout. Mon corps est à bout.

    Seules deux vallées ne sont pas encore attaquées à proximité de chez moi. Les mâts des éoliennes et les méthaniseurs poussent aussi vite que tombent les forêts ! Il n’y a plus de refuge. La campagne s’industrialise.

    Du sud au nord, en passant par l’ouest, plus de 70 éoliennes industrielles de 150 mètres. À l’Est, six, 183 m de haut, diamètre 150 m, bientôt 29. Partout, des centaines en projet ou prêtes à sortir de terre. Du haut de la colline, j’ai dit adieu aux couchers de soleil il y a neuf ans, et récemment aux levers. Adieu à la nuit pure.

    Sept jours sur sept, les tracteurs passent pour alimenter le méthaniseur voisin en fumier collecté dans un rayon de 60 km, les prés ont été retournés pour planter le maïs qui servira à nourrir le méthaniseur et les vaches prisonnières qui fournissent la manne. La paille aussi voyage. Sous la canicule, les vaches enfermées hurlent, tapent nuit et jour dans la ferraille qui les enferme, l’ensilage pue ».

    « C’est une violence inouïe ! » m’a dit ce citadin reconverti à l’agriculture bio. Pour moi, c’est un viol. Un viol de ce pays qui m’a vue grandir, que mes ancêtres paysans ont soigné, que j’ai parcouru jusque dans ses moindres recoins… Un viol de mon droit au silence, ce bien le plus précieux. Depuis bientôt dix ans, hormis quelques nuits glaciales sans vent, pas une heure sans bourdonnement de moteur ou d’éolienne, dans ma maison dont les murs tremblent de cette maladie galopante.

    On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue 

    Ce monde, on nous l’impose sans démocratie, avec le plus profond déni de notre citoyenneté, des enquêtes publiques, qui sont des mascarades, les rares refus préfectoraux étant cassés par les tribunaux administratifs. Les enquêtes surviennent sans annonce claire, il faut surveiller les sites préfectoraux, qui ont changé de page sans l’annoncer clairement, supprimé les dates, lieux, natures d’activité ; certains se retrouvent avec des éoliennes derrière chez eux sans jamais en avoir entendu parler. Lors des plaintes, les promoteurs sont juge et partie, seules leurs conclusions sont retenues. La notion de conflit d’intérêts disparaît, les directives régionales sont piétinées, les lois faites sur mesure pour faciliter l’invasion…

    Nous sommes dépossédés de notre territoire, sans droit à la parole, sans droit de nous défendre, la proie de lobbies qui manipulent le pouvoir. On nous accuse de « retarder la transition énergétique » avec nos vaines rébellions ; retarder, c’est tout, on se défend, mais on se fait quand même dévorer ! La démocratie est bafouée.

    On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions » 

    « Les opposants retardent la transition énergétique. » Mais qui se penche sur nos vies brisées, nos investissements et nos projets tués ? Les vergers que nous ne plantons plus, la maison devenue invivable et invendable, nos promenades quotidiennes, les circuits de randonnée, le panorama d’une ville touristique… L’âme de nos campagnes, notre silence, notre sommeil, notre santé, notre capacité de concentration et celle des enfants des écoles, notre efficacité au travail, les étoiles, le noir de la nuit, nos forêts, nos prairies, la liberté des vaches, le relief, écrasé, ce qu’on n’a plus la force de faire. Tout est tué brutalement ou à petit feu.

    Et les ressources ! Que de pétrole pour nourrir avec l’ensilage et l’enrubanné de l’an dernier des vaches qui il y a peu broutaient dehors, là où on cultive le maïs qu’elles ingurgiteront l’an prochain ; pour ériger ces monstres blancs trois fois plus hauts que nos collines, qui, ici, ne fonctionnent qu’à 18 % de leur capacité, de façon intermittente et aléatoire ; pour couper, transporter, déchiqueter nos trop jeunes arbres, cultiver le maïs et le colza. Pour fuir ! Que de sols détruits ! Nous sommes assez près de notre terre pour constater au quotidien cette tromperie que les citadins ne voient pas !

    Si au moins tout cela servait à autre chose qu’engraisser sur nos deniers des lobbies et ceux qui leur ouvrent grand les portes. Nous sommes sacrifiés sur l’autel d’une idéologie capitaliste qui veut vendre les engins nécessaires à son accomplissement. Jamais nous n’avons vu autant de machines, entendu autant de moteurs dans nos campagnes, nos forêts, planer sur nos têtes… La « croissance verte » tue l’idée de décroissance, autant que nos territoires, pour justifier ses objectifs.

    https://reporterre.net/Pour-sauver-la-planete-l-industrie-tue-les-campagnes
    Article deReporterre du 30 10 2019
    https://reporterre.net/Pour-sauver-la-planete-l-industrie-tue-les-campagnes





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  • Les éoliennes sont-elles responsables de la mort de centaines de vaches ? 02/11/2019

    Une nouvelle enquête de Radio-France fait resurgir le mystère des morts inexpliquées de vaches dans certains élevages après l’installation de parcs éoliens (02 11 2019). De nouvelles pièces sont portées au dossier.

    La Dépêche publie, elle aussi, ce matin du 2 novembre 2019 un nouvel article sur le problème de plusieurs éleveurs ayant eu des problèmes sur leur élevage à proximité d’un parc éolien.

    « La santé des vaches s’est améliorée quand les éoliennes se sont arrêtées »

    Aujourd’hui pourtant, plusieurs agriculteurs entendent établir que lorsque l’électricité provenant d’un équipement électrique à proximité de leurs champs a été coupée – qu’il s’agisse d’une ligne électrique, d’une éolienne, de panneaux photovoltaïques ou d ’une antenne relais – la santé de leur troupeau s’est nettement améliorée. Dans certains cas, le lait est redevenu consommable. Ils ont pu le démontrer grâce aux données enregistrées sur leur robot de traite, que la cellule investigation de Radio France a pu examiner.

    Des actions ont déjà été faites en justice et le combat dure depuis plusieurs années.

    C’est le cas d’Alain Crouillebois, éleveur de vaches dans l’Orne, dont le troupeau était malade. Après avoir fait déplacer à ses frais une ligne souterraine de 20 000 volts placée à 20 mètres de ses bâtiments, sa production a augmenté.

    Même chose pour d’autres agriculteurs, en Loire-Atlantique. Didier et Muriel Potiron ont perdu plus de 300 vaches en sept ans depuis l’installation d’un parc éolien en 2012. En 2017, les éoliennes se sont arrêtées pendant quatre jours, du 1er au 4 mars. À ce moment-là, le comportement de leur troupeau a radicalement changé. Prudents, ils ont fait faire un constat d’huissier. « Dans nos deux exploitations la différence était spectaculaire, se souvient Céline Bouvet. Au robot de traite des Potiron, il y avait beaucoup plus de passage, les vaches passaient toute seules, à l’inverse d’aujourd’hui ! Et dans mon exploitation c’était pareil, j’ai repris 200 litres de lait en deux jours ! Soit 2,5 litres de lait en plus par vache, c’est énorme. » Les données de son robot de traite en attestent, elles ont fait l’objet d’une étude. L’avocat de Didier Potiron va porter plainte contre X.

    Un autre avocat, maître Lafforgue, va aussi porter plainte pour une douzaine d’autres éleveurs. En centre Bretagne, le même phénomène inquiète. En trois ans, Stéphane, un agriculteur installé à Allineuc, dans les Côtes d’Armor, a perdu près de 200 vaches. À Loudéac, dans ce même département, un autre agriculteur a perdu 120 bêtes.

    https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/enquete-radio-france-mort-inexpliquee-de-vaches-pres-de-reseaux-electriques-la-justice-saisie-1572547837

    https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-02-novembre-2019

    https://www.ladepeche.fr/2019/11/02/les-eoliennes-sont-elles-responsables-de-la-mort-de-centaines-de-vaches,8518797.php

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  • Le sale business des éoliennes d’EDF au Mexique 01/11/2019

    Autre article de Reporterre sur la situation des Indiens du Mexique face à l’invasion des promoteurs de parcs éoliens. 24 10 2019

    Aujourd’hui que dix-sept parcs éoliens sont en fonction, avec 2.212 aérogénérateurs, la vie des communautés est d’ores et déjà profondément déstabilisée. Les conséquences vont bien au-delà du paysage, désormais réduit à un alignement sans fin de tubes et d’hélices géantes sur des dizaines de kilomètres. En réalité, l’irruption de l’industrie éoliennes dans l’isthme de Tehuantepec est en train de produire un ethnocide doublé d’un écocide. Unión Hidalgo, communauté zapotèque indienne de 15.000 habitants, est particulièrement frappée : au nord comme à l’est, des centaines d’aérogénérateurs ceinturent déjà son territoire, certains étant plantés à quelques centaines de mètres à peine des premières habitations. C’est là que EDF veut ajouter un nouveau parc de 96 aérogénérateurs, malgré l’opposition locale.

    Le mégaprojet éolien Gunaa Sicarú, qu’EDF veut installer via sa filiale Eólica de Oaxaca, couvrirait une superficie de 4.400 hectares et serait d’une puissance de 252 mégawatts. EDF a déjà signé un contrat de vente de l’électricité avec CFE (Compagnia Féderal de Electricidad), impliquant la construction d’une sous-station électrique, ensuite connectée à la station centrale de Ixtepec, plus au nord ; cela nécessitera l’installation de deux lignes à haute tension, nuisance supplémentaire pour les gens de la région.

    https://reporterre.net/Le-sale-business-des-eoliennes-d-EDF-au-Mexique
    Article de Alèssi Dell’Umbria pour Reporterre
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  • Des éoliennes record : 200m de hauteur 14/10/2019

    Attention à tous les photomontages des promoteurs qui escamotent leurs éoliennes derrière des haies de noisetiers maintenant qu’elles peuvent atteindre 200m de haut !

    https://www.usinenouvelle.com/article/l-image-du-jour-baywa-r-e-inaugure-les-plus-hautes-eoliennes-de-france.N893839

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  • Marché mondial éolien s’effondre (Economie Matin 10 2019) 14/10/2019

    Très bel article qui explique la chute des éoliennes au niveau mondial ! Au moment où la France souhaite les multiplier !!!

    Comme toujours, il est difficile d’apprendre de ceux qui nous précèdent … Comme pour les Maths modernes qu’on a introduit en France dans les années 1975 quand on venait de les abandonner aux USA. Pourquoi ne jamais regarder chez nos voisins les conclusions de leurs études en vraie grandeur ?

    « Éoliennes : le marché mondial s’effondre ! – Economie Matin » Louis Marin

    La puissance installée via des éoliennes en Europe en 2018 a chuté de
    33% par rapport à 2017.
    Voilà une nouvelle qui a de quoi réjouir les écologistes qui luttent contre l’invasion des éoliennes qui polluent l’environnement dans le monde et en France. La bulle spéculative générée par les centaines de milliards de subventions consacrées par les États à l’installation des aérogénérateurs est en train d’exploser littéralement à l’échelle internationale.
    On est dans les faits très très loin de l’autosatisfaction optimiste des communicants du syndicat France Énergie Éoliennes qui vient de dévoiler le 8 octobre les chiffres à leurs yeux satisfaisants de la filière éolienne française relayés massivement par les rédacteurs des publi-rédactionnels qui diffusent les éléments de langage des industriels du vent sur Internet.
    Si on étudie avec sérieux les chiffres des associations internationales de promoteurs éoliens, tous mentionnent une baisse systémique des installations des éoliennes à l’échelle mondiale et en particulier au niveau européen.
    Une chute des installations Depuis 2015, on assiste à un ralentissement mondial des nouvelles installations d’éoliennes, installations qui sont passées de 63,6 gigawatts en 2015 à 51,3 gigawatts en 2018[1], soit une
    baisse de presque 20 % en trois ans. En Europe, la puissance installée en 2018 a chuté de 33 % par rapport à 2017, passant de 17,1 gigawatts installés en 2017, à seulement 11,7 gigawatts en 2018[2]…

    Plus spectaculaire encore, le journal Die Welt nous dévoile en juillet 2019[3] qu’avec seulement trente-cinq éoliennes installées au premier semestre 2019 l’Allemagne connaît une baisse record de 82 % de la puissance installée par rapport au premier semestre 2018.
    C’est un véritable effondrement, le signal d’une décrue évidente, loin de l’image idyllique propagée par les promoteurs éoliens français.
    La principale raison de ce tsunami qui emporte l’éolien est la suppression des subventions de certains états aux promoteurs éoliens. La cour fédérale des comptes allemande fait état d’un échec retentissant de la transition écologique allemande. Malgré des centaines de milliards englouties (aux alentours de 500 milliards) la politique d’installation d’éoliennes n’a pas
    contribué à la baisse des émissions de gaz à effet de serre dans le
    pays qui se dit fer de lance de la transition écologique. C’est
    l’exemple à ne pas suivre !
    Vers la suppression des subventions Tout porte à croire que le congrès américain s’apprête à supprimer définitivement les subventions aux promoteurs éoliens, ce qui arrangerait d’ailleurs l’état fédéral qui est en lutte avec la chine pour l’approvisionnement en terres rares : matière première indispensable pour la construction des rotors éoliens. Les États-
    Unis peuvent voir dans l’arrêt de l’éolien un intérêt financier mais
    également un enjeu géopolitique avec la Chine. Lors de la cop 24, la Pologne a annoncé dans son plan pluriannuel de l’énergie la fin des installations d’éoliennes et un plan massif de désinstallation d’ici à 2040. De son côté le président russe a annoncé lors d’une conférence de presse en juillet 2019 les dangers que représentaient les éoliennes pour la flore et la faune.
    La fin annoncée de ce marché artificiellement alimenté par l’argent
    des contribuables conduit à des suppressions d’emplois et à des faillites retentissantes dans le secteur éolien en particulier en Allemagne, ce dont on ne parle que très peu en France. Le 3e fabricant allemand d’éoliennes, Senvion, vient d’être liquidé en septembre de cette année et vendu à la découpe. La division fabrication d’éoliennes de Siemens vient d’annoncer la suppression de 2.700 postes quand Vestas le producteur d’éoliennes danois a annoncé il y a une semaine la suppression de 600 emplois en
    Allemagne et au Danemark dans ses usines de fabrication d’éoliennes.
    Tout va très bien madame la marquise, chantent les lobbyistes du vent français.

    Mais aujourd’hui tous les signaux sont au rouge et le risque est grand que la filière éolienne française soit emportée par ce tsunami qui nous arrive de l’Est. La fin est proche pour l’éolien.
    Pour plus d’informations, lire : Éoliennes. la Face noire de la Transition écologique, par l’auteur de cette tribune, Fabien Bouglé, alias Louis Marin

    http://www.economiematin.fr/news-eoliennes-marche-mondial-effondre

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  • Rapport ANSES 2017 Bruit et éoliennes 23/09/2019

    Dès l’année 2008 puis en 2017, l’ANSES a incité à la prudence sur la santé des riverains quant au risque que fait courir le bruit des éoliennes. Ci dessous le rapport complet de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail .

    Rapport Anses 2017 :

    https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2013SA0115Ra.pdf

    Rapport 2008:

    https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2006et0005Ra.pdf

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  • Allemagne et éolien : le trou d’air ! 08/09/2019

    Article intéressant de bfmtv : A lire de près.

    Car c’est pourquoi maintenant les promoteurs viennent envahir notre pays. Disons NON avant qu’il ne soit trop tard.

    « L’expansion de l’éolien terrestre a marque le pas depuis 2016, année où les subventions ont été réduites. Le secteur doit aussi affronter l’hostilité croissante des riverains. Cette crise pourrait remettre en cause le succès de la transition énergétique dans le pays ».

    https://www.bfmtv.com/economie/en-allemagne-l-eolien-traverse-un-trou-d-air-1762605.html

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  • Refus méthanisation en Anjou 04/09/2019

    Des réserves dans le Maine et Loire à l’annonce de l’arrivée d’une usine de méthanisation à Bel-Air de Combrée (La Croix, 04 2019). Nom prédestiné?

    • Dans le Maine-et-Loire, des riverains se mobilisent contre un méthaniseur, tandis que des scientifiques appellent plus largement à une méthanisation raisonnée par Florence Pagneux,

    « Nous dénonçons ses nuisances sonores et olfactives depuis 2014, lance Nelly Goetghebeur, présidente de l’association des riverains de la forêt d’Ombrée, dont la maison est située à environ 300 mètres. Même si cela va mieux depuis janvier(après un incendie), nous ne sommes pas à l’abri de nouveaux problèmes. »

    De fait, la préfecture du Maine-et-Loire a plusieurs fois recommandé à l’exploitant de « lutter plus efficacement contre les nuisances olfactives » à l’issue d’inspection (en 2014, 2016 et 2018). En avril 2018, elle lui a aussi demandé de contrôler ses rejets atmosphériques et de clarifier l’origine de ses déchets.

    https://www.la-croix.com/France/Quand-methanisation-agricole-suscite-reserves-2019-04-18-1201016485

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  • Méthanisation agricole et chambres d’agriculture 04/09/2019

    La région Grand Est et la Chambre d’agriculture poussent les agriculteurs vers ce type de développement pour accroitre leurs revenus et créer du gaz vert. L’idée est, certes, vertueuse au départ mais tout dépend du lieu et des intrants.

    Choix aux Essarts lès Sézanne : biométhane pour réseaux de gaz naturel

    Qu’est-ce que la méthanisation ?

    La méthanisation est un procédé à la fois innovant mais bien connu pour la production de biogaz à partir de matière organique, sous l’action de différentes bactéries et en l’absence d’oxygène (digestion anaérobie).

    Il s’agit à la fois de traiter des déchets des industries agroalimentaires ou des collectivités (issues de céréales, tontes de pelouses, boues de stations d’épuration…) et de valoriser des produits ou sous-produits des exploitations agricoles (effluents d’élevage, résidus de cultures, cultures intermédiaires…) avec, in fine, un retour au sol pour la fertilisation des cultures ou prairies. A l’issue de ce procédé, on obtient :

    • du biogaz qui est composé en moyenne de 55% de méthane (CH4), de 40% de dioxyde de carbone (CO2) et de 5% d’autres gaz
    • du digestat qui contient la matière organique non dégradée (lignine…), les matières minérales (N, P, K…) et de l’eau

    Quels sont les intérêts de la méthanisation ?

    Les bénéfices de ce procédé font largement consensus :

    • production d’énergie renouvelable valorisable sous forme de biométhane (injection), électricité et chaleur (cogénération) et/ou biocarburant (bioGNV)
    • valorisation des effluents agricoles contribuant à la réduction des émissions de Gaz à effet de serre (GES) des élevages
    • évolution des pratiques et assolements permettant d’augmenter l’autonomie en azote (digestat) et la couverture des sols (cultures intermédiaires – CIVE)
    • projets territorialisés combinant traitement des déchets, boucle énergétique locale, création de valeur d’ajoutée et d’emplois

    Que font les Chambres d’agriculture ?

    Les Chambres d’agriculture soutiennent le développement de la méthanisation agricole et territoriale, sous forme de projets individuels ou collectifs portés par les agriculteurs. Ces projets peuvent être développés vers la cogénération, l’injection du biogaz dans les réseaux de gaz naturel ou encore pour la production de biométhane carburant.

    L’essentiel est de privilégier des projets « sur mesure » et rentables, montés et pilotés par des agriculteurs motivés, ancrés dans les territoires avec des partenariats stratégiques.

    Les Chambres d’agriculture ont renforcé leurs moyens dédiés au développement de la méthanisation agricole, avec notamment un réseau national de 50 experts. Aujourd’hui, dans la majorité des régions, les Chambres d’agriculture accompagnent des projets sur différentes étapes, de l’émergence jusqu’au suivi des unités existantes et à la capitalisation de références.

    Au travers de leurs compétences, de leur connaissance du terrain et de leurs partenariats (ADEME, collectivités, associations et professionnels), les Chambres d’agriculture sont des acteurs clef du développement de la méthanisation agricole en France. 

    https://chambres-agriculture.fr/exploitation-agricole/developper-des-projets/economie-et-production-denergies/la-methanisation-agricole/

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  • La méthanisation risque d’accélérer la concentration des fermes(Reporterre 02 2019) 02/08/2019

    Produire du gaz à partir de l’agriculture offre une nouvelle source de revenus pour les éleveurs, mais rebat aussi les cartes du monde agricole. Le développement des méthaniseurs bouscule le marché des déchets, intensifie la concurrence entre les cultures, pousse à la concentration des exploitations…

    « L’équivalent de trois départements seront consacrés à 100 % aux cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.) pour alimenter les méthaniseurs »

    Ils sont de plus en plus nombreux à choisir la méthanisation au détriment de l’élevage. Aux vues des faibles revenus des éleveurs, des problèmes de surendettement, de la surcharge de travail, le choix est bien compréhensible. Mais, si on sort de l’échelle individuelle pour se placer à l’échelle régionale et nationale, les conséquences actuelles et à venir du développement de la méthanisation font froid dans le dos.

    Le méthaniseur, aussi appelé digesteur, se nourrit de plusieurs tonnes de substrat par jour. Le substrat se compose généralement d’une bonne part de déjections animales, suivies de cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.), de déchets de l’agroalimentaire, de déchets verts (coupes de pelouse, de bords de route) et, parfois, de boues de station d’épuration. C’est le savant mélange de ces ingrédients qui permet de produire un maximum de méthane à réinjecter dans le réseau, mais aussi un digestat qui servira d’engrais.

    Il y a encore quelques années, l’agro-industrie payait pour se débarrasser de ses déchets. « Ça allait jusqu’à 90 euros la tonne, rappelle François Trubert, éleveur et producteur de gaz près de Rennes, maintenant, elle les vend jusqu’à 20 euros la tonne. »

    Pierre Aurousseau est un agronome à la retraite, membre du Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée (CSNM). « Avec le CSNM, nous avons fait le calcul à partir des projections de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Si les objectifs gouvernementaux sont atteints, l’équivalent de trois départements seront consacrés à 100 % aux cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.) pour alimenter les méthaniseurs. On marche sur la tête ! » Il évoque le risque de concurrence entre les cultures pour nourrir les animaux et celles pour nourrir le digesteur.

    Un exemple intéressant : L’installation de Montauban-de-Bretagne est alimentée par les effluents d’une quinzaine d’exploitations avoisinantes. Ce qui a mis la puce à l’oreille d’Eaux et rivières de Bretagne est que, une fois le projet monté, une demande d’autorisation pour la création d’un élevage de 144.000 poulets a été déposée et acceptée. L’alimentation du digesteur fait entièrement partie du modèle économique de l’exploitation. « Notre interprétation est que cet élevage a été créé pour alimenter le digesteur en premier lieu », explique Marie-Pascale Deleume, membre du groupe méthanisation de l’association. Un sentiment renforcé par l’absence de plan d’épandage pour l’exploitation et le méthaniseur. En effet, toute exploitation doit avoir un plan d’épandage : des terres pour épandre ses effluents à des périodes et selon des quantités définies par la réglementation. Mais rien dans le cas présent. Étonnée, l’association a interpellé les autorités, qui ont expliqué que le digestat produit par le méthaniseur serait épandu sur les terres d’agriculteurs voisins. « On voit donc, reprend Marie-Pascale Deleume, que ce méthaniseur n’est pas destiné à améliorer les systèmes des exploitations, mais à produire du gaz. Puis on s’arrange pour le digestat. »

    https://reporterre.net/La-methanisation-risque-d-accelerer-la-concentration-des-fermes

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  • Méthanisation : un digestat bien indigeste pour les sols et les eaux(Reporterre 01 2019) 02/08/2019

    Côté pile, la méthanisation permet de produire du gaz renouvelable et d’assurer aux éleveurs d’importants compléments de revenus. Côté face, elle présente une vraie menace de pollution des sols et d’émission de gaz à très grand effet de serre.

    La première chose qui saute aux yeux est le stockage des matières à injecter dans le méthaniseur, aussi appelé « digesteur ». À droite, une montagne de fumier, à gauche un tas de marc de pommes, ici des graisses issues de l’agroalimentaire. Étonnamment, ces tas de déchets ne dégagent pas d’odeur gênante. Vient ensuite le dôme, le couvercle de cette marmite géante qu’est le digesteur. Au nord de Rennes, l’éleveur François Trubert en a deux. « J’ai un digesteur et un post-digesteur. Cela permet d’avoir une fermentation plus longue et d’obtenir un digestat de meilleure qualité », explique ce dernier.

    « Consommé par le sol, le digestat s’infiltre vers les cours d’eau et les nappes phréatiques » 

    À la sortie du digesteur, il y a, d’un côté, le gaz et la chaleur et, de l’autre, le digestat. Celui-là sera épandu dans les champs comme engrais, ce qu’il est en théorie.

    « Le digesteur est un bain de bactéries, dit Marie-Pascale Deleume, membre du groupe méthanisation d’Eaux et rivières de Bretagne. Baignant à 40 °C, elles peuvent même devenir résistantes. » Cela inclut les bactéries, spores, parasites mais aussi les résidus médicamenteux administrés aux élevages…

    « Consommer de l’eau bourrée de pathogènes » 

    L’enjeu de la qualité des eaux de surface et souterraines est crucial en France. Car plus la qualité de l’eau est dégradée, plus il est onéreux de la rendre potable…

    Chauffer les effluents agricoles à 38 °C ne permet pas d’éliminer tous les pathogènes. Certaines bactéries pathogènes, celles capables de sporuler, peuvent ne pas être affectées par la méthanisation et donc se retrouver dans le digestat épandu. Au sol alors de s’adapter pour pouvoir les digérer. Mais rien n’est moins sûr, et il y a fort à parier que ces substances vont s’infiltrer vers les nappes phréatiques.

    Nous pourrions donc retrouver des bactéries dans l’eau que nous buvons. Notre corps s’en défendra plus ardemment, il pourrait aussi tomber malade, et aura besoin d’un soutien médicamenteux plus puissant. Les bactéries visées apprendront à résister. C’est ce cycle, que l’on appelle antibiorésistance…

    Émission de gaz à très grand effet de serre 

    « Si leur méthaniseur leur pète à la figure, ils seront mal ! » Daniel Chateigner, physicien, n’y va pas avec le dos de la cuillère. De fait, l’implantation d’un méthaniseur relève du régime des ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement). En cas d’accident, les conséquences pourraient être rudes. Mais la réglementation a été assouplie en juin 2018. Si le méthaniseur consomme moins de 100 tonnes de matières par jour, un enregistrement auprès de la préfecture suffit. Au-delà, le régime de l’autorisation implique une enquête publique d’un mois pour recueillir l’avis du public. Mais, dans la mesure où un gros méthaniseur de 610 kW consomme 30 tonnes par jour, peu de projets sont désormais concernés par l’enquête publique.

    Le physicien explique que la méthanisation est réputée vertueuse pour sa faible émission de gaz à effet de serre, « mais c’est faux ». « Déjà, lorsque les bâches qui couvrent les digesteurs se détériorent, vous avez une fuite de méthane. » L’Irstea nuance et explique que les risques de fuite se situent plutôt au niveau des soupapes de sécurité et des canalisations. L’enjeu est de taille car le méthane a un potentiel de réchauffement 28 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO2).

    Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) estime que le taux de fuite potentiel se situe entre 0 et 10 %, mais la faiblesse des données disponibles rend pour le moment l’évaluation délicate.

    Mais ce qui préoccupe le plus Daniel Chateigner, c’est le protoxyde d’azote. « Le digestat est très volatil, l’ammoniac se disperse très facilement dans l’air. A son contact, il s’oxyde et va développer du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2. »( Le N2O à forte dose, entraîne l’euphorie et des troubles de la perception visuelle et auditive. Il possède un effet sédatif, et provoque également vertiges, angoisse, troubles digestifs (nausées, vomissements). Enfin, il peut entraîner des troubles neurologiques (tremblements, coordination des mouvements). ) À cela s’ajoute, l’apparition de l’oxyde d’azote, un polluant pris en compte dans les mesures actuelles de la pollution de l’air. Mais aussi, le développement de particules fines.

    Pour éviter ces problèmes dus à la volatilité du digestat, certaines mesures sont déjà en vigueur. « Nous recommandons de couvrir les fosses de stockage de digestat, explique Hervé Gorius, conseiller technique la chambre d’agriculture de Bretagne, et d’utiliser des pendillards pour épandre le digestat sur les terres au ras du sol, et éviter ainsi une dispersion. » Des mesures que les chercheurs du CSNM jugent insuffisantes.

    https://reporterre.net/methanisation-un-digestat-bien-indigeste-pour-les-sols-et-les-eaux

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  • Seine-et-Marne. Val Briard : les maires favorables à la méthanisation, mais contre l’épandage sur leurs terres 02/08/2019

    Le Val Briard a voté une motion sur le projet d’usine de méthanisation à Bailly-Romainvilliers. Ils sont pour cette implantation, mais contre l’épandage prévu sur leurs terres.
    Si les maires sont unanimement favorables à cette implantation, ils sont cependant contre son plan d’épandage qui prévoit de déverser les produits des opérations sur les terres du Val Briard.

    13 communes sont concernées sur les 21 que compte le Val Briard. En 2019, une usine de méthanisation de déchets va s’installer à la frontière de Villeneuve-le-Comte et Bailly-Romainvilliers.

    https://actu.fr/ile-de-france/presles-en-brie_77377/seine-marne-val-briard-maires-favorables-la-methanisation-mais-contre-lepandage-sur-leurs-terres_19244514.html

    Publié le 26 Oct 18

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  • La méthanisation, l’usine à gaz qui séduit les gros agriculteurs (Reporterre-01 2019) 02/08/2019

    Éleveur depuis vingt ans, François Trubert fait partie de la première génération à avoir investi dans la méthanisation. C’était en 2011, je voulais augmenter mes revenus et gagner en qualité de vie, avoir des week-ends. » Sept ans plus tard, le pari est tenu.

    D’abord producteur de lait, de céréales et éleveur de poules, il génère désormais du gaz, en l’occurrence du méthane. Son système de méthanisation lui a coûté un million d’euros d’investissement. Sa ferme est située à 15 km au nord de Rennes. « Grâce à la méthanisation, j’ai embauché deux personnes, acheté un robot de traite et j’ai trois week-ends de libres par mois. Sans elle, la ferme n’existerait plus, raconte celui qui était menuisier avant d’être éleveur. Pourtant, selon Hervé Gorius, conseiller technique au sein de la chambre d’agriculture de Bretagne, « la méthanisation n’est pas une solution miracle. Elle s’adresse d’abord aux éleveurs dont l’exploitation est en assez bonne santé financière pour pouvoir investir ».

    « Je valorise les déchets de la ferme, ils deviennent une ressource » 

    La méthanisation consiste à utiliser les déjections animales mêlées à des cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.), des résidus céréaliers et à les mélanger dans un digesteur, aussi appelé « méthaniseur ». Cette grosse marmite chauffe la mixture à 38 °C pendant au moins 40 jours, voire, selon les installations, jusqu’à 200 jours. Du méthane se dégage de cette marmite… Ce qui sort du digesteur est appelé « digestat » : un concentré d’azote, de phosphore et de micro-organismes qui seront ensuite épandus sur les terres en guise d’engrais.

    Si ce système se développe si bien, c’est parce qu’il est soutenu par les pouvoirs publics. Avec d’un côté des subventions à l’investissement, généralement de l’ordre de 20 %, et de l’autre un prix de rachat intéressant. Pour un méthaniseur de moins de 250 kW, le gaz est racheté environ 18 centimes €/kWh, et 16,5 centimes €/kWh pour un digesteur d’une puissance supérieure à 250 kW. À cela s’ajoute la prime effluents : si les effluents d’élevage représentent 60 % des ingrédients injectés dans la marmite, c’est 4 centimes de plus du kilowattheure. De surcroît, les contrats sont établis sur vingt ans avec un prix plancher garanti.

    « Le Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée » regroupe 17 chercheurs (agronomes, hydrologues, radiologues, physiciens…) ; il s’est intéressé à cette analyse. D’après ses calculs, si l’on veut atteindre les 60 TWh de production par la méthanisation en 2030, il faudrait dédier 100 % de la surface agricole de trois départements à la culture de céréales intermédiaires. En effet, il ne suffit pas d’injecter des déjections pour que le digesteur fonctionne. Il lui faut aussi des cultures intermédiaires, c’est-à-dire qui ne poussent pas jusqu’à leur maturité. Coupées en pleine fleur de l’âge et injectées dans le digesteur, leur forte teneur en sucre et en carbone en fait un ingrédient nécessaire à la méthanisation.

    Le digestat, engrais ou poison 

    Cette perspective se confirme avec l’analyse récente menée par l’Ademe sur les perspectives du mix énergétique sur la période 2020- 2060.

    Malgré de sacrés atouts dans sa poche, la méthanisation soulève donc des inquiétudes. En effet, les projets se multiplient partout en France et les oppositions fleurissent également, souvent par crainte d’une hausse du nombre de camions en circulation et des odeurs. Mais pas que. À l’image d’une poignée de maires de Seine-et-Marne, favorables à l’installation d’un méthaniseur mais pas à l’épandage du digestat.

    Car c’est bien le digestat qui concentre les interrogations. Que contient-il exactement ? Est-ce réellement un bon engrais ou plutôt un poison ? Des études montrent que le méthaniseur s’apparente à un nid de bactéries, qui s‘y développent à foison. Un cocktail ensuite épandu sur les champs. Des inquiétudes se posent sur les conséquences de cette mixture sur la vie des sols, la qualité de l’eau et donc, in fine, de l’eau que nous buvons.

    La méthanisation consiste à utiliser les déjections animales mêlées à des cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.), des résidus céréaliers et à les mélanger dans un digesteur, aussi appelé « méthaniseur ». Cette grosse marmite chauffe la mixture à 38 °C pendant au moins 40 jours, voire, selon les installations, jusqu’à 200 jours. Du méthane se dégage de cette marmite. Il est ensuite converti en électricité et envoyé dans le réseau. La chaleur dégagée par le dispositif sert quant à elle à chauffer l’exploitation. Ce qui sort du digesteur est appelé « digestat » : un concentré d’azote, de phosphore et de micro-organismes qui seront ensuite épandus sur les terres en guise d’engrais. Ainsi la boucle est bouclée. « Je valorise les déchets de la ferme, ils deviennent une ressource, s’enthousiasme l’éleveur François Trubert. Je n’achète presque plus d’engrais vu que je le fabrique, je suis plus autonome sur ma ferme. »

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  • Méthanisation : nouveau combat aux Essarts-lès-Sézanne (51) 01/08/2019

    Nouveau combat aux Essarts lès Sézanne : Un projet d’usine de méthanisation de très grande taille à la porte de notre village.

    La population s’inquiète des conséquences sur notre cadre de vie, et sur les possibles conséquences sur l’environnement rapproché. Comment réagir ?

    De nombreux articles sont en préparation sur ce nouveau sujet…

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  • Canicule et éoliennes 07 2019 01/08/2019

    Le 24 juillet 2019, en période de canicule, l’éolien est presque à l’arrêt et la France doit importer de l’électricité !

    Source : site eco2mix de RTE

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  • Parole de JL Butré : Éolien et anticyclone 01/08/2019

    Jean-Louis Butré : Généralement, lorsqu’il y a des anticyclones, c’est ou bien l’été ou bien l’hiver, auquel cas c’est encore beaucoup plus grave car il n’y a pas de vent. Cela veut dire que vous pouvez mettre autant d’éoliennes que vous voulez, 8 000 ou 9 000 comme aujourd’hui, il pourrait y en avoir 50 000 : il n’y aurait pas plus d’électricité. C’est une électricité intermittente. Quand les promoteurs annoncent qu’on a réussi à atteindre 10 ou 15% de production de l’électricité nationale, c’est très ponctuel mais le problème d’électricité n’est pas là.

    D’abord, pour que le chiffre ait du sens, il faut cumuler sur toute une année et le parc français, compte-tenu des régimes de vent, a en moyenne un rendement de l’ordre de 23% dans l’année. Cela veut dire qu’on investit dans une technologie et 75% du temps environ elle se repose. Voilà en définitive le vrai problème de l’éolien : on compare des moyens de production absolument pilotables par des moyens qui sont absolument aléatoires. C’est terrible parce que tous les chiffres qui sont annoncés sont faux voire frauduleux et à chaque fois que l’on se félicite en disant qu’on a implanté mille gigawatt éolien, cela n’a rien à voir avec les autres moyens de production, puisqu’il faut multiplier tout de suite par 23% sur terre et 40% en mer, et encore on est plus proche de 35%. Il y a donc un mensonge du simple à multiplier par quatre.

    Concrètement, lorsqu’on observe la période récente, peut-on avoir une idée du rendement que l’on a eu durant cette période ?

    Il suffit de regarder les chiffres officiels fournis par le Réseau de Transport d’Electricité. RTE donne instantanément la production de chacune des filières à chaque quart d’heure. Bien-sûr, il y a des périodes de hausse et ensuite des périodes où la production s’écroule. RTE permet de faire le cumul sur un mois, deux mois ou toute l’année, et à ce moment-là on a le rendement sur la quantité d’électricités totale produite par rapport à la puissance installée. Annuellement, c’est 23% : il se trouve que depuis deux mois, la situation est assez catastrophique : on est redescendu à 4%. Quand ils regardent les chiffres, les gens ne se rendent même pas compte. Je m’étais amusé à faire un calcul par rapport au parc des climatiseurs français : dès lors qu’il fait chaud, les gens font marcher leur climatiseur et, de mémoire, cela représentait le quart des climatiseurs que l’on était capable de faire tourner avec ces grands ventilateurs.

    Parallèlement à cela, ont lieu des investissements gigantesques, des grandes déclarations tonitruantes. Une déclaration vient d’être faite hier : l’appel d’offre du nouveau parc éolien en mer en Normandie représente mille mégawatt. Et immédiatement, sa production est comparée aux réacteurs nucléaires mais c’est une erreur : il faut tout de suite multiplier par le rendement, c’est-à-dire que cela représente toujours le tiers des chiffres affichés. Ce mensonge est tellement énorme depuis des années que l’on s’aperçoit que les décideurs n’ont pas encore vraiment tous intégré ce genre de problèmes. Ils votent des lois et ils se font gruger de pratiquement trois quarts.

    Il y a encore plus grave. Les spécialistes craignent qu’à un moment où l’on aura vraiment besoin d’électricité, alors que les réseaux sont en flux tendus, au cours d’un hiver très froid, il n’y ait pas assez de réserves hydrauliques pour alimenter le système. L’hydraulique est une énergie renouvelable mais absolument réglable : ce n’est pas le cas de l’éolien. Un jour nous entrerons dans une période basse du point de vue hydraulique et à ce moment-là, le réseau va disjoncter et on aura le droit à une vraie catastrophe nationale.

    A trop s’appuyer sur l’éolien, on est en train de se diriger vers une situation critique. Toute la politique de la transition énergétique est actuellement minée car elle a fait ce pari sur les énergies intermittentes, comme l’éolien. Malheureusement, les personnes qui auraient pu donner un avis plus objectif ont été éliminées des circuits. Ce sont donc des industriels qui sont entrés dans les circuits de la ADEME et des ministères de l’environnement. Tout ça est arrivé dans un programme qui est gravé dans le marbre, qu’on ne peut plus faire bouger : des députés et certaines commissions mettent en évidence certaines réalités hallucinantes et c’est l’omerta. Le gouvernement persiste dans son intention, la tête baissée, de multiplier l’éolien alors qu’on va dans le mur.

    https://www.atlantico.fr/article/decryptage/production-d-electricite–le-graphique-qui-montre-l-inefficacite-totale-de-l-eolien-face-aux-canicules-de-juin-et-de-juillet

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  • Accident d’éolienne à Charly sur Marne (02) 11 07 2019 31/07/2019

    Incident sur deux des 11 éoliennes : ZONE INTERDITE et TGV menacé ?

    Charly-sur-Marne est située au sud du département de l’Aisne, à 16 km au sud-ouest de Château-Thierry, la ville est encadrée de 320 ha de vigne qui servent à produire du champagne.


    Dix mètres de pales sont tombés… la zone est bouclée par des gardes privés 
    Vive la Nouvelle France rurale , vive le tourisme autour des éoliennes comme le proclament certains promoteurs!
    Commentaire JL Butré

    posté par « STOP EOLIEN 02 »

    https://www.stop-eolien02.fr/2019/07/lhebdomadaire-laxonais-sinteresse.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+StopEolien02+%28STOP+EOLIEN+02%29

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  • Sénateur Detraigne Marne : Nuisances potentielles causées par les éoliennes 08/07/2019

    Le sénateur de la Marne Yves Detraigne a envoyé une lettre au ministère de l’Écologie.

    Lettre à François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire sur la question des nuisances potentielles causées par les éoliennes sur les hommes et sur les animaux lui demandant de diligenter les enquêtes utiles pour faire avancer l’état des connaissances sur les potentielles nuisances causées par les éoliennes.

    Lettre adressée le 4 juin 2019 – en attente de réponse  

    http://www.senateur-detraigne.org/saisines_senateur_yves_detraigne-2174-Nuisances_potentielles_causees_par_les_eoliennes

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  • Chantons avec nos amis… 26/06/2019

    Beau texte et belle musique pour un thème qui nous est cher !

    Un grand Bravo à Paul auteur de la chanson, qui, vous l’ignoriez sans doute, est l’un des membres et supporter de l’association « Protégeons Champguyon », une association voisine des Essarts lès Sézanne.

    Lettre de la Fédération Environnement Durable samedi 22 juin 2019 18:25

    « Avant j’aimais les éoliennes »

    Clip vidéo de la chanson

    Hervé Biju-Duval

    Président de l’Association Paysages et Forêts de l’Armançon (APFA)

    Domaine de Sèche-Bouteille

    L’ACBFC (Association Collectif Bourgogne Franche-Comté) et l’APFA (Association Paysages et Forêts de l’Armançon -89-) sont producteurs et éditeurs de cette chanson : créée et interprétée par Archipol.


    Cette chanson  existe aussi sur CD (la chanson et aussi la pièce de théâtre « Avant j’aimais les éoliennes »),
    pour l’obtenir contacter
    domaine@sechebouteille.com

     

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  • Éolienne en feu à Ambon – 25 06 2019 26/06/2019

    Une éolienne est en feu ce mardi 25 juin au niveau de la commune d’Ambon. L’incendie a pris au niveau de la turbine. Vu la hauteur de l’éolienne, près de 80 m et vu la fumée qui s’en dégage, l’incendie est visible de loin. 32 pompiers sont sur place pour contenir l’incendie de cette éolienne du parc de Kéruel qui se situe en bordure de la RN 165, sur la commune d’Ambon. La Préfecture du Morbihan communique par tweet sur le sujet… Antenne 3 Bretagne en fait état.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/vannes/ambon-eolienne-80-m-feu-1690654.html

    Préfecture du Morbihan Tweets :

    [Incident] Une éolienne est actuellement en feu sur le secteur d #ambon proche RN165 – 30 sapeurs-pompiers mobilisés – Périmètre de sécurité mis en place – Soyez prudents sur RN165 à l’approche du secteur

    [Fin d’incident] A 18h50, l’incendie sur l’éolienne d’ #Ambon proche #RN165 est désormais éteint. Pas de blessés. Des débris de la nacelle sont tombés en bas de l’éolienne sans propager le feu.

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  • JL Butré dans Maisons Paysannes de France 22/06/2019

    Très bel article du Président de la FED pour le journal de l’association des Maisons Paysannes de France. Tout est dit…et bien dit !

    Les 4 pages de texte et les photos sont remarquables

    Maisons paysannes de France n°212 JL Butré président de la FED 06 2019

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  • Commission d’enquête sur l’éolien à l’Assemblée Nationale 13/06/2019

    Julien Aubert, député du Vaucluse et Président de la commission d’enquête donne quelques pistes sur son rapport prochain.

