Un calcul rapide d’abord : 1500 tonnes de béton pour 20 000 éoliennes prévus par Nicolas Hulot à l’horizon 2025, cela fait 30 millions de tonnes de béton !
Le démantèlement d’une éolienne prévoit d’araser son socle en béton de 1m en cas de machine posée sur un champ agricole. Sauf qu’il est désormais bien connu que les racines des céréales descendent beaucoup plus profondément dans la terre et que les vers de terre, utiles pour aérer les sols, ne peuvent traverser le reste du béton resté en place.
Mais on en sait plus encore sur le coût d’un tel démantèlement dans l’article publié par Économie Matin en juillet 2018 :
50 000€ prévus par la loi, alors qu’il en faudrait plutôt 350000 €. Payés par qui, en cas de cessation d’activité d’un parc éolien ?
C’est le propriétaire du champ qui sera le premier tenu pour responsable !
S’il est incapable de payer, malgré les revenus mirifiques promis précédemment par les promoteurs, qui fondront vite devant de telles charges, ce sera aux communes de régler la note…
Et si les communes doivent payer, ce sera …les habitants qui devront s’en charger.
Economie Matin – article du 10 07 2018
« À l’horizon 2025, 30 millions de tonnes de béton armé vont être coulés dans le sol de la France pour implanter 20.000 éoliennes programmées par Nicolas Hulot. Comment accepter un tel double langage d’un ministre de l’Environnement qui a déclaré solennellement vouloir protéger la biodiversité de la France et lutter contre l’artificialisation des sols à grands effets d’annonces médiatiques et de shows écologiques ?
20.000 éoliennes terrestre sont programmées par la transition énergétique
Huit milles éoliennes couvrent déjà la France. Pour implanter les vingt mille éoliennes terrestres prévues à l’horizon 2025 par la Transition Énergétique, Nicolas Hulot a autorisé sans l’avouer que 30 millions de tonnes de béton qui ne seront jamais enlevées, soient déversées dans le sol français, par 1,2 million de « camions-toupies ».
Mis à la file, ces camions couvriraient le tiers du tour de la terre.
Le béton ne sera jamais enlevé. Qui va payer ce saccage écologique ?
Au bout des 15 ans, durée de vie d’une éolienne, seul le démontage est prévu, et encore pour un montant insuffisant (le septième de la somme en réalité nécessaire). Là aussi, ce sont les propriétaires de terrains, les agriculteurs et les communes qui seront grugés (*) alors qu’elles qui avait cru faire une bonne affaire. Même si l’éolienne est démantelée, le béton, lui, ne sera jamais enlevé.
En effet, en France il n’existe aucune obligation légale pour enlever ce béton du sol, ce qui est écologiquement absolument scandaleux, montrant encore une fois que l’éolien est une affaire d’argent et qu’il été totalement abandonné par les divers gouvernements depuis 2001 aux lobby des promoteurs du vent qui si fichent comme l’an quarante de la biodiversité et dont seul objet et de faire le plus vite possible le maximum de profits sans se soucier des problèmes futurs.
C’est pour cette raison en outre que la Fédération Environnement Durable (FED) demande un moratoire éolien. Un ministre ne peut prôner la protection de l’écologie et passer son temps à la bafouer.
(*) Le cout du démantèlement pour une éolienne est de 350.00 euros. Le promoteur est tenu de mettre de côté 50.000 euros. Si un agriculteur a gagné 150.000 euros sur 15 ans de loyer pour avoir accepté de louer son terrain, il risque en réalité de se retrouver grugé s’il doit payer le démantèlement. La perte pourrait s’élever pour lui à 150 000 euros. »