Encore un autre article du Figaro présenté par un inspecteur général des Finances :
TRIBUNE – Patrice Cahart, inspecteur général des finances honoraire, juge insensée la multiplication des éoliennes, tant au plan économique qu’esthétique et même en termes de santé publique.
« La transition énergétique fait partie du grand débat national qui vient de s’ouvrir. C’est l’occasion de s’interroger, une nouvelle fois, sur la priorité accordée à l’éolien. Cette forme d’énergie est, nous assure-t-on, renouvelable. Trompeuse apparence. Sur notre territoire, une grande éolienne ne fonctionne en moyenne qu’à 24 % de sa puissance. En effet, s’il y a peu de vent, elle reste immobile ; s’il y a trop de vent, on doit l’arrêter ; le reste du temps, elle tourne fréquemment au ralenti. Or les consommateurs ont besoin d’une fourniture régulière. Qui prend le relais? Des turbines à gaz. Du fait de ce mariage forcé, l’éolien n’est ni propre ni renouvelable.
D’ailleurs, la France n’a aucun besoin d’un supplément d’électricité…
Pour atteindre les objectifs fixés par la loi sur le transition énergétique, la moitié des habitations de la France rurale se trouveraient à moins de 3 km d’une grande éolienne .
Les campagnes seraient des zones semi-industrielles, sans les emplois…
Cadre de vie et tourisme modifiés…
Surcoût de 84 milliards d’euros pour cette transition sans compter les nouveaux réseaux électriques à installer ni les centrales à gaz à construire pour pallier l’intermittence. Tout cela à la charge du consommateur ou du contribuable …
Conclusion : L’action en faveur du climat est à réorienter vers la géothermie, la méthanisation et la récupération de la chaleur des égouts ainsi que vers l’isolation des bâtiments, …
Il est urgent de stopper la folie des éoliennes ».