    Il a rencontré le Ministre François de Rugy et l’a interpellé sur l’énergie éolienne et son coût…

    Il s’est entretenu avec le magazine Valeurs Actuelles pour donner un premier point de vue…

    Entre 70 et 90 milliards investis dans l’éolien pour produire 15% de l’électricité … Lire la suite de

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  • Électricité déni de réalité (Contrepoints) 07/06/2019

    Nouvel article sur l’éolien par le journal Contrepoints du 5 juin 2019, montrant les absurdités de l’éolien non prises en compte en haut-lieu…

    Les énergies renouvelables ne parviendront jamais à remplacer les énergies pilotables. Faut-il attendre un blackout pour s’en rendre compte ?

    Par Michel Negynas.

    Contre l’avis de la Cour des comptes, des Académies des Sciences et des Technologies, des sociétés savantes de Physique et de Chimie, de la Fédération des ingénieurs et scientifiques de France (un million d’inscrits), des Commissions d’experts comme la Commission Percebois et  Grandil, malgré la faillite patente de l’Energiewende allemande, malgré la fronde contre la taxation de l’énergie, nos gouvernements persistent et signent : on remplacera des centrales nucléaires et à charbon, pilotables à la demande, par des éoliennes et des panneaux solaires produisant de manière aléatoire.

    Les éoliennes et les panneaux solaires (les ENR) sont un surinvestissement qui ne sert à rien puisqu’il faut de toute façon d’autres centrales, pilotables à la demande, pour assurer l’alimentation du réseau les nuits d’hiver sans vent, c’est-à-dire au maximum des besoins. Cette situation n’est pas rare. Nous la connaissons presque chaque hiver, parfois pendant plusieurs jours, et sur toute l’Europe. Le stockage ne sera jamais une solution. Ce n’est même pas une question d’innovation technologique, c’est une question d’ordre de grandeur de l’énergie à fournir : à titre d’exemple, nos stations hydrauliques en totalité ne représentent que quelques heures de stockage de consommation à la pointe.

    Pourquoi cette persistance dans l’erreur ?

    Sur le plan environnemental, ces énergies, intermittentes et aléatoires, sont contre-productives :

    ─  Pas de réduction de CO2 en France où l’électricité est déjà dé-carbonée. Au contraire, à terme, bien plus de recours à des centrales au gaz, seules capables de compenser les fluctuations à très court terme de l’éolien et du solaire. Cette particularité minimise même fortement les gains en émission pour un réseau alimenté en énergie fossile, par suite du très mauvais rendement de centrales contraintes à des marches chaotiques, loin de leur optimum.  

    ─  Utilisation inutile de millions de tonnes de silicium, béton, acier, cuivre, terres rares, et surtout résines impossibles à recycler.

    ─  Danger pour les animaux volants, nuisance pour les riverains.

    ─  Dégradation des paysages à grande échelle.

    Sur le plan financier, pour que ce soit rentable, il faudrait que le coût complet de ces ENR (investissement plus exploitation) et les surcoûts associés (lignes électriques supplémentaires, équipements de stabilité du réseau) soit inférieur au coût marginal des centrales classiques (coût du KWh supplémentaire produit par rapport à une situation sans ENR) puisqu’elles sont un surinvestissement non indispensable. De plus, l’obligation pour le réseau d’acheter tout KWh produit par les ENR même s’il n’en n’a pas besoin diminue la production des autres centrales, donc augmente fatalement leurs coûts, et obère leur rentabilité.

    Les subventions aux ENR étant généreuses, tous les producteurs abandonnent les programmes de centrales classiques pour profiter de cette manne. Si on continue comme cela, on n’aura plus d’ENR (une éolienne dure 20 ans, et personne ne veut les remettre à niveau en fin de vie, voir l’Allemagne) et on n’aura plus non plus de centrales classiques. Alors que le régulateur du réseau électrique européen (ENTSOE) tire déjà la sonnette d’alarme sur un risque de manque de capacités, tous les États européens annoncent qu’ils vont arrêter des centrales classiques… cherchez l’erreur…

    Contrepoints 5 06 2019 électricité déni de réalité

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  • Toujours une inquiétude pour les vaches et l’éolien 29/05/2019

    https://www.liberation.fr/france/2019/05/24/mystere-autour-d-eoliennes-accusees-de-tuer-des-vaches_1729232

    Pourquoi des vaches semblent devenir folles ou meurent dans certains élevages ? Des études sont demandées pour faire la lumière sur ces phénomènes étranges.

    « Depuis l’arrivée d’éoliennes en 2012, c’est le cauchemar dans deux
    élevages de Loire-Atlantique, et le casse-tête pour les experts qui
    s’avouent désemparés.

    Avec environ 250 vaches de race normande perdues depuis 2013,
    l’élevage de Didier et Murielle Potiron, installés depuis 1989, est
    l’un de ceux qui a le plus été passé au peigne fin par les
    experts. «Les problèmes ont commencé fin 2012 avec les travaux
    de fondation des huit éoliennes du parc de Nozay, dont l’une se
    trouve à 600 mètres de la stabulation», raconte Murielle Potiron, 52
    ans. Baisse de la production laitière, difficultés à vêler, retards de
    croissance, mais aussi, dans l’exploitation voisine de quatre
    kilomètres de Céline Bouvet, vaches qui refusent d’avancer sur une
    partie de la route qu’elles empruntaient pourtant quotidiennement
    pour aller au pré… »

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  • Futur décret sur les sites classés ? 15/05/2019

    Sites classés : le gouvernement veut ouvrir la voie au béton

    D’après le magazine Reporterre du 11 mai 2019 ( Marie Astier), le gouvernement s’apprêterait à publier un nouveau décret modifiant la procédure de construction dans les zones ou sur les sites classés.

    Un projet de décret vient de sortir… Soyons vigilants.

    Un projet de décret – dont Reporterre révèle le contenu – pourrait faciliter grandement les travaux dans les « sites classés », les zones parmi les plus protégées et riches en biodiversité du territoire français. Une nouvelle contradiction entre les actions du gouvernement et les annonces faites lundi 6 mai par Emmanuel Macron en faveur de la protection de la biodiversité.

    En même temps qu’Emmanuel Macron annonçait lundi dernier des mesures en faveur de la biodiversité, son gouvernement préparait un décret qui pourrait laisser libre cours aux appétits des bétonneurs dans les sites les plus préservés de France.

    Ces « sites classés » sont par exemple la dune du Pilat, les calanques de Marseille, le massif du Mont-Blanc, les gorges du Tarn, les plages du Débarquement, etc. Ces lieux exceptionnels doivent présenter « un intérêt général au point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque » pour être ajoutés à la liste des sites classés. Il y en a désormais 2.700, couvrant environ 2 % du territoire national.

    Depuis plus de 100 ans, la politique à leur égard est simple : les préserver au maximum de toute dégradation. Une politique plutôt rare, quand on sait qu’en France l’équivalent de la surface d’un département disparaît tous les 7 à 10 ans sous les bulldozers et le béton. Cette protection fait de beaucoup de sites classés des conservatoires de biodiversité, des refuges pour les espèces menacées.

    Actuellement, tous les travaux conséquents sur ces sites — un agrandissement notable d’un bâtiment, une construction, un belvédère ou une passerelle, un défrichage — doivent recevoir une autorisation ministérielle. Mais, un décret en préparation, dont Reporterre révèle le contenu, prévoit que l’ensemble des autorisations de travaux concernant les sites classés seront désormais délivrées à un niveau bien plus local, par les préfets de département.

    Le projet de décret

    Un arbitrage de Matignon

    « On ne s’y attendait pas du tout », relate David Couzin, président de l’Association des inspecteurs des sites. Alors que les services du ministère travaillaient en interne depuis de longs mois à un projet de décret ne déléguant que les travaux les moins « impactants » aux préfets, Matignon est arrivé en décembre en imposant sa version lors d’une réunion interministérielle.

    « Il n’y a jamais eu d’attaque aussi importante du dispositif, les inspecteurs à la retraite qui m’appellent me disent que c’est la fin des sites classés », alerte David Couzin. Cette mesure « risque de vider de sa substance une politique importante de protection du patrimoine naturel et culturel », soutient le Syndicat national de l’environnement-FSU, dans une lettre au ministre de la Transition écologique.

    decret-sites-classes projet 05 2019

    Article du magazine Reporterre :

    https://reporterre.net/Sites-classes-le-gouvernement-veut-ouvrir-la-voie-au-beton?fbclid=IwAR3KrkRK2H30abtjQkFQBOB5kuRmzkmJaCU5gOjenSWE0UQ_TSE9S4mfdOU

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  • La filière éolienne française fait « pale » figure … 15/05/2019


    Le Canard enchainé du 8 mai 2019 : La filière éolienne française fait « pale » figure …

    En 2016, Areva a cédé son activité verte à l’Allemand Siemens

    En 2018, Alstom a vendu sa branche Énergie à l’américain General Electric

    L’usine d’éoliennes du Havre pourrait être construite à la mi-2020 après maints retards

    Celle de GE à Montoir de Bretagne tourne au ralenti

    La division ingénierie de Nantes va supprimer 80 emplois

    26 07 2018 Naval Group (contrôlé à 62.5% par l’Etat) a coulé le programme « hydroliennes » alors que l’usine d’assemblage de ces turbines avait été inaugurée 6 semaines avant à Cherbourg (260 million engloutis)

    Éoliennes flottantes, un savoir-faire français, sont en carafe, faute d’appels d’offres…

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  • Allemagne et éolien ? Démantèlement à prévoir. 07/05/2019

    Fin des subventions, démantèlement des éoliennes vieillissantes. Que va-t-il se passer bientôt en Allemagne ?

    https://toutesnosenergies.fr/wp-content/uploads/2018/05/Allemagne-d%c3%a9mant%c3%a8lement-des-%c3%a9oliennes.pdf

    Un quart de l’éolien allemand à démanteler en 2020

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  • Don Quichotte de retour ? 21/04/2019

    Un sourire dans ce nouveau monde de requins ?

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  • Pays Briard : éoliennes la question à trois « pales » 21/04/2019

    Un article du Pays Briard, face au développement éolien en Brie.

    Là aussi, le département est largement convoité par les promoteurs et sans écouter le refus local des futurs riverains.

    Communes et propriétaires terriens y trouvent un intérêt, mais l’acceptabilité des villages n’est jamais prise en compte.

    À l’image du supplice d’origine oriental, les gigantesques éoliennes et leurs trois pales sont-elles de nouveaux pals briards énergétique, financier et écologique ?

    Un pal énergétique ?

    La Seine-et-Marne a été décrétée terre d’accueil des éoliennes. Car, s’il y a bien du vent dans les autres départements de la région Île-de-France, la cartographie des zones favorables dans le schéma départemental éolien (juillet 2012 ; lire Le Pays Briard du 7 septembre) y concentre les zones favorables, avec une région phare : la Brie. La multiplication actuelle des projets éoliens y trouve sa source…                    Mais si un village devait être uniquement connecté aux éoliennes qu’il héberge, il y aurait tout juste de quoi alimenter simultanément quelques fer-à-repasser ou aux ménages de choisir entre la télévision, le four, la machine à laver, et encore, lorsqu’il y a suffisamment de vent…

    Un pal financier ?

    EDF doit racheter l’électricité produite par les éoliennes des opérateurs privés quasiment le double de ce que lui coûte sa production électrique, et cela par décision gouvernementale. Une décision qui risque d’ici peu d’être jugée par la Cour de justice de l’Union européenne comme une aide d’État : un collectif anti-éolien avait contesté le tarif de rachat fixé par l’arrêté tarifaire de 2008 (82 euros le mégawatt/heure, un tarif très avantageux pour les fermes éoliennes) et qui alors aurait dû être déclaré à la Commission européenne, ce qui n’a pas été le cas.
    Ainsi, plus la part de l’énergie éolienne augmente, plus cela impacte négativement la rentabilité d’EDF, avec comme seule alternative pour l’opérateur électrique historique d’augmenter ses tarifs en direction de ménages notamment…         L’argent est donc prélevé à un opérateur privé (EDF et donc dans la poche de ses clients) pour le distribuer ponctuellement, localement, et principalement dans la poche des promoteurs exploitants d’éoliennes.

    Un pal écologique ?

    Vantées par les écologistes politiques parisiens pour la mise en œuvre de la « nécessaire transition énergétique », les éoliennes ont comme plus farouches opposants les écologistes de terrain. Tout du moins ceux qui voient s’en installer près de chez eux, c’est ce qu’a constaté ce maire d’une commune marnaise, qui souhaite garder l’anonymat : « Dès le projet annoncé, les écologistes du village sont montés au créneau : les éoliennes allaient perturber la migration des oiseaux, créer des interférences insupportables, et surtout cela allait faire baisser la valeur de leurs biens, des maisons secondaires au calme dans nos campagnes ».
    « Nous avons pensé faire comme avec les réseaux, les enterrer, mais ainsi, une éolienne, forcément, ça marche beaucoup moins bien ». Sans compter avec la mise en construction de centrales CO2 émettrices afin de compenser l’intermittence de la production…     il est permis de se demander justement si l’opposition des populations n’est pas le fruit de ce forcing à tous crins. Avec un peu de respect des habitants, l’acceptation de ce mode de production électrique serait certainement plus grande, c’est-à-dire implanter loin des habitations, bien au-delà des 500 mètres légaux

    Article actu.fr

    Inutile de se le cacher, les éoliennes sont imposantes, même installées réglementairement (photo prise depuis une route départementale, sans montage ni trucage).

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  • Le prix de l’électricité va flamber en juin 2019 04/04/2019

    Hausse prévue en juillet prochain de près de 6%. Pourquoi donc ?

    Il faut bien payer les 5 milliards donnés pour les énergies renouvelables, chaque année. Le Président Macron l’avait signalé lors de la présentation de la PPE 2019 en novembre 2018. Cette Programmation Pluriannuelle de l’Énergie qui devait être publiée officiellement en ce début d’année, tarde à sortir. On surveille cela de près.

    Échange sur le sujet de l’augmentation annoncée par EDF mardi 3 avril sur France Info :

    « Le consommateur va payer pour les prédateurs. EDF est obligée de verser 25% de sa production nucléaire à des opérateurs privés qui se gavent. Aujourd’hui, ils sont en difficulté, et pour les sauver, on augmente le tarif réglementé d’EDF de façon à laisser de la marge à ces opérateurs privés », fulmine Christophe Ramaux, membre des Économistes atterrés.

    « Les tarifs augmentent aussi parce qu’EDF finance à hauteur de 5 milliards d’euros les énergies renouvelables, ce qui représente 15% de la facture », note Étienne Lefebvre, rédacteur en chef aux Échos. »

    Franceinfo vidéo

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  • Laurent Wauquiez veut sortir du développement anarchique des éoliennes 01/04/2019

    Pour la deuxième fois après une première fois en janvier dernier, Laurent Wauquiez s’exprime comme Président de la Région PACA, contre l’envahissement des éoliennes en Ardèche et Drôme, en préambule de la session plénière qui se tient depuis jeudi 28 mars 2019 au siège du conseil régional à Lyon.

    Laurent Wauquiez veut « sortir du développement anarchique des éoliennes ».

    Il veut fixer des règles plus strictes pour les projets éoliens dans le cadre du SRADDET, le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires.

    Laurent Wauquiez,  en conférence de presse, a dit tout le mal qu’il pensait du développement « anarchique » de l’éolien. « On a des paysages superbes mais parfois, on a des projets d’éoliennes qui sont implantés n’importe où ».

    « On n’implante pas un projet sans demander l’avis des gens qui habitent autour », dit-il.

    La région a jusqu’à la fin de l’année pour approuver le SRADDET, le schéma régional d’aménagement qui inclut l’éolien. Et Laurent Wauquiez estime qu’il faut fixer des règles : « Si ça altère les paysages, c’est non. Si ça aboutit à détruire la biodiversité, je ne vois pas l’intérêt. Et surtout on n’implante pas un projet sans demander l’avis des gens qui habitent autour. Pas des éoliennes partout. Ce n’est pas ma conception du développement durable. »

    vendredi 29 mars 2019, Florence Beaudet, France Bleu Drôme Ardèche.

    Wauquiez développement anarchique éoliennes Ardèche 03 2019 France bleu

    Il répondait ainsi à l’opposition, du 16 mars dernier, d’Hervé Saulignac, député PS de la première circonscription de l’Ardèche, au développement de l’éolien dans le département où il mettait en cause un schéma d’aménagement du territoire d’Auvergne-Rhône-Alpes, alors que l’Ardèche était déjà le premier département contributeur de la Région.

    Dans sa réponse adressée au député, le président LR de la Région, Laurent Wauquiez, « semble reconnaître l’impact paysager des parcs éoliens et indique vouloir maîtriser la prolifération des installations éoliennes », a indiqué le parlementaire, ce vendredi, dans un communiqué.

    Laurent Wauquiez prévoit ainsi la « prise en compte des contraintes liées à la protection des paysages et de la biodiversité et l’accord formel de toutes collectivités impactées ». Une garantie nécessaire, pour Hervé Saulignac, pour « empêcher le développement massif et non maîtrisé des installations éoliennes en Ardèche ».Le Dauphiné 29 03 2019.

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  • La lutte contre l’éolien s’intensifie autour de Sézanne 28/03/2019

    Le 24 03 2019, l’Union fait un gros titre sur la lutte de deux associations marnaises, Sauvons Champguyon, présidée par Francis Tetreau et ADENOS, présidée par Marc Schnell.

    Nos efforts se font audibles et les arguments sont multiples. Le côté technique et financier pour l’un, le côté Biodiversité pour le second.

    Et ils auraient pu en dire encore plus, tant les raisons de rejet d’une telle énergie qui se dit Verte et qui n’en a que le nom, se répandent dans la population qui n’est plus dupe.

    Il faut maintenant nous faire entendre des élus afin qu’ils relaient nos revendications.

    Union 24 03 2019

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  • UNESCO 1-Eoliennes 0 : Pas de projet éolien à Val des Marais ? 28/03/2019

    Une victoire pour les associations anti-éoliennes, nombreuses dans le sud du département où de nombreuses installations éoliennes sont créées ou en projet.

    « Cela faisait trois ans que l’on essayait de dénoncer ce projet », jubile Roman Skonieczny, Président de l’Association Pays d’Épernay et son Patrimoine.

    « Le projet situé entre Val des Marais et Pierre Morains était situé intégralement dans la zone d’exclusion de la Charte Unesco », indique les services de la Préfecture

    « La réglementation évolue en permanence pour faire passer ce qu’ils appellent la transition écologique, en force, comme pour les enquêtes publiques, il faut donc de ne pas relâcher la vigilance » déclare Claude Lecomte , Président de Protection Paysages et Environnement 51.

    « Union Val des Marais Unesco1 eoliennes0 25 03 2019 »
    Article publié dans le Journal UNION Épernay du 25 03 2019 :

    Trop proche du vignoble classé à l’Unesco, un projet éolien est abandonné à Val-des-Marais :

    Les parcs éoliens visibles depuis le vignoble champenois sont nombreux comme ici celui près de Trécon.
    Pour l’instant les services de la Préfecture refusent le parc de la Société Nordex.
    Le promoteur va-t-il vraiment abandonner son projet et renoncer définitivement ?
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  • Accidents d’éoliennes en 2018- 2019! Pas si rares ! 28/03/2019

    Un début de liste à compléter en nous envoyant un message dans l’onglet « contact ».

    Merci d’avance.

    C’est déjà spectaculaire !!!

    8 accidents en 2018, 4 en trois mois en 2019. Il va falloir prendre ses précautions quand on passe près d’un parc, sans compter les personnes qui font du vélo. Il n’y a pas que les oiseaux qui risquent gros…

    Merci à Régine Gosse (Belle Normandie Environnement) pour avoir recenser une telle liste :

    Les accidents d’éoliennes en France en 2018 

    30/01/19 :
    Aude : encore une pale qui chute d’une éolienne à Roquetaillade, le parc de 28 machines à l’arrêt et mis en sécurité

    https://www.lindependant.fr/2019/02/18/roquetaillade-une-pale-chute-dune-eolienne-le-parc-de-28-machines-a-larret-et-mis-en-securite,8022629.php


    23/01/19 :

    Oise : Le mât d’une éolienne se plie en deux à Campeaux  http://www.courrier-picard.fr/161828/article/2019-01-23/le-mat-dune-eolienne-se-plie-en-deux?fbclid=IwAR068Kd8PblrBwSqFKyZ6ey_p4oP33PiHTV7CWEcTxBzLjP9-JEFix5bGI8#


    17/01/19 :
    Moselle
     : Bambiderstroff : parc éolien à l’arrêt suite à la chute d’un bout de pale https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-saint-avold-creutzwald/2019/01/30/bambiderstroff-parc-eolien-a-l-arret-suite-a-la-chute-d-un-bout-de-pale?preview=true&fbclid=IwAR3toFBHxx9eiP8XiNsyq1s1UkN0uNFO9IvabUOaT86XuoCEXujB_QPOr98


    03/01/19 :

    Loire-Atlantique : La Limouzinière, sud de Nantes : le moteur d’une éolienne prend feu
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/limouziniere-sud-nantes-moteur-eolienne-prend-feu-1600571.html

    19/11/18 : Aisne : Ollezy : Une pale d’éolienne se retrouve à terre :

    https://www.lejournaldeham.fr/2018/11/19/ollezy-une-pale-deoliennes-se-retrouve-a-terre/?fbclid=IwAR0wzVMKJnFLKXMp8b5jHg0w00mdVNnlPzAMe1AdsPpl_-W2K63tAl0lrHs

    06/11/18 : Loiret : Guigneville : Une éolienne s’est effondrée dans le Pithiverais https://www.larep.fr/guigneville/faits-divers/2018/11/06/une-eolienne-s-est-effondree-dans-le-pithiverais_13043015.html

    28/09/18 : Tarn :  Le rotor d’une éolienne a brûlé à Sauveterre https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/albi/image-degats-impressionnants-apres-incendie-eolienne-tarn-1552038.html

    03/08/18 : Ain : Monts d’Ain : une éolienne prend feu dans la nuit https://www.leprogres.fr/ain-01-edition-oyonnax-et-haut-bugey/2018/08/03/monts-d-ain-une-eolienne-prend-feu-dans-la-nuit

    Le 08/06/18 : Plateau d’Aumelas : une éolienne de 70 m en feu https://e-metropolitain.fr/2018/06/05/plateau-daumelas-eolienne-feu/

    10/04/18 : Hérault : Rarissime (??) : une hélice d’une éolienne arrachée à Dio-et-Valquières https://e-metropolitain.fr/2018/05/02/rarissime-helice-dune-eolienne-brisee-a-dio-valquieres/

    04/01/2018 :  NIXEVILLE-BLERCOURT : chute d’une pâle https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/accident/50905/

    01/01/18 : Vendée : Tempête Carmen : une éolienne de Bouin s’est écrasée au sol https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/challans-85300/en-images-tempete-carmen-une-eolienne-de-bouin-s-est-ecrasee-au-sol-5480065

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  • Éoliennes, l’affaire du siècle ? Boulevard Voltaire 03 2019 28/03/2019

    Nombreux ont dit Halte à l’éolien , mais sommes-nous entendus ?

    Mise en garde exhaustive contre les Éoliennes par Boulevard Voltaire,

    Patrick Lallemand:

    Éoliennes : l’affaire du siècle ?  

    « Amoureux des vieilles pierres, de nos paysages si divers et si majestueux, en un mot amoureux de notre pays et de ses habitants, nous avons été des centaines de milliers de Français à crier aux membres du gouvernement : halte à l’éolien !

    Que va donner le grand débat ? Avec impatience, nous attendons le retour de nos revendications… et nous verrons alors comment nous avons été écoutés ou… enfumés ! Je prends l’exemple de l’éolien, devenu l’un – mais pas le seul ! – de mes chevaux de bataille…

    Plus de quatre mille associations locales et nationales environnementales et plus d’une centaine d’associations départementales et nationales défendant le patrimoine immobilier et paysager ont demandé, avec force, l’arrêt d’installation des éoliennes sur notre territoire. Ces corps intermédiaires seront-ils un jour écoutés ?

    Sans être exhaustives, voici les principales raisons de notre refus de ces « machines », installées à travers tout le pays par des centaines de promoteurs, menteurs, avides d’argent et manipulateurs auprès des pouvoirs publics et des propriétaires locaux… aidés par l’État français !

    Avons-nous besoin de ce parc éolien ?

    La France est excédentaire en production d’électricité car elle est contrainte d’exporter 11 % de sa production aux pays voisins et à des prix déficitaires ! Donc, nous n’avons aucunement besoin de cette source d’énergie.

    Le parc coûte cher à l’économie française :
    – pour un prix exorbitant de son installation, il n’est utile – ou soi-disant utile – que 25 % du temps (soit vent trop faible, soit vent trop fort !) ;
    – de plus, l’éolienne est totalement fabriquée à l’étranger et les installateurs sont en majorité des étrangers, sous le régime de « travailleurs détachés ».

    Le parc éolien coûte cher aux contribuables. En effet, sur chacune de nos factures d’électricité, la toute petite ligne CSPE (« contribution au service public de l’électricité », prélèvement fiscal sur la consommation d’électricité en France, créé au début des années 2000 et qui ne cesse d’augmenter) est faite pour engraisser les producteurs de ce type d’énergie. Arrêtons leurs éoliennes, cette ligne aura disparu et « notre pouvoir d’achat » sera meilleur !

    Le parc éolien apporte un préjudice certain sur l’écologie des territoires :
    – la pollution des sols : l’énorme socle de béton armé est coulé définitivement dans le sol (car sur les plans technique et financier, rien ne sera réalisable pour l’en sortir) ;
    – l’environnement immédiat de ces « moulins à vent » est déformé : les haies sont arrachées, les bois supprimés et des routes sont créées en plein champ ;
    – un massacre de la biodiversité en détruisant la faune (la chauve-souris, par exemple, espèce protégée car en voie de disparition, ne supporte pas les variations de pression au voisinage des pales).

    Le parc éolien désertifie nos campagnes :
    – La qualité de vie des riverains (jusqu’à 3.000 mètres des éoliennes) est brusquement altérée, touchant même la santé de certains (l’Académie de médecine regroupe tous ces aspects nocifs sous l’appellation « syndrome des éoliennes »). Il serait grand temps de mettre en avant le fameux principe constitutionnel « de précaution » contre ces machines assez monstrueuses au motif de la santé publique.
    – Les biens immobiliers, dans un cercle de plus en plus grand, perdent leur valeur (40 %), le patrimoine naturel et culturel représenté par nos paysages et nos monuments historiques est attaqué. Ainsi, le cadre de vie de nos campagnes ne va plus attirer ce flot de touristes, ni ces familles françaises, vivant dans les villes, désirant se ressourcer durant les vacances dans de petites communes autrefois silencieuses et paisibles…

    L’État saura-t-il prendre en compte l’appel de ces centaines de milliers de Français qui pensent que l’économie, l’énergie, la technique sont au service de l’homme et non l’inverse ? Le cadre de vie d’une famille française doit être en harmonie avec la nature et non déformé et altéré par ces machines bruyantes et anonymes. C’est bien ce qu’ont voulu et même osé dire au gouvernement un président de région (« Foutez-moi la paix avec les éoliennes ») ou un président de département (« Ras le bol, des éoliennes et de leurs promoteurs sans foi ni loi… »).

    L’idéologie antinucléaire, fondée sur une réflexion sans lendemain, et la lâcheté de nos hommes politiques avides d’un électorat soi-disant écologique nous ont apporté cette arnaque financière, véritable saccage de notre pays, véritable désastre économique, véritable « affaire du siècle »… »

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  • L’éolien a le vent en poupe dans le Sud-Ouest Marnais 28/03/2019

     

    7 3 2019 L’union s’interroge sur l’envahissement de l’Éolien dans notre secteur :

    L’éolien a le vent en poupe dans le Sud-Ouest marnais

    Culminant à 150 mètres de hauteur, les pales d’éoliennes peuvent poser problème, notamment si elles se trouvent au centre de couloirs migratoires.

    Culminant à 150 mètres de hauteur, les pales d’éoliennes peuvent poser problème, notamment si elles se trouvent au centre de couloirs migratoires. – Archives
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  • L’Électricité ferait-elle mourir des vaches en Bretagne : Inquiétude sur éolien et photovoltaique 25/03/2019

    « On retrouve des animaux morts sans explication »: des agriculteurs dénoncent les effets nocifs des éoliennes

    Des problèmes de santé inexpliqués inquiètent les agriculteurs situés à proximité du parc éolien de Nozay en Loire-Atlantique. Bêtes stressées ou décédées sans explication, conséquences sur la santé humaine… Les services de l’Etat enquêtent.

    BFMTV 25 03 2019 :

    https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/on-retrouve-des-animaux-morts-sans-explication-des-agriculteurs-denoncent-les-effets-nocifs-des-eoliennes-1148997.html

    Des bovins victimes de l’électricité dans les Côtes-d’Armor ?

    En Centre Bretagne, plusieurs éleveurs bovins sont confrontés à la mort inexpliquée de centaines de leurs veaux et de leurs vaches. Ils suspectent des taux d’électricité anormalement élevés dans le sol et dans l’eau.

    Préfet et ARS sont saisis.

    L’électricité ferait-elle mourir des vaches en Bretagne ? France3

    Europe1 en a aussi parlé ce matin, 25 03 2019. Affaire à suivre donc.

    N’oubliez pas de nous signaler tout effet suspect dont vous êtes témoins sur votre santé, pour vos voisins, votre domicile (fissures signalées par endroit). Ce sont tous ces témoignages qui peuvent faire avancer cette cause. Prévenez votre médecin traitant de ce qui vous arrive, en cas de besoin.

     

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  • Mobilisation payante à Montolivet (77). BRAVO ! 23/03/2019

    Bravo à la mobilisation payante de la population de Montolivet en Seine et Marne, à quelques km de la Marne . Deux associations se sont montées en apprenant qu’un promoteur était en relation avec la mairie.  Monsieur Jean Révis, futur président de l’une d’elle a mené le combat en amont du projet. Et c’est le moment le plus important.

    Face à l’opposition de son village, le Maire vient de renoncer à donner l’accord du Conseil Municipal au promoteur pour continuer son étude de faisabilité.

    C’EST LA MEILLEURE SOLUTION POUR NE PAS AVOIR D’ÉOLIENNES.

    Sachez-le !

    Après le vote positif de votre conseil municipal, la situation vous échappe totalement.

    Le projet, bien réel, qui se cache derrière ce terme d’étude de faisabilité, est mené dans la discrétion la plus totale par le promoteur. Il démarche séparément les agriculteurs, faisant miroiter l’arrivée de revenus faciles, sans montrant les facettes cachées du bail signé. Le risque de devoir un jour démanteler le socle total des machines à leur frais, par exemple.

    Il peut même vous proposer à vous tous de financer vos éoliennes : c’est le comble du comble pour mettre en danger votre santé, votre cadre de vie et la dépréciation de vos biens immobiliers pour un prêt dont le capital n’est même pas garanti !

    Ensuite, le dossier est déposé en Préfecture. S’il n’y a pas de problème technique relevé par les services de la Préfecture, l’enquête publique est lancée pour demander enfin l’avis des citoyens, mais avis consultatif seulement avant l’avis final du Préfet.

    Mais dès que le promoteur a commencé son dossier, il peut obtenir gain de cause auprès des tribunaux et c’est souvent comme cela que vous pouvez avoir un parc éolien refusé par la population, la mairie, le commissaire enquêteur, le Préfet !!! C’est le cas du Parc de la Haute Épine, aux portes de Montmirail.

    Alors encore bravo à Jean Révis pour son action exemplaire sur Montolivet.

    Que cela puisse servir d’exemple à d’autres villages, comme cela a été le cas à La Noue (51) en 2016 également.

    Montolivet abandonne son projet éolien- actu.fr

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  • D Bussereau demande aussi un moratoire en Charente Maritime 22/03/2019

     Éoliennes en Charente-Maritime : Dominique Bussereau en a « ras-le bol »

    Nouvelle personnalité à réagir , après Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez, le Président du département de Charente Maritime et de l’Assemblée des départements de France (ADF)

    En effet, le président divers droite a annoncé ce lundi matin qu’il allait demander aux
    conseillers départementaux de « voter un moratoire de deux ans sur l’éolien ».
    Dominique Bussereau va demander au préfet « de surseoir à toute implantation de nouvelle éolienne dans le département »…
    Ce lundi matin, celui qui préside aussi aux destinées de l’Assemblée des départements de France (ADF) a justifié ce moratoire par le « risque sur nos paysages que fait courir la foultitude de projets éoliens ». Il évoque un danger pour l’image touristique de la Charente-Maritime, un secteur économique clé
    pour le territoire.
    L’ancien membre des Républicains se montre, une nouvelle fois, très dur avec le « lobby éolien » :
    « Ce sont des gens sans foi ni loi qui se fichent pas mal des aspects environnementaux. Ils ne développent qu’une vision purement mercantile ! Il y a actuellement plusieurs centaines d’éoliennes en projet en Charente-Maritime. C’est inacceptable. Ce n’est pas le principe de l’éolien que nous combattons mais bien l’excès d’éolien. »

    D Bussereau en a ras le bol de l’éolien Sud Ouest

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  • Journée record pour l’éolien 14 mars 2019 22/03/2019

    Journée record pour l’éolien 14 mars 2019. Vrai mais est-ce une bonne chose pour la France ?

    Providence, le vent était parfait le 14 mars 2019 et les éoliennes ont pu produire beaucoup ce jour-là.

    MAIS …

    Est-ce bon pour le citoyen que nous sommes ?

    Et bien, ce n’est pas sûr à en croire RTE et Énergie Verte.

    11 millions à payer d’après energieverte

    A en croire RTE, la nébuleuse éolienne hexagonale a produit de 14 à 15 h, une quantité record de 12 Gigawatts d’électricité ce 14 Mars 2019.

    Cette nouvelle devrait réjouir nos concitoyens, même ceux sous les fenêtres desquels tournent des éoliennes, pas toujours accueillies avec la liesse que souhaitent les promoteurs.

    Voila en effet une preuve irréfutable que ces machines de plus de 120 mètres et 370 tonnes plantées sur des massifs armés de plus de 1000 tonnes (Vesta V100) ont été érigées pour le bien commun …

    Voire !

    En effet, rappelons que la France est contrainte de vendre son excédent d’électricité impossible à stocker lorsque les éoliennes produisent inopinément plus que nos besoins.

    Alors quand le vent souffle fort, le surplus énergétique éolien doit être bradé à l’export au prix du moment d’un marché fluctuant : c’est le « SPOT » soit 29 €/Mw à cette date.

    Or cette électricité, l’état français l’achète, dans sa grande générosité, au prix contractuel minimum de 80€/Mw.

    Si l’on consulte le site de RTE, on constate que le14 Mars l’éolien aura produit 252 Gwh de 0 à 24 h , dont 239 Gwh sont instantanément exportés.

    Las, via les taxes sur la facture d’électricité (CSPE) et les 2 euros qu’ils versent aux promoteurs éoliens à chaque fois qu’ils font le plein d’essence (TIPCE), les français vont payer la différence entre prix d’achat (80€) et prix de vente (29€), ceci pour permettre aux industriels de l’éolien de brader leur production excédentaire.

    Le 14 Mars, date « à marquer d’une pierre blanche », est effectivement celle d’un record :

    C’est le jour ou l’éolien aura coûté plus de 11 millions d’Euros aux Français!

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  • Obscurantisme à obscurité ! Il y a un risque… 05/03/2019

    Article très intéressant de l’IREF, très documenté. Le risque éolien est loin de n’être qu’une question de paysages et de riverains, il y va aussi de notre Électricité de demain.

    Électricité : de l’obscurantisme à l’obscurité

    Article scientifique de l’IREF

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  • Éoliennes. Qui arrêtera le gâchis ? France Agricole 05/03/2019

    Grand journal du monde agricole, nouvel article sur les craintes posées par l’envahissement toujours plus lourd de ces parcs éoliens dans nos campagnes.

    Après le problème des animaux d’élevage en danger, le journal pose, cette fois, « la question du bilan carbone lié aux multiples camions nécessaires à l’acheminement de ces machines venant de très loin via des ports maritimes d’abord, avant de produire une énergie « propre » et qui aggrave le déficit commercial de la France à chaque machine installée. Nous subissons les dommages en Picardie des nombreux parcs installés. Le développement est une vaste supercherie ».

    France Agricole : éoliennes qui arrêtera le gâchis ?

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  • Nouveau départ pour le parc éolien de Pleurs 05/03/2019

    Après le rejet du Préfet pour PLU non conforme à l’installation d’un parc éolien, sur la commune de Pleurs, seules les installations agricoles n’étant autorisées, il a suffi au Conseil municipal de modifier ce PLU et le projet éolien a pris un nouveau départ.

    Le bulletin d’information du promoteur ABO Wind de janvier 2019 en précise les grandes lignes. Il a été distribué dans les boites aux lettres des habitants. Il annonce l’arrivée de 9 machines de 180 m de haut, 4,2 MW de puissance installée et 400 000 euros de retour sur tout le Territoire ( somme à partager entre Région, Département, Communautés de Communes et 3 communes concernées Pleurs, Gaye et Linthelles).

    Bulletin information ABO Wind La Grande Plaine

    Vous y trouvez les informations du promoteur ainsi que l’avis des élus et du Président de l’Association des Coteaux Sézannais AP2C.

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  • Une pale se rompt dans l’AUBE 27/02/2019

    « Encore un accident d’éolienne, le 30 janvier 2019, cette fois dans l’Aube. Après la Vendée, le Loiret, l’Oise, cela se multiplie.

    Faut-il attendre qu’il y ait quelqu’un dessous pour réagir ?

    Points de rupture dans les structures, machines poussées à fonctionner dans des conditions limites pour améliorer le faible facteur de charge de 20 à 25 %! »

    Article de l’Indépendant.fr :

    Roquetaillade-une pale chute d’une éolienne.19 02 2019

    Le parc éolien de Roquetaillade a été lancé en 2001 : il compte aujourd’hui 28 éoliennes. –
    Une pale d’une des 28 éoliennes du parc basé sur les communes de Roquetaillade et Conilhac-de-la-Montagne a chuté au sol le 30 janvier. Un arrêté préfectoral a imposé l’arrêt de l’activité du parc. Une enquête et une expertise technique sont en cours.

    Développeur, constructeur et exploitant des 28 machines du parc éolien de Roquetaillade, Engie Green évoque un « incident exceptionnel ». Le 30 janvier, une pale d’un des aérogénérateurs a chuté au sol. Impressionnante défaillance sur des engins d’une hauteur supérieure à 40 mètres, même si la société précise que l’incident, survenu à 13 h, « n’a fait aucun blessé ». Autres précisions livées par Engie Green, « la mise en place d’un périmètre de sécurité autour de l’éolienne n°5 », alors que « les 27 autres machines du parc ont toutes été mises à l’arrêt, dès le 4 février ».

    Si la mairie de Roquetaillade a été informée de l’épisode, c’est en préfecture que les décisions ont été prises sur les suites données. Le 11 février, Alain Thirion signait ainsi un « arrêté préfectoral de mesures d’urgence portant imposition de prescriptions de mise en sécurité et de mesures immédiates prises à titre conservatoire ». Un arrêté qui acte la suspension de l’activité du parc, précisant que la « remise en service, totale ou partielle des installations, ne pourra être effectuée qu’après accord de l’inspection des installations classées ».

    Une expertise par une entreprise externe

    Du côté des mesures conservatoires, la préfecture impose à l’exploitant de maintenir le gardiennage du site jusqu’à évacuation de la pale endommagée, de mettre en place un balisage renforcé autour de l’éolienne n° 5, de faire réaliser une expertise des éoliennes par une entreprise externe pour déterminer l’origine de l’incident, et enfin de procéder au contrôle des aérogénérateurs. Exigences auxquelles Engie Green se dit évidemment prêt à satisfaire, précisant « qu’une enquête est ouverte » et que « des expertises techniques sont en cours pour déterminer les causes précises de cet incident ». Il reviendra enfin à la société de livrer, d’ici fin février, un rapport d’incident dans lequel devraient figurer les « mesures pour éviter tout risque d’incident similaire ».

    Des incidents similaires sont survenus précédemment sur le parc éolien le 6 mars 2013 et le 5 avril 2015

    Une attente d’autant plus marquée du côté de la préfecture que, précise le préfet dans l’arrêté, « des incidents similaires sont survenus précédemment sur le parc éolien le 6 mars 2013 et le 5 avril 2015 ».  La base Aria du Bureau d’analyse des risques et pollutions industrielles, rattachée au ministère de la Transition écologique et solidaire, précise d’ailleurs dans le rapport d’incident de 2013 que « l’une des pales de cette éolienne avait déjà connu un problème de fixation en novembre 2011 ».

    Trois incidents en moins de six ans. Un enchaînement qui fait sans doute du site de Roquetaillade, objet en 2006 d’un acte de malveillance avec l’explosion de bonbonnes de gaz placées au pied de deux éoliennes, un triste recordman du genre. En rappelant le caractère exceptionnel des chutes de pales, Engie Green précisait que l’on « recense 25 cas de chute de pale en France depuis 1991, date de raccordement de la première éolienne. Ramené aux 10 000 éoliennes installées en France aujourd’hui, cela représente 0,25% » Un pourcentage dans lequel le site audois joue un rôle plus que conséquent, avec des machines dont la production, lancée en 2001, année de création du parc de Roquetaillade, a d’ailleurs été stoppée par son producteur espagnol.

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  • Le défi du recyclage. Attention à l’avenir… 02 2019 27/02/2019

    « On connaissait le problème du démantèlement des éoliennes, qui restera à la charge des agriculteurs, au delà des 50 000 euros provisionnés par les promoteurs,  pour démonter les socles de béton au delà du seul mètre arasé d’après la loi, puis des autorités quand les particuliers ne pourront plus s’en charger (sachant qu’il faut compter entre 350 000 à 450 000 euros pour le réaliser).

    Voilà maintenant le problème du recyclage des machines…

    En effet les éoliennes ont une durée de vie courte. Entre 15 et 18 ans, c’est bien peu pour de telles machines.

    Qu’en faire après les avoir démontées ? C’est ce que vous explique la vidéo suivante de France Info. »

    C’est rapide mais vaut la peine d’être vue ! »

    https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/eoliennes-le-defi-du-recyclage_3187053.html

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  • Les éoliennes ont détruit notre élevage-France Agricole 02 2019 27/02/2019

    « Un nouveau témoignage du danger des parcs éoliens sur les animaux. Après un éleveur dans la Somme qui avaient vu les vaches de sa ferme perdre leur lait, cette fois c’est en Loire Atlantique.

    Lors du Colloque sur les Infrasons à Paris en novembre dernier un scientifique expliquait que les vaches ayant 4 pattes, elles ressentent les infrasons encore plus que nous et en souffrent. »

    Témoignage:

    « Les éoliennes ont détruit notre élevage »

     - –>

    Didier, éleveur à Puceul (Loire-Atlantique)

    «Depuis sept ans, notre vie est empoisonnée par des éoliennes. Tout a commencé en 2006, quand un promoteur nous a contactés. Au départ, ma femme et moi, producteurs de lait et de viande, étions plutôt pro-éolien. Nous avons accepté, et l’une des turbines a été construite sur nos terres. En 2012, les huit ouvrages, de 150 mètres de haut, ont été mis en route. Six se situent à moins…
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  • Inspecteur des Finances et éolien insensé 11/02/2019

    Encore un autre article du Figaro présenté par un inspecteur général des Finances :

    TRIBUNE – Patrice Cahart, inspecteur général des finances honoraire, juge insensée la multiplication des éoliennes, tant au plan économique qu’esthétique et même en termes de santé publique.

