Après l’ouverture de l’usine de la Monte Blanche à Fère Champenoise, en2018, de nouveaux projets de méthanisation dans la région de la Marne sont annoncés. Mais lorsque le site s’approche des habitations, les riverains s’inquiètent des conséquences sur leur qualité de vie : odeurs, bruit, circulation de camions, etc… C’est le cas en ce moment où le projet de Congy est en enquête publique qui se termine le 6 janvier 2020.
Une grosse usine, une fois encore auprès de villages qui n’en veulent pas. Profits pour certains, mais quid de ces riverains mais aussi de la planète ?
Epandage très lointain jusqu’aux Essarts les Sézanne, Le Gault-Soigny, Montmirail, Etoges, …On disait qu’il fallait faire localement, ce n’est déjà plus le cas ici ! Le transport du digestat demandera des camions et le bienfait sur le CO2 est évident, n’est-ce pas !
Et une fois de plus la région Grand-Est souhaite être la première pour cettte nouvelle énergie, déclare Franck Leroy…
Dans le journal l’Hebdo du vendredi, de septembre 2017, le sujet est abordé :
… Si l’unité de production de Fère-Champenoise est sur de bons rails, les réticences sont légion dans le département. A Villevenard, Congy et Mareuil-en-Brie, les habitants se mobilisent contre des projets similaires et ont déployé des banderoles anti-usine de méthanisation un peu partout dans ces trois communes. En parallèle, les conseils municipaux de Villevenard et Mareuil-en-Brie ont fait montre de leur désapprobation, à l’inverse du préfet de la Marne.
Les opposants à ces constructions pointent du doigt la proximité de l’usine par rapport aux habitations, les risques de nuisances sonores et olfactives, accidentels, sanitaires et biologiques et pour la faune et la flore.
Selon Franck Leroy, présent lors de la signature du projet de Fère-Champenoise en sa qualité de vice-président du conseil régional, cette méfiance est due à une méconnaissance du biométhane. « L’opinion, en général, a des craintes, voire de l’hostilité, vis-à-vis des transformations énergétiques car elle connaît mal les enjeux et les techniques. La réalité, c’est qu’il y a une nécessité absolue de contenir le réchauffement climatique en limitant l’utilisation des énergies fossiles. On sait le faire et ce projet de Fère-Champenoise est une aubaine pour démontrer aux élus et à la population que ça marche et que ça ne détériore pas la qualité de vie », estime le maire d’Epernay, qui assure que ce projet « aurait dû naître autour d’Epernay », mais que les réticences des habitants en ont décidé autrement. D’ici 2020, le Grand Est devrait être la première région en matière de production de biométhane, avec 1 milliard de kWh injectables dans les réseaux de gaz.