    « La transition énergétique fait partie du grand débat national qui vient de s’ouvrir. C’est l’occasion de s’interroger, une nouvelle fois, sur la priorité accordée à l’éolien. Cette forme d’énergie est, nous assure-t-on, renouvelable. Trompeuse apparence. Sur notre territoire, une grande éolienne ne fonctionne en moyenne qu’à 24 % de sa puissance. En effet, s’il y a peu de vent, elle reste immobile ; s’il y a trop de vent, on doit l’arrêter ; le reste du temps, elle tourne fréquemment au ralenti. Or les consommateurs ont besoin d’une fourniture régulière. Qui prend le relais? Des turbines à gaz. Du fait de ce mariage forcé, l’éolien n’est ni propre ni renouvelable.

    D’ailleurs, la France n’a aucun besoin d’un supplément d’électricité…

    Pour atteindre les objectifs fixés par la loi sur le transition énergétique, la moitié des habitations de la France rurale se trouveraient à moins de 3 km d’une grande éolienne .

    Les campagnes seraient des zones semi-industrielles, sans les emplois…

    Cadre de vie et tourisme modifiés…

    Surcoût de 84 milliards d’euros pour cette transition sans compter les nouveaux réseaux électriques à installer  ni les centrales à gaz à construire pour pallier l’intermittence. Tout cela à la charge du consommateur ou du contribuable …

    Conclusion : L’action en faveur du climat est à réorienter vers la géothermie, la méthanisation et la récupération de la chaleur des égouts ainsi que vers l’isolation des bâtiments, …

    Il est urgent de stopper la folie des éoliennes ».

     

    Grand débat pour arrêter la prolifération Le Figaro 02 2019

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  • L’éolien à tout prix, une impasse écologique Les Échos 06 02 2019 11/02/2019

    Encore un article, encore un journal qui exprime le ras le bol contre l’éolien.

    Le journal « Les Échos » donne la parole sur ce sujet à Édouard Tétreau qui résume nos arguments de belle manière. Merci à lui.

    Édouard Tétreau, Associé-gérant de Mediafin

    « Malgré des dizaines de milliards de subventions détournées du pouvoir d’achat des Français (sous forme d’impôts), l’éolien est l’une des énergies les moins rentables du mix énergétique français… »

    « C’est un des mystères français les plus intrigants de notre époque : alors que des milliers d’éoliennes fleurissent sur le territoire, des dizaines de milliers de moulins, barrages, retenues d’eau, lacs, écluses et biefs sont voués à la destruction administrative.

    Pour paraphraser la formule du général de Gaulle, l’écologie étant une affaire bien trop sérieuse pour la confier à des écologistes, tentons de l’aborder ici en novice et sans parti pris. »

    Éolien à tout prix Les Échos 06 02 2019

    ARTICLE EDOUARD TETREAU

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  • La contestation contre les éoliennes s’accroit Le Figaro 07 02 2019 11/02/2019

    On en a la preuve après un nouveau sondage du Figaro du week-end, qui montre que le nombre de français qui refusent cette énergie est en constante augmentation.

    Faut-il continuer à développer l’éolien en France ?

    54290 votants : 31% Oui  – 69% Non

    Comme pour les radars, l’«inacceptabilité sociale» est si élevée que certaines éoliennes sont dégradées. Citoyens et élus saisissent la balle des «gilets jaunes» au bond pour faire entendre leur colère.

    C’est une multitude de vents contraires qui soufflent sur les éoliennes. Défenseurs du patrimoine, amis des oiseaux, protecteurs de l’environnement, anarchistes, zadistes, marins-pêcheurs, châtelains, parlementaires ou «gilets jaunes», des voix de plus en plus disparates s’élèvent contre ces gigantesques pylônes qui envahissent nos paysages.

    «La France connaît une véritable crise de saturation de l’implantation des éoliennes, s’alarmait il y a six mois, dans Le Figaro, un collectif de députés de la majorité comme de l’opposition. L’acceptabilité sociale est tellement faible qu’on arrive à un niveau de taux de recours de l’ordre de 70 % sur toute la France

    Alors que le gouvernement veut multiplier par environ 2,5 la capacité installée d’éoliennes terrestres en dix ans (soit 15.000 mâts sur le territoire métropolitain à horizon 2028, contre 8000 fin 2018), partout la colère gronde. …

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  • Voitures électriques, éoliennes sur TF1 le 09 02 2019 11/02/2019

    Journal du 20 hTF1 Vidéo

    Avant d’avoir accès à cette vidéo, laisser dérouler la pub qui précède le texte qui vous intéresse.

    François Langlet répond à la question que lui pose Anne Claire Coudray : ces solutions sont -elles si écologiques que cela ?

    « Les technologies dites vertes ne suppriment pas réellement la pollution. Les équipements et matériaux utilisés nécessitent l’usage des terres rares, dont l’extraction fait ravage sur l’environnement. La pollution est simplement déplacée de nos villes vers d’autres pays comme l’Afrique ou la Chine, qui ont les matières premières nécessaires à la fabrication de ces machines.

    Conclusion : la meilleure solution, c’est l’énergie qu’on ne consomme pas. Donc mieux vaut chercher les moyens de l’économiser ».

    Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du 10/02/2019 présenté par Anne-Claire Coudray sur TF1.

    Vous retrouverez au programme du JT de 20H du 10 février 2019 des reportages sur l’actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.

    https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/francois-lenglet-voitures-electriques-eoliennes-c-apparence-qu-ne-polluent.html

     

     

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  • Manifestation Paris 9 février 2019 Anti Éolien 11/02/2019

    Des associations anti-éoliennes ont manifesté à Paris ce samedi.

    Organisée par une association  » Les vents d’Amarugue  » puis soutenue par Vent de Colère et la FED, fédération d’environnement durable, cette manifestation voulait alerter sur l’envahissement de ces aérogénérateurs dont les nouveaux modèles auront la hauteur de la Tour Montparnasse, entre 200 et 250 m, à 500 m des habitations des riverains.

    Merci à tous ceux qui ont participé à cette manifestation.

    Serons-nous enfin entendus en haut-lieu, et arrêtera-t-on de massacrer nos paysages et détruire notre santé, pour une énergie intermittente, remplacée par des usines à gaz quand le vent s’arrête ou est trop fort, soit un petit quart de l’année seulement à être efficace ! Et tout cela pour des milliards dépensés !

    Article d’Europe 1 — 9 février 2019 :

    « Ce rassemblement exprimait le « ras-le-bol de l’ensemble des gens qui habitent à proximité d’aérogénérateurs industriels ».

    Des militants opposés à la construction d’éoliennes industrielles et qui dénoncent leur pollution visuelle, lumineuse et sonore, ont manifesté samedi à Paris au pied de la Tour Montparnasse.

    Les associations accusent les fermes éoliennes de « détruire le patrimoine paysager », et de provoquer une pollution visuelle, lumineuse et sonore.

    Des militants opposés à la construction d’éoliennes industrielles et qui dénoncent leur pollution visuelle, lumineuse et sonore, ont manifesté samedi à Paris au pied de la Tour Montparnasse, à l’appel notamment de l’association « Vent de colère ». Ce rassemblement exprimait le « ras-le-bol de l’ensemble des gens qui habitent à proximité d’aérogénérateurs industriels », a souligné Grégoire Cusin-Berche, de l’association Les vents d’Amarugue, qui se bat contre l’installation de nouvelles éoliennes dans le Cantal.

    La France est la première destination touristique mondiale

    Les associations accusent les fermes éoliennes de « détruire le patrimoine paysager », et de provoquer une pollution visuelle, lumineuse et sonore, faisant « fuir les touristes » et favorisant des « promoteurs privés ». La France est la première destination touristique mondiale, avec près de 90 millions de visiteurs étrangers en 2018, attirés par son patrimoine et ses paysages culturels protégés. Les associations demandent notamment des évaluations « récurrentes » de la performance du déploiement des énergies renouvelables.

    Des recours devant le Conseil d’État

    « L’éolien est une énergie non pilotable, elle dépend du vent. Quand l’éolienne ne produit pas, il faut compenser par d’autres sources, comme le fait l’Allemagne avec le charbon », a souligné Grégoire Cusin-Berche, qui se défend d’être pro-nucléaire. « Il faut redonner aux territoires la capacité de produire leur énergie en local (petits barrages hydroélectriques, petits méthaniseurs), que ça ne soit pas décidé d’en haut », dit-il.

    Plusieurs associations revendiquant « la protection de la nature et de l’environnement » ont déposé des recours fin janvier devant le Conseil d’État, pour demander l’annulation de deux décrets simplifiant les règles d’autorisation de nouveaux parcs éoliens. »

     

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  • Le Canard Enchainé : Consultation éolienne 04/02/2019

    Ici c’est un article du Canard qui parle de cette chère énergie !

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  • Politique climatique : erreur française, fraude des mots 04/02/2019

    En plus du journal Le Figaro avec plusieurs articles, Le Monde avait publié en 2018 un article contre la politique énergétique de la France qui vaut d’être lu et relu attentivement.

    Pourquoi, en appelant haut et fort les autres pays à observer les conséquences de leur choix énergétique, les décisions de la PPE (Plan Pluriannuel de l’Énergie), annoncées en novembre dernier par le Président Macron et publiées incessamment,vont à l’encontre de la baisse des GES (Gaz à effet de serre) en subventionnant pour plus de 5 milliards l’Éolien et le Photovoltaïque, alors que les dépenses les plus nécessaires seraient l’isolation des bâtiments et la modification des transports publics ou collectifs.

    Article du Monde du 22 02 2018, il y a juste un an : (http://huet.blog.lemonde.fr/2018/02/22/politique-climatique-erreur-francaise-fraude-des-mots/)

    Politique climatique : erreur française, fraude des mots

    Plus l’État français dépense l’argent public pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, et plus elles augmentent. Un proverbe des Shadoks ? Non, le constat tout à fait officiel et détaillé fait par le ministère dirigé par Nicolas Hulot. La France prend en effet très au sérieux son rôle dans l’action mondiale pour atténuer la menace climatique future. Elle a donc mis au point une Stratégie nationale bas carbone. Laquelle détaille année après année et secteur par secteur les objectifs de diminution des émissions jusqu’à parvenir à -75% en 2050 relativement à 1990. Le fameux « facteur 4 », puisque cela correspond à une division par quatre de ces émissions. Une opération nécessaire si la France veut apporter sa quote-part à l’objectif mondial d’une atténuation de la menace climatique afin de la limiter à une élévation de la température moyenne de la planète de 2°C maximum relativement à la fin du 19ème siècle.

    Cette Stratégie ne se contente pas de chiffrer les objectifs, elle liste aussi les moyens mis en œuvre pour y parvenir : subventions, décisions structurantes, intégration des objectifs climatiques dans l’ensemble des politiques publiques… Tout cela fait très sérieux. Surtout lorsque l’examen du premier bilan dressé par le suivi de cette stratégie démontre son erreur manifeste lorsque l’on examine l’adéquation entre objectifs et moyens, le B et A BA d’une bonne stratégie…

    Les émissions réalisées sur le territoire national sont ainsi en augmentation de 2015 à 2016, de 457 millions de tonnes équivalent CO2 à 463 MTeCO2. Un très mauvais démarrage pour la Stratégie bas carbone. Surtout que le dérapage concerne en particulier les secteurs les plus émissifs : transports (plus 6% par rapport à l’objectif avec 136 MTeCO2); bâtiment, tant pour la construction que l’entretien et le chauffage (plus 11% avec 88 MTeCO2), agriculture (plus 3% avec 90 MTeCO2 dus pour l’essentiel aux oxydes d’azote des engrais et au méthane émis par le bétail)… L’industrie en revanche est presque en ligne avec les objectifs, à 1% près après avoir diminué de 45% ses émissions depuis 1990. Quant au secteur de la production d’énergie, il ne représente que 11% des émissions de gaz à effet de serre du pays, en raison d’un mix de production électrique dominé par le nucléaire et l’hydraulique…

    Plus de 5 milliards par an pour… rien

    Au regard des chiffres, on s’attendrait à un effort maximal sur les transports, le bâtiment, l’agriculture. Or, que nous apprend le document ministériel sur la distribution de l’effort public ? Que l’écrasante majorité des dépenses pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre est dirigée vers… le secteur électrique. En 2016, sur près de 6,7 milliards recensés, 3,5 milliards sont consacrés à soutenir l’implantation d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques. En 2017, ces chiffres grimpent à près de 9 milliards dont 5,6 pour ces deux modes de production certes très peu émetteurs de CO2 mais dont l’intermittence suppose des moyens de productions complémentaires, en back up, qui seront pour l’essentiel… du gaz.

    Voir absolument le lien suivant : lire page 9 de ce document de suivi des « recommandations transversales » de la Stratégie bas carbone .

    Il est à noter que le ministère de la Transition écologique et solidaire a rendu public début décembre 2018 le projet de Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) révisée. Elle dessine le chemin de la transition écologique et solidaire vers une neutralité carbone en 2050, conformément aux objectifs fixés dans l’Accord de Paris. Ce principe de neutralité carbone impose de ne pas émettre plus de gaz à effet de serre que notre territoire peut en absorber via notamment les forêts ou les sols.

    Suivi Stratégie bas carbone

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  • Vers une hausse de l’électricité en 2019 de 3 à 4% 23/01/2019

    RTE a annoncé que les tarifs bleus de l’électricité devraient aller vers une hausse du prix de 3 à 4% en février 2019.

    https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/electricite-vers-une-hausse-du-prix-de-3-a-4-en-fevrier-2019_3077491.html

    Une possible augmentation de 3 à 4%

    La Commission de régulation de l’énergie (CRE) — qui a un rôle majeur dans la détermination du tarif bleu de l’électricité, devrait envoyer d’ici peu une nouvelle proposition au gouvernement. L’autorité indépendante indiquait hier sur son site :

    Par ailleurs, en application du code de l’énergie la CRE proposera au gouvernement au mois de février 2019 une évolution des tarifs réglementés de vente électricité en vue d’un ajustement de début d’année. Ces tarifs respecteront les dispositions en vigueur permettant à ceux-ci d’être contestables alors même que l’atteinte du plafond ARENH en l’absence d’évolution du tarif de 42€ est un élément nouveau qui incite fortement à une réflexion sur l’avenir du dispositif, comme l’a annoncé le Président de la République.

    Cette évolution se traduirait par une hausse dès le 1er février 2019 des tarifs réglementés de l’électricité, entre 3 et 4%. Ces tarifs sont commercialisés par EDF. Une augmentation qui aurait des répercussions sur la facture des consommateurs encore clients du tarif bleu, soit 80% des ménages.

    La dernière hausse du prix de l’électricité date de février 2018. Les tarifs avaient alors augmenté de 0,7%. Ils avaient ensuite été revus à la baisse en août 2018, à hauteur de 0,5% .

    Dans le contexte de vague de mécontentement général secouant la France, le gouvernement semble toutefois faire demi-tour. Le Premier Ministre Édouard Philippe a en effet annoncé le 4 décembre 2018 le gel des tarifs de l’électricité et du gaz jusqu’en mai 2019. Cette hausse préconisée par la CRE serait ainsi repoussée au printemps, ou à l’été 2019. La conséquence serait aussi que cette augmentation soit supérieure à ces 3% ou 4% annoncés initialement…

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  • Suppression des enquêtes publiques « Œil du 20h » de Fr2 23/01/2019

    Le 22 01 2019, France 2 a consacré son émission l »œil du 20h » du JT de 20h à la fin progressive des enquêtes publiques. Pour les ICPE, installations présentant un danger pour l’environnement, 2 régions seront les premières à expérimenter les consultations publiques à la place des enquêtes avec commissaire enquêteur dans chaque lieu intéressé. Deux exemples  sont donnés : Une usine de bitume et … un parc éolien. Bretagne et Hauts de France, testées pendant 3 ans. On sait bien que les tests sont le plus souvent généralisés.

    Oeil du 20 heures du 22 janvier 2019

    Le décret est passé en décembre dernier, alors que la consultation sur le décret de mars dernier avait été contesté par 95% des votants.

    On a ici un exemple de l’utilité de ces consultations !

    Extrait de l’émission :

    En ce moment, le gouvernement n’a qu’un mot à la bouche : le débat. Mais pendant qu’il encourage le grand débat national, il a décidé de supprimer dans certaines régions, une autre forme de consultation : les enquêtes publiques…

    Des enquêtes publiques, il y en a eu quelque 7000 en France l’an dernier. C’était le cas à Longueau, dans les Hauts-de-France, où une filiale du groupe Vinci avait prévu de construire une usine de bitume, à 130 mètres des habitations. Une enquête publique a été ouverte, tous les habitants ont pu s’exprimer sur le projet.

    “S’il n’y avait pas eu d’enquête publique, les tractopelles seraient en route”

    Conclusion de l’enquête : avis défavorable. Cette zone est jugée inadaptée pour accueillir une telle usine. L’industriel a abandonné l’idée, à la grande satisfaction des opposants. “S’il n’y avait pas eu d’enquête publique, je pense que les tractopelles seraient déjà en route pour construire l’usine,” se félicite Sébastien Galland-Rins, un riverain. “C’est un rouage important de démocratie : face à des grosses industries comme Vinci, Eurovia, on ne fait pas le poids.

    Pourtant à quelques mois près, il aurait bien pu ne pas y avoir d’enquête publique pour ce projet d’usine. Dans un décret promulgué fin décembre, le gouvernement impose en effet une expérimentation dans les Hauts de France et en Bretagne : pour les installations présentant un risque environnemental, les enquêtes publiques pourront être remplacées par une consultation sur internet.

    Plus d’enquête, et plus de commissaires-enquêteurs… Nous avons rencontré l’un d’eux dans la Somme : François-Charles Grévin y instruit sans doute l’une de ses dernières enquêtes publiques, sur l’implantation de 10 éoliennes. Avant de rendre un avis favorable ou défavorable au projet, il a étudié les 1142 pages du dossier dans le détail, pour le présenter aux riverains. “Il fait 8 kilos : pour le lire j’ai mis 2 journées,” relève-t-il. Il n’imagine pas un internaute consacrer autant de temps à étudier un dossier. “A mon avis nous remplissons un rôle qui me semble difficilement remplaçable par une procédure sur internet.

    3 avis pour, 2768 avis contre, mais le décret promulgué

    Mais pour le gouvernement, ces enquêtes publiques sont trop longues et trop complexes. Au revoir monsieur le commissaire-enquêteur : les Français sont désormais invités à laisser leurs avis directement sur internet. Seront-ils mieux entendus ?

    Avant de remplacer la procédure par une consultation en ligne, le gouvernement avait interrogé les citoyens… sur internet justement. Résultat : 3 avis en faveur de la suppression de l’enquête publique, 2768 contre. Cette procédure consultative n’a pas empêché le décret d’être promulgué.

    C’est là un avant-goût amer des enquêtes publiques 2.0, selon France Nature Environnement. “On est à des années-lumières des garanties qu’offre une procédure d’enquête publique,” estime Florence Denier-Pasquier, secrétaire nationale de l’association. “Ca n’a rien à voir : on nous fait croire que c’est la même chose mais c’est un faux-semblant !

    Les députés de la majorité l’assurent, il ne s’agit que d’une expérimentation, dont les leçons seront tirées dans 3 ans. Si l’essai est jugé concluant, l’enquête publique pourrait alors être supprimée partout en France, pour tous les projets touchant à l’environnement.

     

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  • Wauquiez rejoint Xavier Bertrand dans le combat contre les éoliennes 23/01/2019

     

    Dans un entretien avec le Journal La Montagne du 14 janvier dernier, le Président des LR a déclaré refuser le saccage des paysages par des parcs éoliens dans sa région. Oui près d’une autoroute mais pas dans une zone préservée. Après Xavier Bertrand dans les Hauts de France, c’est une deuxième région qui ne veut plus accepter cet envahissement désordonné.

    Puissent-ils se faire entendre et appliquer cette doctrine en mettant en place des solutions alternatives. Il propose dans sa Région d’aider les maires à obtenir des prêts sans avoir besoin d’avoir recours seulement aux promoteurs éoliens. Il reconnait ainsi que de nombreux maires succombent aux sirènes de l’éolien seulement pour des raisons financières.

    « Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, est d’accord pour participer au grand débat

    « Je suis préoccupé de voir se multiplier de façon chaotique des projets éoliens partout dans la région. »

    En décembre, vous avez annoncé vouloir organiser un grand débat sur les éoliennes. Pourquoi ? Et quelle forme va-t-il prendre ?

    « Planter une éolienne dans une zone remarquable, ce n’est pas faire progresser le développement durable. Je vois les tensions dans le Cantal, dans l’Allier. A l’intérieur du schéma régional d’aménagement du territoire qui sera débattu en séance plénière, nous allons mettre des éléments pour éviter que des éoliennes saccagent des paysages, même si les décisions finales reviennent à l’Etat. »

    Mais dans le même temps, vous avez augmenté le  fonds d’investissements Oser qui peut financer des éoliennes. N’est-ce pas contradictoire ?

    « Les éoliennes le long des autoroutes, dans des zones d’activités, cela ne me gêne pas. Il s’agit de protéger des sites qui n’ont pas été altérés par la main de l’homme. Puisque beaucoup de communes sont démarchées par des entreprises pour l’installation d’éoliennes et qu’elles y voient une ressource pour compenser la baisse des dotations de l’Etat, nous sommes par exemple en train de travailler avec le Département de l’Allier pour s’engager aux côtés des petites communes et leur éviter de céder à des spéculateurs. D’autant que les recettes des éoliennes sont très aléatoires. » »

    Article de La Montagne 14 01 2019

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  • Assemblée Nationale : FED invitée à la commission du 17 janvier 2019 21/01/2019

    Audition de la FED par la commission économique de l’Assemblée Nationale sur les freins à la transition énergétique

    La FED, Fédération de Développement Durable à laquelle nous sommes affiliés, a été conviée à participer à cette commission .

    C’est, une fois de plus, un cas d’imposture et une fausse concertation où les personnes étaient toutes acquises à la cause éolienne, dont les deux députées invitées, à l’exception de JL Butré et une administratrice de la FED qui l’accompagnait.

    Voici le compte rendu de JL Butré à la sortie de la réunion, ainsi que la vidéo totale de la réunion de 2h. La première heure portant sur l’éolien terrestre est la plus intéressante pour voir vers où les futures mesures vont aller.

    « Bonjour,

    Avec Bernadette Kaars administrateur de la FED, nous avons été auditionnés hier  matin pendant 2 heures par la commission économique de l’Assemblée nationale.

    Thème  : Eolien Mission d’information relative aux freins à la transition énergétique

    – Audition, en table ronde, ouverte à la presse, sur la filière de l’éolien terrestre : M. Stanislas Reizine, sous-directeur du système électrique et des énergies renouvelables, direction générale de l’Énergie et du climat, au ministère de la Transition écologique et solidaire ; M. Jean-Louis Butré, président de la Fédération pour l’environnement durable (FED) et Mme Bernadette Kaars, administrateur ; M. Olivier Perot, président de France énergie éolienne ; M. David Marchal, directeur adjoint Productions et énergies durables de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). »

    Vous pouvez voir la vidéo :

    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7151255_5c403b823cb83.freins-a-la-transition-energetique–tables-rondes-sur-les-filieres-de-l-eolien-terrestre-et-marin-17-janvier-2019

    PS : Remarque personnelle
    Participants à cette table ronde sur la filière de l’éolien terrestre

    Les 3 intervenants M.Stanislas Reizine, M.Olivier Perot, M. David Marchal  sont solidaires à 100%
    C’est à dire que le « lobby » des industriels de l’éolien , le Ministère de l’écologie et l’ADEME  sont totalement liés. Le programme du plan pluriannuel de l’Electricité (PPE) de la France qui doit être évalué par les citoyens est en réalité déjà totalement « bouclé » et il a été décidé par ce trio, c’est à dire par les promoteur éoliens qui détiennent tous les pouvoirs sur l’avenir de l’énergie électrique de notre pays. Les pseudo consultations en cours ou  à venir sur la PPE si elles sont toujours au programme ne  seront faites que  pour donner une apparence de démocratie.

    4 invités sur place :
    – 2 députées qui défendent l’éolien (une dit que financièrement c’est très utile aux communes. L’autre a le discours classique : « Moi, j’en vois une de mes fenêtres, cela ne me pose pas de problème »(la distance n’est pas précisée !).
    – Le président et une administratrice de la FED, seuls empêcheurs de multiplier les éoliennes, dont les arguments sont totalement repoussés de la discussion par les autres présents à leur tour.
    Autre article sur La Chaine Parlementaire
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  • Énergie pas si verte que cela ? Contrepoints du 28 12 2018 28/12/2018

    L’Énergie renouvelable verte, pas si verte qu’on veut bien nous le dire ? De  bons arguments intéressants à méditer pour convaincre vos interlocuteurs.

    Merci à tous ces journalistes d’investigation qui cherchent à prouver ce qu’on sent, nous, depuis bien longtemps.

    Contrepoints, Économie Matin, et bien d’autres, qui nous servent tout au long de l’année à faire éclater la vérité au grand jour.

    N’hésitez pas à les lire régulièrement, et cet article tout particulièrement, qui contient de nombreux liens pour approfondir chaque point.

    28 12 2018 Contrepoints

    Énergies renouvelables : cette couleur « verte » qui ne veut rien dire (Par Michel Gay).

    https://www.contrepoints.org/2018/12/28/333420-energies-renouvelables-cette-couleur-verte-qui-ne-veut-rien-dire

    Si l’Union européenne voulait vraiment protéger le climat en réduisant les émissions de CO2, elle fixerait des objectifs sans imposer des moyens et des technologies.

    Le temps est peut-être venu d’envisager des modifications dans la politique énergétique européenne et de remplacer le terme « énergie renouvelable » par « énergie propre » comme les États-Unis, l’Inde et la Chine.

    Énergie renouvelable, charbon et nucléaire

    L’Allemagne est à l’avant-garde du développement des sources d’énergie renouvelable intermittente (EnRI), en particulier éolien et solaire, mais ses émissions pour la production d’électricité sont 10 fois plus élevées par habitant que celles de la France qui utilise le nucléaire pour produire 75 % de son électricité.

    Pire, en 20 ans, la Pologne, dont l’essentiel de l’électricité est produite avec du charbon, a presque autant réduit ses émissions de CO2 que l’Allemagne, dont le total des investissements dans les énergies renouvelables a dépassé 250 milliards d’euros… Comment est-ce possible ?

    La réponse est simple : le développement de sources d’énergie intermittente ne réduit plus les émissions de CO2 lorsque leur production atteint un point de saturation dans le mix énergétique. Surfant sur la vague de l’idéologie verte anti-nucléaire, la France s’est pourtant engagée à réduire la part de l’énergie nucléaire à 50 % dans son mix électrique, tout en affirmant que la réduction des émissions de CO2 était primordiale.

    Néanmoins, probablement pour apaiser le lobby éolien, le président Macron a approuvé la construction de parcs éoliens en mer, avec un prix garanti trois à cinq fois plus élevé que celui de l’énergie nucléaire (tout dépend de ce qui est inclus dans la facture…).

    Le Saint Graal du stockage 

    L’électricité produite par les EnRI doit être utilisée immédiatement car les possibilités de stockage sont négligeables devant les besoins. Le Saint Graal serait un stockage d’énergie massif et bon marché capable de combler les absences de production quand le vent ne souffle pas et quand le soleil brille peu à travers l’Europe, pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

    Mais il  n’existe pas et rien ne permet de penser aujourd’hui qu’il existera un jour… Le réseau ne peut donc pas être alimenté uniquement à partir d’énergies renouvelables sans l’approvisionnement de sources stables et pilotables alimentées par des énergies fossiles ou par… du nucléaire.

    Et dans le cas de l’Allemagne, ces sources sont principalement des centrales au lignite, les plus gros émetteurs de CO2. Et pour les alimenter, l’Allemagne creuse de nouvelles mines de lignite à ciel ouvert…

    L’Allemagne sait parfaitement qu’elle n’atteindra pas ses objectifs de réduction des émissions de CO2 fixés pour 2020. Et l’écart sera considérable. C’est pourquoi elle reporte la fermeture de ses centrales au charbon et construit le gazoduc géant Nord Stream 2 avec la Russie. Le gaz reste la seule possibilité de réduction de ses émissions si elle ferme ses centrales nucléaires et… au charbon/lignite.

    Voilà pourquoi l’Allemagne est si déterminée à mener à bien le second tronçon du gazoduc Nord Stream.

    L’Union européenne est-elle sur la mauvaise voie ?

    L’Union européenne devrait se demander si la voie du développement « choisie » (ou imposée ?) des énergies renouvelables conduit réellement à la réduction des émissions de CO2 et, in fine à la protection du climat. N’est-elle pas plutôt un système financier rentable pour des entreprises privées au détriment de tous les citoyens/contribuables ?

    En Europe, une éolienne n’est pas écologique mais elle représente un excellent instrument financier grâce aux subventions qui garantissent des profits élevés (et indus) depuis plusieurs années. Les principaux bénéficiaires sont les marchés financiers et les fournisseurs de gaz naturel, dont les ressources s’épuisent progressivement en Europe. Il restera le gaz en provenance de Russie…

    Ce n’est pas le climat qui tire le plus de profit des énergies renouvelables !

    Si l’Union européenne voulait vraiment protéger le climat en réduisant les émissions de CO2, elle fixerait des objectifs sans imposer des moyens et des technologies. La fission nucléaire est actuellement la plus efficace (la fusion a encore beaucoup de chemin à parcourir avant la commercialisation). Ses coûts d’investissement initiaux sont élevés, mais sa production est disponible sur demande, quelles que soient les conditions météorologiques. Elle est, de plus, bon marché en raison de sa longue durée de vie et de ses faibles coûts de fonctionnement (l’uranium ne coûte « rien » dans le coût de production de l’électricité).

    Les antinucléaires

    Mais le nucléaire a ses adversaires. En particulier les activistes conditionnés par l’idéologie et par la peur, dues souvent à l’ignorance, notamment sur les risques et les déchets. Ils savent malheureusement jouer sur les émotions en utilisant le mensonge ou des déclarations fausses et biaisées.

    Bien que personne ne soit mort de radiations à Fukushima, ils ont profité de cet accident pour mener une campagne efficace entravant le développement économique du nucléaire en Occident.

    C’est le problème des pays occidentaux car les puissances croissantes de l’Asie développent le nucléaire de manière dynamique.

    Il est venu le temps…

    En plus de l’électricité, le nucléaire permet de produire de la chaleur pour le chauffage et pour dessaler de l’eau de mer, ou plus tard, pour fabriquer de l’hydrogène. Et tout cela est possible avec presque zéro émission de CO2 dans l’atmosphère.

    Récemment, le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a indiqué la nécessité de développer l’énergie nucléaire pour réduire la consommation de pétrole, de gaz et de charbon.

    Le temps est peut-être venu, en Europe, d’envisager des modifications dans la politique énergétique européenne et de remplacer le terme « énergie renouvelable » par « énergie propre » comme, par exemple, les États-Unis, la Russie, l’Inde et la Chine. Et puisque la couleur verte accolée au mot énergie n’a aucune définition, pourquoi pas « énergie verte » incluant le nucléaire… propre.

     

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  • Avec l’éolien la transition écologique est l’escroquerie du siècle ! 17/12/2018

    Encore un article d’Économie Matin expliquant le problème financier à l’origine de cette énergie renouvelable. Quelques chiffres impressionnants qui donnent le tournis.

    150 MILLIARDS € :

    Les engagements pris par la France pour les 20 prochaines années en matière de subvention de l’électricité d’origine éolienne et photovoltaïque se montent à 150 milliards d’euros.

    Si on cumule les chiffres de la Commission de régulation de l’énergie et ceux de la Cour des comptes, les engagements pris par la France pour les 20 prochaines années en matière de subvention de l’électricité d’origine éolienne et photovoltaïque se montent au chiffre astronomique de 150 milliards d’euros (120 milliards d’éoliennes terrestres et photovoltaïque et 30 milliards d’euros pour l’éolien en mer) soit 7,5 milliards d’euros par an sans compter le coût des projets à venir…

    Lire l’article de Ludovic Grangeon :

    Article ici

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  • Éolien : la caisse est vide, l’essence paie le vent en 2019 17/12/2018

    L’Éolien coute cher et il faut bien le payer. Au moment où les gilets jaunes ont protesté contre la hausse des taxes sur l’essence, on s’aperçoit que le trou creusé par l’éolien se révèle profond et qu’il faut bien y faire face. Création discrète d’une taxe : Un « compte d’affectation spéciale » vient d’être mis en place en douce très discrètement et va pomper (c’est le cas de le dire) 7 milliards supplémentaires sur la fameuse TICPE sur les carburants. C’est le double de ce qui a provoqué le mouvement des Gilets Jaunes, et le Gouvernement pense qu’on ne va rien voir … à la pompe…

    Affaire à suivre, encore une fois.

    Mais c’est surement l’aspect financier qui risque de plomber l’éolien puisque le problème sanitaire et environnemental n’est aucunement reconnu.

    Voir l’article de l’Économie Matin :

    Article à lire ici

     

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  • Lettre ouverte à E Macron par JL Butré FED 17/12/2018

    Voici le texte de la Lettre Ouverte adressée par JL Butré au président de la République, le 12 12 2018 :

    Triplement du nombre d’éoliennes terrestres : lettre ouverte à Emmanuel Macron

    Comment peut-on espérer ainsi instituer une « Société de confiance et de solidarité » et réduire les droits des associations et des citoyens sur des projets ayant une incidence sur leur vie quotidienne et leur environnement ?

    Monsieur le Président de la République,

    Votre annonce du triplement du parc éolien terrestre composé actuellement de 8.000 machines pour le porter à 24.000 sur tout le territoire  aura comme conséquences :

    –   de défigurer les paysages et le patrimoine de la France

    –   de doubler en quelques années le prix de l’électricité pour les consommateurs, qu’il faudra ponctionner par des taxes écologiques insoutenables qui passeront de 5 à 8 milliards d’euros par an. La Cour des Comptes dans un rapport de mars 2018 a dénoncé le coût exorbitant et l’inefficacité des énergies renouvelables intermittentes comme  l’éolien devenu le symbole de la transition énergétique.

    –   d’augmenter les gaz à effet de serre de la France par des énergies intermittentes qui  vont à l’encontre de vos déclarations sur le climat.

    –  d’ignorer les souffrances des citoyens qui subissent ces machines qui atteignent maintenant 235 m de haut à 500 m de leur habitation. Aujourd’hui 70% des projets éoliens terrestres sont rejetés par les riverains ruraux, qui sont obligés de s’adresser à la justice pour se faire entendre. Malgré leurs souffrances, vous avez  a choisi, plutôt que de les écouter, de les pénaliser trois fois plus en suivant probablement les conseils d’écologistes et  d’idéologues sectaires qui profitent du pillage économique des consommateurs au détriment de l’intérêt général.

    Pour mettre en œuvre ce programme, François de Rugy, Ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, a  publié le samedi 1er décembre 2018, un décret issu de la commission Sébastien Lecornu, instituant une justice d’exception pour les éoliennes, portant  un coup mortel à l’ensemble des associations loi 1901 et privant les citoyens du droit fondamental de se défendre gratuitement en justice en première instance aux Tribunaux administratifs.
    Le décret stipule en plus que la durée légale sera réduite de 4 mois à 2 mois, pour qu’ils n’aient même plus le temps d’étudier les dossiers de plusieurs milliers de pages du « permis de construire simplifié des éoliennes » signé par le Préfet et baptisé « autorisation unique ».
    Un second décret a été publié au même moment pour aussi supprimer progressivement les enquêtes publiques, une  mesure injuste qui renforce encore les privilèges accordés aux promoteurs du vent, sachant que le système est conçu pour les enrichir  et que ces dispositions d’exception sont la résultante de leur lobbying.

    Ces décisions montrent que, face à l’exaspération de victimes de ces machines au lieu de les écouter, il a été décidé de les museler définitivement, par un régime d’exception juridique qui est perçu comme une provocation gouvernementale sans précédent puisque la loi retire au citoyen la possibilité de recours contre les éoliennes, une menace que certains considèrent souvent comme quasi vitale.

    Monsieur le Président nous vous demandons de retirer ces décrets, de décider d’un moratoire sur l’éolien industriel terrestre et de lancer une étude indépendante pour analyser le bilan de cette énergie renouvelable depuis le début de son implantation en 2001.

    La suppression du soutien financier (tarifs de rachat ou de référence) à la vente de l’électricité renouvelable permettrait d’absorber l’annulation de l’augmentation de la taxe climat et de retrouver de la marge pour financer une varie  transition énergétique acceptable pour les citoyens.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

    Jean Louis Butré président de la Fédération Environnement Durable 1300 associations 

    Lire ici : 12/12/2018

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  • Les registres dématérialisés d’enquêtes publiques 16/12/2018

    Savoir ce qui nous attend, pour mieux nous préparer.

    Exemple d’enquête publique dématérialisée

    Avec présence d’un commissaire enquêteur en mairie à certaines heures.

    « Les registres dématérialisés d’enquêtes publiques présents sur ce site Internet sont mis à la disposition du public pouvoir déposer une observation sur une enquête publique à destination du commissaire enquêteur ou de la commission d’enquête en charge de l’enquête, lire les observations numériques déposées sur le présent site et consulter les dossiers d’enquêtes grâce à un lien.
    Le registre papier ainsi que le dossier de l’enquête sont toujours accessibles dans les lieux de consultation de l’enquête publique ».

    C’est ici le cas de l’Enquête publique pour le projet éolien Attigny – Energie du partage9- Ardennes

    Voilà ce qui nous attend !!!!!!!!!!!!!

    Exemple enquête dématérialisée 12 2018

    Enquête publique

    Dossier de l’enquête

    Déposer votre observation

    Voir les observations

    Charte d’utilisation

    Observons de plus près la Charte d’utilisation du registre dématérialisé 

    … Le dépôt d’une observation fait l’objet d’une modération a postériori par le commissaire enquêteur ou la commission d’enquête en charge de l’enquête qui est (sont) seul(s) responsable(s) des contenus publiés sur le registre dématérialisé de l’enquête publique.
    Les utilisateurs déposants des observations, même de manière anonyme, sont informés que l’hébergeur peut obtenir l’adresse IP utilisée pour le dépôt d’observation dans les logs des serveurs utilisés pour héberger le présent site. En cas de dépôt de plainte pour contenu illicite et de réclamation par les services de Police, l’hébergeur leur fournira cette dernière tel que le prévoit la loi.

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  • Pour en savoir plus sur les taxes et sur la politique européenne 16/12/2018

    Michel de Brossia (FED) nous permet d’y voir plus clair sur les taxes liées à l’électricité.

    Dossier intéressant à consulter.

    Taxes Électricité par M de Brossia 12 2018

    J’emprunte les explications qui suivent à Michel BERNARD. Il fait un énorme travail de recherches sur les énergies renouvelables et je le remercie pour son excellent travail. Voici donc une mise à jour pour ceux qui parlent encore de la CSPE. C’est maintenant le CAS (Compte d’Affectation Spéciale) qui est à l’œuvre :
    1 Le Compte d’Affectation Spéciale Transition Énergétique, d’un montant de 7 279,40 millions d’euros dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2019, sert au financement de deux programmes budgétaires : le programme 764 (soutien à la transition énergétique = surcoût des EnRi) et le programme 765 (engagements financiers liés à la transition énergétique servant, entre autres postes, au remboursement à EDF d’une dette passée).
    Le programme 764 finance quatre actions différentes : le soutien aux énergies renouvelables électriques, le soutien aux opérations d’effacement de consommation, le soutien à l’injection de bio méthane et la politique d’interconnexion.
    Le « soutien aux énergies renouvelables électriques » (5,6 mds €) sert au financement des frais de compensation au fournisseur historique (EDF) tenu d’acheter la production électrique (provenant par exemple des éoliennes ou du photovoltaïque) bénéficiant d’une obligation d’achat ou de complément de rémunération. Bref ce qui participe à abonder
    l’effet d’aubaine pour les actionnaires des industrielsfinanciers essentiellement allemands mais les Chinois courent vers cette gamelle goûteuse via une banque suisse et une portugaise qui investissent ans les projets éoliens … grâce au décret de « COCHET » de juin 2001. Merci qui ?
    Le Compte d’Affectation Spéciale (CAS) est financé quasiexclusivement (à 99,5 %) par une fraction du produit de la Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques (TICPE) prélevée « à la pompe » ou la chaudière fioul… mais pas sur le kérosène des avions ni le fioul lourd des paquebotstankers = soit 7,2 milliards d’€ sur un total de 37 récoltés
    par la TICPE.
    Le CAS est alimenté, à hauteur des dépenses constatées, par une part des taxes intérieures de consommation sur les énergies fossiles taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE, exTIPP) et taxe intérieure de consommation sur le charbon (TICC). À cet égard, l’article 23 du présent projet de loi de finances procède à un ajustement : à compter de 2018, seront affectés au CAS des montants de TICPE (7,2 milliards d’euros) et de TICC (1 million), plutôt que des taux de ces taxes, et ce pour mieux s’ajuster au montant des dépenses couvertes ; en outre, le CAS sera aussi abondé par les revenus tirés de la mise aux enchères des garanties d’origine de l’électricité renouvelable (17 millions). extrait de
    http://www.senat.fr/rap/a171092/a1710920.html
    Le programme 345, d’un montant total de 3,2 milliards d’euros dans le PLF 2019, comprend essentiellement la solidarité avec les zones non interconnectées au réseau métropolitain , la protection des consommateurs en situation de précarité énergétique , le soutien à la cogénération . Parmi ces actions, figurent la compensation par l’État des obligations de service public assignées aux entreprises du secteur de l’électricité et du gaz par le Code de l’Énergie : la solidarité avec les zones noninterconnectées (ZNI) au réseau métropolitain, le soutien à la cogénération.

    2 Le Compte d’Affectation Spéciale Transition Énergétique n’est donc plus financé par la CSPE depuis la loi de finances pour 2017.
    Depuis lors, la CSPE alimente le budget général de l’État. Elle avait été un moment nommée TICFE : Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d’Électricité du nom « historique » de cette taxe puis bizarrement les têtes pensantes ministérielles ont repris le nom et le sigle CSPE.

    Je suis heureux de vous transmettre aussi un interview de JeanPierre RIOU qui montre les faiblesses criantes des politiques européennes pour la production d’électricité.

    Bien amicalement,

    Michel de Broissia


    https://www.sauvonsleclimat.org/fr/basedocumentaire/taxeclimatsubventionsenr

    https://www.atlantico.fr/rdv/3560814/cop24cetteimprobablehistoiredamourvertesisiquisestnoueeentrelapologneetlachinejeanpierreriou

    et encore ;

    https://www.lesechos.fr/ideesdebats/cercle/cercle189722opinionlefinancementdeleolienetduphotovoltaiqueenquestion2228403.php

    http://www.ifrap.org/budgetetfiscalite/emmanuelmacrondoitstopperletraininfernaldelafiscaliteverte

    et un article de Michel GAY paru dans Le Monde de l’Energie
    https://www.lemondedelenergie.com/energietaxesmacron/2

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  • Pollution du diesel, où sont les preuves ? 16/12/2018

    48 000 morts dues au diesel, affirme le gouvernement.

    Reste à le prouver :

    48 000 décès par le Diesel Figaro Magazine 30 11 2018

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  • Obsession climatique Figaro Magazine 30 11 2018 16/12/2018

    Gérard Damarnin ne dit pas que des bêtises ! Il faut arrêter l’écologie punitive…

    Obsession Climatique dans les esprits Figaro magazine 30 11 2018

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  • Consultation sur fin des Enquêtes publiques 20/11/2018 au 11/12/ 2018 12/12/2018

    Expérimentation pour un temps et en un lieu. A quand la généralisation ?

    Enquêtes publiques remplacées par des consultations sur le Net, Bretagne et Hauts de France  !

    Décret relatif à l’expérimentation prévue à l’article 56 de la loi n°2018-727 du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance et à diverses dispositions relatives à la participation du public

    publié le 20 novembre 2018 :

    Consultation sur site Ministère Transition Écologique

    Quelques commentaires faits par des personnes connues :

    • NON aux enquêtes publiques dématérialisées. C Faure, le 3 décembre 2018 à 12h20

    –  NON à une mascarade de Participation du public ! Enquête publique comme celle-ci, sur le site du Ministère de la Transition Énergétique entre une consultation sur les Grenouilles et une sur les Anguilles. Inconnue du grand public, sauf si quelqu’un « tombe dessus ».
    –  NON à supprimer les enquêtes publiques existantes, au lieu de simplement leur ajouter une participation à distance pour ceux qui le souhaiteraient.
    –  NON à la proposition d’une expérimentation qui devient toujours, on le sait bien, cas général (comme pour l’autorisation unique pour parcs éoliens).
    –  NON à la FIN des enquêtes publiques locales : chaque village dans la limite des 6 km doit être acteur des décisions prises, et doit pouvoir le faire sur place pour des projets éoliens qui modifieront leur cadre de vie, leur environnement, avec des risques sur leur santé, la valeur de l’immobilier, le tourisme local, etc…
    –  NON à la FIN des enquêtes publiques locales : chaque villageois doit être acteur des décisions prises et pouvoir se déplacer facilement donc avant tout dans son propre village (problème de mobilité, à la mode pourtant dans les discours officiels)
    –  NON à des enquêtes publiques dématérialisées, alors que les zones rurales concernées sont touchées de plein fouet par les problèmes de connexion insuffisante.
    –  NON à des enquêtes publiques dématérialisées, pour des personnes qui ne peuvent pas forcément s’exprimer via l’informatique.
    –  NON à des enquêtes publiques dématérialisées, pour des personnes qui ne peuvent pas forcément s’exprimer à l’écrit.
    –  NON à des enquêtes publiques dématérialisées, sans aucune transparence sur les documents produits par les contributaires.
    –  NON à des enquêtes publiques dématérialisées pour des dossiers très volumineux en réponse aux études d’impact que le promoteur rédige sur plusieurs années avec des centaines de pages actuellement.
    –  NON à des enquêtes publiques dématérialisées pour lesquelles nous aurons moins d’un mois pour répondre (projet de délai très court pour ces EP d’un mois maximum : celle-ci dure du 20/11/2018 au 11/12/2018 ! La volonté de gagner du temps dans la construction des parcs éoliens est aussi visible dans la Loi de cristallisation des recours, qui vise aussi à raccourcir le délai des apports de documents dans les recours à deux mois seulement alors que le travail est titanesque pour nous.
    –  NON à des enquêtes publiques dématérialisées qui, pour être crédibles, demandent déjà d’être sûr d’avoir averti tous les citoyens dans la limite des 6 km autour du projet et assez tôt, ce qui n’est pas prévu. Comment sera-t-on certain que tous les citoyens ont été prévenus ? Un simple dialogue avec le Commissaire Enquêteur le permettait, lui.

    • expérimentation prévu à l’article 56 de la loi n°2018-727, par SCHNELL Marc , le 6 décembre 2018 à 20h26

    Tout le monde sait pertinemment que les zones rurales sont défavorisées en matière de communication numériques.
    Et tout le monde sait aussi que c’est dans les campagnes que l’Etat entend installer le maximum d’éoliennes.
    C’est évidemment dans ces mêmes campagnes que se manifeste une opposition grandissante, bientôt générale à cet envahissement abominable.

    Ce n’est donc pas par les liaisons numériques, presque inexistantes et coûteuses en matériel, que les citoyens directement et principalement concernés par ces gigantesques machines pourront faire valoir leur point de vue de révolte.

    A contrario, les habitants des villes, habitués à l’usage quotidien d’un numérique particulièrement disponible, ne se soucient guère de leurs homologues confrontés au saccage de leur environnement.
    Ne prenant pas la mesure de l’impacte scandaleux, il leur sera facile de favoriser ce qu’ils croiront (par leur ignorance manifeste) utile à leur confort et à l’avenir de la FRANCE.

    Voilà encore nos dirigeants, inconscients des problèmes de la France rurale, qui s’obstinent sans aucune retenue, à délaisser et pis à dénaturer ces contrées magnifiques, leur faune et leur flore, sans se soucier des hommes et des femmes qui subissent cette honte.

    Cette consultation ne peut en aucune façon être qualifiée de publique puisqu’elle écarte d’ emblée, et sans aucune retenue, une part des citoyens tout particulièrement délaissés.

    Sans compter que cette façon de procéder équivaut à imposer les décisions prises préalablement (diktat) en haut lieu.

    Nous ne pouvons malheureusement que constater que c’est la démocratie qui s’en trouve régulièrement bafouée, à l’initiative des plus hautes instances de l’Etat, et dans nombre de domaines.

    Ne cherchons pas trop loin et trop longtemps les raisons des dérapages que nous vivons, malheureusement.

    Marc SCHNELL

    • ENQUETE PUBLIQUE , par F TETREAU , le 6 décembre 2018 à 20h10

    La substitution hypocrite de l’enquête publique par une consultation bidon par voie électronique constitue un déni de démocratie évident issu d’un pouvoir qui entend parvenir aux fins que constitue la destruction des paysages par la multiplication de parcs éoliens inefficaces ;

    et ce par tous les moyens.

    Outre l’interdiction désormais faite au citoyen de s’exprimer de façon directe et humaine , c’est aussi et surtout l’interdiction faite à tous ceux qui, nombreux, ne disposent pas des moyens de communication Internet, de s’exprimer tout court .
    C’est en fait l’aveu d’un gouvernement devenu faible qui entend imposer sa loi par la force.
    Et ce par tous les moyens.

    • Commentaires sur le site des consultations publiques(Ministère transition ecolo & solidaire), par Mr VACHER JEAN-CLAUDE , le 6 décembre 2018 à 15h00

    J’insiste sur le fait que la consultation du public qui sera sollicitée lorsque le projet IOTA ou ICPE aura fait l’objet d’une concertation préalable avec garant : s’avèrerait discriminatoire du fait du support numérique utilisé(quid des zones blanches et des personnes qui ne sont pas à l’aise avec l’outil informatique? une participation du public organisée uniquement sous forme électronique exclut une partie de la population)
    – Ne permet pas à ce même public de se rendre à des permanences assurées par un tiers indépendant, le commissaire enquêteur, qui peut expliquer les enjeux du projet et le contenu de dossiers de plus en plus volumineux et parfois abscons.
    mais aussi et surtout ne garantirait pas que la synthèse des observations exprimées par le public serait objective !en effet les textes ne précisent pas qui sera chargé de la rédiger : le M.O? le décisionnaire? si c’est le cas, quelle crédibilité va-t-elle revêtir vis à vis du public concerné, qui avait pour habitude de s’exprimer au cours des enquêtes publiques auprès d’un tiers, indépendant, le commissaire enquêteur et qui est très attaché à la restitution de ses observations qui risquent de provoquer certains mécontentements.

    Surseoir à ce projet me parait plus raisonnable.

    • SUPRESSION DE L’ENQUETE PUBLIQUE : UN DENI DE DEMOCRATIE, par F.TETREAU , le 10 décembre 2018 à 19h35

    Le 10 12 2018

    SUPPRESSION DE L’ENQUÊTE PUBLIQUE : UN DÉNI DE DÉMOCRATIE
    La substitution de l’enquête publique actuelle par une consultation par voie électronique ,aussi bidon qu’ hypocrite, constitue un déni de démocratie évident, seul expédient trouvé par un pouvoir qui entend parvenir à ses fins, ce sans hésiter à saccager nos paysages par la multiplication de parcs éoliens inefficaces.

    Cette politique à courte vue a pour but de faire suite aux décisions étourdies de Royale, enchainées ensuite et sans plus réfléchir par Hulot-Lecornu, et concrétisées maintenant par De Rugy : exercice expiatoire qui, nom du DIEU de la TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, entend éliminer les énergies fossiles et nucléaires , mettant en péril, sans aucun état d’âme l’harmonie de nos paysages, suivant en cela l’exemplarité du bon élève Allemand dont l’éolien anémique secouru par le charbon et son CO2 omniprésent, constitue un désastre écologique, sans parler d’un KWH dont le prix a doublé.

    S’EN SUIT DONC un programme éolien franco français tout aussi dévastateur financé par un matraquage fiscal, pour le plus grand bénéfice du lobby éolien.

    L’OPPOSITION GENE LE POUVOIR ? Ayant finalement compris qu’une opposition raisonnable, argumentée et certaine se manifestait de façon massive face à cette à la stupidité que constitue cette source d’énergie intermittente et bien incapable d’alimenter la Nation en électricité, les autorités gouvernementales actuelles, De Rugy en l’occurrence, persistent néanmoins et signent, sans hésiter à reprendre à leur compte les bonnes vieilles recettes de l’autocratie : l’opposition vous gêne ? Eh bien gouvernons par décrets par ordonnances, etc… Muselons les critiques, et court-circuitons les obstacles du jeu démocratique par tous les moyens.

    Les lois constituent elles un moyen de freiner les ambitions du pouvoir et du lobby éolien : qu’importe on change les lois. On ne propose plus : on impose.

    Ainsi le citoyen ne pourra plus émettre une opinion quelconque face aux royales décisions.

    En un mot circuler, il n’y a rien à voir.

    Outre l’interdiction désormais faite au citoyen de s’exprimer de façon directe et humaine , c’est aussi l’interdiction faite de s’exprimer tout court à tous ceux qui, nombreux, ne disposent pas des moyens de communication Internet,.

    C’est en fait l’aveu d’un gouvernement devenu faible qui entend imposer sa loi par la force.

    Et ce par tous les moyens.

    La dictature n’est pas loin.

    F.TETREAU

    • Mais NON !…, par Catherine DELAHAIE , le 10 décembre 2018 à 20h29

    …au projet de décret d’enquêtes publiques seulement sur le Net ! Dans quel monde vivons-nous pour que seuls ceux qui sont connectés peuvent s’exprimer ??

    • Leurs lois, par AUBRY , le 11 décembre 2018 à 12h50

    Ce gouvernement applique ses lois sans nous écouter, l’enquête public disparaît, je suis contre ce décret.
    Adhérent ADENOS

    • HONTE A VOUS, Monsieur le Ministre, de vouloir MUSELER LA PAROLE DES RIVERAINS des parcs éoliens. par C FAURE, VANVES 92170 , le 11 décembre 2018 à 11h53

    Habitante des grandes villes où Internet est partout, JE REFUSE que les campagnes soient TRAHIES car C’EST LA que seront construits les parcs éoliens que vous, et votre patron surtout, avez décidé d’installer.
    HONTE à vous de FAIRE TAIRE ceux qui vous empêchent de suivre les ordres des promoteurs éoliens.
    HONTE à vous de faire croire que vous nous écoutez dans ces consultations, peu accessibles déjà dans la population française qui a peur de l’écrit ou qui le maitrise mal.
    LA PREUVE, comble de cynisme, de mépris, de fourberie (ou de stupidité ?) : Publier le 1er décembre 2018, au Journal Officiel, le Décret d’application de la Loi Lecornu de janvier 2018, simple copie des 10 mesures du Syndicat des Énergies Renouvelables, AU MOMENT MÊME où vous nous questionnez une deuxième fois !
    Pourtant la CONSULTATION ORGANISÉE sur le site du Ministère de la Transition Énergétique en mars dernier avait été contestée à plus de 95% par les internautes.

    LA PREUVE, on peut la lire sur le même site en août 2018 : « Sur les 2768 contributions portant sur l’éolien terrestre :
    – environ 5% donnent un avis favorable aux dispositions du projet de décret
    – environ 95% donnent un avis défavorable, dont près de 2/3 de remise en cause générale du développement de l’éolien en France (intermittent, coût, subventions, etc) et plus spécifiquement de ses nuisances (impacts bruit, paysage, biodiversité, etc) , près de 1/3 sont défavorables à tout ou partie du contenu spécifique du projet de décret en ce qu’il facilite le développement des parcs éoliens terrestres ».
    ( http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/csprt-du-13-mars-2018-projet-de-decret-relatif-aux-a1784.html )

    « SOCIÉTÉ DE CONFIANCE », annoncez-vous. « Organisation d’un Grand débat national ». Comment espérez-vous qu’on vous croie ?
    Les riverains doivent POUVOIR DIALOGUER avec un interlocuteur neutre, retenant leurs craintes réelles de vivre près de ces machines géantes, de subir leur domination, leurs infrasons invisibles mais intolérables pour certains d’entre nous, la baisse des biens immobiliers qu’ils avaient achetés pour assurer leurs revenus un jour.
    Au lieu de cela, vous annoncez le besoin de passer en force, à TROIS FOIS PLUS DE MACHINES. Pour une énergie intermittente qui, un jour prochain, se révélera comme un gouffre financier pour notre pays.
    ATTENTION, la France commence à comprendre que notre parole est écoutée, soit, mais NON PRISE EN COMPTE. Le ras le bol est général, à force d’avoir tout fait passer en force à l’aide d’ordonnances rapides coupant toutes les oppositions.
    VOUS NE POUVEZ PAS CONTINUER COMME CELA.
    RENDEZ – NOUS LES ENQUÊTES PUBLIQUES !!!

    • Non à ce projet de décret, par Association ADENOS, Marne, le 12 décembre 2018 à 09h23

    Pour ce projet de modification importante pour tous les projets éoliens en France, seuls 3000 commentaires ont été faits sur ce site.

    Les adhérents de l’association ADENOS avaient été sollicités dans la Marne, département particulièrement touché par l’envahissement éolien. Pourtant seule une quinzaine de personnes ont exprimé leur avis, alors qu’ils sont nombreux à refuser notre projet de 14 éoliennes autour de notre village comme nos villages tout proches avec 100 éoliennes construites ou en projet dans un rayon de 20 km.

    C’est bien la PREUVE que ces consultations qu’on veut utiliser à l’avenir ne seront plus accessibles à la population locale, ce qui générera un sentiment de colère chez les riverains de tous ces parcs.

    La conséquence est GRAVE, soyez à l’écoute de cette campagne qui refuse cette énergie envahissante et pas forcément nécessaire, qui va modifier en profondeur nos paysages. Ne la négligez pas, elle mérite qu’on l’écoute.

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  • Histoire d’amour Verte entre Pologne et Chine 03/12/2018

    Très bonne analyse de JP Riou sur la situation des énergies renouvelables en Pologne et en Chine.

    https://www.atlantico.fr/article/rdv/cop24–cette-improbable-histoire-d-amour-verte-si-si-qui-s-est-nouee-entre-la-pologne-et-la-chine-jean-pierre-riou 12 2018

    Atlantico : La Pologne et la Chine partagent une passion en commun pour le charbon. Comment cette addiction au charbon se transforme-t-elle en intérêt pour les énergies renouvelables ?
    Jean-Pierre Riou : Pologne et Chine dépendent encore majoritairement du charbon. Mais depuis 1990, les efforts polonais
    et la formidable explosion de l’industrie chinoise en ont clairement fait diverger les trajectoires.

    Car en un quart de siècle, la Chine a multiplié par 3,5 sa consommation d’énergie primaire, qui est passée de 871 Mtep en
    1990 à plus de 3 milliards en 2017. (Sources Enerdata).
    Et le charbon est resté au niveau constant des ¾ de sa fourniture, du fait que la Chine en a triplé la production, passant même d’un solde légèrement exportateur en 1990 à importateur en 2017, avec 254 millions de tonnes.
    Ce qui reste une faible part de sa consommation, mais n’en fait pas moins le 1er importateur mondial de charbon devant l’Inde, et le Japon post Fukushima.
    En ce quart de siècle, par contre, la Pologne a considérablement réduit sa consommation de charbon en passant de 184 millions de tonnes en 1990 à 129 millions de tonnes en 2017. Dans le même temps, elle en a réduit la production avec 127
    millions de tonnes en 2017 contre 215 millions de tonnes en 1990.
    Et du rang de 5ème plus gros exportateur mondial de charbon en 1990, la Pologne en est devenue importatrice en 2017.

    Ces 2 nations partagent donc encore cette addiction pour le charbon, qui fournit toujours 80% de l’électricité polonaise, mais la Pologne en a significativement réduit l’usage, dans un contexte de consommation totale d’énergie identique à celle de 1990 (104Mtep), alors que cette consommation totale faisait plus que tripler en Chine.

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  • Une éolienne s’effondre dans le Loiret 06 11 2018 08/11/2018

    Une éolienne s’effondre ce mardi 6 novembre 2018 près de Pithiviers, après celle de Bouin en Vendée en janvier dernier. Cette fois, pas de tempête Carmen pour justifier de la chute ! Une éolienne s'est effondrée dans le Pithiverais

    Photos impressionnantes

    Une éolienne s’effondre Fr3

    Une éolienne s’effondre BFM TV

    Il est intéressant de constater que :

    a) EDPR est une société d’origine portugaise, dont le siège social est … à Madrid, et le 4ème mondial apparemment du domaine. Pour nous, c’est surtout le promoteur qui a le projet de parc éolien sur Fromentières, Janvilliers et Champaubert.
    b) la hauteur de 90 m annoncée par les journalistes pour l’éolienne tombée correspond à la seule hauteur du mât : il faut ajouter 45 m pour tenir compte de celle des pales, ce qui porte l’ensemble à 135 m environ et 50 tonnes d’acier.

    c)La chute de l’éolienne n’a fait aucun blessé et n’a pas endommagé les autres appareils de la zone. Une enquête est ouverte.

    Pour l’instant, peu de relai au niveau national dans les médias, seuls les journaux locaux, FR3 Loiret et BFMTV en ont parlé.

    Rappel : En Janvier dernier accident d’éolienne à Bouin en Vendée :

    http://www.leparisien.fr/societe/les-chutes-d-eoliennes-des-accidents-rares-et-spectaculaires-02-01-2018-7480524.php

    Une éolienne de 62 mètres s’est effondrée lundi en Vendée lors du passage de la tempête Carmen. C’est le premier problème de ce type en France.

    C’est un accident inédit en France. Une éolienne de 62 mètres a été arrachée par le vent, lundi, à Bouin (Vendée), au passage de la tempête Carmen. La structure, pesant 260 tonnes, s’est effondrée dans un champ, sans faire de victime. Très vite, les badauds ont afflué pour contempler cet amas ressemblant à un avion échoué en pleine nature.

    Une enquête est ouverte pour essayer de comprendre les causes de ce spectaculaire accident. L’éolienne détruite faisait partie d’un parc de huit modèles mis en fonction en juin 2003. Elle était de marque Nordex, une entreprise allemande spécialisée dans les structures de grandes tailles.

     

    Une enquête est ouverte pour essayer de comprendre les causes de ce spectaculaire accident. L’éolienne détruite faisait partie d’un parc de huit modèles mis en fonction en juin 2003. Elle était de marque Nordex, une entreprise allemande spécialisée dans les structures de grandes tailles.

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  • Éolien : l’État, valet de la finance ? 2018 10 23/10/2018

     

    Qui finance l’éolien en France et comment s’y prend-il ?

    Un article d’Économie Matin, très complet sur les dessous de l’éolien, côté des gros sous, les vôtres, les nôtres, les leurs ?

    L’État valet de la finance, Économie Matin

    Lorsqu’une personne est violentée ou agressée, il existe un sursaut légitime de révolte, d’indignation. Mais que faire, lorsque des foules entières démunies ou isolées sont forcées par des intérêts mystérieux, avec en plus l’administration à leur service ? Et comment expliquer cette étrange complicité ? Que se passerait-il si un policier maintenait immobile une victime offerte à un agresseur ?

    70% des projets éoliens font l’objet de recours

    Une tentative récente du ministère visait à offrir en douce à l’éolien, au mépris des droits élémentaires du citoyen, une mesure incroyable, digne des pires dictatures ou républiques bananières : interdire, uniquement pour l’éolien, le simple droit de contester en tribunal administratif, sous le prétexte burlesque… qu’il y en avait trop !!! En effet, 70% des projets éoliens font l’objet de recours, record absolu, sur plus de la moitié du territoire national. Cette très étonnante proposition avait été faite par un « groupe de travail » officieux restreint, composé essentiellement de représentants des promoteurs, et complaisamment hébergé au ministère.

    Deux autres exemples : A quand la même chose pour le Levothyrox ? en interdisant à près de deux millions de personnes d’exercer un recours parce qu’elle sont trop nombreuses ? En travaillant uniquement avec le laboratoire ? au nom de la « rentabilité » ? alors qu’on supprime maternités et petits hôpitaux à la pelle ? Autre thème actuel : les résidences privées pour personnes âgées sont très rentables mais les mauvais traitements y sont fréquents et bizarrement sans contrôle systématique. Pourquoi ? alors que l’administration est si tatillonne pour les hôpitaux ?

    C’est quoi une opération d’éoliennes ? Un promoteur débarque très souvent dans une petite commune rurale mal informée ; il peut le faire désormais n’importe où en France sans contrôle sérieux. Une officine d’intermédiaires lui aura trouvé un maire local « docile », par des méthodes souvent grises. Ce maire va « aider » le promoteur à implanter un programme d’éoliennes grâce à quelques propriétaires locaux qui vont lui louer des terrains, dont peut être parfois un parent ou un proche, quand ce n’est pas un moyen d’influence. Il va propager auprès du public des informations déformées fournies par le promoteur sans confrontation avec des sources fiables. Il ne va pas vérifier auprès de la Chambre régionale des Comptes, par exemple. Le Préfet sera aux ordres de discrètes consignes verbales chuchotées des cabinets ministériels parisiens, sur le conseil de lobbies très proches, sous prétexte des « objectifs », sortis de nulle part. La commune percevra une indemnité minime, qui ne compense même pas les dommages, en faisant croire que c’est un pactole, alors que c’est une minuscule miette des immenses profits du promoteur, souvent hébergés à l’étranger, mais financés par une taxe publique payée y compris par les ménages non imposables.

    Toute tentative de contestation est éteinte

    Et pourtant… l’Etat et l’administration vont tout faire pour l’aider, pour dissuader toute contestation, alors que souvent le promoteur trouvera moyen d’échapper à la fiscalité, alors que tous les ans les autorités judicaires (SCPC-AFA) dénoncent la forte corruption de ce milieu trouble au niveau d’alerte maximum, et que de nombreuses enquêtes sont en cours.

    Ce promoteur va décider de s’implanter là où c’est facile et non là où c’est nécessaire.Ces implantations anarchiques vont nécessiter des centaines de kilomètres de réseaux artificiels non rentables, alors que RTE, selon son propre aveu, n’a plus les crédits nécessaires pour entretenir l’essentiel, comme le montrent les mégapannes récentes de Montparrnasse ou d’Orly. Le budget annuel RTE ne représente que 1 % du total, environ 1.8 milliard par an, à 60 millions le coût unitaire pour 3000 postes, dont beaucoup datent du siècle dernier.  Exemple: Un groupe canadien, déjà impliqué dans une affaire de prise illégale d’intérêts dans le Massif Central, est même allé jusqu’à acheter en catimini un joyau des forêts bretonnes de 4000 ha avec l’aide d’un groupe financier international rodant dans le football, pour mieux la saccager avec 16 éoliennes. L’Etat avait laissé faire et c’est la société de protection des paysages (SPPEF) qui a finalement réagi à sa place pour la préserver. Entretemps, des centaines d’arbres ont été rasés pour rien, sans réaction des autorités.  Le promoteur éolien va toujours agir sans créer un seul emploi local, dans des milieux naturels préservés, au détriment de nombreuses exploitations agricoles, en déséquilibrant à chaque fois une surface égale à la moitié de Paris, en implantant des éoliennes dont chacune a la taille exacte de la tour Montparnasse, en portant préjudice à des centaines de propriétaires dont les maisons vont chuter de moitié en valeur et devenir invendables pour la plupart, en imposant des nuisances sonores sans contrepartie, en faisant croire que ses machines sont propres, en faisant croire que c’est une alternative crédible pour des dizaines de milliers de foyers. Et pourtant l’éolien ne représente que 5 % du total national au bout de dix ans d’efforts acharnés et 50 milliards payés par les ménages, même non imposables, seulement 20% de l’année, sans solution de secours.

    Et pourtant… l’Etat et l’administration vont tout faire pour l’aider, imposer une enquête publique souvent déséquilibrée, déverser des tonnes de dossiers en langage abscons pour dissuader  tout recours local, procéder à ce que beaucoup ressentent comme un véritable viol de leur dignité, de leur environnement et de leur destin, étrangement sourds à l’impact terrible de ces opérations pour un résultat dérisoire, mais beaucoup d’argent privé grâce à un financement public.

    Grâce à cette opération, le promoteur va gagner plusieurs millions d’euros de marge lors de la construction, puis une rentabilité de 10 à 20% l’an, net d’impôts sur la vingtaine d’années et plus que durera l’opération. Il n’aura rien déboursé, puisque l’opération sera financée à 100 % par ses partenaires financiers. Il ne courra aucun risque puisque le rachat de sa production est obligatoire, quelles que soient les conditions, et toute l’année. Il sera certain d’être payé à son profit personnel, puisque l’usager y est tenu par une taxe publique, la CSPE. Il ne sera tenu à aucune obligation de résultat, puisque les machines tourneront au gré du vent, c’est-à-dire seulement 20 % de l’année. Et pourtant, l’électricité ne souffre aucune coupure. La sécurité totale  du réseau pour les hôpitaux, les écoles, les logements, les équipements,  est assurée par d’autres opérateurs qui ont, eux,  des obligations de résultat, et doivent assumer des risques, qui doivent financer leurs projets par des voies normales et difficiles, sans taxe, sans rien.

    Et pourtant… ces producteurs qui fournissent 95% de notre électricité et la sécurité sans coupures n’ont pas l’assurance de rachat, et sont traités avec dédain, alors qu’ils assurent  la production toute l’année, et avec fiablité. Pendant ce temps les promoteurs éoliens font fortune sans risque.

    Et pourtant… l’Etat et l’administration vont tout faire pour l’aider à monter cette opération, en donnant un privilège absolu à la pire électricité du réseau, et la payer deux à trois fois plus cher, alors que la Cour des Comptes et d’autres instances multiplient inlassablement chaque année les jugements les plus sévères sur cette énorme gabegie, qualifiée de « chaos ».

    Malgré tout, 70% des opérations éoliennes font l’objet d’un recours, comme le reconnaissait récemment un ministre (Lecornu) pour la première fois dans une interview aux Echos.. Des associations vont lutter, rassembler leurs efforts pour défendre leur travail, leur exploitation, leur logement, leur dignité. Elles vont devoir s’engager dans des combats sans fin avec des dépenses trop lourdes, face à de redoutables cabinets d’avocats d’affaires au service de la puissante finance internationale. Parfois, trop rarement, elles vont même réussir à gagner. Et même si elles gagnent, l’Etat et l’administration vont immédiatement corriger les textes sur mesure pour que ça ne reproduise plus. Souvent ces nouveaux textes seront « proposés » dans les couloirs des administrations et des parlementaires par les mêmes cabinets d’avocats d’affaire selon des voies très opaques. On verra des officiels trébucher sur des textes qu’ils assurent pourtant avoir écrits eux-mêmes… Une ministre ira même jusqu’à tout remettre en cause au profit des promoteurs, après des années de procédures au Conseil d’Etat et à la Cour de justice Européenne lui ayant donné tort, qu’elle balaiera d’un trait de plume en seulement dix jours. Les commissaires enquêteurs, en principe impartiaux, sont formés, à la demande de l’administration,  par des représentants des promoteurs qui leur expliquent comment réfuter les objections de la population… curieuse méthode d’objectivité… et en présence de juges administratifs, ce qui est encore plus surprenant. A quand une formation des juges par les braqueurs pour éviter d’indemniser les bijoutiers ?

    Et pourtant… l’Etat et l’administration vont tout faire pour imposer ces opérations, pour affirmer qu’elles sont efficaces et transparentes, pour faire croire qu’elles sont approuvées, avec même un pourcentage troublant de jugements favorables aux promoteurs: Pourquoi ? Comment ? A quelles fins ? Au prix de quels accords officiels, tacites ou occultes ? Cette violence administrative atteint un niveau insupportable que Paris et ses milieux affairistes n’entendent pas, jusqu’au moment où cette arrogance provoque en retour des violences de révolte incontrôlables. Les financiers tapis dans leurs bureaux feutrés pourraient alors se retrouver en première ligne, lâchés par leur puissant protecteur, l’Etat… qui sera bienheureux d’offrir à la foule un bouc émissaire pour sauver sa peau.

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  • Argent d’une coopérative éolienne belge envolé – 10 2018 23/10/2018

    Où s’est envolé l’argent des éoliennes « citoyennes » d’Enercoop?

    « La France et ses crédules qui pensent gagner de l’argent en finançant les éoliennes de leur village prennent-ils des risques ? Réponse dans quelques jours en Belgique. »

    La coopérative Enercoop dans le secteur des énergies renouvelables est au bord de la faillite tandis qu’un montage financier permettait à son « bras armé », la société Vent d’Houyet, d’atteindre le million d’euros de bénéfices en 2016. Les deux sociétés ont été placées sous tutelle par le tribunal de commerce. Explications.

    Enercoop, la coopérative citoyenne

    En surfant sur la vague du film Demain, la coopérative Enercoop promettait en 2015 de valoriser de manière écologique l’épargne des Wallons en construisant des éoliennes. Un millier de personnes avait acheté des parts dans la coopérative, pour un montant total de 800.000 euros.

    La moitié environ de cette somme a été dépensée en frais de fonctionnement : campagnes de communication, rénovation d’un bureau, consultances et rémunération d’un administrateur (en la personne de Jean-Francçois Mitsch, conseiller communal à Genappe). Et l’autre moitié a été investie dans la construction d’éoliennes situées à Houyet et Walhain.

    Mais Enercoop est aujourd’hui au bord de la faillite. Il n’y a plus d’argent dans les caisses de la coopérative. Et bizarement, les bénéfices de l’électricité produite par les éoliennes ne tombent pas dans les caisses d’Enercoop mais bien dans celles d’une autre société, baptisée Vent d’Houyet.

    Un écran (de fumée ?) entre les coopérateurs et les éoliennes

    En fait, Enercoop n’a pas financé elle-même les éoliennes, mais a prêté de l’argent à Vent d’Houyet pour développer des projets d’énergie renouvelable. Cette seconde société se porte apparemment bien financièrement. Elle a en tout cas déclaré un million d’euros de bénéfices en 2016.

    Les responsables d’Enercoop et de Vent d’Houyet s’accusent mutuellement de mauvaise gestion, voire de malversations. Les deux sociétés ont été placées sous tutelle par le tribunal de commerce. Plusieurs coopérateurs d’Enercoop ont aussi décidé de déposer une plainte en justice, estimant que l’objectif de la coopérative Enercoop avait été détourné.

    Ce qui frappe aussi dans ce dossier, c’est l’opacité des structures mises en place pour construire des éoliennes qualifiées de « citoyennes ». Entre le citoyen coopérateur et les éoliennes, il y a pas moins de trois sociétés… Un véritable écran, que dénoncent aujourd’hui certains coopérateurs qui se sentent floués.

    L’argent des coopérateurs d’Enercoop est-il parti en fumée ? Ou est-il simplement logé dans une autre société, en l’occurence Vent d’Houyet. Les administrateurs désignés par la justice se donnent encore quelques jours pour répondre à la question.

    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_enercoop-vent-d-houyet-l-argent-des-eoliennes-cooperatives-s-est-il-envole?id=10053110

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  • Eoliennes , plus de réchauffement climatique ? 20/10/2018

    Les éoliennes font augmenter le réchauffement climatique : c’est ce qu’affirment deux chercheurs de Harvard.

    Les éoliennes contribuent au réchauffement à la surface de la Terre.

    Leur conclusion se base sur des modèles météorologiques : alimenter grâce à des éoliennes l’ensemble des États-Unis en électricité conduirait à réchauffer la température au sol : de 0,54 °C sur les lieux d’implantation des fermes éoliennes en question et de 0,24 °C (tout de même!) sur le reste du pays. La nuit, le réchauffement pourrait même atteindre 1,5 °C. Ces résultats sont confirmés par des études antérieures faisant état de hausses de températures observées près des parcs éoliens et par des observations satellites.

    « L’éolien bat le charbon, quelles que soient les mesures environnementales. Cependant, cela ne veut pas dire que ses impacts sont négligeables », précise David Keith, professeur à Harvard. Ainsi, il a pu déterminer que, sur un premier siècle de fonctionnement, l’effet de réchauffement dû aux éoliennes est plus important que l’effet de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans un scénario qui reste fort peu probable du « tout éolien », tout de même.

    Pourtant, les éoliennes n’émettent pas de gaz à effet de serre. Alors, comment expliquer le phénomène ? En fait, les éoliennes brassent l’atmosphère et, ce faisant, font descendre l’air chaud qui vient alors élever la température du sol. Un réchauffement qui reste localisé. Rien à voir avec le réchauffement climatique résultant d’un accroissement de l’effet de serre. Et surtout, un réchauffement un peu illusoire. Car les éoliennes ne créent pas de chaleur supplémentaire. Elles se limitent à brasser l’air. La planète, dans son ensemble, ne se réchauffe pas sous cet effet.

    Ainsi l’étude menée par les chercheurs de Harvard pointe simplement le fait qu’il est indispensable de connaître tous les avantages et les inconvénients de chaque technologie renouvelable avant de faire un choix d’avenir. Tant sur le plan global que sur le plan local. Peut-être que dans une zone qui abrite une faune particulièrement sensible aux élévations de température, par exemple, il sera préférable d’éviter l’installation d’une ferme éolienne.

    C’est presque à n’y plus rien comprendre. Les éoliennes participeraient-elles au réchauffement climatique ? « Notre étude ne doit pas être lue comme une critique fondamentale de l’énergie éolienne, explique David Keith. Si vous envisagez les dix prochaines années, à certains égards, cette énergie renouvelable aura plus d’impact sur le climat que le charbon et le gaz. Mais si vous voyez plus loin, elle en aura énormément moins. »

    Article Futura Science

    Cela confirme l’article de Quentin Mauguit paru le 02/05/2012

    Les énergies renouvelables ont le vent en poupe car elles permettent de produire de l’électricité tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre. Les fermes éoliennes fleurissent un peu partout dans le monde, tant sur terre qu’en mer. En 2011, la capacité électrique mondiale fournie par ces installations s’élevait à 238 gigawatts, soit 21 % de plus qu’en 2010. Si la tendance se confirme, ce nombre devrait atteindre les 500 gigawatts d’ici 2016.

    Les éoliennes, malgré tout le bien que l’on en dit, ont également un impact sur leur milieu. En effet, les rotations des rotors perturbent plusieurs paramètres environnementaux, dont les interactions entre le sol et l’atmosphère, et peut-être même le climat. Pour en savoir plus, Liming Zhou, de l’université d’Albany, a analysé durant huit ans les températures moyennes d’une partie du Texas,  riche en fermes éoliennes particulièrement grandes. Le verdict est tombé : la présence des champs d’aéromoteurs a engendré un réchauffement de l’air au niveau du sol à une échelle locale, et même parfois régionale. Les fermes éoliennes peuvent donc modifier le climat. Ce résultat est publié dans la revue Nature Climate Change.

     

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  • Lobby éolien, les « parrains » modernes… 22/09/2018

    La CGT a publié une parodie du film bien connu de tous, les Incorruptibles, résumant la main-mise de certaines entreprises privées sur les services publics. L’épisode 2 est consacré au secteur éolien. 15 minutes de vérités sur le sujet, à voir sans modération…

    Passez les 3 premières minutes si vous êtes pressés. Si certains téléphones portables ne peuvent pas ouvrir le lien, il est préférable alors d’utiliser un ordinateur avec  une connexion suffisante.

    Des témoignages sur des sites des Hauts de France, se penchant sur l’aspect financier de cette énergie pour le consommateur mais surtout pour les propriétaires de parcs . Les montages financiers opaques, les fonds de pension, le plus souvent étrangers, qui se repassent le parc de main en main, comme poule aux œufs d’or, pour une énergie vendue à prix garanti et surévalué.

    On y apprend qu’ici, Enertrag est seulement le prestataire d’un parc éolien, propriété, en réalité, d’un fonds de pension londonien.

    Cela permet aux entreprises privées de modifier leur image de marque. IKEA a racheté ainsi un parc éolien dans les Hauts de France. Ils peuvent alors déclarer dans la Presse éclairer le magasin de Reims, avec l’énergie éolienne de Noyal à 150km de là. Ils se sont achetés alors une image verte !

    Film CGT Main basse sur l’énergie

    Cliquez sous « là-bas si j’y suis » et regardez la vidéo. L’épisode 2 parle de l’énergie éolienne vers la troisième minute du film.

    Si le lien ne fonctionne pas ici, cherchez-le sur un moteur de recherche avec le nom du lien, vous devez pouvoir l’obtenir, il en vaut la peine.

     

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  • Le Gouvernement nous ment, Dupont-Aignan 09 2018 21/09/2018

    Réponse d’un homme politique Nicolas Dupont-Aignan et de Fabien Bouglé, à l’émission « Envoyé spécial » paru ce matin dans le HUFFINGTONPOST

    Le Gouvernement ment aux Français. Les éoliennes polluent la France et nous coûtent trop cher…

    Il n’est plus possible de voir la France défigurée de la sorte par des éoliennes coûteuses qui aggravent nos problèmes écologiques sans offrir la moindre solution!

    Dupont Aignan contre les éoliennes

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  • Vents et territoires : un nouveau ministre est nommé 06/09/2018

    Un blog bien documenté et très intéressant, qui fait le point sur la situation de l’éolien à travers l’hexagone.

    Vous y trouverez aussi des articles sur la position du nouveau Ministre de la Transition Écologique François de Rugy .Espérons qu’il a changé d’avis comme une majorité de Français, depuis les années passées où il défendait les éoliennes .

    Vents et territoires-blog

    04/09/18 : François de Rugy remplace Nicolas Hulot
    François de Rugy remplacera Nicolas Hulot à la tête du ministère de la Transition Écologique.

    22/11/17François de Rugy aux Assises de la Mer : « L’Assemblée devra lever les freins »

    Extrait« Je serai le premier pour dire que l’Assemblée nationale devra lever les freins et les verrous législatifs pour l’éolien en mer. »
    26/07/13Rugy (EELV) accuse le « précédent gouvernement » d’avoir « étranglé » l’éolien.
    13/07/10Energie éolienne : François de Rugy favorable
    Juin 2010, le Conseil Général de Loire Atlantique décide de favoriser l’énergie éolienne lors d’une assemblée départementale.
    Pour François de Rugy, député écologiste de Loire Atlantique, les éoliennes sont un outil indispensable au développement énergétique et économique du département et permettent ainsi un gisement important de production d’électricité.

    20/04/10énergie éolienne : implantations d’éolienne. réglementation. réforme
    Texte de la QUESTION :
    M. François de Rugy interroge M. le ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie…

    M. François de Rugy : « Quelques minutes avant moi, un collègue a posé une question sur les pylônes dans la Manche, la Mayenne et dans tout l’Ouest à cause de la centrale nucléaire de Flamanville. Je considère que les nuisances des pylônes sont bien supérieures à celles des éoliennes, et je préférerais remplacer les pylônes des lignes à très haute tension par des éoliennes. »
    Je crois, madame la secrétaire d’État, que vous confondez cadre juridique solide et contraintes, entraves supplémentaires. Les projets dont je parle, entravés par les autorités de l’État, sont soutenus par les élus locaux et acceptés par les populations des territoires concernés. À une époque, vous et vos amis disiez qu’il fallait libérer les énergies dans l’économie ; commencez donc par libérer les énergies renouvelables !




     

     

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  • ENGIE se décide à respecter les batailles de14-18 ?11 2017 02/09/2018

    Face à l’émoi, Engie renonce à son projet d’éoliennes sur un champ de bataille de 1914-1918.

    Se disant « sensible à l’émotion suscitée en Australie » et « respectueux de la mémoire des soldats australiens qui ont fait le sacrifice de leur vie sur le sol français pendant la Première Guerre mondiale, Engie a pris la décision d’annuler le projet situé sur le champ de bataille de Bullecourt (Pas-de-Calais, nord de la France) », écrit le groupe dans un communiqué en anglais reçu par l’AFP en Australie.

    ENGIE renonce à un parc éolien, sur un champ de bataille  11 2017

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  • Économie Matin : Éoliennes, un champ de mines à retardement. 22/08/2018

    Très bon article d’Économie Matin du 21 08 2018 sur le risque provoqué en France par les parcs éoliens. Nombreux arguments réunis dans l’article qui confirment nos inquiétudes.

    Que restera-t-il des champs d’éoliennes quand on n’en voudra plus ? 8000 mines à retardement !

    Éoliennes, un champ de mines à retardement, Économie Matin

    « Le coût de démantèlement des éoliennes est officiellement chiffré à 50000 euros alors que tous les devis de professionnels atteignent au moins 450 000 euros, socle de béton en plus.

    Les Français vivent désormais sans le savoir au milieu d’un champ de 8000 mines à retardement. L’opinion publique a basculé cet été 2018 vers le rejet franc et massif de ce procédé. Les sondages encore cette semaine dans Le Figaro virent de bord vers une majorité de sceptiques sur le caractère pseudo « écologique » de la filière des promoteurs éoliens, financiers repeints en vert.

    Ils ont raison. On ne peut tromper la population éternellement. Les conséquences d’une installation anarchique sur l’ensemble du territoire se font palpables et très négatives, voire menaçantes pour l’avenir. Désormais, l’insupportable est atteint après des années de propagande médiatique très intéressée. Plusieurs conseils régionaux et départementaux et non des moindres, comme les Hauts de France ou l’Allier, viennent de voter des motions d’arrêt d’un éolien inefficace, très pénalisant pour les territoires et super spéculatif.

    Des milieux de pression très bien financés, des maires isolés dociles ou cyniques, des réseaux de financement pas toujours très clairs, comme l’a démontré l’enquête de la Commission de régulation de l’énergie, ont contribué à miner le territoire français. Ces éoliennes n’ont pas été implantées là où existait le besoin, près des villes ou des concentrations industrielles. Elles ont été placées là où c’était facile de le faire, du moment qu’on trouve un endroit isolé, avec peu d’opposants et des propriétaires complaisants, et beaucoup d’amis dans les cabinets ministériels. 50 milliards d’efforts, sur dix ans, payés par le contribuable, un tiers du territoire français concerné, pour à peine 4 à 5% de l’électricité nationale, et seulement un jour sur cinq d’assuré en production. Quel désastre… sauf pour quelques fortunés, y compris les quelques fondateurs d’EDF Énergies Nouvelles, dont les centaines (oui ! centaines…!) de millions d’euros sont bien au chaud au Luxembourg, même pas en France.

    Ces installations, souvent implantées en rase campagne dans des sites isolés, sont théoriquement classées ICPE, c’est-à-dire installation industrielle à risque, mais leur surveillance est hasardeuse. Il suffit de fréquenter un site éolien pour constater qu’il n’y a personne et pas un seul emploi sur place, ni aucune précaution particulière de surveillance. Pourtant, ces installations industrielles présentent plus de risques que les discours lénifiants ne le laissent entendre. La plupart du temps, c’est un simple artisan électricien qui est chargé de venir jeter un coup d’œil de temps en temps. La télésurveillance est faite par des robots et de l’étranger, quand ils marchent. On sait que les profits les plus juteux sont faits à la construction des éoliennes, jusqu’à un million et plus par éolienne. La suite n’est donc pas étonnante. On trouve aujourd’hui en Allemagne ou en Grande-Bretagne des éoliennes d’occasion à 200 000 euros alors que ces opérations sont facturées jusqu’à 3 million par éolienne... Où est la vérité? Y compris pour les banques ?

    Un récent incendie d’éolienne dans le Jura a failli embraser un massif forestier entier, évité de justesse par plus de 30 pompiers. Il n’existe aucun plan d’urgence pour toutes les opérations à proximité de forêts, aucune précaution des incidents de promeneurs aucune assurance sur les dispositifs anti-pollution théoriques. De nombreuses rave parties utilisent les sites d’éoliennes isolés, devenus des hypermarchés de stupéfiants, et visibles de loin avec leurs clignotants. Une pale de plusieurs tonnes est tombée à quelques mètres de l’autoroute A10, mais l’opérateur, pourtant filiale d’EDF, a mis plusieurs jours à réagir. L’érosion des sols commence à se voir à l’œil nu sur les nombreuses opérations implantées en plein champ en Beauce ou ailleurs. Un accident d’avion sur un vol sans histoire vient de se produire « par hasard » à proximité d’un important champ d’éoliennes vers Issoire. On attend l’enquête avec inquiétude sur les pressions éventuelles. Déjà un accident mortel de montgolfière a fait naitre de nombreux doutes à proximité d’un champ d’éoliennes vers Château-Thierry, selon les termes des autorités préfectorales. Qu’en sera-t-il si les éoliennes en mer sont implantées à proximité des côtes avec de multiples aérodromes à proximité ? Une éolienne moyenne brasse 30 tonnes d’air à la seconde par simple vent de 18 km/h. La sécurité aérienne australienne émet des recommandations d’évitement jusqu’à 12 km des éoliennes, beaucoup moins inoffensives qu’il n’y parait, après plusieurs accidents évités de justesse, y compris un gros appareil d’un modèle utilisé par le Président des USA.

    Les massifs de béton enfouis dans le sol ont été discrètement évacués de la réglementation mais ils restent à la charge des propriétaires, qui souvent l’ignorent. Ce sont autant de bombes à retardement qui les ruineront en centaines de milliers d’euros de dépollution à la moindre alerte d’atteinte du sous-sol, des eaux souterraines, et sur simple demande d’une association de protection de la nature. Le coût de démantèlement des éoliennes est officiellement chiffré à 50 000 euros alors que tous les devis de professionnels atteignent au moins 450 000 euros, socle de béton en plus. Les lanthanides, matériaux magnétiques largement utilisés dans les alternateurs des éoliennes, polluent plus à l’extraction que les minerais radioactifs, et leur dispersion par usure est au moins aussi dangereuse que l’amiante.

    La revue American Thinker rappelle qu’il existe 14 000 éoliennes rouillées aux USA, cyniquement abandonnées par leurs propriétaires dont les nombreuses filiales financières empêchent de retrouver la trace. Or ce système de filiales complexes est exactement le même en France et on peut supposer que les arrières pensées ne sont pas très loin. Une mystérieuse banque égyptienne inconnue en Europe, pourtant impliquée dans des scandales de corruption selon le Financial Times, est devenue propriétaire de l’un des opérateurs connus en France. Qu’en sera-t-il tôt ou tard des autres ? »

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  • Sondage Figaro sur les éoliennes 08 2018 14/08/2018

    Notre avis se fait entendre. Continuons à nous battre et à gagner du temps.

    Sondage du Figaro publié le 6 août 2018 :

    Énergie : les éoliennes sont-elles une bonne solution écologique ?

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  • Campagne au bord de la crise de nerfs 14/08/2018

    Valeurs Actuelles décrit ici très bien la situation dans les campagnes et parle précisément de la Marne. Merci pour cette défense de notre secteur bien trop souvent ignoré des médias.

    A lire absolument…

    Valeurs Actuelles – La Marne en question

    Reportage. Alors que les premiers parcs arrivent en fin de vie, l’opposition à l’implantation de nouvelles éoliennes dans les zones rurales se fait de plus en plus forte.

    La voiture, qui roule à petite allure sur un chemin caillouteux entre deux champs de luzerne en fleur, s’arrête bientôt au sommet d’un modeste vallonnement creusé par la Marne voisine. C’est le point de vue idéal. Quel que soit l’endroit où se porte le regard, les éoliennes sont là, de toutes tailles, accompagnées par les petites casemates vertes des armoires haute tension. Seules ou par groupes de sept ou huit, elles cernent littéralement ce bout de campagne champenoise. Quand on se trouve au pied du mât en acier recouvert de résine gris clair, la taille de la machine impressionne. Près de 150 mètres du sol au sommet de la pale en fibre de verre, pale d’ailleurs immobile puisque cette journée de juillet est sans vent. « Et ce n’est pas la plus grande, précise Isabelle Pestre, maire de La Chaussée-sur-Marne. Celle que vous voyez là-bas frôle les 200 mètres. » C’est ici, au lieu-dit La Côte-l’Épinette, aux abords de ce gros village de 800 habitants, qu’a été posée, en 2002, la première éolienne de la région. Une attraction touristique, à l’époque. « Les gens venaient la voir, on ne parlait que de ça, raconte l’élue. Tout le monde ou presque, moi y compris, était très enthousiaste… » Mais la singularité est devenue la norme, les mâts se sont ajoutés aux mâts, et l’attraction touristique est devenue repoussoir, obsession. « Quand on arrive, de nuit, par la route de Châlons, toutes ces lumières rouges, tous ces flashs blancs, qui dominent l’horizon, c’est un spectacle vraiment angoissant », poursuit Isabelle Pestre.

    Les promoteurs restent sourds aux plaintes des habitants

    Et s’il n’y avait que l’esthétique ! Parvenue en fin de vie, la première éolienne de 2002 a été remplacée par une autre, plus grande, plus puissante. Les promoteurs parlent de “repowering” (ce qui, au passage, dit assez bien le caractère étranger de ces technologies et de leur marché), terme que l’on peut traduire par “renforcement”, “recharge” ou “réalimentation”. Le problème est que celle-ci ne se fait pas place pour place : il est impossible de fixer une nouvelle éolienne sur les fondations de la première. Il faut la planter 30 mètres plus loin. « Pour une éolienne, comptez entre 300 et 400 mètres carrés d’emprise au sol et entre 1 000 et 1 500 tonnes de béton et de ferraille pour le socle », rappelle Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable (FED). Si, dans l’absolu, une éolienne prend peu de place, celle-ci est à jamais perdue, la loi n’obligeant pas le promoteur (ou le propriétaire du terrain — qui n’en aurait guère les moyens, en dépit de la rente perçue) à extraire l’intégralité du béton coulé. « On nous rebat les oreilles avec la biodiversité, on nous parle décontamination, réhabilitation, et on s’apprête à semer tranquillement dans le sol du pays des milliers de petits blockhaus », tempête l’élue, fille et femme d’agriculteur, qui, sur cette question du démantèlement, a interpellé préfet, sénateur et jusqu’à Nicolas Hulot. À l’horizon 2025, si la transition énergétique se déroule comme le souhaitent ses partisans, ce seront 30 millions de tonnes de béton qui vont être coulées dans le sol pour permettre l’installation des nouveaux parcs éoliens.

    Dans la région Grand-Est, la Marne est particulièrement bien servie avec 400 éoliennes installées, une centaine d’autres à venir et près de 200 dossiers en cours d’instruction. Le système a ceci de pervers que ce sont ceux qui en ont déjà qui accueillent les nouvelles, non parce que l’emplacement serait particulièrement bien venté mais parce que, comme le confie un élu des Ardennes, autre région sinistrée, « plus personne ne veut aujourd’hui accueillir d’éoliennes, c’est le ras-le-bol général ». Entre les zones militaires, les couloirs aériens et les domaines viticoles, qui refusent absolument de voir des éoliennes au milieu de leurs vignes (« et les puissants savent parler aux puissants », note Isabelle Pestre), ce sont les agriculteurs, les ruraux, qui collectionnent les nuisances, parfois sans compensations financières adéquates puisque ce sont les communautés de communes qui empochent l’argent.

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    « Dans mon village il n’y a pas une rue qui n’ait été éventrée, pas un chemin plusieurs fois défoncé, pas un champ qui ne soit truffé de câbles, se désole Isabelle Pestre. Il y en a partout. Chaque éolienne, c’est un raccordement de plus vers le centre RTE [Réseau de transport d’électricité] où converge l’électricité du secteur, des travaux lourds, parfois des procédures judiciaires pour lesquelles nous manquons de temps et de moyens. » Sourds aux plaintes des habitants, les promoteurs parlent de « favoriser l’énergie éolienne des territoires où elle est déjà acceptée », félicitent « les régions à énergie positive », dessinent le futur, etc. Que la transition énergétique, dans son engouement pour les renouvelables, dispose d’éléments de langage déjà très rodés, que les communiqués ministériels diffusent presque quotidiennement, devrait alerter sur son caractère contraignant, voire potentiellement totalitaire.

    Et la critique est ardue. Dans une réunion d’élus, de professionnels et d’associatifs où étaient évoquées les modalités du repowering à venir pour la région, le représentant d’Enedis ayant fait remarquer qu’il y avait désormais de gros problèmes d’acceptabilité, qu’il était difficile d’obtenir accords et permis, « son homologue de RTE s’est énervé et lui a dit que, de toute façon, c’était comme ça, qu’il fallait que ça se fasse », raconte un président d’association. « On sent une certaine forme de mépris, confirme Isabelle Pestre. Pour les travaux d’extension du transformateur, comme j’avais protesté, on m’a concédé une compensation paysagère. J’ai mis dix-huit mois à obtenir quelques arbres et ils ne sont même pas tous plantés… »

    Que l’enthousiasme de 2002 semble loin ! Bien sûr, certains agriculteurs ont gagné de l’argent, certaines communes ont pu conserver des groupes scolaires, ouvrir des espaces culturels, employer une secrétaire ou un vigile. Une économie peut exister localement, mais est-elle vertueuse ? Pour produire une énergie intermittente, inadaptée et dont la France n’avait pas besoin, était-il nécessaire de saccager ainsi des paysages ? Cette croisade contre les énergies de l’ancien monde méritait-elle tant de bruits, tant de travaux, tant d’argent public dépensé ? Il doit être permis d’en douter.

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  • Le Point – La santé mise en danger, par le docteur Chevallier 13/08/2018

    Le Docteur Chevallier pointe du doigt le problème sanitaire que pose les éoliennes dans le journal Le Point

    Éoliennes – Nouveau drame de santé publique

    On ne jure que par ces symboles de la propreté écologique. Et pourtant, du mythe à la réalité, il y a un abîme et peut-être même un scandale !

    Par le docteur Laurent Chevallier

    Publié le

    L’écologie a bon dos. Des sociétés européennes cherchent par tous les moyens à implanter des éoliennes géantes (on approche des 200 m de haut) dans les campagnes françaises, à proximité immédiate des habitations. Force est de constater que les éoliennes n’ont rien d’écologique avec les milliers de tonnes de béton nécessaires pour soutenir ces monstres d’acier ; quant à l’énergie produite, on est très loin du compte par retour d’expérience de celles déjà implantées.

    Mes inquiétudes, en tant que médecin et membre de l’association Médecins européens pour un environnement plus sain en cours de constitution, portent sur la santé. Un rapport de l’Académie nationale de médecine, publié en 2006, conclut à la nécessité de suspendre (ou interdire) l’édification des éoliennes d’une puissance supérieure à 2,5 mégawatts situées à moins de 1 500 m des habitations. Ce sont effectivement de véritables installations industrielles induisant des nuisances, notamment sonores.

    Les éoliennes industrielles sont en effet classées dans les ICPE : installations et usines susceptibles de générer des risques ou dangers. Plusieurs études scientifiques sont en cours de publication, leurs résultats recommanderaient que les éoliennes ne soient pas implantées à moins de 2,5 km des habitations. Ainsi, les observations cliniques du Dr Michael Nissenbaum sur deux sites éoliens dans l’État du Maine aux États-Unis indiquent qu’il existerait une corrélation entre la distance habitations-éoliennes et les problèmes de santé des résidents.

    La responsabilité des préfets engagée

    Un certain nombre de médecins ont d’ores et déjà identifié de multiples troubles de santé liés à la mitoyenneté avec ces machines industrielles. A été défini médicalement le « syndrome éolien », qui comprend l‘augmentation de maux de tête (les bruits et les turbulences comme facteurs déclenchants de migraines), des bourdonnements d’oreilles à type d’acouphènes, des troubles du sommeil, une majoration des troubles anxio-dépressifs, parfois l’apparition, comme le souligne le Dr Jean-François Ferrieu, de « nausées, vertiges, palpitations, l’ensemble de ces troubles chroniques pouvant favoriser d’authentiques dépressions ».

    Cette dimension n’est pas prise en compte, ou insuffisamment, par les pouvoirs publics, probablement par défaut d’information. Pendant ce temps-là, différentes entreprises locales, qui, le plus souvent, revendent ensuite les droits d’exploitation à des sociétés internationales juridiquement très bien structurées, continuent à faire pression sur les municipalités afin d’accélérer les mises en chantier, à parfois 500 m des habitations, de parcs éoliens, car ce ne sont jamais des éoliennes isolées qui sont implantées mais des groupes aux effets démultipliés. La responsabilité des préfets est à ce jour engagée, puisque ce sont eux qui délivrent les permis de construire.

    Gel des projets en cours

    Au vu des éléments actuellement disponibles, il paraîtrait judicieux, par principe de responsabilité, de recommander des distances minimales de 5 km entre les éoliennes industrielles et les habitations. Idéalement, il serait souhaitable de geler dès maintenant tous les projets en cours et d’approfondir la dimension santé pour ne pas induire de nouvelles pathologies sur une grande échelle.

    On arrivera aussi peut-être à la conclusion que, pour préserver la santé des humains et des animaux comme les oiseaux, les animaux d’élevage ou les chauves-souris, de précieux « insecticides » naturels qui ont fait l’objet d’un rapport de l’Académie américaine des sciences (Pnas, 29 septembre 2014), il suffirait d’interdire les éoliennes industrielles sur la terre ferme.

    Comme l’a fait remarquer Nicolas Hulot, « au départ, l’énergie éolienne est une très bonne idée, mais à l’arrivée, c’est une réalisation tragique. Si on nous disait au moins que cela permettrait de fermer des centrales, mais ce n’est pas le cas ».

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  • Le Point – Éoliennes, fin programmée du Tourisme 13/08/2018

    Le journal Le Point vient de publier un article très instructif du Docteur Chevallier sur l’arrivée massive des éoliennes au mépris de la santé des riverains et du tourisme en France, notre « pétrole » à nous.

    Article du docteur Chevallier – Le Point

    Le « pétrole » de la France, ce sont ses paysages, ses monuments, son climat tempéré, sa gastronomie, ses innovations… qui attirent près de 90 millions de personnes chaque année, générant un chiffre d’affaires d’environ 50 milliards d’euros. Quelques affairistes internationaux et nationaux, à partir de la construction d’éoliennes terrestres, voudraient détruire nos paysages en prenant comme alibi des principes faussement écolos, leurs motivations étant, bien entendu, avant tout financières.

    Nul doute que les éoliennes terrestres, de ces parcs, pouvant atteindre plus de 200 mètres de haut avec les pales (soit l’équivalent d’un immeuble de plus de 8 étages), feront fuir les touristes. En plus, à terme, ces zones sacrifiées pourront servir de déchetterie pour de multiples composants, dont nucléaires. Comme l’écrivait le 27 juin 2018, dans Le Figaro, le haut fonctionnaire Patrice Cahart : « Les nouveaux projets éoliens [terrestres, NDLR] n’ont d’autres finalités que de satisfaire le groupe de pression des promoteurs.  » Et d’ajouter : « Écartons-les avant qu’ils n’aggravent encore les finances publiques et ne détruisent les paysages français. »

    Lire aussi. Coignard – Éoliennes : le vent de la corruption

    Comment procèdent certains promoteurs ? Par la corruption de nombreux élus, par la création sournoise de multiples conflits d’intérêts avec les fonctionnaires en charge du respect du Code l’environnement ou tout simplement de ceux qui sont à des postes stratégiques. Sont, par exemple, obtenues dans bien des cas de multiples dérogations à une réglementation, déjà bien trop frileuse, oubliant l’essentiel : l’impact sur l’homme. Sont embauchés les enfants, de proches parents, en toute impunité…

    Par ailleurs, ces promoteurs font miroiter des revenus complémentaires aux agriculteurs sans leur dire ce qu’il adviendra des éoliennes sur leurs terrains à l’avenir ni quel poids ils auront face aux avocats internationaux des multinationales gérantes en cas de litige… Quel mirage ! On croyait qu’avec les subprimes les communes avaient compris qu’il ne fallait pas tomber dans certains pièges… eh bien non !

    Lire aussi – Énergies renouvelables : la charge sévère de la Cour des comptes

    Une transition énergétique au détriment des paysages

    Les impacts sur la santé sont mal appréhendés. Une fois de plus, nos agriculteurs, qui ont la tâche si sacrée de nourrir les hommes, semblent méprisés et abandonnés à leur propre sort. Si le gouvernement veut vraiment les aider, qu’il supprime, pour eux, la fiscalité du gaz oil, qu’il taxe par exemple la malbouffe de certains industriels internationaux à leurs profits, à commencer par les fabricants de sodas qui rendent les gens si malades par des excès de consommation. Les solutions, il en existe de multiples, mais l’urgence actuellement est de donner un cadre législatif robuste aux préfets de régions pour empêcher la création d’éoliennes terrestres indésirables. Les tribunaux, par des lois adaptées, ne devraient plus pouvoir défaire les décisions préfectorales, celles également de nombreux élus clairvoyants, qui vont dans le sens de la protection des populations.

    L’élaboration de la nouvelle stratégie énergétique de la France, en cours de discussion, doit être respectueuse de l’environnement (aujourd’hui, on enterre les lignes à haute tension, mais on laisse pousser ces monstres d’acier), des agriculteurs, des acteurs du tourisme et des citoyens. Le peu d’électricité produit par l’éolien est acheté – pour l’instant – au prix fort puis pratiquement bradé sur les marchés extérieurs, le différentiel étant à la charge tout simplement du contribuable, donc de vous. À défaut de décisions courageuses, faudra-t-il compter sur les zadistes, qui ont montré leur efficacité en bloquant le projet inadapté de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, pour protéger nos paysages et les populations de ces monstres ? Oui, bien sûr, la transition énergétique se doit d’être menée, mais correctement pensée, sans oublier que les paysages de France font partie du « bien commun ».

    Laurent Chevallier est médecin nutritionniste, et dirige l’Unité nutrition, médecine environnementale à la Clinique du Parc (Castelnau-Le-Lez).

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  • Le Figaro 08 2018 : Actualités sur les éoliennes 13/08/2018

    Après avoir réalisé un sondage auprès de ses lecteurs fin juillet 2018, qui montre qu’une majorité de Français commencent à refuser l’arrivée massive de parcs éoliens dans les campagnes françaises, le Figaro prend conscience des problèmes posés par les éoliennes en France et ses articles sur le sujet se multiplient.

    « Éditorial : «Vents contraires»

    Don Quichotte est de retour. Un vent de colère souffle contre les éoliennes. De l’illustrateur Philippe Dumas au président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, des voix de plus en diverses s’élèvent contre ces pylônes de plus de cent mètres de haut qui défigurent le territoire terrestre et, demain, maritime. Pêcheurs bretons, paysans normands, défenseurs du patrimoine, de l’environnement ou simplement des finances publiques, la coalition anti-éolien gonfle comme un spi.

    Les reproches s’accumulent: atteinte à l’intégrité des paysages et au cadre des monuments historiques, pollution sonore ou lumineuse, danger pour les oiseaux migrateurs ou la faune marine. Sans oublier l’accusation majeure: le tarif exorbitant du rachat garanti de l’électricité produite par cette forêt de mâts dont il faut souligner que les pales ne tournent que 23 % du temps en moyenne.

    Quel gâchis. Quel triste chemin parcouru entre l’idée initiale, séduisante, d’utiliser la force du vent pour produire une … »

    Résumé des derniers articles du Figaro

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  • Qui paiera les 30 millions de tonnes de béton à démanteler ? 16/07/2018

    Un calcul rapide d’abord : 1500 tonnes de béton pour 20 000 éoliennes prévus par Nicolas Hulot à l’horizon 2025, cela fait 30 millions de tonnes de béton !

    Le démantèlement d’une éolienne prévoit d’araser son socle en béton de 1m en cas de machine posée sur un champ agricole. Sauf qu’il est désormais bien connu que les racines des céréales descendent beaucoup plus profondément dans la terre et que les vers de terre, utiles pour aérer les sols, ne peuvent traverser le reste du béton resté en place.

    Mais on en sait plus encore sur le coût d’un tel démantèlement dans l’article publié par Économie Matin en juillet 2018 :

    50 000€ prévus par la loi, alors qu’il en faudrait plutôt 350000 €. Payés par qui, en cas de cessation d’activité d’un parc éolien ?

    C’est le propriétaire du champ qui sera le premier tenu pour responsable !

    S’il est incapable de payer, malgré les revenus mirifiques promis précédemment par les promoteurs, qui fondront vite devant de telles charges, ce sera aux communes de régler la note…

    Et si les communes doivent payer, ce sera …les habitants qui devront s’en charger.

    Economie Matin – article du 10 07 2018

    « À l’horizon 2025, 30 millions de tonnes de béton armé vont être coulés dans le sol de la France pour implanter 20.000 éoliennes programmées par Nicolas Hulot. Comment accepter un tel double langage d’un ministre de l’Environnement qui a déclaré solennellement vouloir protéger la biodiversité de la France et lutter contre l’artificialisation des sols à grands effets d’annonces médiatiques et de shows écologiques ?

    20.000 éoliennes terrestre sont programmées par la transition énergétique

    Huit milles éoliennes couvrent déjà la France. Pour implanter les vingt mille éoliennes terrestres prévues à l’horizon 2025 par la Transition Énergétique, Nicolas Hulot a autorisé sans l’avouer que 30 millions de tonnes de béton qui ne seront jamais enlevées, soient déversées dans le sol français, par 1,2 million de « camions-toupies ».

    Mis à la file, ces camions couvriraient le tiers du tour de la terre.

    Le béton ne sera jamais enlevé. Qui va payer ce saccage écologique ?

    Au bout des 15 ans, durée de vie d’une éolienne, seul le démontage est prévu, et encore pour un montant insuffisant (le septième de la somme en réalité nécessaire). Là aussi, ce sont les propriétaires de terrains, les agriculteurs et les communes qui seront grugés (*) alors qu’elles qui avait cru faire une bonne affaire. Même si l’éolienne est démantelée, le béton, lui, ne sera jamais enlevé.

    En effet, en France il n’existe aucune obligation légale pour enlever ce béton du sol, ce qui est écologiquement absolument scandaleux, montrant encore une fois que l’éolien est une affaire d’argent et qu’il été totalement abandonné par les divers gouvernements depuis 2001 aux lobby des promoteurs du vent qui si fichent comme l’an quarante de la biodiversité et dont seul objet et de faire le plus vite possible le maximum de profits sans se soucier des problèmes futurs.

    C’est pour cette raison en outre que la Fédération Environnement Durable (FED) demande un moratoire éolien. Un ministre ne peut prôner la protection de l’écologie et passer son temps à la bafouer.

    (*) Le cout du démantèlement pour une éolienne est de 350.00 euros. Le promoteur est tenu de mettre de côté 50.000 euros. Si un agriculteur a gagné 150.000 euros sur 15 ans de loyer pour avoir accepté de louer son terrain, il risque en réalité de se retrouver grugé s’il doit payer le démantèlement. La perte pourrait s’élever pour lui à 150 000 euros. »

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  • Éolien dans les Hauts de France : carte impressionnante 03/07/2018

    La Région des Hauts de France vient de mettre en ligne un observatoire de l’éolien dans sa région. C’est impressionnant car cela fait prendre conscience du nombre de projets et de machines installés ou en projet. Il est impossible de rester insensible devant le nombre !

    Puisse chaque région utiliser le même outil et tout particulièrement la région Grand-Est qui a la même situation d’envahissement et tout particulièrement dans le département de la Marne.

    N’hésitez pas à faire connaitre cet outil à votre entourage en précisant que nous sommes devant les Hauts de France en nombre de machines. Triste privilège, hélas !

    Il est même possible d’ajouter des projets dont ils n’ont pas encore connaissance à la DREAL. C’est vraiment l’outil dont on a besoin.

    Allez sur la carte, déplacez-vous, vous pouvez voir le parc de l’Épine aux Bois, à 5 km de Montmirail !

    Observatoire de l’éolien dans les Hauts de France

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  • Médiapart : Barrages privatisés, haute trahison ? 30/06/2018

    Privatiser nos barrages, est-ce nécessaire, indispensable, obligatoire, raisonnable ?

    Médiapart s’interroge…

    https://blogs.mediapart.fr/bertrand-rouzies/blog/160618/privatisation-des-barrages-francais-un-acte-de-haute-trahison

    Histoire d’une forfaiture politique

    Le 7 février dernier, le gouvernement Philippe, après avoir fait savoir en automne 2017 à l’interfédérale des salariés du secteur hydroélectrique français qu’il ne trouvait rien à redire au principe, a donc acté la privatisation. D’ici 2023, 150 des plus grands barrages (plus de 20 mètres de haut) devraient être vendus, pour une puissance totale de 4,3 GW équivalant à celle de trois réacteurs nucléaires de nouvelle génération.

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  • Marais de St Gond et les éoliennes 29/06/2018

    Le Président de PPE51 a participé, jeudi 21 juin 2018, à la rencontre du Journal l’Union avec d’autres opposants, à l’envahissement des Marais de St Gond par des parcs éoliens.

    Nous  soutenons le projet de cette toute jeune association « PPE 51 » qui vient de se constituer pour continuer l’action d’ADENOS sur le Nord-Est Sézannais, cette fois.

    Halte à ces projets multiples et sans concertation dans tout village qui veut bien se faire acheter par un promoteur, au mépris de ses habitants, qui en auront les nuisances pendant plusieurs décennies et à qui on ne demande même pas l’avis.

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  • Les éoliennes, une folie qui mutile la France – Le Figaro 28/06/2018

    Certains journaux s’engagent, en donnant la parole comme, ici, à , ancien directeur de la législation fiscale au ministère des Finances. Il s’exprime le 27 juin 2018 dans Le Figaro.

    Il faut gagner du temps, se battre ensemble, et partout en France pour faire reculer l’éolien et ce lobby super-puissant qui se croit tout permis car protégé en haut-lieu.

    La justice lui donne parfois raison mais pas à tout coup ! Nous aussi nous avons nos appuis…

     

    Les éoliennes : une folie qui mutile la France

    Les grandes éoliennes se multiplient, et ce n’est qu’un début. Agissons avant qu’il ne soit trop tard, s’alarme l’inspecteur général des finances.

    L’actuelle politique de l’éolien aboutit à une mutilation de la France, sans raison valable.

    Laissons de côté l’éolien en mer, qui donne lieu à une bataille entre gouvernement et promoteurs. Concentrons-nous sur l’éolien terrestre. De belles régions comme la Bourgogne et le Languedoc sont déjà gravement atteintes. Si la loi sur la transition énergétique, votée dans l’inconscience durant la législature précédente, est appliquée, près de la moitié des habitations de la France rurale se trouveront à moins de 3 kilomètres d’une grande éolienne. Au mont des Quatre Faux (Ardennes), le préfet a autorisé 63 engins de 200 mètres de haut, pale comprise – soit deux fois et demie la hauteur de la cathédrale de Reims, située non loin de là. La vingtaine d’éoliennes proposées dans le Haut-Armançon (Yonne) atteindraient 220 à 250 mètres et approcheraient donc de la hauteur de la tour Eiffel (300 mètres). Les promoteurs éoliens s’attaquent maintenant au Mont-Saint-Michel (projet de Bazouges-la-Pérouse, Ille-et-Vilaine). Nos paysages sont donc en train de subir leur plus importante mutation depuis les grands défrichements médiévaux. Nos campagnes vont cesser d’être des campagnes.

    Ces perspectives sont inacceptables pour un pays soucieux de son image, fier de son histoire, et qui prétend rester la première destination mondiale en nombre de touristes. Le grand public tarde à en prendre conscience, car la moitié des éoliennes déjà décidées ne sont pas encore visibles et, parmi celles qui fonctionnent, beaucoup, d’un modèle ancien, ne dépassent guère la centaine de mètres.
    Quand tout ce qui est décidé ou prévu sera sorti de terre, un sursaut se produira. Mais il sera trop tard.

    Les naïfs croient que les éoliennes contribuent à la défense du climat. Rien de plus faux. En 2015, les sources d’énergie polluantes (charbon, fioul, gaz) n’ont fourni que 6 % de notre production électrique. En 2019, ce sera encore moins. Au-delà, la réduction ne pourra se poursuivre, car il faut un fort appoint de gaz pour lisser l’extrême irrégularité du courant éolien : dans notre pays, une éolienne terrestre ne fonctionne en moyenne qu’à 23 % de sa puissance, car l’insuffisance de vent provoque son arrêt, et l’excès de vent aussi. La poursuite de l’expansion éolienne imposerait donc de rouvrir des centrales à gaz et même d’en créer de nouvelles (au risque d’accroître la dépendance envers le fournisseur russe). Au lieu d’être un remède, l’éolien deviendrait une source de pollution supplémentaire. C’est ce qu’on voit en Allemagne, où sont ouvertes de nouvelles mines de lignite, combustible particulièrement nocif. En raison de ce mariage forcé avec le gaz ou diverses sortes de charbon, l’éolien est une fausse énergie propre, une fausse énergie renouvelable.

    La vingtaine d’éoliennes proposées dans le Haut-Armançon (Yonne) atteindraient 220 à 250 mètres. La tour Eiffel fait 300 mètres.

    De toute façon, nous avons déjà trop d’électricité. En année normale, notre pays exporte le dixième de sa production. Contrainte par l’État, EDF achète le courant éolien terrestre à un prix qui atteint aujourd’hui, en moyenne, 82 euros le mégawattheure et le revend moitié moins cher sur les marchés extérieurs ; la perte est financée par le consommateur et le contribuable. Un supplément d’éoliennes ne pourrait qu’aggraver ce gaspillage.

    Mais alors, où se trouve notre avenir énergétique ? Le solaire thermique (celui des chauffe-eau) est une bonne carte à jouer, car la chaleur, contrairement à l’électricité, se conserve sans recourir à des batteries d’un coût prohibitif. Celle des égouts devrait également pouvoir être captée de manière massive. À terme, nous bénéficierons sans doute de surgénérateurs, créant plus de combustible nucléaire qu’ils n’en consomment ; des chercheurs américains et russes y travaillent. Dommage que la France ait arrêté ses propres recherches.

    En tout cas, pour les deux ou trois décennies qui s’annoncent, la solution de loin la plus rationnelle et la moins coûteuse consiste à prolonger les centrales nucléaires en service. Les États-Unis le font de façon systématique. Pourquoi la France s’en priverait-elle ? L’un des avantages de cette formule est qu’elle évite de mettre en place de nouvelles lignes à haute ou moyenne tension.

    La loi sur la transition énergétique prévoit au contraire de remplacer le tiers de la production nucléaire actuelle par celle d’éoliennes et accessoirement de capteurs photovoltaïques, d’ici à 2025. Échéance irréaliste, qu’il est question de repousser de cinq ou dix ans, mais l’objectif de réduction d’un tiers paraît maintenu. Si on veut vraiment l’atteindre, il faudra supporter, d’après mes calculs, un surcoût de 93 milliards d’euros par rapport aux dépenses de sécurité qu’implique la prolongation des centrales en cause, pour une production équivalente. Encore doit-on ajouter à ces milliards le coût financier et psychologique du réseau serré de nouvelles lignes à moyenne et haute tension qui desservirait ces engins nouveaux dispersés sur tout le territoire.

    Bref, les nouveaux projets éoliens n’ont d’autre raison d’être que de satisfaire le groupe de pression des promoteurs et de faire plaisir aux écologistes qui sont bien mal informés. Écartons-les avant qu’ils n’aggravent encore l’état des finances publiques et ne détruisent l’identité des paysages français.

    Article du Figaro — 27 juin 2018 Par Patrice Cahart,

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  • Barrages privatisés : danger 25/06/2018

    Nouvelle inquiétude sur le secteur de l’Énergie. Une décision gouvernementale de privatiser les barrages ? Quelles conséquences sur l’équilibre énergétique français ?

    Nous avons besoin de ces barrages   ! L’hydroélectricité est le régulateur du système électrique du pays, permettant une régulation rapide de la quantité d’électricité produite et injectée dans le réseau, ce qui est plus compliqué avec les autres modes de production d’énergie. Sous pavillon privé, la rentabilité l’emportera sur la bonne gestion, au détriment des enjeux environnementaux.

    Actuellement, l’hydraulique est la première source d’énergie renouvelable. C’est aussi une des seules qui peut stocker en masse de l’électricité.

    Histoire d’une forfaiture politique

    Le 7 février dernier, le gouvernement Philippe, après avoir fait savoir en automne 2017 à l’interfédérale des salariés du secteur hydroélectrique français qu’il ne trouvait rien à redire au principe, a donc acté la privatisation. D’ici 2022, 150 des plus grands barrages (plus de 20 mètres de haut) devraient être vendus, pour une puissance totale de 4,3 GW équivalant à celle de trois réacteurs nucléaires de nouvelle génération. Le reliquat du parc public, sauf effondrement global, sera mis à l’encan avant 2050. EDF, société détenue à 83,5 % par l’État, gère 85 % des 433 concessions du pays (une concession représente un ou plusieurs barrages raccordés à une même centrale électrique). Engie et des structures régionales comme la Compagnie nationale du Rhône ou la Société hydroélectrique du Midi se partagent les 15 % restants.

    Cela faisait dix ans que la Commission européenne réclamait cette privatisation, avec un acharnement spécial et suspect de la part de la commissaire à la concurrence Margrethe Vestager depuis sa nomination en 2014. Macron et Philippe l’ont signée, sans l’ombre d’une hésitation. Il s’agit de mettre fin à l’abus de « position dominante » d’EDF, incompatible avec l’article 106 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. On n’est plus à une incohérence près. Le secteur nucléaire, réputé stratégique mais en faillite, on n’y touche pas ; en revanche, le secteur hydroélectrique, très profitable mais réputé non stratégique par notre tandem, on peut le vendre à la découpe. Les charognards rôdent depuis longtemps et se sont fait connaître : E.ON (Allemagne), Enel (Italie), Vattenfall (Suède) et Alpiq (Suisse), entre autres.

    En juin 2015, la Commission européenne a estimé qu’elles contrevenaient à son credo de la concurrence « libre et non faussée » et a sommé Paris « d’accélérer l’ouverture à la concurrence des concessions hydroélectriques ».

    Le gouvernement Philippe avait une arme pour s’opposer à la Commission, ce décret n° 2014-479. Il n’en a pas usé et a même appuyé sur l’accélérateur. Le scandale n’est pas tant que la France soit le seul pays d’Europe auquel on ait demandé de privatiser ses barrages, mais qu’un gouvernement français ait accédé à cette demande le plus servilement du monde, comme si le secteur hydroélectrique n’était pas lui aussi stratégique, ne fût-ce que pour honorer les engagements de la COP21. En Allemagne, les concessions sont déléguées aux Länder et la Slovénie a constitutionnalisé un « grand service public de l’eau ». Hors UE, en Norvège, qui tire 99 % de son électricité des barrages, les licences hydroélectriques ne sont accordées qu’à des opérateurs publics.

    Poule aux œufs d’or et indispensable force d’appoint 

    Il faut dire que pour la concurrence si chère à Margrethe Vestager, les barrages français, avec leur excédent brut de 2,5 milliards d’euros par an, dont la moitié revient aux collectivités locales, leur masse salariale faible (21 000 salariés) et leurs installations amorties depuis des lustres, sont une proie de choix. La bête, de surcroît, a été techniquement affaiblie dès avant que la Commission ne revînt à la charge, par un certain… Emmanuel Macron : une de ses premières grandes décisions et son premier grand acte de trahison comme ministre de l’économie aura été d’autoriser l’investissement de l’Américain General Electric dans Alstom. General Electric est à présent actionnaire à 50 % de la branche énergie d’Alstom, qui ravitaille en pièces essentielles les centrales nucléaires (turbines Arabelle de Belfort) et les barrages… Dans l’usine GE-hydro de Grenoble, un plan social de 345 postes (sur 800) assombrit l’avenir du site. Depuis plus d’un siècle, forte d’un savoir-faire unique et mondialement reconnu, cette usine fabriquait sur mesure les turbines des grands barrages français et en assurait la maintenance. En plus d’avoir fourni 25 % de la puissance hydraulique installée dans le monde (dont le barrage des Trois-Gorges en Chine, qui n’est sans doute pas son meilleur motif de gloire) et permis l’essor industriel des Alpes françaises, ses carnets de commandes sont pleins. Oui, pleins ! La décision de GE et le silence du gouvernement sur ce dossier, Nicolas Hulot inclus (les couleuvres, à force, lui sortent par la bouche), sont incompréhensibles, à moins d’y voir une volonté délibérée, d’abord subreptice, désormais frontale, de saborder un secteur vital, de la manufacture aux usages.

    Car le secteur hydroélectrique est vital, comme le rappelait Martine Orange en novembre 2015. Il représente 12,5 % de la production d’électricité française, près de 70 % des énergies renouvelables. C’est l’électricité la moins onéreuse : de 20 à 30 euros le MWh. Les centrales hydroélectriques fournissent 66 % de la capacité d’appoint rapide lors des pics de consommation (le reste est assuré par les centrales thermiques). Les barrages, par leurs réserves d’eau, compensent l’intermittence des autres énergies renouvelables et, inversement, en cas de surplus de production de ces dernières, reconstituent leurs stocks par pompage. Par ailleurs, certaines installations complexes, avec conduite forcée et vastes lacs de retenue, nécessitent des compétences particulières et un sens avisé de la coordination avec les collectivités locales bénéficiaires, et ne supportent pas l’amateurisme.

    Enfin, la bonne gestion du niveau des fleuves et rivières est essentielle pour le refroidissement des centrales nucléaires, implantées majoritairement sur des cours d’eau jalonnés de barrages. On ne peut « arrêter le nucléaire » comme on mouche une chandelle. On peut (on doit) geler la construction de nouvelles centrales, on peut (on doit) les faire démanteler par les nucléocrates, qui seraient malvenus de nous accuser de les envoyer à une mort certaine sans se récuser, mais on a l’obligation vis-à-vis des générations futures d’entretenir et de surveiller sur une échelle de temps inédite les sites de production et de stockage. Nous sommes condamnés à accompagner l’interminable agonie de l’industrie nucléaire et le secteur hydroélectrique est partie prenante de cette veillée cauchemardesque. Les deux secteurs sont donc liés stratégiquement et, en l’occurrence, puisqu’il y va de la sécurité collective et même globale, puisque les pollutions nucléaires ignorent les frontières, affaiblir le secteur des barrages est un crime contre l’avenir et contre les nations.

    Privatisation des barrages -blog Médiapart  de Bertrand Rouzies

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  • Le simulacre de démocratie : PPE et Consultation publique 18/06/2018

    Programmation Pluriannuelle de l’Énergie : Consultation de 400 citoyens choisis au hasard ou parodie ?

    Mme Jouanneau a tiré au sort 400 participants pour un séminaire d’une journée sur la Programmation pluriannuelle de l’Énergie. Les conditions sont-elles réunies pour que cette expérience de démocratie participative marche ?

    Par Michel Quatrevalet.

    Le débat sur la PPE a été « enrichi » par une expérience de démocratie participative. Mme Jouanneau a tiré au sort 400 participants pour un séminaire d’une journée sur la Programmation pluriannuelle de l’Énergie.

    Nous ne savons pas grand-chose sur le déroulement des opérations, nous ne savons pas le nom des 10 animateurs, ni quels documents ont été fournis aux participants, alors que lors des débats écrits sur le site de la Commission du débat public, de nombreux intervenants ont déploré que ne figurent pas dans la bibliothèque du débat des points de vue essentiels, ou des études comme les conclusions de la mission Percebois‑Grandil de 2012, ou les avis de nos Académies des sciences et des technologies.

    Les conclusions seront fournies le 29 juin, c’est-à-dire en fin de consultation, alors qu’il ne sera plus possible de les contester factuellement.

    Un simulacre

    Ces opérations de « panels de citoyens tirés au sort » pourraient être productives mais avec trois conditions impératives :

    • une préparation en profondeur des participants pour qu’ils accèdent à une connaissance suffisante du sujet (l’énergie est un sujet très technique)
    • une vérification minutieuse, par un organisme indépendant des parties (donc aussi de l’exécutif) que l’information fournie est factuelle, complète et objective.
    • un processus transparent de nomination des animateurs et d’élaboration de la synthèse des débats.

    En l’occurrence, rien de tout cela ne semble avoir été respecté. On peut même craindre le pire, à la lecture d’un compte-rendu de la maîtrise d’œuvre de la PPE honteusement orienté. Les commentaires publiés sur le site des débats ne se sont pas fait attendre. En voici quelques uns.

    Un compte rendu partial

    « On lit dans le communiqué : « Il est assez évident qu’une nette différence d’appréciation se fait jour à l’occasion de ce G400 entre les postures constatées parfois chez certains spécialistes du sujet et des citoyens très exigeants et soucieux qu’on accélère le pas en matière de transition pour tenir les engagements pris dans la loi. »

    Lorsque dans une classe, l’enseignant dit que 5+6=11, alors que la majorité des élèves pense que 5+6=56, doit-on considérer a priori, comme le fait ce communiqué, que ce que dit le « spécialiste du sujet » est une posture ? Les engagements pris dans la loi n’ont pas été tenus ( 50% de nucléaire en 2025, diminution du CO2) car les orientations prises et les objectifs étaient dès le départ incompatibles entre eux. Comment va-t-on parvenir à une PPE dont les objectifs auraient un minimum de chance d’être atteints si on prend délibérément le parti de ne pas considérer l’avis des spécialistes du sujet ? »

    Et encore :

    « Vous parlez de posture chez certains experts, ce qui est une accusation assez grave. Qui sont ces experts et quelles sont ces postures ?

    Si leur position n’est qu’une posture et non pas un avis argumenté basé sur des faits, alors comment peut-on considérer que ces personnes sont réellement expertes ? Et si elles ne sont pas réellement des experts, pourquoi les avez-vous présenté comme tel à ce panel ?

    Si ces personnes sont réellement des experts, et que leur avis est fondé mais ne correspondent pas à vos convictions personnelles, ne pensez-vous pas prêter le flanc à des accusations de partialité dans le débat que vous avez la charge d’organiser ?

    Et encore :

    La rédaction de ce compte rendu « Plein succès pour le G400 » peut prêter à équivoque. Le sens du mot posture qui, dans son sens figuré, non médical, a un sens assez négatif, le souligné « très exigeants » des citoyens faisant penser que les « certains spécialistes », eux, ne le sont pas et le fait que les résultats bruts ont été communiqués aux participants mais ne seront rendus publics qu’à l’occasion de la séance de clôture du CESE le 29 juin à Paris peuvent laisser mal augurer de l’impartialité du rendu du débat par la CNDP.

    Questions :
    1) Pourquoi attendre la clôture pour faire part des résultats ?
    2) Peut-on connaître, sinon le nom des 10 observateurs, du moins le nom des ONG et des entreprises dont sont originaires ces observateurs ? »

    Réponse habituelle de la Maîtrise d’œuvre : question en attente de traitement. On ne peut mieux dire…

    Le piège

    Paradoxalement, le formalisme et la bonne organisation des débats en ligne par la Commission du débat public prennent le gouvernement au piège.

    Les commentaires et points de vue forment un corpus de remarques, d’éléments factuels, d’études, et de remises en cause d’une richesse incroyable.

    • Soit le gouvernement en tient compte pour amender son projet : il devra alors expliquer pourquoi tous ses prédécesseurs ont fait fausse route. Mais la cause première de l’incohérence du programme réside dans la loi sur la transition écologique elle-même, qui est devenue une sorte de vache sacrée.
    • Soit il passe outre : mais internet est intraitable ; tout reste plus ou moins consultable et à n’en pas douter, certains sauvegarderont les éléments essentiels. Le gouvernement ne pourra pas effacer les alertes qu’il avait reçues, bien avant que ne s’imposent des révisions déchirantes, face à une réalité bête et méchante : les éoliennes ne produisent rien sans vent, le solaire ne produit que quelques heures par jour, et nous ne savons pas stocker l’électricité à hauteur des enjeux.

    Cruel dilemme…

    https://www.contrepoints.org/2018/06/14/318130-ppe-le-simulacre-de-la-democratie-participative-dans-le-domaine-energetique

    Le G400 mode d’emploi :

    https://ppe.debatpublic.fr/g400-energie

    Premier aperçu du sommet :

    https://ppe.debatpublic.fr/plein-succes-g400

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  • Sraddet, un nouvel organe de décision ? 29/05/2018

    Des réunions ont déjà eu lieu… Que doit-on attendre de ce nouveau dispositif ? Remplacera-t-il les communes ou communautés de communes dans la gestion des territoires ? L’association France Nature Environnement était invitée ? Pourquoi elle et pas d’autres associations de citoyens comme la FED ? Une consultation publique encore bien opaque sur le Net. A suivre…

    Equilibre et attractivité des territoires : Le SRADDET : la vision stratégique et prospective du Grand Est dans les domaines de l’aménagement du territoire et du développement durable.

    Chef de file en matière d’aménagement du territoire, la Région Grand Est a lancé dès 2016 l’élaboration du Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDET).

    Chiffre clé

    2 700 acteurs mobilisés

    LE SRADDET c’est quoi ?

    C’est une stratégie à horizon 2050 pour l’aménagement et le développement durable du Grand Est. Cette stratégie est portée et élaborée par la Région Grand Est mais est co-construite avec tous ses partenaires (collectivités territoriales, Etat, acteurs de l’énergie, des transports, de l’environnement, associations…).

    L’acronyme SRADDET signifie : Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires. En effet, cette stratégie est transversale et concerne un ensemble de thématiques : aménagement du territoire, transports et mobilités, climat-air-énergie, biodiversité – eaux et prévention – gestion des déchets.

    Pourquoi faire un SRADDET ?

    C’est le législateur (l’Etat), à travers la loi NOTRé de 2015 qui a demandé à toutes les Régions de se doter d’un nouvel outil d’aménagement du territoire. En effet, ce nouvel outil a un but de rationalisation et de simplification administrative. Une dizaine de schémas seront refondus en un seul schéma. Le SRADDET est donc le schéma des schémas !

    Pour la Région, l’ambition est de faire du SRADDET un projet fédérateur et ambitieux pour l’avenir des territoires du Grand Est.

    Comment le SRADDET sera-t-il appliqué ?

    Le SRADDET est un document de planification, c’est-à-dire que c’est un texte qui veille au bon développement des territoires et des services dont les populations ont besoin. Ce document est prescriptif, cela signifie qu’ils devront chacun à leur échelle prendre en compte les objectifs du SRADDET et être compatibles avec ses règles.

    De son côté, le SRADDET doit respecter le principe de subsidiarité, c’est-à-dire qu’il ne doit pas empiéter sur les compétences des documents de planification à plus petites échelles et doit lui-même prendre en compte et respecter les stratégies supra-régionales ou nationales (c’est le principe de hiérarchie des normes).

    Comment ont été associés les différents acteurs du Grand Est ?

    Depuis le lancement du SRADDET, en février 2017, la Région a souhaité élaborer le SRADDET avec un maximum d’acteurs du territoire, afin de créer une stratégie partagée qui répond aux besoins des territoires. En effet, le SRADDET n’est pas uniquement la vision du Conseil Régional du Grand Est mais bien celle de tous les territoires qui le compose !

    Concrètement, 6 séminaires thématiques ont rassemblés plus de 1 500 participants. Ils ont été organisés, en 2017, dans toute la région et sur les sujets phares du SRADDET :

    • les transports et la mobilité
    • l’égalité des territoires
    • la biodiversité et l’eau
    • le climat, l’air et l’énergie
    • le transfrontalier
    • les enjeux transversaux

    En 2018, la Région s’est rendue sur les territoires pour présenter le projet de stratégie et recueillir les avis de ses partenaires, au cours de 13 rencontres territoriales. Plus de 1 200 participants étaient au rendez-vous !

    Consulter les comptes-rendu et supports de communication de la concertation

    Consulter les comptes-rendu et supports de communication de la concertation

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  • ORE : Obligation réelle environnementale 29/05/2018

    L’obligation réelle environnementale, nouvelle technique civile de préservation de la biodiversité

    La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages instaure différents moyens juridiques et écologiques pour assurer une préservation pérenne de l’environnement. Focus sur l’une de ses mesures : l’obligation réelle environnementale.

    ORE explications

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  • Commissaires enquêteurs remis en question (suite) 29/05/2018

    Honneur perdu des commissaires enquêteurs ! L’affaire de Noirmoutier continue de faire des vagues.

    « C’est une affaire grave, très grave, qui vient de se dérouler en particulier à Noirmoutier et qui jette un véritable discrédit sur l’ensemble de la fonction de commissaire enquêteur en France et en particulier dans le domaine éolien terrestre et maritime.

    Nous avions déjà dans ces lignes dévoilé le scandale du commissaire enquêteur chargé de donner un avis sur un projet de parc éolien porté par une filiale d’ENGIE en Côte-d’Or et qui était également gérant et associé d’une société spécialisée dans l’électronique prestataire d’ENGIE …

    À l’époque nous avions dévoilé que certains commissaires enquêteurs étaient formés par les promoteurs éoliens eux-mêmes. Des documents de journées de formation de commissaires enquêteurs siglés de promoteurs éoliens avaient été découverts et l’information avait d’ailleurs été diffusée sur France Inter.
    Encore tout récemment, nous avons évoqué le fait que l’enquête publique entre Yeu et Noirmoutier était totalement discréditée en raison de l’attitude de certains commissaires enquêteurs. Ces derniers n’hésitaient pas à distribuer les flyers du consortium industriel tout en « décorant » les permanences de posters avec le logo du promoteur éolien. Le registre dématérialisé comportait également le logo du promoteur éolien, ce qui est une atteinte grave au devoir de neutralité des commissaires enquêteurs.

    Mais là, le scandale est devenu incroyable et apporte la preuve confondante d’un manque total de neutralité et d’impartialité de la part des commissaires enquêteurs dans l’exercice de leurs fonctions, en particulier dans le domaine éolien.

    Jusqu’à présent les résistants à la pollution éolienne industrielle pouvaient constater dans le cadre des permanences concernant les projets de centrales éoliennes l’attitude désagréable, méprisante, voire hautaine des commissaires enquêteurs, et d’ailleurs une grande partie des dossiers éoliens faisaient l’objet d’un avis favorable de ces derniers.

    Jamais les anti-éolien n’avait eu la preuve tangible et indiscutable de leur défaut de neutralité, d’impartialité et de dignité. C’est à Noirmoutier qu’un commissaire enquêteur du nom de Jacques TURPIN a commis une erreur incroyable en envoyant un email aux opposants qu’il croyait n’envoyer qu’aux autres commissaires enquêteurs. Il y écrit :

    « Bonjour à tous, aucune trêve pour le clan x qui continue à distiller médisance et accusations grossières : voir l’observation n° 406 du registre. On est face à des personnes sans scrupules et au QI qui n’est pas celui du géranium. De quoi alimenter notre rencontre avec ce clan si la rencontre a lieu… »

    Cet incroyable courriel envoyé aux opposants a eu l’effet d’une véritable bombe tant les propos de cet auxiliaire de l’État sont méprisants et injurieux. Le plus grave dans l’affaire, c’est que Jacques TURPIN, qui porte ainsi atteinte à toutes les règles du code de  déontologiques des commissaires enquêteurs, n’a pas daigné présenter sa démission immédiatement au tribunal administratif ou au préfet.

    Pire, Brigitte CHALOPIN, la présidente de la Compagnie nationale des commissaires enquêteurs, également membre de cette commission d’enquête, ne lui a en aucun cas, dans un email de réponse également parvenu aux opposants, rappelé les règles déontologiques des commissaires enquêteurs en se contentant de lui dire : « rien de nouveau à l’Ouest ».

    Quant à l’ancien élève de Saint-Cyr Arnold SCHWERDORFFER, président de la commission d’enquête, il ne semble avoir tiré aucune conséquence de ces actes et accepte sans scrupules et sans états d’âme de siéger en compagnie d’un homme qui a insulté des citoyens et qui a exprimé un  profond mépris de ceux qu’ils sont censés faire mine d’écouter.

    Ni la préfecture, ni le tribunal administratif ni le conseil d’État saisi par les opposants n’ont estimé nécessaire de demander la démission de ces commissaires enquêteurs qui ont perdu tout sens de l’honneur dans cette affaire, cautionnant ainsi cet acte scandaleux et révélateur.

    Jacques TURPIN continue inlassablement sa mission de commissaire enquêteur dans le cadre d’une enquête qui a perdu tout crédit et qui ne ressemble plus qu’à une mascarade.

    Lorsqu’on sait que les indemnités des commissaires enquêteurs sont à la charge des porteurs de projets en vertu de l’article R123-10 du code de l’environnement, on ne peut pas être surpris de ce type d’attitude qui est très grave dans notre démocratie et insupportable pour les citoyens.

    L’enquête publique de Noirmoutier a porté un coup sévère à l’image et à la légitimité des commissaires enquêteurs dans notre pays. Pour ainsi dire et compte tenu des acteurs de cette affaire, il s’agit là de l’affaire de l’honneur perdu des commissaires enquêteurs qui pourrait même conduire à la suppression de ce statut d’« intouchables de la République ».

    En effet, par l’article 7 de la Charte environnementale, la population concernée par une décision ayant un impact sur son environnement est en droit de participer à l’élaboration de la décision. Or, et on le voit avec cette affaire, le rôle des commissaires enquêteurs, sorte d’intermédiaires entre le peuple et l’administration, n’est plus d’être des auxiliaires de l’Etat au service de la population mais plutôt de se comporter comme des avocats des promoteurs au service de leurs intérêt financiers. 

    Dès lors la fonction de commissaire enquêteur apparaît comme totalement dépassée et n’a plus de raison d’exister dans la mesure où elle ne répond plus au droit constitutionnel d’expression des citoyens exprimé par la charte environnementale. »

    ECONOMIE MATIN par Louis Marin 23/05/2018

    Honneur perdu des commissaires enquêteurs (Économie Matin)

     

     

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  • Châlons en Champagne manque de juges 29/05/2018

    Situation de la Justice au tribunal de Châlons bien chaotique :

    Depuis plusieurs semaines, les professionnels de la justice sont mobilisés contre la réforme de la justice de la ministre Nicole Belloubet. Ils dénoncent notamment les effectifs insuffisants dans les tribunaux. Illustration à Châlons-en-Champagne, où des avocats remplacent des juges dans certaines audiences.

    C’est une conséquence marquante du manque d’effectifs dans les tribunaux. Une fois par semaine, à Châlons-en-Champagne, dans la Marne, des avocats remplacent des juges pour assurer les audiences collégiales en correctionnelle.

    Maître Hélène Van Hoylandt, la trentaine, aime son métier d’avocat. Mais elle accepte aussi de passer pour quelques heures de l’autre côté de la barre. Dans cette salle d’audience, tout en boiseries, elle devient assesseur aux côtés de deux juges. Au menu ce jour : des affaires de cambriolage, d’agressions sexuelles et d’escroquerie. L’avocate rend en fait service pour pallier le manque de magistrats. Quatre postes vacants non remplacés à Châlons-en-Champagne. « J’ai considéré que tant que c’est limité dans le temps, je me dois de participer au bon fonctionnement de la justice », explique l’avocate.

    L’avocate prend sa mission d’un jour au sérieux. Elle prend en note les déclarations des prévenus à la barre, les écoute attentivement pendant les sept heures d’audience. Ils sont quinze avocats comme elle à avoir répondu à l’appel de la présidence du tribunal fin mars. Quinze volontaires pour assurer des « remplacements de juge », comme l’autorise le code de l’organisation judiciaire (article L212-4), de façon exceptionnelle.

    À Châlons-en-Champagne, avec en ce moment 11 magistrats au lieu de 15, « l’exceptionnel » va durer jusqu’à l’été au moins. Une nécessité pour la présidente Marie-Laurence Jeannel : « Avec les postes vacants non pourvus, les congés maladie, les congés maternité non remplacés, on voyait les dossiers s’empiler, on multipliait les renvois, la situation était ingérable, il fallait trouver une solution ». Même si ça n’est pas idéal, cela fonctionne plutôt bien. « On a aussi parfois le renfort d’un juge placé qui vient de la cour d’appel. Mais la plus grosse aide est venue des avocats. Sans eux, nous ne pourrions pas tenir toutes les audiences du mercredi, qui sont des audiences correctionnelles importantes. Mais tout cela met en lumière une situation anormale et problématique. La justice devrait être rendue par des magistrats. »

    Quand un avocat remplace ainsi un juge, la présidente le précise à voix haute à l’ouverture de l’audience. Cela interpelle les justiciables – prévenus comme victimes – mais ils l’oublient vite, plus préoccupés par le fond de leur affaire que par la composition du tribunal. Cela perturbe aussi un peu les avocats qui doivent plaider face à un collègue, parfois même un ami. Mais ne leur parlez pas de conflit d’intérêt. « Nous sommes responsables, nous avons le sens du devoir et de l’objectivité pour mettre de côté les éventuels liens que l’on pourrait avoir », explique Maître Mélanie Truffaut. « Mais c’est vrai que c’est une situation peu commune. »

    C’est particulier de se retrouver ainsi face à des confrères ou consœurs qu’on a plus l’habitude de trouver avec nous sur le banc des avocats. D’habitude, on les affronte lors des audiences. Là, nous devons tout faire pour les convaincre.Maître Mélanie Truffautà franceinfo

    Le bâtonnier essaye de tirer le meilleur de cette expérience, mais il regrette malgré tout cette situation châlonnaise anormale. Il a écrit au Premier ministre, Édouard Philippe et à la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, pour le leur dire. Des courriers restés sans réponse.

    Ces dernières années, l’École nationale de la magistrature, située à Bordeaux, a fait grossir ses promotions afin de pallier les manques d’effectifs dans certaines juridictions comme celle de Châlons-en-Champagne. La promotion qui sera recrutée cette année compte 400 élèves magistrats. C’est le double d’il y a dix ans.

    « À Châlons-en-Champagne, les avocats remplacent les juges ». Reportage de Mathilde Lemaire

    Des avocats doivent remplacer les juges manquants

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  • Des éoliennes sur votre terrain ? Attention aux ennuis ! 14/05/2018

    Attention à votre responsabilité engagée, quand vous aurez des éoliennes sur votre terrain ! C’est le constat fait sur le risque de pollution qui peut découler du maintien des socles des éoliennes arasées seulement sur 1m par les constructeurs de parcs éoliens.

    Toute pollution des nappes phréatiques sera à payer … sauf si vous arrivez à enlever le total des 1500 tonnes de béton dans sa totalité, à vos frais.

    Le coût d’enlèvement du socle en béton hautement ferraillé serait au minimum de 250.000 €.

    Si le promoteur fait faillite, comme malheureusement cela c’est déjà produit, l’intégralité du coût de démantèlement des éoliennes (jusqu’à 850 000 € par éolienne)… sera à la charge du propriétaire foncier… et de ses enfants !

    Voir l’article de Contrepoints :

    Des éoliennes sur votre terrain ? Attention aux ennuis !

     

     

    Des éoliennes sur votre terrain ? Attention aux ennuis !

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  • Prévision de production d’un parc éolien déjà installé: explications. 13/05/2018

     

    L’énergie éolienne étant intermittente, les prévisions de production d’un parc éolien sont indispensables pour assurer la stabilité du réseau électrique. Elles sont réalisées par les exploitants et transmises 24 heures à l’avance aux gestionnaires du réseau électrique (ERDF, RTE). Ces derniers sont en charge de l’équilibre entre production et consommation d’électricité.

    Les prévisions de production d’un parc éolien sont réalisées à partir des prévisions météorologiques, notamment de vent (vitesse et direction), effectuées sur des zones de 20 km par 20 km. Des outils statistiques sont ensuite appliqués pour calculer la vitesse et la direction du vent à l’endroit précis où est installé le parc éolien. La topographie du terrain a une influence sur la force et la direction du vent (par exemple, le vent souffle généralement plus fort sur une colline que sur une plaine).

    Les données recueillies sont rapportées à la courbe de puissance des éoliennes installées(1), qui indique la puissance d’une éolienne en fonction de la vitesse du vent. Par exemple, une éolienne E70/2300 d’Enercon d’une hauteur de 57 m aura une puissance de 127 kW avec un vent de 5 m/s, de 1 223 kW avec un vent de 10 m/s et de 2300 kW avec une vitesse de 15 m/s.

    Courbe de puissance de l'éolienne E70/2300 d'ENERCON (©2011)

    Sources / Notes

    (1) Chaque courbe éolienne est spécifique à un modèle d’éolienne.

    Prévoir la production d’un parc éolien

     

     

     

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  • Un Commissaire Enquêteur traite les opposants de géranium ! 10/05/2018

    Une boulette dans un échange de mails entre commissaires enquêteurs a permis de voir comment les opposants au parc étaient insultés par des experts qui devraient respecter l’impartialité et la neutralité. Figaro du 07 05 2018

    « Ils saisissent la justice après qu’un mail moquant leur faible QI leur a été adressé, par erreur, par un commissaire enquêteur du projet.

    À Noirmoutier, la bataille des éoliennes vire au Clochemerle. La tension a atteint son comble entre le collectif «Touche pas à nos îles!»et les commissaires enquêteurs chargés de l’enquête publique sur le projet de construction d’une centrale de 62 éoliennes au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier, en Vendée. »

    «On est face à des personnes sans scrupule et au QI qui n’est pas celui du géranium»… Tel est le langage fleuri utilisé par le commissaire enquêteur Jacques Turpin, dans un mail adressé le 1er mai à ses confrères, pour qualifier ce groupe d’opposants au projet éolien, également désigné comme un «clan» distillant «médisance et accusations grossières». Une banale erreur de destinataires a fait atterrir ce message pour le moins narquois dans la boîte mail du collectif «Touche pas à nos îles!»

    Opposants à l’éolien insultés par des commissaires inspecteurs

    « Cette affaire très grave fait suite à de très nombreuses irrégularités de l’enquête publique constatées par de nombreux citoyens.

    Nous rappelons solennellement que les Commissaires Enquêteurs sont des auxiliaires de l’Etat. Ils adhèrent à un « Code d’Ethique et de Déontologie » strict (CNCE) et que leur « adhésion vaut engagement à respecter intégralement » ce code. Il  les contraint à un comportement irréprochable vis à vis de la population  (équité, loyauté, intégrité, dignité et impartialité) et à une neutralité face au projet. »

    https://www.cnce.fr/commissaires-enqueteurs/ethique

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  • Les prix de l’électricité augmentent avec les Énergies renouvelables 10/05/2018

    Une bonne analyse de la situation aux USA après l’augmentation de la part des Energies renouvelables, mais aussi la surface impactée. (Contrepoints du 10 05 2018)

    « Le coût élevé de l’énergie solaire et éolienne découle de leurs contraintes physiques et environnementales. Elles sont diffuses, diluées, non fiables et non pilotables…

    Les énergies renouvelables exigent l’utilisation de beaucoup plus de terres, des lignes électriques plus longues et moins utilisées, et de grandes quantités de stockage (batteries au lithium, nouveaux barrages, cavernes d’air comprimé,…). »

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  • Un super blog : Le coût des énergies renouvelables (suite) 26/04/2018
    Un remarquable blog du Monde avec deux articles du 22 février 2018 et19 avril 2018 de Sylvestre Huet qui commentent de façon simple et lisible « la fraude des mots » et « le rapport de la Cour des Comptes » précédemment publié sur notre site.

    – « Politique climatique : erreur française et fraude des mots » :Plus l’Etat français dépense l’argent public pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, et plus elles augmentent. Un proverbe des Shadoks ? Non, le constat tout à fait officiel et détaillé fait par le ministère dirigé par Nicolas Hulot. La France prend en effet très au sérieux son rôle dans l’action mondiale pour atténuer la menace climatique future. Elle a donc mis au point une Stratégie nationale bas carbone. Laquelle détaille année après année et secteur par secteur les objectifs de diminution des émissions jusqu’à parvenir à -75% en 2050 relativement à 1990. Le fameux « facteur 4 », puisque cela correspond à une division par quatre de ces émissions. Une opération nécessaire si la France veut apporter sa quote-part à l’objectif mondial d’une atténuation de la menace climatique afin de la limiter à une élévation de la température moyenne de la planète de 2°C maximum relativement à la fin du 19ème siècle.

    Cette Stratégie ne se contente pas de chiffrer les objectifs, elle liste aussi les moyens mis en oeuvre pour y parvenir : subventions, décisions structurantes, intégration des objectifs climatiques dans l’ensemble des politiques publiques… Tout cela fait très sérieux. Surtout lorsque l’examen du premier bilan dressé par le suivi de cette stratégie démontre son erreur manifeste lorsque l’on examine l’adéquation entre objectifs et moyens, le B et A BA d’une bonne stratégie.

    Des émissions qui augmentent en 2016 …

    Lire la suite de l’article :

    l’analyse d’un post du blog intitulé « Politique climatique : erreur française et fraude des mots » du 22 février 2018

    « Ils sont en train de se rendre compte que les énergies renouvelables sont hors de prix ; ces coûts exorbitants correspondent donc à une pollution de l’air et des sols très significative (donc des morts prématurés : combien? on ne le saura jamais), pour un rendement encore hypothétique ».
    Deux liens à savourer sans modération…
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  • Charge sévère contre l’éolien par la Cour des Comptes 04-2018 20/04/2018
    Un rapport de la Cour des Comptes le 18 avril 2018 pointe les énergies renouvelables en une charge sévère, vu leur coût exorbitant et leur faible rendement.
    Conclusion du rapport de la Cour des Comptes : « Parmi les principes qui doivent guider la programmation énergétique, la Cour met en avant la nécessaire transparence des coûts et des prix de production (et donc des rentabilités associées au développement des projets), celle des volumes de soutien mobilisés pour développer certaines filières, l’explicitation des critères d’arbitrage entre filières à partir de cette connaissance, la mise en cohérence des arbitrages réalisés entre les différentes filières (notamment entre la filière nucléaire et les filières EnR électriques) et la clarification des ambitions industrielles ».

    Rapport de la Cour des Comptes 2018 Le Point

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  • Les Magiciens de l’éolien Contrepoints 04 2018 18/04/2018

    Encore un article de plus sur l’éolien qui révèle les tours de passe-passe pour trouver des avantages à cette énergie pas si verte que cela et surtout très rentable pour le lobby éolien aux dépens des finances de la France :

    Les magiciens de l’éolien

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  • Guillaume Pitron livre sa guerre aux métaux rares 06/04/2018

    Dans un livre, Guillaume Pitron aborde les problèmes des métaux rares, présents dans les éoliennes mais aussi toutes les nouvelles technologies.

    « Interview : Dans son livre « La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique », Guillaume Pitron présente les coulisses de la transition énergétique. Et selon lui, elle ne serait pas si durable que cela.
    Entretien : Techniques de l’ingénieur : Les technologies vertes ne seraient pas si propres. Pouvez-vous nous expliquer votre thèse ?

    Guillaume Pitron : Pour la même production d’énergie, les technologies utilisées aujourd’hui consomment davantage de ressources que les technologies précédentes. Plus nous irons vers les technologies vertes, plus nous aurons besoin de ressources. La transition énergétique veut prôner la sobriété, mais nécessite l’inverse pour être rendue possible. En clair :  elle nécessite davantage de ressources et c’est un paradoxe.

    Nous sommes dans un système de gaspillage, il faut rationaliser les ressources. On sait recycler les métaux rares, mais cela coûte trop cher, car ils sont souvent sous forme d’alliages, des « composites », donc on ne le fait pas. On préfère les jeter lorsqu’ils sont usagés, plutôt que de payer un peu plus cher nos biens technologiques. Aujourd’hui, on ne recycle que 1 % des terres rares, mais c’est bien 100 % de tous les métaux rares qu’il faut recycler. Toutefois, même si l’on recyclait l’ensemble des métaux utilisés aujourd’hui, il faudrait toujours aller en chercher plus, c’est inévitable.  Nos besoins augmentent de 5 % par an, la production est multipliée par deux tous les 15 ans. Il faut également lutter contre l’obsolescence programmée, substituer les métaux énergivores et faire de l’éco-conception.

    ETI : La Chine produit 95% des terres rares et a le quasi-monopole sur d’autres métaux rares. Elle impose des quotas et des embargos. Aura-t-on assez de métaux pour assurer la transition énergétique ?

    G.P : C’est vraiment une question qu’il faut se poser. Il faut souligner un véritable paradoxe : nous sommes dans un monde d’énergies renouvelables qui nécessite des matières premières non renouvelables pour être exploitées. D’un côté, certains observateurs disent que nous aurons toujours assez de métaux. Selon eux, le progrès technologique est une course permanente entre l’épuisement des ressources et le fait que l’on utilise les ressources de manière toujours plus efficiente. Après tout, cela fait 40 ans que la fin des réserves de pétrole est repoussée. Pour retarder ces échéances, nous développons de nouvelles technologies qui permettent d’aller chercher le pétrole toujours plus profondément. C’est la même chose pour les métaux.

    Certains disent que ces métaux sont présents partout dans les océans et dans l’espace et qu’il suffit d’aller les chercher. Une autre école dit que le problème n’est pas tant géologique que technologique. À force d’aller toujours plus loin, nous arrivons à un plafond. Sans compter les impacts sur les écosystèmes que cela peut provoquer. Compte-tenu de notre rythme de consommation, il y a des pénuries de métaux annoncées à court ou moyen terme. De nouvelles technologies vont bien sûr apparaître et de nouveaux gisements vont être découverts. Mais il faudra toujours utiliser davantage d’énergie pour aller les chercher. Les limites de l’extraction minière ne sont pas quantitatives, mais énergétiques. Entre les deux positions, il faut savoir jusqu’où nous sommes prêts à aller pour un modèle dit durable et à base d’énergies renouvelables, mais reposant sur l’extraction de minerais non renouvelables. Personnellement, je suis inquiet. »

    Métaux rares par Guillaume Pitron, Techniques – Ingénieurs

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  • Réduire de 75 % à 50 % la part du nucléaire d’ici 2025 Quelles conséquences pour le pays ? 05/04/2018

    Cette note de Georges Sapy d’octobre 2017 est une ÉTUDE SOMMAIRE D’IMPACT de la mise en œuvre des dispositions de la loi LTECV (Loi de transition énergétique pour la croissance verte), précisée par la PPE renouvelables (Décret no 2016-1442 du 27 octobre 2016) pour les seules énergies éolienne et photovoltaïque, qui constituent cependant les principales sources renouvelables envisagées.

    Elle date un peu, en effet, car depuis 2016, les choses bougent et même trop !

    -Chiffres en retrait par rapport à la situation actuelle.

    -Nouvelles lois de 2018 non prises en compte, en particulier la fin des recours au tribunal administratif par exemple.

    Mais des arguments encore intéressants à retenir.

    Sommaire de l’étude :

    1°) Etat des lieux :
    2°) Données et hypothèses structurantes pour la suite de l’analyse
    2.1. Un objectif prioritaire : poursuivre la réduction des émissions de CO2
    2.2. Quelles prévisions pour la consommation d’électricité ?
    2.3. L’absence de solutions de stockage d’énergie à la bonne échelle
    3°) Ce que prévoit la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) actuelle relative aux renouvelables et les déclarations du ministre de la Transition écologique et solidaire
    3.1. PPE relative aux renouvelables (Décret no 2016-1442 du 27 octobre 2016)
    3.2. Déclarations du ministre de la Transition écologique et solidaire
    4°) Impacts de ces objectifs sur : les moyens de production, la sécurité d’alimentation du pays en électricité, les émissions de CO2, les investissements à consentir, la balance commerciale, les coûts de production de l’électricité, les subventions à l’électricité renouvelable intermittente, les indemnisations de l’exploitant nucléaire, l’emploi, etc.
    4.1. Impacts sur les moyens de production
    4.2. Impacts sur la sécurité d’alimentation du réseau
    4.3. Impacts sur les émissions de CO2
    4.4. Investissements supplémentaires à consentir d’ici 2025
    4.5. Impact sur la balance commerciale du pays
    4.6. Impact sur les coûts de production de l’électricité
    4.7. Surcoût pour les consommateurs de l’intégration d’électricité renouvelable intermittente
    4.8. Indemnisation de l’exploitant en cas d’arrêt prématuré par décision politique
    4.9. Impact sur l’emploi
    5°) Bilan financier comparé entre : arrêt prématuré de 16 GW de capacité nucléaire impliquant un
    développement massif d’éolien, de photovoltaïque et de moyens de secours au gaz, et prolongation de l’exploitation nucléaire
    5.1. Surcoût du MWh dû aux investissements nécessaires à la prolongation de 20 ans du nucléaire actuel
    5.2. Bilan financier comparé des options (hors coûts supplémentaires du CO2)
    6°) Les effets dévastateurs de l’idéologie quand elle ignore les réalités physiques et économiques…

    Publié le 23 octobre 2017. Auteur : Georges Sapy. Electricité; Electricité nucléaire; Eolien et solaire; Transition énergétique. Georges Sapy a élaboré une ÉTUDE SOMMAIRE D’IMPACT de la mise en œuvre des dispositions de la proposition.

    Étude de G Sapy

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  • Éolien et CO2, une politique énergétique absurde 22/03/2018

    Après la consultation publique de mars 2018, nombreuses ont été les réactions et commentaires sur le site du ministère.

    Voici celui du journal économique Contrepoints qui publie l’analyse suivante :

    « Par Jean-Pierre Bardinet :

    Il y a quelque temps, le ministère de la Transition Écologique et Solidaire (qui n’a rien d’écologique ni de solidaire…) a lancé une consultation publique concernant un projet de décret relatif aux éoliennes terrestres et portant diverses dispositions de simplification et clarification du droit de l’environnement.

    Que de manière jésuistique ces choses-là sont dites, car il s’agit en fait de supprimer toute possibilité de recours aux associations de riverains et/ou aux associations nationales telle la FED.

    Bref, ce projet de décret, émanant de la Commission Lecornu a pour seul objectif de supprimer toute entrave juridique ou administrative à l’implantation d’usines éoliennes partout en France et à laisser les promoteurs avides faire ce qu’ils veulent.

    Bien évidemment, comme de coutume, sous couvert de démocratie participative, les conclusions de cette consultation sont déjà connues et ne subiront très vraisemblablement aucun amendement.

    J’ai néanmoins participé, sans me faire aucune illusion, en déposant deux commentaires (le premier pour rappeler qu’en matière de production d’électricité ils n’ont rien compris, que leur politique énergétique est totalement incohérente et catastrophique pour notre pays, et le second pour me défouler face à la lourde machinerie techno-bureaucratique, adepte inconditionnelle des thèses du GIEC/IPCC). »

    « Une politique énergétique incohérente

    Les politiques climat-énergie de notre pays (et de la plupart de pays de l’UE) sont fondées sur l’hypothèse non prouvée que nos émissions de CO2 ont une action mesurable sur la température moyenne annuelle globale et sur le climat de notre planète.

    Il s’ensuit que les politiques énergétiques privilégient en principe les émissions bas carbone et elles sont censées, en outre, fournir des moyens de production conformes aux standards d’une production rationnelle d’énergie électrique, à savoir :

    1. Elle doit être pilotable, adaptable en temps réel aux fluctuations de la demande. En particulier, elle doit être capable de gérer les heures de pointe (HP) et de réduire la production en fonction de la baisse de la demande en heures creuses (HC).
    2. Elle doit être indépendante des caprices d’Éole et des cycles de Phébus.
    3. Elle doit avoir un impact mineur sur l’environnement et la biodiversité
    4. Le réseau de transport ne doit pas être soumis à des fluctuations brutales et aléatoires.
    5. Le prix du kWh doit être compétitif.
    6. La sécurité d’approvisionnement doit être garantie.
    7. Elle doit avoir un bilan carbone vertueux.

    Contrairement à ce qui nous est affirmé péremptoirement, le bilan carbone des éoliennes intermittentes est mauvais, de manière indirecte, car la gestion de l’intermittence en temps réel nécessite des centrales thermiques en soutien permanent, obligées de fonctionner en régime discontinu, ce qui dégage encore plus de CO2.

    Donc, pour sauver la planète d’un problème vraisemblablement imaginaire, on met en place des filières qui vont à l’encontre de ce qui est souhaité. Comprenne qui pourra !…

    Plus généralement, il est facile de vérifier que les éoliennes intermittentes ne satisfont à aucun des standards d’une production rationnelle d’énergie électrique : non pilotables, soumises aux caprices des vents, massacreuses de biodiversité ailée (ce qui perturbe gravement l’équilibre des écosystèmes locaux), sources de nuisances pour les riverains (infrasons), sources de variation brutales du réseau de transport, prix du kWh non compétitif, aucune sécurité d’approvisionnement en HP hivernale du soir, bilan carbone non vertueux, et… racket institutionalisé des ménages (taxe CSPE), ce qui fait que l’on se demande quelle est la justification de leur développement inconsidéré.

    Les profits pharaoniques des promoteurs, aux frais des ménages ? Une politique volontariste de décroissance, engendrant misère et graves mouvements sociaux ? Un torpillage en règle du tourisme dans nos belles régions, défigurées par les usines d’éoliennes ? Le soutien dogmatique d’une énergie « verte », alors qu’elle ne l’est pas ? Pour tuer le nucléaire, combat historique des Verts, alors même que son bilan carbone est particulièrement vertueux, ce qui est une seconde incohérence ?

    Pour toute personne sensée, les EnR intermittentes, à la technologie du passé, adulées par les chantres de l’écologisme, n’auraient jamais dû voir le jour, car les filières de la surgénération, sur lesquelles travaillent et avancent plusieurs pays, sont bien plus intéressantes.

    Bref, l’éolien ne sert à rien et les propositions de la Commission Lecornu, dont l’objectif est de favoriser les implantations d’usines éoliennes en bafouant les droits des citoyens, sont néfastes pour notre pays.

    Une politique énergétique qui méconnaît la science

    Posons-nous tout d’abord une simple question : l’hypothèse arbitraire, non prouvée, de l’action mesurable du CO2 sur la température, peut-elle être suffisamment robuste pour servir de socle aux projections des modèles numériques et aux politiques énergétiques ? Voyons si cette hypothèse est validée par l’observation.

    Depuis 130 ans, la seule période connue de co-variation CO2 -température est 1978-1997. De 1950 à 1977 (approximativement) la température a légèrement baissé alors que nous étions dans les Trente Glorieuses et que nos émissions de gaz satanique étaient en plein essor.

    Auparavant, de 1910 à 1940, la température avait augmenté, avec la même pente que sur 1978-1997, mais avec une très faible croissance du taux de CO2 atmosphérique.

    Un autre exemple plus lointain : au Cambrien (-500 à -600 millions d’années) le taux de CO2 a été de plusieurs milliers de ppm, et, de -100 Ma à -500 Ma (avec un minimum de quelques centaines de ppm autour de -300 Ma), la moyenne a été de 2000 ppm, sans que cela ne génère un réchauffement cataclysmique.

    Si les modèles numériques tournaient avec en entrée un taux de CO2 de quelques milliers de ppm, ils prévoiraient un emballement incontrôlé et exponentiel de la température, ce qui ne s’est pas produit dans le monde réel. Il est donc légitime de douter de la pertinence de la politique climat-énergie de notre pays.

    N’oublions pas que le CO2, quelle que soit son origine, est gaz de la Vie sur Terre : sans lui, pas de photosynthèse, donc pas de végétation, pas de phytoplancton, pas d’oxygène. Il est donc incompréhensible de le considérer comme un polluant et de le taxer. Taxer le gaz de la Vie, n’est-ce pas absurde ?

    Cela étant, selon le rapport AR5 du GIEC/IPCC, nos émissions de CO2 ne sont que de 4 à 6% du total des émissions. On nous dit que le CO2 d’origine anthropique s’accumule dans l’atmosphère, son temps de séjour étant estimé par le GIEC/IPCC à une centaine d’années (notons que cette estimation, curieusement, est la seule, 40 autres, provenant de publications scientifiques, mais négligées par le GIEC/IPCC, l’estimant à 8 ans en moyenne).

    En fait, le temps de séjour du CO2 dans l’atmosphère, quelle que soit son origine, naturelle ou anthropique, n’est que de 5 à 6 ans environ, et la part de CO2 anthropique dans l’air n’est que d’environ 6% (delta C13).

    Donc, même si le CO2 avait une action mesurable sur la température, notre politique climat-énergie, censée agir sur 1% environ du total des émissions mondiales, n’aurait aucun effet, si ce n’est procurer des avantages déraisonnables aux promoteurs de l’éolien (et du solaire), d’augmenter la précarité énergétique, de détruire de l’emploi et de réduire le pouvoir d’achat des ménages. Faire plus absurde, est-ce possible ? »

    Éolien, CO2 : une politique énergétique absurde

     

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  • Saacy/Marne : Mât de mesure en panne, fin projet éolien 21/03/2018

    Saacy sur Marne (Seine et Marne)

    Un mât de mesure défectueux, cela entraine un risque, la nuit, pour l’aviation civile. Il est enfin démonté et cela marque la fin du projet éolien.

    « Une satisfaction pour les membres de Vent de Force 77, les élus et la population, hostiles au projet. Leur combat a payé.

    Dès l’annonce de l’implantation éventuelle d’éoliennes, les habitants de Bussières, Saint-Cyr-sur-Morin et de Saâcy-sur-Marne avaient manifesté leur désaccord de voir leur environnement gâché par ces machines.

    À Saâcy, Bernard Robert à la tête de l’association Vent de Force 77, s’est élevé contre cette annonce en organisant des réunions d’information auprès de la population et en sensibilisant élus et propriétaires terriens contre ce projet. La société ADP Renewables France avait installé en mai 2012 un mât de mesure des vents entre Montapeine et Rougeville.

    Ce mât de 80 mètres, équipé d’un balisage lumineux, était défectueux. Sujet à des pannes très régulièrement il suscitait l’inquiétude des riverains. Malgré de multiples interventions au plus haut niveau, le balisage lumineux était toujours en panne la nuit, représentant un risque pour l’aviation civile et les habitants du secteur. »

    Mais il faut continuer à être vigilant…

    Pays Briard Saacy sur Marne Mât démonté

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  • Une éolienne perd son huile, captage en danger 18/03/2018

    Que devienne nos captages dans le cas de fuite d’huile ? Rien, répondent les promoteurs !

    Simple rupture d’un tuyau de circulation d’huile le 16 mars 2018, a-t-on appris à Hauteville (Aisne). Mais les conséquences pour l’environnement sont importantes : « Avec une éolienne de ce type ce sont environ 360 litres d’huile qui se sont répandus, tout au long du mât, de 105 mètres de hauteur, et qu’on retrouvera à terme dans la nappe phréatique », explique Jean-Louis Doucy, un anti-éolien du secteur qui a découvert le sinistre. Contacté, le maire de la commune, Willy Huygue, nuance : « L’entreprise chargée des opérations d’entretien, a rencontré un problème lors du démontage du rotor. Mais maintenant tout est rentré dans l’ordre. »

    Du côté des sociétés éoliennes, on se refile le bébé. Volkswind nous a redirigé vers Enertrag, qui elle-même nous renvoie vers Greensolver, l’entreprise qui a en charge l’entretien du parc d’Hauteville. Pour l’heure, celle-ci n’a pas encore répondu à nos sollicitations.

    Hauteville une éolienne perd son huile

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  • La France n’est pas à vendre : Oui à l’écologie, NON au saccage de nos territoires par l’éol 18/03/2018

    Propriétaires de châteaux à sauver dont Guédelon, la famille Guyot lance un cri d’alarme. Dans une très belle lettre ouverte aux élus de la Vienne, ils disent Non au saccage de nos territoires par l’éolien.

    Ici, c’est le Château de Turnon qui se trouve menacé : des soutiens officiels de poids, mais un projet éolien le mettrait en péril.

    La France n’est pas à vendre : Oui à l’écologie, NON au saccage de nos territoires par l’éolien ( LETTRE D’INFORMATION FED : 17 mars 2018)

     

    Lettre ouverte à Nicolas Turquois, Député de la Vienne, circonscription de Loudun
    C.C : à l’ensemble des élus du Pays de Loudun et du Richelais, du Lencloîtrais et du Mirebalais


    La France n’est pas à vendre : Oui à l’écologie, NON au saccage de nos territoires par l’éolien

    Monsieur le Député, Je tenais tout d’abord à vous remercier de cet échange qui m’a permis de connaitre votre
    position en faveur de l’éolien et de vous exprimer à la fois ma vive émotion et ma déception de ne pas vous voir
    prendre la tête du mouvement qui conteste certains projets éoliens absurdes pour dans le Nord de la Vienne
    comme votre collègue, le député, JeanMichel Clément le fait avec courage pour le Sud de la Vienne. Si vous
    avez pris la peine de me contacter, c’est que l’avenir de votre circonscription vous tient à cœur. C’est pourquoi il
    me semble important de vous adresser cette lettre ouverte.

    Notre famille (Jacques, mon mari, son frère Michel, mes enfants Lancelot et Edouard, jeunes entrepreneurs de
    23 et 25 ans) est reconnue au niveau national en tant qu’acteur économique positif pour les territoires ruraux
    dans lesquels nous nous implantons.

    Mais avant d’investir plusieurs millions d’euros dans le sauvetage du château de Purnon, monument majeur du
    Pays de Loudun et sa valorisation touristique en l’ouvrant au public, nous nous tournons vers les élus du territoire.

    Car Purnon est directement menacé par plusieurs projets éoliens industriels, à commencer par celui de
    Doussay qui impacterait directement pas moins de 7 monuments historiques (4 châteaux, 3 églises) et se situerait
    à un kilomètre d’une zone Natura 2000 connue pour la richesse de sa faune aviaire (dont l’outarde canepetière
    emblématique du Poitou, et particulièrement en danger).

    C’est d’ailleurs à ce titre que ce projet avait été rejeté une première fois par la préfecture de Poitiers. Quelle
    logique d’insérer un parc d’éoliennes dans cette zone d’une grande richesse naturelle et culturelle au fort potentiel
    de développement ?

    Les efforts de valorisation touristique en cours depuis plusieurs années, (Center parcs, Château de la Motte
    Chandonniers, mémorial du Poitou à MontssurGuesnes etc.), financés par la puissance publique et des acteurs
    privés passionnés, sont condamnés si les actuels projets éoliens qui menacent cette zone ne sont pas combattus
    par une majorité d’hommes et femmes politiques réunis sous une seule et même bannière de défense de
    l’économie locale, du patrimoine, de la santé, du cadre de vie, et de la propriété privée des habitants de la Vienne. …

    Monsieur le Député, le château de Purnon, la commune de Verrue seront les premières victimes de la fuite des
    acteurs touristiques de votre département.

    Le maire de Verrue veut pourtant nous garder sur son territoire : il veut que le château de sa commune soit
    ouvert au public. Il s’est engagé à dire NON aux projets éoliens pour lesquels il a été approché … la semaine
    dernière.

    Les communes limitrophes de Doussay, sur la communauté de communes de Lencloître, et de Chouppes, sur la
    communauté de communes de Mirebeau, comme celle de Ceaux en Loudun et de Nueil sous Faye ont elles le
    droit de condamner pour l’intérêt individuel de quelques propriétaires terriens le développement de l’ensemble
    d’un territoire ?

    Députés, sénateurs, conseillers départementaux, maires, conseillers municipaux, résistez et opposezvous par
    des décisions courageuses et médiatiques à ce développement anarchique et non démocratique de l’éolien.

    Par votre exemple, vous pouvez montrer le chemin du courage au pays tout entier : NON la FRANCE n’est pas
    à VENDRE !

    Je suis reconnaissante à Madame Isabelle Francois, maire de Messemé d’organiser la réunion publique de vendredi
    16 mars à 20H30 à la salle polyvalente et d’être ainsi la première à montrer aux élus du territoire leur POUVOIR
    de dire NON.

    Monsieur Turquois, je vous remercie d’être présent à cette réunion fondatrice de l’engagement des citoyens
    contre ce scandale d’état.
    Nous n’imaginons pas un seul instant que vous ne soyez pas à nos côtés à cette étape capitale du combat
    démocratique contre le pouvoir des capitaux de grands groupes industriels européens qui ne cherchent pas à
    défendre l’intérêt général mais à s’enrichir au détriment des territoires ruraux.

     
     

    Extrait de la Lettre ouverte SOS Château de Tournon Vienne

    Autre texte intéressant :

    https://www.lesechos.fr/2018/03/vent-de-fronde-contre-leolien-987441

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  • Consultation publique sur l’éolien. Merci d’avoir participé nombreux ! 28/02/2018

    Suite à l’appel de la FED,relayé par ses 1300 associations à leurs adhérents et connaissances, il a été mis en ligne l’appel ci-dessous : on a réussi à réunir 2777 commentaires sur le site du Ministère, avant le 8 mars. Merci à vous tous.

    Le Ministère de la transition écologique et solidaire organise une consultation sur le décret d’application de la Loi du 30 janvier 2018. Mais attention, c’est à faire avant le 8 mars. Le plus grave étant sans doute la suppression des recours devant les tribunaux administratifs pour aller directement en Cours d’appels administratives plus chères, plus loin des citoyens et associations que nous sommes. Sans compter des facilités offertes aux promoteurs pour simplifier leurs dossiers de dépôts de nouveaux parcs ou de renouvellement d’anciennes machines. Des idées sont à votre disposition en bas de cet article pour vous aider.

    Resterait, pour le Ministère, à faire connaitre cette consultation au public pour que cela ne soit pas une parodie de participation ! C’est ainsi, qu’au bout d’une semaine sur les 3 semaines de la consultation, il y avait moins de 300 réponses sur le site, pour un sujet aussi important et controversé. Comment peut-on nous faire croire qu’une telle consultation organisée de la sorte puisse être représentative de l’opinion de tous les Français, notamment en la faisant sur INTERNET, alors qu’on connait les difficultés de connexion dans les campagnes pour les uns, et que d’autres ne sont pas équipés. La Démocratie est-elle respectée ?

    C’est pourquoi nous comptons sur chacun d’entre vous, pour se joindre au plus vite à toutes les associations et collectifs fédérés par la FED (Fédération de l’Environnement Durable) à laquelle nous sommes affiliés et qui nous a prévenus, afin de répondre en grand nombre sur le site du Ministère mais aussi de diffuser cette information le plus largement possible à vos voisins ou à vos connaissances :

    • Vous entrez vos commentaires tout en bas de la page, après un long texte d’explications, pas toujours facile pour un citoyen comme nous.
    • Libre à vous de manifester votre désaccord sur la cause éolienne en général mais sans oublier de faire référence au décret, objet de la consultation, en utilisant éventuellement une partie de l’argumentaire ci-dessous.

    Rapidement, pour ceux qui n’auront pas le temps ou l’envie de lire ces explications peu digestes, ni les textes téléchargeables complets nécessitant de comprendre qu’il s’agit de textes imbriqués parlant parfois des éoliennes mais aussi de IOTA (sur le sujet de l’Eau = barrages et hydraulique) ou encore les IED (pollution des émissions industrielles comme les Gaz fluorés). Pour rappel, le Ministère a fait voter dans sa loi du 30 janvier 2018 l’essentiel des mesures proposées par le Syndicat des Énergies Renouvelables. Il s’agit ici de la rédaction de son décret d’application, nous vous livrons ici une analyse de tous ces documents, dont vous pouvez vous inspirer mais sans faire de copier coller, SVP, pour ne pas être éliminés des commentaires retenus :

    • Articles 6, 12 et 19 : Simplifier les dossiers de création des parcs éoliens en demandant seulement le montant du financement du parc éolien mais sans avoir à fournir comme actuellement sa nature et ses délais ; modification des avis conformes des radars météo et de l’armée ; le principe du « le silence vaut accord » ; …
    • Article 22 : Le texte modifié à l’article R.515-76 nous laisse une grande inquiétude quant à la suppression de plusieurs enquêtes publiques sans préciser clairement ce que cela changerait pour les riverains qui n’avaient déjà que ce seul moyen de se faire entendre des commissaires enquêteurs, à charge pour ces derniers de transmettre leurs réflexions au Préfet.
    • Article 29 : Supprimer les recours au Tribunal Administratif, proche des citoyens et peu cher car sans nécessité d’avoir recours à un avocat, pour passer directement en Cour d’Appel, ce qui revient en réalité à supprimer un recours sur les deux actuellement possibles et écarter des associations comme la nôtre de cette possibilité de contester.
    • Article 30 : Cristalliser les dossiers de recours, c’est-à-dire ne pouvoir argumenter dans le recours qu’à condition d’apporter tous les arguments dans les deux premiers mois du dossier et non comme maintenant pouvoir chercher dans les 200 ou 300 pages des études d’impacts, pouvoir contacter les associations du Patrimoine voisines, la Ligue de protection des Oiseaux, etc…, pour trouver tous les sujets de contestations possibles. Nous ne sommes pas des professionnels et ne pouvons entrer si vite dans des dossiers d’une telle ampleur en un temps si court.
    • Article 31 : Simplifier les extensions de parcs (appelées Repowering) en laissant au seul Préfet le choix des documents à fournir et les démarches à effectuer, sans forcément revenir vers une consultation des communes intéressées et encore moins des citoyens. Pourtant, modifier la hauteur des anciennes éoliennes de 80m à l’origine par des machines de bientôt 280m, change sans aucun doute les photomontages des dossiers d’impact précédents, par exemple. Sans compter les nuisances sonores ou autres conséquences pour les riverains qui croyaient à l’étude initiale fournie. Sans oublier les socles en béton de 1500 tonnes abandonnés pour en créer d’autres encore plus importants et adaptés aux nouvelles éoliennes.

    Il s’agit en conclusion de modifier, dans la plus grande précipitation et une opacité totale, à la fois le code de l’Environnement, le code de la Justice Administrative et le code de l’Urbanisme.

    Il revient à chacun de vous d’exprimer vos craintes sur les sujets précédents, celui ou ceux qui vous motivent le plus. On compte sur vous.

    Plus nous serons nombreux à nous exprimer, plus notre message pourra être entendu en haut lieu.

    Merci d’avance.

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  • L’agriculture traditionnelle en France est-elle condamnée ? 28/02/2018

    Economie matin : JL Butré en Poitou Charente

    JL Butré revient sur sa région et le massacre de cette campagne pour en faire une agriculture intensive, finies les haies et les rivières. Arrosage tous les étés du maïs. Mais la région manque d’eau…

    Et on veut en plus y ajouter des éoliennes !!!

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  • Les agriculteurs commencent à s’inquiéter ? 01/02/2018

    Inquiétude dans le Nord de la part des agriculteurs, qui peuvent empêcher la création d’un parc éolien à Brimeux. Est-ce enfin le début d’une prise de conscience ?

    Lire l’article dans la Voix du Nord :

    À Brimeux, le projet a du plomb dans l’aile

    Le maire avait reçu avec enthousiasme l’intérêt que la société JP énergie environnement portait à sa commune. L’idée d’installer six éoliennes a fait chez son chemin chez l’édile qui y voit l’opportunité de faire rentrer des finances dans les caisses de la commune. « On pourrait récupérer 60 000 € par an, de quoi faire une petite salle des fêtes. »

    Régis Pique avait aussi négocié l’entretien des chemins. La belle affaire ! Le problème, c’est que les propriétaires des terrains ne sont pas très emballés. « Il n’y a pas vraiment d’adhésion du monde agricole, regrette le maire de Brimeux. Ils se posent des questions, se demandent qui viendra démonter les éoliennes dans 20 ans, quand elles ne fonctionneront plus. » Régis Pique ne perd pas espoir. « Le dossier n’est pas clos. » Il y aurait des pistes pour installer quatre éoliennes.

    Les agriculteurs de Brimeux, La Voix du Nord

     

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  • Éolien terrestre simplifié, fin des enquêtes publiques ? AU SECOURS ! 26/01/2018

    Projet de loi fourre-tout, adopté ce jour à l’Assemblée, amendements refusés. Au secours…

    Fin des recours aux tribunaux administratifs pour un projet éolien ?

    Fin des enquêtes publiques, remplacées par quoi ?

    Que nous resterait-t-il ? Toutes les actions qui pouvaient éventuellement nous sauver de ces monstres d’acier nous sont alors retirées.

    La loi doit être votée le 30 janvier prochain. Comment empêcher cela ???

    Voici le compte rendu de la séance du jeudi 25 janvier au Parlement, exposant le projet de loi, publié par la chaine parlementaire :

    Droit à l’erreur : fin de l’examen d’un texte fourre-tout

    Les députés ont terminé jeudi l’examen du projet de loi « pour un état au service d’une société de confiance« . Le cas de l’éolien y a été ajouté

    Détail de la loi , LCP.fr

    En voici l’essentiel : (Les textes en italique ont été ajoutés par le responsable du site)

    – Emmanuel Macron avait promis de « réconcilier les Français avec leur administration« , le gouvernement tente de tenir cette promesse à travers le projet de loi « pour un état au service d’une société de confiance », examiné cette semaine en première lecture à l’Assemblée. Les principales mesures du texte initial sont à retrouver ici.
    Mardi, les députés ont entériné l’article 2, qui propose de réduire voire d’annuler les sanctions en cas d’erreur des administrés, à condition cependant d’être de « bonne foi ». Le cas échéant, ce sera à l’administration de prouver que l’usager est de mauvaise foi.
    Mercredi, ils ont validé la généralisation du rescrit administratif, soit la possibilité d’interroger une administration sur sa situation et de lui en opposer ensuite les conclusions, sous certaines conditions. La création d' »un guichet unique » pour les usagers et les entreprises et la fin des appels surtaxés lorsqu’on essaye de joindre un service public ont aussi été entérinées.

    Jeudi, avec une journée d’avance, l’Assemblée a terminé ses travaux après l’adoption de mesures telles que la facilitation du développement de l’éolien. Le texte sera voté en séance public le mardi 30 janvier.

    Le gouvernement pousse l’éolien

    Faciliter l’installation des éoliennes en mer, c’est l’objectif de l’article 34. À l’heure de la transition énergétique, Caroline Janvier (LREM) rappelle qu’aujourd’hui, « il faut environ 10 ans » pour qu’un projet aboutisse. Le gouvernement compte réduire ce délai en abrégeant certaines procédures.
    Bruno Bilde (FN) propose de supprimer cet article et livre un plaidoyer anti-éolien : Il souhaite la suppression de l’article favorisant l’installation des éoliennes, à cause de la « pollution visuelle » et de la « sonorité de ce matériel »
    Quant aux Républicains, ils s’opposent à ce que l’éolien terrestre soit aussi concerné par cette réforme, mais l’article est finalement adopté.

    La participation du public facilitée

    Les députés ont voté une expérimentation de trois ans pour remplacer les enquêtes publiques par des consultations publiques sur certains projets soumis aux législations sur l’eau et sur les installations classées pour la protection de l’environnement.
    La liste des installations sera précisée plus tard par décret en Conseil d’État.

    Le gouvernement promet une évaluation annuelle de la loi

    L’un des derniers articles du texte prévoit que le gouvernement présente au Parlement un rapport annuelle sur plusieurs points clés du projet de loi. De nombreuses dispositions ont en effet été votées à titre expérimental pour plusieurs années, ce qui devrait permettre d’en connaître le suivi. (Qui peut y croire !!!)
    Pour Laure de la Raudière (UDI, Agir et Indépendants), ce genre de compte-rendu se fait d’ordinaire à la demande des députés. Elle salue la démarche, « peut-être une première », souligne-t-elle.

    Rafale d’amendements LR écartée par le gouvernement

    La députée de l’Orne Véronique Louwagie a défendu dix-sept amendements pour toiletter la législation dans le secteur agricole, certaines dispositions étant tout simplement « obsolètes ».
    Malgré son long exposé et une argumentation saluée par des députés d’autres groupes politiques, Gérald Darmanin n’a pas souhaité aller dans le sens de la députée. Il explique que « ce n’est pas totalement déconnant » de laisser ces propositions être évaluées par le ministre concerné, en l’occurrence Stéphane Travert. (Comment peut-on se permettre de s’exprimer avec une telle vulgarité dans un tel lieu)
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  • Mécanisation des paysages de France 26/01/2018

    Au lieu de voir un paysage champêtre, nous verrons bientôt de grandes machines partout sur le territoire français !

    JL Butré s’est exprimé sur ce sujet dans « Économie Matin », le 23 01 2018

    Texte de J L Butré, Président de la FED :

    Éolien : Mécanisation des paysages de la France

    La France est superbe, cela tient à sa situation géographique exceptionnelle, à la variété infinie de sa structure géologique, et à son passé prestigieux qui a laissé un patrimoine magnifique. La richesse des paysages de la France n’a d’égal que la diversité des régions.

    Ces paysages sont des biens communs. Or l’éolien est un danger mortel.

    Le programme éolien s’accélère dans un système complexe et peu reluisant, au niveau politique, financier, social et géographique. Certains profitent de ces développements d’autres en sont victimes mais la nature et le patrimoine historique s’y retrouvent seuls, sans voix !

    Au premier contact, en regardant une éolienne à une distance de 5 kilomètres, elle peut en effet sembler majestueuse. Elle tourne lentement et par temps calme dans un paysage banal, certains la trouvent belle, voir paisible et rassurante. Une intuition plus inquiétante apparait en regardant à la même distance une ferme éolienne. Elle est classiquement composée de 10 aérogénérateurs, mis en arc de cercle à 400 m les uns des autres. Un sentiment de malaise augmente en s’approchant de cet ensemble. D’abord le gigantisme apparait et puis surtout le fait que tout disparait autour.
    A 500 m c’est une usine électrique pharaonique de mats qui tournent, ronronnent et clignotent la nuit et qui n’a plus rien à voir avec l’image idyllique de l’écologie et de l’environnement préservé.
    On ne voit plus que les éoliennes. Elles ont dévoré le paysage et elles ont cannibalisé l’espace.

    La variole éolienne est en cours

    Cette perception des éoliennes prend alors une autre dimension lorsque l’on découvre avec stupéfaction que ces 10 aérogénérateurs ne sont que le petit début d’un immense puzzle et que 15.000 à 20.000 machines sont programmées à l’horizon 2023 par le nouveau Ministre de l’écologie Nicolas Hulot et la commission Lecornu inféodée au lobby des promoteurs du vent.
    Cette commission dirigée par le secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la transition écologique et solidaire vient de proposer 10 mesures scandaleuses pour accélérer l’implantation des nouvelles machines
    Elle veut supprimer, par des mesures de régression du droit inouïes, la possibilité de lutter contre cette destruction des paysages de notre pays et de son patrimoine historique.

    Les éoliennes vont banaliser et mécaniser tous les paysages de la France, on ne verra plus qu’elles
    En 2023 avec 20.000 aérogénérateurs, ce sera :

    – la France transformée en pelote d’épingle, mortellement atteinte, des champs à perte de vue, des forêts de pylônes en ferraille ou en béton, des nouveaux milliers de lignes électriques à Haute tension, des milliers de transformateurs …

    – 2 000 à 3 000 « parcs éoliens » de 6 à plusieurs dizaines de machines, des régions entières couvertes, 1100 éoliennes de 200m de haut dans la région Auvergne Rhône-Alpes cantal, 400 sur le parc régional du Languedoc Roussillon, la Bretagne, le Cotentin recouvert, la Picardie envahie , des centaines sur les crêtes de l’Ardèche, le calvados disparu, le Vexin atteint, le Roussillon, l’Aube dénaturées, la Charente, la Vendée infestées, les cols de Vosges abîmés, le département de la Vienne patrie de l’art roman , du bocage et de la Gâtine banalisé.

    Une affaire d’argent, pas d’électricité ni d’écologie

    C’est une affaire d’argent.
    Les maires veulent leurs éoliennes parce que la commune espèrent toucher une taxe l’« IFER ».
    Les propriétaires de terrain acceptent de louer leurs terres pour mettre une éolienne parce cela va rapporter 5 à 10.000 euros par an et par machine.

    Le reste n’est qu’un galimatias technico économique de l’écolo-business qui utilise tous les moyens pour culpabiliser ceux qui oseraient ne pas être d’accord.

    Honte au Ministre de l’écologie Nicolas Hulot, et à la commission  Sébastien Lecornu, honte à tous les élus nationaux qui cautionnent la défiguration de la France. Honte aux élus locaux qui ne voient pas plus loin que l’intérêt de leur petit « canton ».
    Vous doutez ?
    Traversez donc la Picardie en voiture, vous croiserez plus d’éoliennes que de betteraves !
    Imaginez à présent 15 000 éoliennes de 200 m de haut de plus, couvrant toute la France.

    Un des plus beaux pays du monde va être saccagé par les responsables politiques qui bafouent tous les efforts et les investissements fait par les français depuis de centaines d’années pour le préserver.

    Un vent de révolte citoyen
    L’ensemble des associations qui luttent contre l’éolien et les 8 associations d’intérêt public de protection des paysages et du patrimoine n’accepteront pas un tel massacre.
    Elles se sont concertées et elles ont publié le 19 janvier 2018 le communiqué de presse suivant:

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  • Nouveau parc dans la Marne : Chaintrix-Bierges et Vélye 21/01/2018

    Nouveau parc Valorem dans la Marne : Ce projet éolien est situé sur les communes de Chaintrix-Bierges et Vélye (51), dans le prolongement du parc éolien existant de Germinon.

    A lire sur le site Valorem :

    « Suite aux délibérations favorables des communes de Chaintrix-Bierges et Vélye, VALOREM a lancé, en août 2017, les études techniques et environnementales nécessaires à la définition du projet (situation, taille et nombre d’éoliennes).

    Lancée cet été, l’étude de faisabilité consiste en une analyse de votre territoire au travers d’études techniques et environnementales approfondies.
    D’ici la fin 2018, VALOREM déterminera, en concertation avec les élus et les agriculteurs,
    les caractéristiques du parc (nombre d’éoliennes, localisation, dimensions) tout en veillant à leur adéquation aux spécificités du site.
    • Un raccordement au réseau électrique possible,
    • Aucune contrainte majeure liée à l’environnement ou à la réglementation.
    Nous devrions ensuite déposer les demandes d’autorisations administratives fin 2018/début 2019.
    Nous vous tiendrons informés de l’avancement des études, notamment par le biais de lettres d’information.

    Jeudi 8 juin 2017 – Visite du parc éolien de Thibie Energies

    Le 8 juin, l’équipe VALOREM de l’agence d’Amiens a invité les élus, propriétaires et exploitants des communes de Thibie, Cheniers, Villers-Le-Château, Chaintrix-Bierges et Vélye à une journée portes ouvertes au pied de l’éolienne n°7 du parc éolien de Thibie Energies. »

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  • Deux Réactions rapides de la FED aux déclarations de N Hulot et son ministère 21/01/2018

    La FED (Fédération de L’Environnement Durable) réagit aux déclarations de Nicolas Hulot et Sébastien Lecornu du 18 janvier 2018.

     

    1er Communiqué de Presse  : « Éolien. La révolte des territoires ruraux »

    Aujourd’hui, en France, certains promoteurs éoliens tentent d’imposer leurs projets par la force, contraignant les riverains à créer des zones à défendre (ZAD) afin de préserver leur qualité de vie et d’empêcher le saccage industriel d’une nature rurale encore préservée.

    Depuis plus de 6 mois, dans plusieurs régions, des habitants de villages ruraux résistent aux forces de l’ordre envoyées par les autorités pour faire passer des convois acheminant des éoliennes par des petites routes de montagne ou de campagne, des chemins  vicinaux, qu’il faut détruire, élargir, goudronner.
    Ces citoyens tentent d’empêcher des  bulldozers de détruire des haies, d’arracher des arbres, de saccager des sites naturels. Ils refusent que des pelleteuses creusent de gigantesques cavités où seront déversés des milliers de tonnes de béton armé.
    Depuis plusieurs mois certains de ces résistants sont trainés devant les tribunaux comme des coupables de droit commun, alors que ces initiatives de désespoir sont le résultat de l’immense mépris des responsables du  gouvernement et de l’indifférence du Ministre de l’Environnement Nicolas Hulot.
    Deux exemples emblématiques  font la une des médias régionaux, deux  collectifs anti-éoliens qui luttent jour et nuit depuis des mois :

    Le collectif des riverains de Bouriège qui résistent sur le pont du REC dans l’Aude

    L’Amassada de l’Aveyron qui refuse les 1000 éoliennes programmées, et le méga-transformateur d’EDF à Saint Victor de Melvieu.

    La Fédération Environnement Durable regroupe un millier d’associations de toutes les régions de France. Elle n’utilise que des moyens légaux pour lutter contre l’envahissement de l’habitat rural par l’éolien industriel.
    Elle  approuve le bien fondé du refus des  projets éoliens concernés et lance une alerte : à terme, ces conflits risquent de conduire à des affrontements désespérés de plus en plus violents.

    La Fédération Environnement Durable estime que le gouvernement en portera l’entière responsabilité en voulant imposer le développement de l’éolien industriel par la force, et par des  mesures de  régression du droit de l’environnement par l’effet de la simplification des procédures juridiques.

    Contact Presse
    Jean-Louis Butré : contact@environnementdurable.net

              2ème Communiqué de presse : 18 janvier 2018

    Éolien terrestre : NON au mitage massif des territoires et des paysages de France

    A la suite de l’annonce des conclusions du groupe de travail sur l’éolien, les associations signataires font connaitre leur vive opposition aux mesures annoncées jeudi 18 janvier 2018 par Monsieur Sébastien Lecornu, Secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire.

     1.    La soi-disant consultation évoquée par le ministre a soigneusement tenu à l’écart les riverains d’éoliennes et les associations qui les représentent et ont pour objet la défense du Patrimoine et des paysages ;

    2.    Ces mesures ne prennent aucunement en compte l’impact de la proximité des habitations face à des engins de plus en plus haut (200 mètres) ;

    3.    Elles ignorent tout autant la protection des paysages et l’environnement du patrimoine, classé par l’État, qui n’est même pas mentionné par les propositions ;

    4.    Il s’agit par une démarche à caractère financier (sur le dos des consommateurs) de faciliter à tout prix une industrialisation massive des espaces naturels et agricoles, au mépris de ce que devrait être une démarche écologique respectueuse ;

    5.    Pour tenter de museler l’opposition des citoyens, le choix est fait de mettre en place des procédures dérogatoires au droit commun français.

    Un véritable équilibre doit être trouvé entre la politique de protection du patrimoine et celle de l’environnement. Toutes deux contribuent à l’activité économique.

    Les associations signataires restent disposées à une véritable concertation qui doit enfin avoir lieu entre le gouvernement et les parties prenantes.

      Contacts presse

    Demeure Historique  Thierry Nouvel -­ thierry.nouvel@demeure-­historique.org -­ 01 86 95 53 02

    FED – Jean-­‐Louis Butré – contact@environnementdurable.net -­ 06 80 99 38 08

    Sauvegarde de l’Art Français – Alexia Monteillet – communication@sauvegardeartfrancais.fr

    Sites & Monuments – Julien Lacaze – contact@sppef.org – 06 24 33 58 41

    Vent de colère – contact@ventdecolere.org ‐ 06 40 89 49 82

    VMF – caroline.desagazan@vmfpatrimoine.org – 01 40 62 61 81

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  • Simplification annoncée dans l’éolien, S Lecornu, 18 01 2018 18/01/2018

    Déclaration le 18 janvier de Sébastien Lecornu dans les médias, concernant l’éolien : « Nous allons gagner deux ou trois ans sur les procédures », a-t-il affirmé.

    1-L’État veut abréger les recours dans l’éolien en supprimant le travail des tribunaux administratifs et en obligeant à aller directement en Cour d’Appel. Attention, ce n’est pas innocent. Enlever une étape enlève aussi une chance d’être entendu ! Le temps des recours sera écourté mais seulement parce qu’on aura moins de recours possibles. Cela revient à ne plus avoir d’appel.

    2-Le renouvellement des parcs sera facilité pour les constructeurs. Sans besoin de refaire de dossiers nouveaux. Vous aurez une nouvelle éolienne de 280 m au lieu de votre ancienne de 120 m sans problème. Sauf qu’en plus, votre vieux socle en béton sera juste arasé sur un mètre de profondeur car il ne peut être réutilisé pour une machine de dimensions différentes et, donc, il restera à côté du nouveau. Jolis champs à venir non exploitables par les agriculteurs car les cultures ne peuvent se suffire d’un mètre de terre.

    3-Et S Lecornu annonce ces mesures en catamini, le jour où les médias ont déjà beaucoup à faire entre Fessenheim et Notre-Dame des Landes !

    Ci-dessous l’article publié par Les Echos du 18 01 2018 :

     S Lecornu simplifie l’arrivée en masse des éoliennes :

    Sébastien Lecornu : Éolien : « Nous allons gagner deux à trois ans sur les procédures »

    Pour accélérer le développement de l’éolien, « nous allons supprimer un niveau de juridiction pour le traitement des contentieux », annonce Sébastien Lecornu.
    A l’issue de trois mois de réunions avec le secteur, les élus, l’administration et les as-sociations, Sébastien Lecornu dévoile aux « Echos » les mesures retenues pour accélérer le développement de l’éolien en France.

    Vous avez conduit pendant trois mois un groupe de travail pour « libérer l’éolien » avec des élus, des entreprises et des associations. Y a-t-il un consensus pour en accélérer le développement ?
    Tout le monde est convaincu que la programmation pluriannuelle de l’énergie qui se discute en ce moment doit s’écrire de manière sincère, que rien ne sert de se donner des objectifs si on ne s’intéresse pas au « comment » on y parvient.
    Le temps de développement des projets éoliens en France est l’un des points les souvent critiqués. Comment y remédiez-vous ?
    Il faut à la fois accélérer le montage des projets d’éolien terrestre, et améliorer leur acceptabilité. L’objectif est de diviser par deux le temps moyen des procédures : au lieu de sept à neuf ans aujourd’hui, nous allons ramener ce temps à trois à cinq ans, ce qui change totalement la donne, y compris pour mobiliser des financements.
    Concrètement, comment procédez-vous ? Nous allons supprimer un niveau de juridiction pour le traitement des contentieux – celui du tribunal administratif de première instance. Les recours seront directement traités par les cours administratives d’appel, en France et outre-mer. C’est déjà le cas pour l’éolien en mer mais aussi pour les salles de cinéma de plus de 300 places par exemple ! On ira ainsi probablement vers une homogénéisation des jurisprudences. Les droits du justiciable ne seront pas amoindris, et le recours en conseil d’État sera toujours possible. Mais 70 % des projets font aujourd’hui l’objet d’un recours et la quasi-totalité vont en appel. Cette mesure permettra de gagner deux à trois ans.

    Les recours traduisent souvent une hostilité locale. Comment l’éviter ?
    D’abord en étant plus juste envers les collectivités : je présenterai, lors du prochain projet de loi de finances, une meilleure répartition de l’Ifer, l’imposition forfaitaire pour les entreprises de réseaux, à périmètre constant. Aujourd’hui, l’Ifer est partagée entre l’échelon intercommunal – l’EPCI – et le département, alors que c’est la commune qui héberge le parc éolien. Dans mon département de l’Eure, il y a eu beaucoup de brouilles sur ce sujet. Il s’agira désormais d’octroyer 20 % de l’Ifer aux communes, et je préconise de ne pas toucher au bloc départemental. Ce n’est pas pour favoriser une instance plus qu’une autre, c’est pour n’en oublier aucune. Ensuite, en offrant la possibilité aux riverains de s’approprier les projets sur leur territoire : nous allons systématiser les bonus dans les appels d’offres pour les projets qui favorisent le financement participatif avec des fonds provenant de financeurs locaux.
    Le secteur demande d’assouplir les conditions de rénovation des parcs éoliens. Y êtes-vous favorable ? Devoir repartir à zéro pour rénover un parc est un obstacle à la régénérescence de la technologie, alors même qu’elle apporte certaines améliorations, par exemple en termes de bruit et de puissance. Nous souhaitons donc, quand la modification du parc n’est pas substantielle, avoir un régime simple dans lequel il n’y a qu’une adaptation de l’autorisation initiale. Ainsi, on ne relancerait pas une procédure si le projet de modification est dans l’esprit des droits acquis lors de la première déclaration ICPE. Cela sera défini par circulaire.
    Les riverains se plaignent des nuisances lumineuses des éoliennes la nuit. Avez-vous trouvé un remède ?
    Les flashs nocturnes perturbent les riverains. Nous allons arriver à un panachage des mâts : la moitié aura des lumières fixes, et sur les « noeuds » d’un parc, les lumières seront clignotantes mais avec un rallongement du temps entre deux éclats à trois secondes. C’est un bon consensus, validé par l’armée et l’administration de ce ministère.
    Des développeurs estiment que certains préfets sont hostiles par principe à l’éolien. Est-ce le cas ?
    Nous allons leur rappeler le champ d’appréciation qui doit être le leur. Il faut créer de la prévisibilité. Nous allons aussi nommer un médiateur national, parce qu’un préfet peut avoir besoin d’un tiers pour résoudre un conflit et facilité l’avancement d’un projet. Nous lancerons un guide pratique entre développeurs et élus, parce que certains rudiments de concertation ne sont pas toujours assurés.
    Les contraintes du ministère de la Défense et des radars gèlent le développement de l’éolien sur de vastes surfaces. Est-ce toujours légitime ?
    L’armée prend des précautions systématiques et gèle ainsi une partie importante du territoire. Il y a désormais un engagement des militaires à faire une étude au cas par cas, à l’aide d’un logiciel, et ils devront rendre un avis motivé. Par ailleurs, les Armées vont se lancer sur le déploiement d’énergies renouvelables sur leur foncier. Elles ont de grands terrains, de grandes toitures, elles veulent se verdir et cela leur procurera des ressources.

    Véronique Le Billon

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  • Hulot : l’énergie c’est comme les œufs 09/01/2018

    Le ministre de la Transition écologique et solidaire a tenu ce lundi midi à Juillé (Sarthe) une conférence de presse sur la transition énergétique, après être monté au sommet d’une éolienne du parc EoLoué. Faisant référence aux Fermiers de Loué, à l’origine de ce premier parc éolien sarthois, Nicolas Hulot a fait cette comparaison : « Il est de l’énergie comme des œufs : il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier ».

    Pour lui, l’avenir de l’énergie, « c’est la diversité », citant l’hydraulique, la biomasse, l’éolien, le solaire et la mer, et reléguant au passé les énergies fossiles. Le ministre dégage deux axes pour réussir la transition énergétique : la baisse de la consommation, autrement dit l’efficacité énergétique, et le développement des énergies renouvelables

    N Hulot à Loué

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  • Simplification pour l’éolien annonce N Hulot 09/01/2018

    « Renouvelables : Nicolas Hulot précise la stratégie gouvernementale En attendant l’adoption de la programmation pluriannuelle de l’énergie, Nicolas Hulot a précisé les trois axes de la stratégie française en matière de renouvelables électriques. Quelques annonces émaillent le discours ministériel. Ce lundi 8 janvier, Nicolas Hulot, ministre de la Transition énergétique a donné les grands axes  et présenté les grands axes de la stratégie gouvernementale visant à accélérer le déploiement des énergies renouvelables électriques. Il a notamment déclaré que les mesures de simplification destinées à développer l’éolien devraient être annoncées le 18 janvier.

    Le premier objectif du gouvernement est la poursuite de la simplification, explique le ministère. Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès de Nicolas Hulot, a présidé un groupe de travail afin de simplifier les procédures, le financement ou encore la planification dans le secteur de l’éolien ».

    Simplification pour l’éolien -N Hulot

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  • Éolienne qui s’écrase au sol pendant la tempête Carmen, images impressionnantes 05/01/2018

    Pendant les tempêtes de plus en plus fréquentes, attention à ne pas passer près des éoliennes. Pourtant les routes sont souvent proches des parcs éoliens. La loi préconise comme distance « la hauteur de l’éolienne + 20m » entre l’éolienne et la route. Dans le cas de Bouin en Vendée, cela aurait-il été suffisant ?

    En images. Tempête Carmen : une éolienne de Bouin s’est écrasée au sol

    • À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée.À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée. | Ouest-France / Franck Dubray
    • À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée.À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée. | Ouest-France / Franck Dubray
    • À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée.À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée. | Ouest-France / Franck Dubray
    • À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée.À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée. | Ouest-France / Franck Dubray
    • La tempête Carmen touche en ce moment les côtes vendéennes. À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée.La tempête Carmen touche en ce moment les côtes vendéennes. À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée. | Ouest-France
    • La tempête Carmen touche en ce moment les côtes vendéennes. À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée.La tempête Carmen touche en ce moment les côtes vendéennes. À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée. | Ouest-France
    • La tempête Carmen touche en ce moment les côtes vendéennes. À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée.La tempête Carmen touche en ce moment les côtes vendéennes. À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée. | Ouest-France
    • La tempête Carmen touche en ce moment les côtes vendéennes. À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée.La tempête Carmen touche en ce moment les côtes vendéennes. À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée. | Ouest-France
    • La tempête Carmen touche en ce moment les côtes vendéennes. À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée.La tempête Carmen touche en ce moment les côtes vendéennes. À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée. | Ouest-France

    Laura JARRY :

    La tempête Carmen touche en ce moment les côtes vendéennes. À Bouin, une des huit éoliennes du parc installé sur la commune est tombée.

    Cette éolienne de 62 mètres de hauteur s’est fracassée au sol dans le parc éolien. Sur place, les dégâts sont impressionnants. « On dirait un avion qui s’est écrasé au sol, avec beaucoup de débris partout autour. Le choc a dû être violent », décrit notre correspondant.

    Ouest France 01 01 2018

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  • Champ mité par éoliennes, terre morte après démantèlement 05/01/2018

    Voici la lettre envoyée à la FED par Madame Pestre, Maire de la Chaussée sur Marne, conseillère régionale de Grand Est, suite au démantèlement de la première éolienne de sa commune après 15 ans de fonctionnement : elle vient d’être démantelée pour que le propriétaire puisse en construire une plus haute et donc plus puissante. Et à 30 m des fondations de l’ancienne car techniquement il est impossible de se reposer sur les anciennes fondations, en laissant le socle de béton de l’ancienne à peine arasé, laissant une parcelle mitée et non cultivable à l’avenir.

     

    « Madame, Monsieur,

    Je suis Maire d’un village du département de la Marne qui possède sur son territoire 10 éoliennes MAIS aussi et surtout le poste électrique ENEDIS qui reçoit la production éolienne de tous les villages alentour.

    Le village était déjà doté d’un superbe poste RTE construit dans les années 50.

    Tout cela à 15 m de la première habitation qui elle, date de 1810.

    Autant dire que nous sommes ravis car en plus nous ne percevons pas les IFER car nous sommes dans un EPCI en FPU.

    L’EPCI encaisse 377 000€ annuels d’IFER  et notre village ne perçoit que 35 000€ / an ( 5000 € de la première éolienne avant la réforme de la taxe pro, donc dans notre transfert de charges avec l’EPCI et 30 k€ négociés aux forceps avec la com com. = Soit 9%.)

    Mis à part le peu de retombées économiques , alors que nous avons toutes les nuisances, nous sommes confrontés à un nouveau problème et pas des moindres

    La première éolienne de Champagne Ardennes a été installée sur le territoire de La Chaussée sur Marne , elle vient d’être démantelée pour que le propriétaire puisse en construire une plus haute et donc plus puissante. Et à 30 m des fondations de l’ancienne car techniquement il est impossible de se reposer sur les anciennes fondations.

    Lors du dépôt de permis de construire, je me suis renseignée sur le devenir des fondations de l’ancienne éolienne.

    Et là , catastrophe, je découvre que la Loi occulte cette problématique des fondations en béton armé.

    La Loi stipule arasement à moins un mètre en zone de culture et moins deux mètres en zone boisée.

    Ce qui est une catastrophe écologique , des milliers de tonnes de béton armé vont donc rester en sous-sol !

    Ce n’est pas avec un mètre de terre (sur une surface de 400 m2) que l’on peut cultiver du blé, des betteraves de la luzerne…

    « Il n’y a qu’un gars de la ville pour croire à une telle ineptie ! »

    Des racines de blé descendent à 1m20 de profondeur.

    De la luzerne entre 2 et 3 m

    Du maïs à 1m80

    Et pour que la terre soit nourricière il faut que l’eau puisse s’infiltrer et remonter par capillarité,les fondations ne permettent plus ces échanges d’eau , la terre est donc MORTE.

    Si donc tous les 15 ans , les éoliennes sont déplacées de 30 m pour en reconstruire une plus grande à côté, on va multiplier les surfaces de terre mortes .

    Quand j’en parle autour de moi, je me rends compte que les politiques sont loin d’avoir tous compris le danger.

    Je lis souvent vos mails et , ne vois pas encore ce sujet abordé.

    Pourriez-vous communiquer sur ce sujet ?

    De mon côté, j’ai déjà alerté le préfet de la Marne, la sous-préfète de Vitry le François, le vice-président de la région Grand Est en charge de la transition énergétique ( Franck Leroy, maire d’Epernay), le Président Jean Rottner, le député Charles  de Courson qui m’a promis une question au ministre de l’écologie mais cela tarde à venir.

    Bien cordialement.

    Madame PESTRE Isabelle.

    Maire de La Chaussée  Sur Marne.

    Conseillère régionale GRAND EST.

    Alsace Champagne Ardenne Lorraine. »

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  • Faut-il être un peu moins pro-éolien, face aux médias? 18/12/2017

    Surtout ne plus dire qu’on est pour l’éolien à tout prix, le vent aurait-il un peu tourné?

    – Comme hier, 17 décembre 2017 où le Président Macron a lui-même affirmé sur Antenne 2 qu’il savait que les Énergies Renouvelables étaient intermittentes, en montrant avec son bras les pics et baisses de la production mais qu’il fallait seulement penser à organiser le remplacement des autres énergies. Bel effet de style ! Il faut pourtant, a-t-il rappelé, SIMPLIFIER les démarches des sociétés éoliennes qui peinent à faire aboutir leurs projets et associer la FINANCE à ces projets. Et, en plus, cela créera des emplois dans les régions, ajoute-t-il. C’est DONC qu’il est un peu POUR, non ?

    – Par contre, Xavier Batut, député LREM de Normandie, explique longuement sa position face aux contestations locales envers  l’éolien en 3 points clés : il dit qu’il faut commencer par privilégier les économies d’énergies,ne pas aller trop vite, en pensant au mix énergétique tout en poursuivant la recherche. Mais il ose évoquer le risque de destruction de nos paysages. Texte de Xavier Batut.

     

    “ La transition écologique est un sujet primordial des trente prochaines années.

    Élu d’une circonscription où se situe une centrale nucléaire et des éoliennes, je m’engage pour un mix énergétique de bon sens : finançable et acceptable.

    Régulièrement, je suis interpelé, sur l’impact des éoliennes sur le quotidien des habitants…

    « One Summit Planet » à Paris pour quoi faire ? Où sont les priorités ? En connaissance des avancées techniques et scientifiques, qu’est-il nécessaire de faire pour fournir de l’électricité au monde entier, rendre notre air plus respirable, offrir de l’eau potable dans toutes les régions du monde, tout en contenant le réchauffement climatique et sans remettre en question notre qualité de vie ? Sans prosélytisme pour telle ou telle énergie, ces questions sont essentielles.

    Il n’y a pas de solution miracle

    Dans de nombreux pays, économiquement riches, l’accès à l’énergie (chauffage, éclairage, déplacements, numérique…) est tellement simple, qu’elle est gaspillée sans discernement. .. « L’énergie économisons-la !». ..Tout le monde s’accorde pour reconnaître, que l’électrification des pays permet l’émancipation des populations tout en produisant 25% de la production du CO2 mondial. Cela oblige à trouver des solutions pour permettre la décarbonation. Au risque de décevoir, je n’ai pas de solution unique, ni miraculeuse.

    Une indépendance énergétique historique, stratégique et technologique

    Au fil des années, l’industrie du nucléaire est devenue un savoir-faire français. Avec un prix au kilowattheure le plus bas d’Europe, un parc énergétique mobilisable en période difficile, la France connait l’indépendance énergétique.

    Cette indépendance « nucléaire » est un fait établi mais beaucoup de nos centrales arrivent à terme. Je veux parler des centrales quadragénaires pour lesquels nous n’avons pas anticiper le renouvellement. Sommes-nous conscients que cela aura une incidence sur notre capacité à pallier aux fortes demandes d’électricité avec le risque de nous retrouver exposée à des coupures répétées ?

    … une production mobilisable en baisse

    Pourtant « nous sommes passés à un cheveu d’enclencher la mesure d’interruption » le 25 janvier 2017. Ce jour-là, le système était au bord de la rupture. La maintenance en cours de réacteurs n’a rien fait pour arranger la situation.

    Pour y faire face, l’éolien, les bioénergies et le photovoltaïque n’ont fournis respectivement que 1,5%, 1% et 0% des besoins contre 61% pour le nucléaire. Depuis cette alerte sans conséquence, des centrales thermiques au fioul ont été fermées par EDF et les dernières centrales à charbon vont suivre…Elles participaient encore à leur niveau à 5 et 3%, le gaz et l’hydraulique apportant les 10 et 13% manquant avec les 5,5% d’électricité « étrangère ». Dans un récent communiqué de presse (7 novembre 2017) Réseau de Transport d’Electricité (RTE), indique : « nous pourrions prendre des mesures exceptionnelles, allant jusqu’à des coupures programmées cet hiver. »

    La patience est la clé du succès énergétique français

    Vouloir déployer les énergies renouvelables à tout prix en 10 ans et supprimer sur la même période 17 réacteurs aurait été une faute majeure de ce début de 21ème siècle avec un énorme risque de revenir en urgence au charbon comme l’Allemagne. La France a vécu dans un esprit « d’écologie magique » et la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) publiée au Journal Officiel du 18 août 2015 en était l’exemple caricatural. Vouloir se précipiter était antinomique avec la notion de transition énergétique vers un mix raisonné et programmé. De façon, caricaturale, est-ce que chaque français est prêt à avoir une éolienne dans son jardin afin de compenser la fermeture de centrales au risque de perdre notre indépendance énergétique et surtout de voir des pannes prolongées se répéter ? Ne soyons pas trompés par l’impatience écologique. Soyons réalistes et pragmatiques. Les énergies renouvelables, en développement, restent insuffisantes avec leur rendement inférieur à 30%.

    Force de proposition et volontarisme

    Chaque région est particulière et doit pouvoir adapter son projet de mix énergétique, à ses spécificités, sa géographie, son histoire, son développement et ses habitants. Des territoires gigantesques de Hornsdade en Australie Méridionale ou de Palm-Spring en Californie sont incomparables, par leur étendue, à nos campagnes et nos terroirs. Des parcs éoliens de plusieurs centaines de mats y sont installés. Négliger les possibles progrès en matière de stockage, de transport des énergies, de retraitement des déchets serait aussi irresponsables que de s’obstiner à détruire nos paysages et miter nos campagnes avec des éoliennes surdimensionnées. A ce sujet, pourquoi les distances de sécurité sont de 3 000m dans certains états américains ; de 1 500m en Bavière et de 500m en France ? Pour cela la proximité des habitations doit être mieux prises en compte en France avec une proportionnalité à la taille des machines.

    Je défends une politique énergétique respectueuse de l’environnement, tournée vers la recherche et l’innovation, adaptée à nos capacités de production, sensible à la création et au maintien d’emplois, compatible avec les spécificités de chaque territoire. »

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  • Prêt participatif Gros danger 18/12/2017

    Comment lutter maintenant contre l’appât du gain promis par les promoteurs.

    Plus besoin de l’accord des banques. Les citoyens engagent leurs propres deniers pour un intérêt de 7% mais quid de leur capital ??? Le gouvernement est tout à fait d’accord pour ces formules et voit là la manière de contourner le problème financier des projets. Après avoir acheté les agriculteurs, ils achètent les citoyens de la communauté de communes qui sont maintenant éloignés du parc concerné, vu l’étendue des CC.

    Comment toucher ces crédules qui vont s’engouffrer dans cette brèche même si on a vu en Espagne que certains y ont tout perdu. Noter qu’il n’y a plus le palier de 1000 euros comme auparavant !

    Premier exemple réussi :

    La campagne de financement participatif du projet éolien de Bersac-sur-Rivalier a rencontré le succès, avec un objectif de 120.000 € légèrement dépassé.

    Début octobre, le groupe EDPR, dont l’actionnaire principal est Energias de Portugal (l’équivalent portugais d’EDF), lançait une campagne de financement participatif pour son projet de parc éolien à Bersac-sur-Rivalier.
    Récemment, les sociétés Lendosphere (pour le financement) et EDPR ont présenté l’évolution de ce dossier à la population bersacoise et à ses voisins, cette campagne étant terminée.

    237 contributeurs, 121.200 € récoltés

    Celle-ci est un succès, avec un objectif de collecte atteint et même dépassé. Au total, 121.200 € ont été prêtés par 237 personnes pour un objectif initial de 120.000 €. 40,7 % du montant levé ont été investis par des habitants de la Région, parmi lesquels 16,7 % habitent la communauté de communes ELAN Limousin Avenir Nature, territoire d’implantation du futur parc éolien.

    Intérêts

    Les prêteurs recevront leurs intérêts (7 % pour les habitants de la communauté de communes ELAN, 5 % pour ceux de la Nouvelle-Aquitaine et 4 % pour le reste de la France) le 6 mars 2018, puis tous les trimestres pendant trois ans. Ils recevront également toutes les informations sur l’actualité du projet.

    Prêt participatif parc éolien de Bersac sur Rivalier

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  • « Éoliennes, le suicide d’EDF »(Entretien JL Butré, Valeurs Actuelles) 15/12/2017

    Entretien JL Butré à Valeurs Actuelles (13/12/2017) :

    Jean-Louis Butré, Président de la Fédération Environnement Durable (FED), qui regroupe plus de mille associations confrontées à l’éolien, revient sur la réalité concrète de cette source d’énergie. Et promet un avenir compliqué à EDF, qui s’engage chaque jour plus avant dans cette impasse technologique et financière.

    Valeurs actuelles. Comment définiriez-vous la situation actuelle, en France, sur le front de l’éolien ?

    « Aujourd’hui en France 7000 éoliennes terrestres sont en fonctionnement. Selon les dernières informations données par le Ministre de l’Environnement Nicolas Hulot, 20000 sont à venir à l’horizon 2023. Ces machines, qui peuvent atteindre désormais 230 mètres de haut et être implantées à 500 m d’une habitation, sont composées d’un socle de béton armé de 1500 tonnes, d’un mât en acier ou en béton de plus de 100 mètres et d’une nacelle contenant le générateur d’électricité entraîné par une hélice tripale. Chaque pale peut atteindre 60 mètres. La nacelle pèse plus de 70 tonnes. Le coût complet de sa construction est de l’ordre de 3 millions d’euros. Voilà pour l’objet en lui-même.

    La FED estime que plus de 30% des parcs éoliens en fonctionnement ont été construits ou vont l’être sur terrains appartenant à des élus locaux. S’il est prouvé que ces élus ont pris part au processus décisionnel, ces pratiques correspondent à des prises illégales d’intérêts qui ont été dénoncées dès 2015 par les rapports du Service Central de Prévention de la Corruption.

    L’éolien offshore est-il plus intéressant ?

    En France, Il ne s’agit pas d’éoliennes offshores mais d’éoliennes terrestres  dites “les pieds dans l’eau” qui n’ont rien à voir avec celles implantées en pleine Mer du nord, balayées par des vents forts et constants où la productivité des éoliennes peut atteindre 43%. Six chantiers éoliens français, (1200 machines), sont programmés au raz  des côtes de la Manche et sur la façade atlantique : Le Tréport/Dieppe, Fécamp, Arromanches/Courseulles, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire/La Baule, les îles d’Yeu et Noirmoutier. EDF sera obligée par L’État d’acheter cette  électricité offshore à plus de 22 centimes d’euro le kWh  alors que sur le prix de l’électricité se négocie en dessous de 3 centimes d’euro le kWh. C’est soit 7 fois moins !

    Vous dénoncez une stratégie de communication “médiatiquement suicidaire”d’EDF ?

    Ces événements posent la question du bien-fondé de la stratégie du groupe EDF et de la responsabilité des Énergies Renouvelables (EnR) dans son déclin. Les Énergies renouvelables solaire et éolien (hors hydraulique) ne représentent que 2% de la production d’électricité du groupe : c’est une infime partie ! La fameuse filiale EDF  Énergie Nouvelles  n’emploie que 3000 collaborateurs dans le monde  et seulement 1400 en France, soit 1,1 %  de l’effectif national. En revanche, la stratégie agressive de communication de cette filiale, appuyée par l’Ademe et le Ministère de l’environnement, conduit à faire croire aux décideurs politiques et aux citoyens que l’avenir d’EDF et de ses salariés est  basé sur les énergies renouvelables. Celles-ci, parées de toutes les vertus écologiques, ont pratiquement occulté les autres. L’annonce récente du président d’EDF d’investir 25 milliards d’euros dans le solaire fait partie de ce plan de communication destiné à masquer les difficultés financières gigantesques de cette entreprise…

    Pour sauver EDF  de l’asphyxie financière, le découpage  entre activités nucléaires et activités non nucléaires est une des pistes  possibles. Selon certaines sources, des groupes financiers internationaux ont flairé l’hallali et travailleraient sur ces hypothèses de démantèlement et de rachat total ou partiel.

    Il s’agirait en réalité d’une sorte de mécano de dépeçage progressif  d’EDF comme l’ont connu de nombreuses filières industrielles de notre pays avec perte de contrôle de l’Etat français au profit de multinationales concurrentes.

    « 

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  • L’Éolien au Sommet de Paris du 12 12 2017 et autres points… 13/12/2017

    On parle beaucoup des Énergies Renouvelables ces derniers jours :

    1) Lors du Sommet de Paris, avis du Président Macron…

    2) mais aussi en Europe où certains pays refusent les connexions électriques géantes entre États. Quelles conséquences ?

    3) mais aussi dans la Finance où on parle de vouloir financer les Énergies Vertes, mais est-ce vraiment possible ?

    1)L’Éolien au Sommet de Paris du 12 12 2017 :

     Lors du « One Planet Summit » convoqué par le président Macron, hier, où 130 pays étaient représentés, il a été question de l’avenir de la Planète et tout spécialement du rôle des Énergies Renouvelables. Le Président Macron s’accroche au nucléaire tant qu’il n’y a pas en place d’autres solutions existantes. Mais il est prêt dans le même temps à simplifier les démarches administratives et limiter les recours abusifs contre l’éolien. Il s’intéresse aussi au développement du solaire, en parallèle à l’éolien.
     – Dans un entretien au Monde, le président de la République fait de la fin des énergies fossiles la priorité numéro 1… Pour autant, selon les chiffres de l’Ademe, l’agence française de l’énergie, le nucléaire serait, au global, aussi peu polluant que les Énergies Renouvelables…
    Face au risque sécuritaire du nucléaire, il existe la solution renouvelable mais Emmanuel Macron ne la trouve pas bonne en l’état : « Une forte baisse de capacité nucléaire ne peut pas être immédiatement remplacée par du renouvelable, car les sources d’énergie renouvelable comme le solaire ou l’éolien sont intermittentes. Tels que sont faits les réseaux, nous ne pouvons pas remplacer plusieurs gigawatts de nucléaire par autant de gigawatts d’éolien ou de solaire », estime le chef de l’Etat.
    Pour autant, il veut « aller beaucoup plus vite » sur le renouvelable. Et cela passe, selon lui, par un changement de la loi française. « Nous devons simplifier les procédures d’autorisation et accélérer massivement le traitement des recours. Car ce sont les projets environnementaux qui font l’objet du plus grand nombre de recours! », déplore-t-il.
    Emmanuel Macron promet aussi de tout faire pour « accélérer les investissements dans le renouvelable ». « Ce que nous voulons faire, c’est changer l’orientation des financements du secteur privé, qu’il s’agisse de l’assurance, des banques, des fonds souverains.

    http://m.huffingtonpost.fr/2017/12/12/face-a-lurgence-climatique-macron-saccroche-au-nucleaire_a_23304726/

    2) Les États membres se braquent contre l’objectif d’interconnexion des réseaux électriques

    Des pays d’Europe se braquent contre les interconnexions de réseaux électriques imposées par la Commission Européenne : que se passera-t-il si on ne peut plus compenser l’intermittence des énergies solaires ou éoliennes à l’échelle de l’Europe. C’est pourtant un argument important du secteur éolien actuellement de pouvoir compenser ainsi la sur-production et sous-production électrique produite par les EnR.
    L’objectif phare de relier 15 % des réseaux électriques d’ici à 2030 pourrait être mis au placard, un certain nombre d’États s’opposant à une approche coercitive en matière d’énergie. « Pour ce qui est de la directive, les problèmes non résolus sont la règlementation des prix et les interconnexions », a déclaré un responsable estonien, pays qui détient actuellement la présidence tournante de l’UE.

    http://www.euractiv.fr/section/energie/news/eu-countries-mull-scrapping-plan-to-link-up-power-grids/

    3) Climat : la Finance peut-elle être écolo ?

    Les financiers sont tout à fait prêts à vendre des parts dans l’éolien car le côté « écologique » est très porteur auprès de leurs clients mais ces derniers ont aussi envie que ce soit rentable et est-ce bien le cas à l’heure actuelle ?

    En 2017, en France, 17 milliards d’euros d’obligations vertes ont été achetés. Pour le banquier Tanguy Claquin, responsable finance environnementale au Crédit Agricole, « ces obligations sont populaires parce qu’elles ont une belle image et ne coûtent pas plus cher ».  Alors la finance verte, comment ça marche ? Par exemple, une entreprise a besoin d’un investisseur particulier ou professionnel pour financer un projet d’énergie renouvelable. En échange de l’argent investi, celui-ci reçoit des obligations vertes, qui lui rapportent des intérêts. L’entreprise promet d’utiliser cet argent pour financer par exemple un champ d’éoliennes. Problème : ce secteur n’est ni régulé ni contrôlé.

    https://mobile.francetvinfo.fr/meteo/climat/climat-la-finance-peut-elle-etre-ecolo_2510425.html#xtref=acc_dir

     

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  • Le Gouvernement incite à la Finance Verte (Le Figaro) 12/12/2017

    En marge du sommet sur le climat qui se tient à Paris, le gouvernement a annoncé des nouvelles mesures visant à augmenter les investissements verts. L’assurance-vie est concernée.

    Soutenir et développer la finance verte :

    C’est l’objectif que le gouvernement s’est fixé en marge du «One Planet Summit», le nouveau sommet sur le climat organisé à Paris. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a d’ores et déjà annoncé plusieurs mesures visant à muscler les dispositifs existants. L’une d’entre elle vise notamment à encourager les Français à soutenir les investissements verts avec leur épargne. «Nous souhaitons que tous les citoyens puissent financer les projets verts», a expliqué Bruno Le Maire au micro de France Inter ce matin. Pour cela, «tous les contrats d’assurance-vie pourront désormais bénéficier d’un support en unités de compte labellisé climat», a annoncé le ministre de l’Économie.

    De son côté, la Caisse des dépôts devra s’assurer que les sommes placées dans le livret de développement durable et solidaire (le LDDS, qui représente plus de 100 milliards d’euros) soient bien utilisées en faveur du climat. «Nous donnons la garantie à tous les Français que chaque euro placé sur le LDD servira à financer des projets verts», a affirmé Bruno Le Maire

    Accroître les obligations vertes

    De son côté, l’État s’engage à poursuivre ses efforts d’investissements avec les obligations vertes. Début 2017, la France avait déjà lancé en janvier dernier une émission de dette verte de 7 milliards d’euros, devenant le premier pays à émettre une obligation verte de cette ampleur. «L’État vient de réémettre cette obligation jeudi dernier pour un montant d’encours qui atteint désormais près de 10 milliards d’euros» et la France poursuivra cette opération l’année prochaine, a assuré le ministre de l’Économie. «La priorité que nous plaçons sur la finance verte fait de la France le leader dans ce domaine», a réaffirmé Bruno Le Maire ce matin.

    Finance Verte – Le Figaro

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  • EN R et biodiversité, liaisons dangereuses 12/12/2017

    Énergies renouvelables et biodiversité, les liaisons dangereuses:

    Dans un monde aux ressources finies, déjà fortement mises à contribution pour nos besoins, il est essentiel d’évaluer l’impact potentiel sur la biodiversité de nouvelles activités humaines, et notamment des technologies qui accompagnent le développement des énergies renouvelables…par Directeur de recherche, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Institut de recherche pour le développement (IRD)

    Énergies renouvelables et biodiversité

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  • Commission Européenne, aides d’Etat au gros éolien 29/11/2017

    Aides d’État: la Commission Européenne autorise quatre régimes d’aide visant à produire plus de 7,5 gigawatts d’énergie à partir de sources renouvelables :

    Bruxelles, le 29 septembre 2017

    La Commission européenne a autorisé, en vertu des règles de l’UE en matière d’aides d’État, quatre régimes d’aides à la production d’électricité à partir d’installations d’éoliennes terrestres et d’installations solaires sur les bâtiments et au sol en France. Ces régimes permettront à la France de produire plus de 7 gigawatts supplémentaires d’énergie à partir de sources renouvelables.

    Margrethe Vestager, Commissaire pour la politique de Concurrence, a déclaré à ce propos: «Les régimes d’aides en faveur de l’énergie solaire et éolienne terrestre à moyenne et grande échelles aideront la France à opérer sa transition vers une fourniture d’énergie durable sur le plan environnemental et à faibles émissions de carbone.

    Le régime en faveur de l’énergie éolienne terrestre est doté d’un budget provisoire de 188 millions d’euros par an (soit un total de 3,8 milliards d’euros sur vingt ans) et les deux régimes en faveur de l’énergie solaire, d’un budget provisoire de 232 millions d’euros par an (soit un total de 4,6 milliards d’euros sur vingt ans). Le dernier régime soutiendra tant les installations éoliennes terrestres que les installations solaires, grâce à un budget provisoire de 6 millions d’euros par an (ou, au total, 124 millions d’euros sur 20 ans). Les bénéficiaires des aides seront sélectionnés au moyen d’appels d’offres qui seront organisés entre 2017 et 2020.

    Les régimes autorisés sont les suivants:

    • un régime en faveur de l’éolien terrestre qui permettra d’augmenter la capacité de 3 gigawatts au cours des trois prochaines années, en accordant une prime s’ajoutant au prix du marché (ce que l’on appelle le «complément de rémunération») aux exploitants des installations terrestres de taille moyenne à grande de plus de 6 turbines, ou possédant au moins une turbine de plus de 3 mégawatts;
    • un régime en faveur des grandes installations photovoltaïques sur les bâtiments
    • un régime en faveur des grandes installations photovoltaïques au sol
    • un régime d’aides d’une capacité supplémentaire de 200 mégawatts pour les installations éoliennes terrestres et solaires n’excédant pas 18 mégawatts.

    Chaque régime prévoit l’octroi d’une prime aux projets locaux ou à la participation locale aux projets

    Nouvelles Aides autorisées

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  • Turbulences chez Vestas Wind 29/11/2017

    Dans le monde de l’éolien, des réformes aux Etats-Unis, en Inde et en Allemagne sont engagées. La France ira-t-elle dans le même sens et quand ?

    Sans détailler les différentes composantes du chiffre, Vestas, le numéro un mondial, a indiqué mi-novembre que son prix moyen de vente a baissé de 9% au troisième trimestre.

    « De nombreux investisseurs s’interrogent sur la juste valeur des fabricants d’éoliennes dans ce contexte déflationniste », reconnaissaient la semaine dernière les analystes de HSBC dans une note sectorielle.

    « PARIS (Agefi-Dow Jones)–En lançant quasiment unanimement des avertissements sur résultats ces dernières semaines, les fabricants mondiaux d’éoliennes ont prévenu : l’année 2018 s’annonce particulièrement turbulente. Trois des cinq plus grands marchés du secteur, à savoir les Etats-Unis, l’Inde et l’Allemagne, ont engagé des réformes qui pourraient modifier leur cadre réglementaire… »

    Vestas Wind : Vents contraires dans l’éolien

     

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  • L’éolien va être simplifié, déclare le PDG d’EDF 29/11/2017

    Attention à la simplification administrative qui est dans les tuyaux :

    « Pour des raisons climatiques et géographiques évidentes, la France n’accueille pas d’immenses fermes solaires. En revanche, pour l’éolien, dont le prix du mégawattheure est devenu également compétitif, la France pourrait profiter de ce mouvement. Or nous sommes confrontés à une grande complexité administrative et juridique qui allonge significativement les délais de réalisation de projets éoliens. Le gouvernement a également reconnu cette difficulté, en annonçant la préparation d’un plan d’actions pour simplifier le développement de ces projets. L’installation d’une éolienne peut prendre huit années. Et cinq années de plus pour l’éolien offshore. Ce sont des délais difficiles à gérer, surtout vis-à-vis des équipes qui veulent voir leurs projets aboutir. EDF a fait des propositions pour trouver des solutions pragmatiques ».

    … »Avec son mix nucléaire et renouvelables, EDF s’inscrit avec enthousiasme et détermination dans la politique énergétique et climatique arrêtée par les pouvoirs publics ».

    Déclaration de JB Lévy, PDG d’EDF

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  • Maud Fontenoy s’engage 11/11/2017

    Extrait de la tribune hebdomadaire de Maud Fontenoy, consacrée aux sciences et à l’environnement :

    « C’est ainsi que, principe de réalisme oblige, le gouvernement ne réduira pas d’1/3 sa production d’électricité nucléaire d’ici à 2025. Avouons que la proposition était particulièrement utopiste, voir totalement démagogique. Reprenons nos esprits : les seules professions de foi ne suffisent plus. Sauf à penser qu’il eut été possible d’arrêter en moins de 10 ans une vingtaine de réacteurs sur les 58 aujourd’hui en activité, ce projet était, dans l’œuf, totalement irréaliste.

    L’honnêteté nous impose de reconnaitre que nous avons aujourd’hui accès à une énergie à la fois peu chère (même si fort heureusement les énergies renouvelables réduisent l’écart), créatrice de 400 000 emplois directs et de près d’un million indirects, assurant une grand part de notre indépendance énergétique et émettant ZERO gaz à effet de serre... »

    « A ce jour, tous les Etats qui ont choisi de réduire la part du nucléaire dans leur production énergétique ont augmenté leurs émissions de CO2. L’exemple le plus flagrant est l’Allemagne qui, pour répondre aux exigences de son parti écolo et pour un surcout annuel de 27 milliards d’euros, réexploite des mines de charbon à ciel ouvert et rouvre des centrales sur-polluantes. Il ne suffit donc pas, par idéologie, de vouloir baisser la part du nucléaire, ce qui est prioritaire c’est d’augmenter la proportion du renouvelable. Arrêtons donc de polluer le débat sur l’énergie par des postures politiciennes ou émotionnelles. Des solutions existent (énergies renouvelables, géothermie, stockage, efficacité énergétique, etc.), mais faisons enfin l’effort qu’elles soient combinées intelligemment, chacune dans son domaine de compétence. Une écologie réaliste est possible… »

    Nucléaire, enfin du réalisme

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  • USA La réforme fiscale de Trump vise les renouvelables 10/11/2017

    Aux USA, la filière éolienne est la première touchée par la Réforme fiscale de Trump puisque son avantage est réduit d’un tiers, passant de 2,3 à 1,5 cents par kWh généré. Ce crédit d’impôt avait été négocié de haute lutte par le secteur.

    L’American Wind Energy Association (AWEA) déplore : «Malgré certains commentaires, cette proposition renie l’accord de réforme fiscale qui avait déjà été acceptée, et imposerait une hausse d’impôt rétroactive sur toute une industrie». L’association rappelle que les 3 759 MW éoliens actuellement en construction et 15 875 MW en développement pourrait pâtir de ce changement de cadre fiscal !

    Les avantages fiscaux seraient supprimés au 1er janvier 2022 pour les Enr (éolien, solaire, pile à combustible, cogénération) et l’efficacité énergétique. La prime de 7 500 $ accordée aux acheteurs de véhicules électriques sera quant à elle supprimée. Une mauvaise nouvelle pour Tesla…

    A l’inverse, les avantages fiscaux concédés à l’industrie pétrolière et gazière ont été, à de rares exceptions près, confirmés dans le texte de loi tout comme ceux liés à l’industrie nucléaire.

    Ces propositions doivent encore trouver une majorité à la Chambre des Représentants, puis au Sénat ce qui ne s’annonce pas si facile. En effet, Donald Trump ne bénéficie pas d’une majorité soudée, et les associations renouvelables mènent une campagne de lobbying actif auprès des représentants du Congrès pour amender le projet de loi. «La proposition de la Chambre mettrait en danger 100 000 travailleurs américains du secteur éolien et 500 usines américaines, y compris certains des emplois les plus dynamiques du pays, affirme-t-il».

    Réforme fiscale de Trump : inquiétude des énergies renouvelables

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  • Une dizaine d’associations régionales s’unissent sous une même bannière 10/11/2017

    Une dizaine d’associations du nord Haute-Vienne et de l’est de la Vienne qui partagent un même intérêt « pour la préservation des espaces naturels, les sites, les paysages, la faune, la flore, le patrimoine bâti et non bâti » et pour la lutte contre tout projet présentant des risques pour ces espaces naturels tels l’implantation d’éoliennes industrielles, l’épandage de boues… se sont unies.

    Depuis sa création en juin 2016, la Fetem n’a pas ménagé sa peine pour interpeller les Pouvoirs publics, les élus, les riverains…

    Des avis préfectoraux qui se contredisent : Le débat avec la salle a permis d’évoquer quelques points comme les contradictions relevées dans les avis préfectoraux d’un département à l’autre : « un préfet va dire non d’un côté (la Vienne) et oui de l’autre côté (la Haute-Vienne) ».

    Ils se félicitent de la décision récente du Conseil municipal d’Azérables interdisant l’accès aux chemins privés de la commune : « cette décision doit nous faire réfléchir sur toutes les capacités que nous avons pour empêcher la multiplication annoncée des sites éoliens… ».

    Le rapport d’activité de ce premier exercice illustre l’engagement : de nombreux courriers aux autorités et aux élus, des contributions aux enquêtes publiques en cours ou terminées, la distribution de tracts, l’organisation ou la participation à plus d’une dizaine de réunions publiques ainsi qu’à des manifestations importantes comme à Argenton-sur-Creuse, dans l’Indre, ou à Nontron, en Dordogne.

    Cette mobilisation a donc payé, notamment en Creuse. « Une bonne nouvelle pour la Fetem, expliquait en ouverture le président, Stéphane Ducoux, avant de rappeler les avantages d’une fédération : « être plus nombreux, plus forts, avoir davantage de moyens… ».

    Des Associations s’unissent

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  • Projet de Parc éolien abandonné (Soissons) 10/11/2017

    Enfin des nouvelles comme on en veut vous en fournir souvent :

    Cette première victoire est le fruit des efforts de notre association mais surtout de la mobilisation des habitants. » Pour une fois, Régine Le Courtois-Nivart, présidente de l’Association pour la promotion et la préservation des paysages et de l’environnement du Soissonnais (A3PES), est ravie. La militante antiéolienne a en effet appris début novembre que VSB et Ténergie, qui souhaitaient implanter un parc de 11 éoliennes à Acy, Serches, Ciry-Salsogne et Couvrelles, retiraient leur dossier de l’instruction déposé le 26 juillet 2016.

    Le projet des fortes terres près de Soissons

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  • Hulot et Macron reculent sur le nucléaire 10/11/2017

    Pour justifier ce recul, le Ministre s’est appuyé sur un scénario de RTE – dont le détail n’est pas public – et pointe un risque d’augmentation des émissions de CO2.

    Mardi 7 novembre, à la sortie du conseil des ministres, Nicolas Hulot a déclaré qu’il serait « difficile de tenir le calendrier » de la loi de transition énergétique (LTE) de 2015, qui prévoit la baisse de la part du nucléaire à 50 % du mix énergétique d’ici 2025 (contre 75 % aujourd’hui), objectif qu’avait confirmé Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle :

    En juillet dernier, le ministre de la Transition écologique et solidaire avait estimé que cette réduction de la part du nucléaire reviendrait à fermer « peut-être jusqu’à dix-sept réacteurs ».

    Pour justifier ce rétropédalage, en pleine COP23 à Bonn, Nicolas Hulot a mis en avant l’argument climatique. « Si l’on veut maintenir la date de 2025 pour ramener dans le mix énergétique le nucléaire à 50 %, ça se fera au détriment de nos engagements climatiques, a affirmé le ministre. Et ça se fera au détriment de la fermeture des centrales à charbon. » Et contredirait une promesse du projet de loi de finances pour 2018, de fermer les quatre dernières centrales à charbon françaises « ou [de les accompagner] vers des solutions moins carbonées ».

    « Probablement que si l’on voulait s’acharner sur cette date, il faudrait même rouvrir d’autres centrales thermiques », a poursuivi Nicolas Hulot. Avant de s’engager à fixer « une date réaliste » pour la réduction du nucléaire à 50 % du mix énergétique, au terme d’un travail qui prendra « quelques mois ». Il a tout de même confirmé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.

    Article de Reporterre.net

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  • Sondage sur la baisse du Nucléaire par Le Figaro 10/11/2017

    Le Figaro a posé la question à ses lecteurs : Approuvez-vous le report à 2035 de la réduction à 50% du nucléaire dans la production d’électricité ?

    • Mis à jour du Journal le 08/11/2017 à 10:54

    65389 votants – 74% Oui – 26% Non

    A noter quelques commentaires :

    Pierre N : J’ai voté non parce que je pense qu’on ne doit pas s’affranchir du nucléaire du tout. Alors que ce soit en 2025, en 2035 ou plus tard, c’est de toute manière mauvais pour la France.

    Qu’on sécurise plus, certes. Mais croire que les éoliennes ne pollueront pas est le credo d’ignorants et de naïfs. Et les panneaux solaires ? c’est peut-être encore pis.

    Dominique Z : Approuver ou ne pas approuver ? Mais quoi ? Une simple annonce sans portée, puisque la part du nucléaire ne pourra baisser que si les énergies « renouvelables » sont en mesure de prendre le relais. Discuter de la date à laquelle le nucléaire représentera la moitié de l’énergie consommée en France, c’est brasser du vent. Le nucléaire restera tant qu’il sera nécessaire. Et comme l’énergie éolienne a déjà fait la preuve de son inefficacité et de son coût ruineux, on ne voit pas quand la France pourra se passer de ses centrales nucléaires. Mais si cela fait plaisir de rêver, pourquoi pas ?

    PAT44 : j’ai dit oui car je pense qu’il faut mettre en œuvre la construction des énergies de remplacement et au fur et à mesure fermer une centrale et non fermer comme le disent lés écolos notre parc à 50% pour être ensuite comme l’Allemagne dépendant du charbon qui pollue plus que le nucléaire. 2035 ce n’est que dans 18 ans donc il faut aller vite pour mettre en place les énergies de remplacement

    Accès au sondage

     

     

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  • Chambre d’agriculture de la Marne et parcs éoliens 19/10/2017

    La Chambre d’agriculture de la marne souhaite une meilleure prise en compte de l’agriculture face à l’envahissement des parcs éoliens dans la Marne.

    « Lors de la Session de la Chambre d’agriculture de la Marne en septembre dernier, les élus ont adopté, à l’unanimité, une motion demandant un meilleur encadrement des projets et parcs éoliens sur le territoire marnais.

    L’éolien est très développé dans la Marne, 3ème département français en la matière. Son potentiel est actuellement de 666 mâts, dont 406 raccordés au réseau et 98 en voie de construction.

    Le développement de parcs éoliens n’est pas sans conséquence sur le territoire marnais :

    • Il constitue une pression foncière forte sur les terres agricoles.
    • Il peut remettre en cause l’intégrité paysagère des communes de l’AOC Champagne, et donc l’engagement du vignoble champenois dans le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.
    • Il peut conduire à impacter l’agriculture par la mise en place de mesures compensatoires environnementales sur les terres agricoles.

    Aussi, les élus de la Chambre d’agriculture de la Marne demandent une motion sur le sujet. »

    Lire la suite…

    Motion de la Chambre d’agriculture de la Marne

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  • Parc éolien Pleurs Linthelles Rejet 10/10/2017

    Autorisation Unique Parc éolien Pleurs Linthelles rejeté 2 mars 2017 par la Préfecture de la Marne.

    Arrêté rejet Préfet

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  • Ouverture du parc géant des Quatre Faux (Aisne) ? 05/10/2017

    Ne relâchons pas la garde : Malgré toute l’opposition suscitée par ce projet gigantesque, dans un diner-débat organisé par Forumeco.com, il a été déclaré que l’ouverture  du Parc des Quatre Faux de 63 éoliennes, à 30 km au Nord de Reims était prévue pour 2020. Le radar de l’armée qui empêchait le projet n’est plus un problème et le projet servira à toute la région, est-il déclaré. L’info a été relayée aussi par le Matot-Braine.

    A suivre…

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  • Le secteur français des équipements d’éolien est en faillite 05/10/2017

    Les promoteurs éoliens font grise mine et les faillites s’enchainent en France ou à l’étranger

    • Valorem doit fermer sa filiale au Maroc.

    Valorem jette l’éponge

    •  Francéole, l’unique fabricant français de mâts d’éolienne, en redressement judiciaire, verra son sort scellé par le tribunal de Chalon–sur–Saône jeudi 7 septembre. Un des actionnaires de Francéole est Pélican Venture, la holding du groupe familial Gorgé. Le secteur entier paraît en déconfiture.
    • Vergnet (moteurs et turbines, panneaux photovoltaïques) est également en redressement judiciaire. C’est un peu de notre argent qui s’envole, car Bpi France détient 42,5% de cette entreprise.
    • Autre cas, New Wind, une start–up bretonne du secteur placée en liquidation en mars dernier. Cette fois, on trouve à la présidence du conseil de surveillance, l’homme à la marinière moulante, Arnaud Montebourg, ex–ministre du « Redressement productif ». Il a perdu les 56 000 € qu’il avait personnellement investis.
      Plus d’infos sur : http://la-chronique-agora.com/massacre-a-l-eolienne/
      Copyright © Publications Agora
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  • Bris de pale d’éolienne dans l’Aisne 05/10/2017

    Priez dans l’Aisne : une éolienne perd une pale le 10 août dernier.

    « Ce qui n’est pas sans inquiéter les agriculteurs qui travaillent dans les champs : « On n’est pas très rassurés », livre un des ouvriers agricoles dans son tracteur à quelques mètres de là. « Si une autre pale se casse, elle peut nous tomber dessus ! »  »

    www.lunion.fr/44241/article/2017-08-10/l-eolienne-se-brise-en-vol+&cd=2&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

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  • Pollution en mer : 3000 tonnes d’aluminium 11/09/2017

    Éoliennes au large de Noirmoutier et Ile d’Yeu génératrices de pollution des eaux et du poisson en 40 années de production :

    Vers un scandale du poisson contaminé par les éoliennes :

    Contamination de l’eau de mer par les éoliennes – Economie Matin

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  • Marianne enquête : Révolte en Franche Comté 30/08/2017

    Article du journal Marianne du 25 août 2017 : Les Don Quichotte en Franche Comté

    Un journaliste de Marianne a enquêté dans le village et écrit un article bien argumenté : Éoliennes : Une escroquerie type Madoff ?

    Le village de Clerval contre le village voisin d’Anteuil :

    « Vous savez, la tour Eiffel défigure aussi le Champ-de-Mars ! » déclare le maire de Clerval (Doubs) qui relativise les dégâts au paysage qu’occasionneront les sept éoliennes prévues pour surmonter la colline dite « Côte d’Armont », visibles et audibles de plusieurs villages voisins – mais pas du sien, auquel le terrain appartient. Les opposants ? « Il y en a toujours qui sont contre ; que ce soit l’autoroute, les lignes à haute tension ou maintenant les éoliennes. C’est l’État qui a décidé la transition énergétique. Il faut donc l’appliquer. Et ici, l’État, c’est moi. » 

    Dans le village d’Anteuil, de l’autre côté de la colline, on ne décolère pas. « C’est Clerval qui va récolter les avantages et nous, les nuisances », clament les habitants, rassemblés au sein d’une association activiste locale. « Nous ne sommes pas contre l’éolien par principe. La preuve, c’est que pour celles-là, nous n’avons rien dit !, explique leur président, avisant les sept aérogénérateurs qui dominent l’autre versant de la vallée. Mais là, on veut nous encercler avec ces sept éoliennes.

    Un exemple comme tant d’autres en France… Un journaliste de Marianne a enquêté.

    Franche Comté Révolte des Don Quichotte – FED

    Reportage Marianne Parc éolien Clerval 2017 08 27

     

     

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  • Turbidité et éoliennes en mer- NASA 28/08/2017
    • De récentes photos de la NASA mettent en évidence la turbidité créée par les éoliennes sur le site éolien Anglais de THANET installé sur des fonds sableux.Cette turbidité créée par les courants de marée au pied des machines a détruit la ressource halieutique dans toute la zone,  faisant disparaître les poissons et… les pêcheurs.
      Les sols sableux du littoral Normand et Picard seraient à l’origine du même phénomène avec les mêmes conséquences pour l’environnement et la pêche.La turbidité désigne la teneur d’un fluide en matières qui le troublent. Par exemple, quand un fleuve turbide se jette en mer, il crée généralement un bouchon vaseux, un delta sédimentaire et produit en mer un « éventail turbiditique » parfois bien visible depuis un satellite.La turbidité est un facteur écologique important, qui peut traduire :

      • une teneur importante (normale ou non) en matières en suspension : argile, limon, particules fines organiques ou inorganiques (consécutive par exemple à l’érosion, au lessivage de sols fragiles, dégradés ou agricoles labourés);
      • une teneur élevée en plancton;
      • une pollution ou eutrophisation de l’eau, cause éventuelle d’asphyxie du milieu ou de colmatage des branchies des poissons.

      Images NASA éoliennes en mer

     

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  • Très chères éoliennes 28/08/2017

    Dans le Figaro du 28 août 2017, un article intéressant à consulter :

    « Si l’on continue à ce train, avant vingt ans, les campagnes françaises auront cessé d’être des campagnes. »

    Prix de l'électricité éolienne
    Emmanuel Macron a annoncé un doublement du nombre des éoliennes durant son quinquennat.
    Par Denis de Kergorlay, président d’Europa Nostra, les éoliennes non seulement détruisent le patrimoine, mais sont inutiles d’un point de vue climatique et très coûteuses pour les investisseurs comme pour les consommateurs.

    http://fr.friends-against-wind.org/realities/tres-cheres-eoliennes

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  • Rejet Parc de Grande Plaine 19/08/2017

    Le parc éolien de Pleurs/ Linthelles de 9 éoliennes et 3 postes de livraison rejeté à cause de son PLU non conforme à l’établissement d’une installation industrielle

    Avis de rejet

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  • Éoliennes au large de Noirmoutier: non! (source BFM TV) 08/08/2017

    Éoliennes au large de Noirmoutier. Un collectif s’y oppose. C’est préjudiciable pour le tourisme mais aussi la pêche, deux ressources importantes de Noirmoutier. Plus d’explications dans l’article ci-dessous.

    ex: « Eoliennes au large de Noirmoutier: « C’est affreux, je ne viendrai plus sur cette belle plage »  »

    Source : BFM TV. Voir l’article :

    >> Des éoliennes à 15 km au large de Noirmoutier. Un collectif s’oppose.

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  • Alerte Académie des Sciences 02/08/2017

    Source : FED 05 2017

    Après l’Académie de médecine

    https://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2017/05/Rapport-sur-les-%C3%A9oliennes-M-Tran-ba-huy-version-3-mai-2017.pdf

    Voici l’Alerte de l’Académie des Sciences :

    Paris le 4 mai 2017
    Communiqué de presse de la Fédération Environnement Durable
    Académie des Sciences concernant les éoliennes
    Sous le titre La question de la transition énergétique est- elle bien posée dans les débats actuels 20 membres du Comité de prospective en énergie menés par Sébastien Candel, Président de l’Académie des Sciences, viennent de publier une alerte sur les risque majeurs engendrés par le programme de la Transition Énergétique. Ce rapport de trois pages signé par 20 des plus hautes autorités scientifiques de la France dans le domaine des éolien que le gouvernement actuel continue à considérer comme le pivot du futur mix électrique de notre pays.
    « Le simple bon sens du pays nécessite la disponibilité des énergies « à la demande », celles qui ne souffrent pas de l’intermittence, le facteur de charge maximale affichée) est de 23 % il faut donc mettre en place des puissances plusieurs fois supérieures à la valeur répondant à la demande. »
    « En termes de puissance, la situation est encore plus défavorable puisque le rapport de la puissance de production éolienne en France, mon éoliennes réparties sur le territoire tombe souvent à 5 % de la puissance affichée. Ainsi, un ensemble compenser la chute de production résultant de »

    Cette tribune met en lumière l’erreur de suivre aveuglément le modèle allemand. Le constat de ces 20 académiciens est sans appel:
    « Le cas de l’Allemagne est exemplaire…
    Sa contribution représente pas les mêmes défis sortie du nucléaire en France. Six ans plus tard, la part du nucléaire est de 13 %, celle des renouvelables de 30 %, ce qui est remarquable, mais la part des par les renouvelables qui a nécessité de nouvelles capacités de production thermiques , elle continue à être des pays européens les plus gros émetteurs de CO2 pour un prix de l’électricité le plus élevé. On ne peut pas parler succès. »
    La question de la transition énergétique est-elle bien posée dans les débats actuels ?
    par Sébastien Candel, Yves Bréchet, Edouard Brézin, Marc Fontecave, Jean-Claude André, Roger
    Balian, Sébastien Balibar, Yves Bamberger, Catherine Césarsky, Vincent Courtillot, Jean-Claude
    Duplessy, Pierre Encrenaz, Robert Guillaumont, Pierre Joliot, Guy Laval, Olivier Pironneau, Michel
    Pouchard, Paul-Henri Rebut, Didier Roux, Jean-Marie Tarascon.

    LIRE : http://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/lpdv_190417.pdf

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  • Création de ce site! 29/07/2017

    Bonjour à tous,

    Nous sommes très heureux de pouvoir communiquer avec vous sur ce site.
    Nous mettrons régulièrement des articles à vous partager sur les actualités de l’éolien dans notre région.
    N’hésitez pas à nous suivre,  nous poser des questions ou nous rejoindre.

    Bonne journée

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  • Projet éolien en face du Touquet suspendu(source : 20minutes.fr) 27/07/2017

    Pas de Calais. L’État suspend le projet éolien en mer de la Côte d’Opale (en face du Touquet). Motif, un accord n’a pas été trouvé. Un courrier conjoint du préfet des Hauts-de-France et du préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord a été envoyé aux intéressés le 27 juillet 2017, en accord avec le Ministre de l’Écologie et de la Transition Énergétique Nicolas Hulot.

    Est-ce le début d’une longue liste de parcs éoliens suspendus, en mer ou aussi des parcs éoliens installés en grand nombre dans nos campagnes comme pour nous aux Essarts les Sézanne près de Sézanne, contre l’avis de la population ??? On l’espère, bien sûr.

    Source : 20minutes.fr/lille/2115731-20170810. Voir l’article :

    >> Etat suspend le projet d’éoliennes au large du Touquet

    10 08 2017 : Également, le ministre de l’Écologie Nicolas Hulot a annoncé, en Conseil des ministres, ce 10 août dernier, plusieurs mesures pour lutter durablement contre la sécheresse qui touche plusieurs dizaines de départements français, dont celui de la Marne…

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  • Le bruit des éoliennes peut annuler une vente 09/07/2017

    Le Bruit des éoliennes annule la vente d’une maison. Cour de Cassation- Rennes – 29 juin 2017. Suite au Projet d’implantation d’un groupe de quatre éoliennes et d’un poste de livraison électrique au lieudit Belle Epine en Pléchâtel, en Bretagne.

    (AFP) – Le bruit de nouvelles éoliennes peut justifier l’annulation de l’achat d’une maison si l’acquéreur la réclame.

    L’acquéreur, confronté à cette nuisance, peut en effet invoquer sa propre erreur d’appréciation qui a vicié son consentement, surtout s’il s’est montré préoccupé par l’environnement avant d’acheter, juge la Cour de cassation.

    Article La Dépêche

    (Source La Dépêche)

     

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  • Échec Éolien – le gouvernement au pied du mur 30/06/2017

    Le gouvernement au pied du mur devant l’échec éolien : Les mécontents sont désormais majoritaires. Les promoteurs éoliens passent en force en peignant leurs matraques en vert pour jouer leurs derniers coups et presser le citron jusqu’à la dernière goutte. L’Espagne et le Portugal ont totalement stoppé les frais et l’Allemagne amorce un fort ralentissement. L’éolien est saturé et de plus les installations existantes ont un rendement décevant en ne dépassant pas un jour sur cinq dans une année. Pourquoi continuer le saccage du territoire dans un investissement absurde « en dépit du bon sens » selon le terme de Nicolas Hulot lui-même ?

    Article Economie Matin

    (Source Economie Matin)

     

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  • Éoliennes à l’arrêt pendant le grand froid (source RTE eco2mix.fr) 21/01/2017

    Pendant le grand froid, cet hiver, l’éolien était quasiment inexistant et les éoliennes à l’arrêt, faute de vent pendant l’anticyclone. Il a fallu acheter l’électricité à l’étranger comme le montre le document suivant . Les éoliennes soumises à l’intermittence du vent sont-elles la vraie solution au changement énergétique ?

    La filière éolienne et sa production :

    Sources : Site RTE eco2mix.fr) :
    La filière éolienne et sa production du 16 janvier 2017
    (Sources : Site RTE eco2mix.fr)

    En France : Eolien 1402 MW
    Nucléaire 53227MW Hydraulique 10286 MW Gaz 1306MW  …
    Région GrandEst : Eolien 370 MW

     

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